Je suis déjà amoureux de toi - PV Scott Finnigan

Sujet: Je suis déjà amoureux de toi - PV Scott Finnigan Mer 18 Nov 2020, 12:39

Je ne voulais que lui faire plaisir. C'était la seule et unique chose que je voulais. Je voulais le voir sourire, je voulais le voir heureux. Je ne savais même pas pourquoi je voulais cela. Après tout, je ne connaissais même pas Scott. Bah enfin si, je devais avouer que je l'avais quelque peu remarqué dans les cours, il était plus que mignon, mais trop dans l'ombre de England. Personne ne voyait Scott, car Liam était toujours là. Ça allait changer. L'année prochaine, tout le monde verrait le beau lion avec qui j'étais en ce moment. Et j'allais l'aimer. Devant tous. C'était aussi simple que cela. Non?

Scott secoua négativement la tête, avant de m'entraîner vers la caisse. Je fis voler magiquement deux chocogrenouilles dans mon sac, avant de payer le tout. Le lion s'empara du sac, et je le guidai lentement vers la forêt qui surplombait la Cabane Hurlante. Il fit alors apparaître une couverture au sol, et j'y pris place avec lui. Le sac se retrouva entre nous. Scott prit une chocogrenouille, tandis que je prenais une patacitrouille.

- Mon grand-père est ami avec Harry Potter, commença alors Scott, d'un ton très doux. Son rêve était de se retrouver sur une de ces cartes, mais ce n'est jamais arrivé. Cela l'a complètement brisé pendant un temps...

Mon regard croisa celui de Scott. Je ne savais pas quoi dire. Au moins, sa famille était du bon côté. La mienne... Bon, je n'avais jamais vu de marque des ténèbres sur mes parents, mais ils n'étaient pas de bonnes personnes. Ils ne pensaient qu'à leur apparence. Et honnêtement, ça avait déteindu sur moi pendant trop longtemps. J'avais été comme eux, mais je ne voulais plus. Je me fichais bien de leur fortune, je ne voulais pas en hériter.

La main de Scott se glissa alors dans la mienne, et je remarquai qu'il mangeait une praline longue langue. Son regard pers se nicha dans le mien, ce qui me fit sourire bêtement.

- Désolé, je viens de mettre un froid, souffla le beau lion.

Il laissa tomber un petit rire, posant sa tête contre mon épaule, laissant perdre son regard vers l'horizon. Je fis de même, laissant les rayons du soleil chauffer mon visage. J'étais vraiment bien avec Scott. Son regard se releva alors vers le mien, juste avant que ses lèvres ne caressent les miennes en un tendre baiser. Je me sentis frissonner, tandis que sa main glissait contre mon bras, pour se rendre contre mon torse. Lentement, Scott commença à défaire les boutons de ma chemise, grimpant contre mes cuisses. Sans m'en rendre compte, mes mains s'étaient posées d'elles-mêmes contre ses hanches, prolongeant les baisers le plus longuement possible. Au moins, il voulait la même chose que moi. En espérant qu'il veule plus par la suite.

- Si tu veux pas aller plus loin, c'est pas grave, râla mon nouvel amant, entre deux baisers.

Habilement, je soulevai Scott, pour poser son dos contre la couverture, grimpant de ce fait par-dessus lui. L'une de mes mains glissa le long de son torse, se posant contre sa gorge. Je tournai alors sa tête, avant d'embrasser la peau chaude de son cou, puis y faire un tout petit suçon. Je ramenai ensuite son visage face au mien, m'emparant à nouveau de ses lèvres avec passion. Je mordis sa lèvre inférieure, laissant mes mains retirer le chandail du lion.

- Pourquoi tu n'as pas renversé mon encre avant ça? râlais-je, me noyant dans son regard.

Je lui souris doucement, avant de glisser une mèche de cheveux derrière son oreille. J'étais déjà bien dur dans mon pantalon. Il fallait dire que depuis que j'avais couché avec Liam, je n'avais pas couché avec personne d'autre. J'avais refusé les visites des filles dans mon dortoir, une par une. Et Scott... m'excitait un peu trop. Moqueusement, j'embrassai sa paupière, avant de faire de même contre le bout de son nez, puis sur ses lèvres parfaitement boudeuses. Je sentis ma passion s'enflammer d'un seul coup, et mes mains glissèrent dans le pantalon du lion, massant son fessier. L'une d'elle remonta alors contre sa cuisse.

- Est-ce que je peux te toucher? lui demandais-je en un souffle.

Je vis son visage rougir à ma demande, ce qui me fit sourire. Il était trop mignon. Et il allait être mien. Il hocha doucement la tête de haut en bas, complètement hypnotisé. Ma main se glissa donc dans son boxer, glissant délicieusement contre son membre. Ma main qui était toujours contre sa fesse se faufila près de son intimité, l'effleurant doucement. Je laissai mon index entrer en lui, et le soupir qu'il poussa ne m'échappa pas. Je commençai donc des petits mouvements en lui, m'entendant moi-même gémir. Je retirai brusquement mes mains, avant de quasi lui arracher son pantalon, entraînant son sous-vêtement par la même occasion. Je lui arrachai un long et langoureux baiser, avant de descendre d'un coup vers sa verge bien dur. J'en embrassai la base et le gland, avant d'écarter doucement ses jambes et de relever légèrement son bassin. Je commençai alors à dévorer son intimité, m'aidant de mes doigts. Si je m'écoutais, je serais déjà en train de le prendre, mais je devais lui faire l'amour, et non le traumatiser, comme j'avais pu le faire avec son ami. Le sentant prêt, je relevai mon visage au niveau du sien, me glissant entre ses jambes.

- Est-ce que je peux te faire l'amour? râlais-je.

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Très honnêtement, je ne me contrôlais plus. Tous mes gestes étaient instinctifs, comme si c'était juste mes pulsions qui avaient le contrôle de ma personne. Ça ne m'était jamais arrivé, je devais avouer que je m'effrayais moi-même. Je n'étais pas gay, je m'étais toujours répété cela, mais aujourd'hui, la présence et la proximité de Mathéo me faisait douter de tout cela. Aucune personne en ce monde ne m'avait fait autant d'effet.

Mon bel italien me souleva et me posa dos contre la couverture, avant de grimper par-dessus moi. Je ne m'étais jamais sentis aussi petit et à la merci de quelqu'un, comme je l'étais en ce moment. Sa main voyagea sur mon torse, avant d'atterrir contre ma gorge. Au lieu de serrer, comme je m'y attendais, Mathéo tourna ma tête en posant un petit baiser contre la peau sensible de mon cou, y faire un petit suçon, avant de retourner mon visage vers le sien et m'embrasser sur les lèvres. En mordant ma lèvre inférieure, mon amant finit par retirer mon chandail.

- Pourquoi tu n'as pas renversé mon encre avant ça? demanda Mathéo, son regard dans le mien.

Je voulus ouvrir la bouche pour répondre, mais en voyant son sourire, je compris que ce n'était pas une vraie question. Il glissa une mèche rebelle derrière mon oreille, je sentais respiration devenir de plus en plus entre-coupée. Pour rire, mon Serpentard embrassa ma paupière, puis le bout de mon nez et enfin mes lèvres. Puis d'un seul coup, ses mains glissèrent dans mon pantalon, massant doucement mes fesses, avant que l'une d'elle glisse contre ma cuisse.

- Est-ce que je peux te toucher? murmura mon amoureux.

Je sentis mes joues chauffer, ce qui voulait dire que je devais avoir les joues rouges de gêne. Je finis par hocher silencieusement la tête, lui donnant mon consentement. Sa main alla donc s'enfoncer dans mon boxer, avant de glisser doucement contre mon sexe. Sa main contre mon arrière-train se dirigea doucement vers mon antre, dans lequel, il enfonça son doigt. Je m'entendis gémir doucement, ce fut comme si j'étais frappé par un raz-de-marée de sensations nouvelles. Je le sentis mouvoir son doigt en moi, en gémissant au même rythme que moi. D'un seul coup, ses mains se retirèrent, avant de presque m'arracher mon pantalon et sous-vêtement. Je me retrouvai nu devant le plus beau mec de Poudlard. Ses lèvres prirent les miennes, langoureusement, avant de descendre lentement vers mon sexe tendu. Il posa ses lèvres contre la base de mon membre, avant de faire de même contre mon gland.

Mathéo finit par écarter mes jambes et relever mon bassin. Sa bouche commença à dévorer mon antre, ses doigts s'y aventurant pour ajouter du plaisir. Je me sentais aspiré hors de mon corps, j'en voulais encore plus. J'avais chaud, malgré ma nudité. Son visage finit par se relever, son corps glissant entre mes jambes.

- Est-ce que je peux te faire l'amour? demanda-t-il.

Il n'y avait rien de plus sexy que le consentement. Je me sentis devenir encore plus rouge, j'attirai son visage au mien, pour l'embrasser, mes mains glissant dans son dos, pour lui retirer sa chemise. Mes mains descendirent avec hâte dans son dos, avant de glisser vers son bouton de jean, avant de lui défaire et le descendre rapidement. D'un petit coup de hanche, j'inversai nos positions, avant de grimper à califourchon sur lui. Je baissai un regard brûlant vers le sien, j'étais essoufflé. Je ne semblais pas capable de le reprendre, tellement les émotions et les sensations se bousculaient en moi.

- Tu... Je... Oui... murmurai-je.

Je n'étais même pas capable de former une phrase complète. Je finis par me pencher sur Mathéo, avant de l'embrasser doucement, en poussant un petit soupir. Je me repositionnai sur son bas ventre, avant de le redresser en position assise, en pressant mon torse contre le sien. Je finis par cacher mon visage dans le creux de son cou. J'y apposai un petit baiser, en finissant par reprendre le contrôle sur moi.

- Est-ce que... Ça fait mal? demandai-je.

Je gardais mon visage caché, je ne voulais pas qu'il voit mon inexpérience ou ma peur. Car oui, je voulais lui donner ma virginité, mais j'avais peur d'avoir mal ou de faire cela tout croche. Je tenais à ce qu'il prenne son pied et qu'il m'en redemande. Je levai un regard timide sur Mathéo, avant de reprendre ses lèvres avec passion, ma main allant s'enrouler autour de son membre pour le caresser doucement.

- Est-ce que je peux? demandai-je, le souffle court.

Il était encore plus mignon lorsque son visage devenait tout rouge. En fait, il était absolument parfait. J'aimais tout de lui, et je m'en voulais de ne pas avoir remarqué mon attirance envers Scott avant aujourd'hui. Car clairement, c'était réciproque. Mes yeux dans les siens, j'attendais qu'il me donne l'autorisation de lui faire l'amour car honnêtement, j'en brûlais d'envie. Les mains du lion encadrèrent alors mon visage, afin de m'attirer à lui. Ses lèvres prirent possession des miennes, et je me sentis sourire au travers le baiser. Ma chemise me fut rapidement retirée, et mon pantalon suivit. À ma plus grande surprise, Scott inversa nos positions, grimpant à califourchon sur ma personne. Son regard pers se posa à nouveau au creux de mes yeux verts, et je me sentis gonflé d'amour pour le lion. Pourtant, je le connaissais à peine. Mais je savais qu'à partir de ce moment, Scott allait être mien. J'avais déjà hâte de m'afficher avec lui devant tous à Poudlard.

- Tu... Je... Oui... souffla mon nouvel amant.

Mon coeur fit un énorme bond dans ma poitrine lorsque Scott me donna son consentement. Il voulait que je lui fasse l'amour. Ses lèvres caressèrent les miennes en un baiser tout doux, tout tendre. Il me faisait vraiment craquer. Il m'aida à me relever en position assise, pressant son torse contre le mien. Scott enfouit son visage au creux de mon cou, avant de le baiser doucement.

- Est-ce que... ça fait mal? me demanda-t-il alors.

Je me mordis la lèvre inférieure. Il n'avait probablement jamais couché avec un homme, et je n'avais pas vraiment de réponse à sa question. Le seul avec lequel j'avais eu une relation n'était pas vierge, et il ne m'aurait jamais montré sa douleur. Je ne voulais pas lui mentir, et je voulais encore moins lui faire mal. Je ne me le pardonnerais pas de faire du mal à mon tendre lion. Sans même que je m'en rende compte, il avait pris toute la place libre dans mon coeur. Je lui appartenais, à partir d'aujourd'hui. Le doux regard de mon amant se releva alors sur le mien, juste avant qu'il ne recommence à m'embrasser de manière enflammée. J'eus le souffle court, lorsque sa main commença à caresser mon membre avec douceur.

- Est-ce que je peux? me demanda Scott.

Je souris moqueusement, avant de hocher doucement la tête de haut en bas. Cela faisait du bien, être caressé par quelqu'un d'autre que soi-même. J'avais peur de venir trop rapidement, par contre, puisque ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de relation sexuelle. J'allais faire mon possible, pour tenir le plus longtemps possible. Je voulais que Scott ait une première fois fabuleuse. Je voulais qu'il veule de mon corps et de moi encore et encore. Cependant, ma main alla se poser contre la sienne, afin de l'arrêter momentanément.

- Je ne sais pas si ça fait mal, lui soufflais-je alors. Si c'est le cas, tu me le dis, et j'arrête.

Je lui fis un tendre sourire, avant de relâcher sa main, qui recommença aussitôt ses caresses. Je poussai un soupir, avant de fermer les yeux de plaisir et de rejeter la tête vers l'arrière. C'était comme si la main de Scott était faite pour mon membre. Comme si sa personne entière était faite pour moi. Je revins doucement à la réalité, m'emparant des lèvres de Scott. Avec tendresse, je glissai mes mains sous ses fesses, afin de le soulever au-dessus de mon membre. Je plongeai mon regard dans le sien, attendant son consentement, qu'il me donna d'un petit coup de tête, le visage tout rouge. Lentement, je le laissai glisser contre mon membre, serrant les dents pour ne pas gémir, afin de ne pas paraître animal. Je sentais mon sexe étirer les parois de son antre.

- Je peux continuer? râlais-je, une fois qu'il fut complètement descendu.

Je m'emparai de sa bouche avec ardeur, agitant langoureusement le bassin, visant le plaisir de mon nouvel amant. Je voulais qu'il prenne son pied. Je voulais l'entendre hurler. Je voulais qu'il gémisse de plaisir. Lentement, je me couchai contre la couverture, levant ma main vers le visage de Scott pour caresser doucement sa joue.

- Tout va bien? voulus-je m'assurer.

Car j'avais l'intention de lui donner beaucoup plus que ça. Je ne voulais pas être violent, comme je l'avais toujours été au lit. Par contre, je voulais être intense, passionné. Je voulais que Scott ne puisse pas trouver mieux ailleurs.

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Il était le bon. Oui, il était celui à qui j'allais donner ma virginité. Voir même passer le reste de ma vie à ses côtés, parce que je ne coucherais pas avec Mathéo, si je ne me sentais pas en train de tomber amoureux de lui. On me dirait tomber amoureux, ce n'était pas aussi rapide, faux, je l'étais déjà. Je voulais aller tellement plus loin avec lui. Je savais que lorsque l'été serait fini, je n'aurais aucun mal à m'afficher avec lui, peut importe ce que les autres pourraient dire.

Son regard moqueur me fit littéralement fondre, alors qu'il hochait doucement la tête. Je m'appliquais dans chaque mouvement de ma main contre son membre. Je voulais aller encore plus loin, je voulais qu'il m'aime. Comme je sentais que je faisais bien cela, la main de Mathéo se posa sur la mienne, pour l'arrêter.

- Je ne sais pas si ça fait mal, murmura mon amant. Si c'est le cas, tu me le dis, et j'arrête.

Je me sentis fondre intérieurement, alors que le bel italien me souriait, avant de retirer sa main. Je repris mon mouvement contre sa verge, alors que je levai les yeux sur ceux fermés de Mathéo. Son soupir de plaisir fut comme de la musique à mes oreilles. Au bout de quelques minutes, le serpentard prit mes lèvres avec douceur, avant de glisser ses mains sous mes fesses, avant de me positionner au-dessus de son membre tendu. Son regard croisa le mien, je me sentis hocher la tête. Doucement, mon amant me laissa glisser contre son sexe, je me sentis retenir mon souffle.

- Je peux continuer? demanda-t-il en un râle.

Son membre était complétement en moi, alors que la douleur se calmait doucement. Je ne pus répondre, les lèvres de mon amant s'emparant des miennes avec passion, son bassin entamant une langoureuse danse en moi. La douleur reprit se transformant peu à peu en plaisir. Ma respiration devenant saccadée, alors que Mathéo se couchait contre la couverture. Sa main glissa contre ma joue.

- Tout va bien? s'inquiéta-t-il.

Je tentais de calmer ma respiration, avant de redresser Math contre moi et l'embrasser avec amour. Je me sentais sourire au travers de mes baisers, alors que mon bassin suivait le rythme du sien. Je poussai un petit gémissement de plaisir, avant de laisser mes lèvres glisser contre sa mâchoire et le creux de son cou. Je relevai son visage vers le mien, mon regard noisette se noyant dans le sien vert-doré.

- Oui... soufflai-je.

Je pris l'une de ses mains, avant de la poser contre ma nuque. Je pris l'autre pour la poser contre ma hanche. Le vent chaud de l'été caressant ma peau nue, ma première fois ne pouvait être plus parfaite. Je pouvais entendre nos gémissements, alors que j'augmentais la vitesse de mon mouvement contre sa verge, chaque sensation était nouvelle pour moi. J'en voulais plus, je pressai mes lèvres contre les siennes, avant de mordiller sa lèvre inférieure.

- N'arrête pas, murmurai-je.

Habilement, j'inversai nos positions, afin d'être sous lui. Je levai un regard innocent sur lui, avant de croiser mes jambes autour de sa taille, son membre s'enfonçant encore plus loin en moi. Mes mains glissèrent doucement contre son dos, vers ses fesses musclées. Mon petit visage s'enfonça dans le creux de son cou, alors que je tentais de calmer mes gémissements. Mon coeur se débattant comme un fou dans ma cage thoracique.

Je ne voulais pas lui faire mal. Je voulais lui faire prendre son pied. Je voulais qu'il aime tellement ce que j'allais lui faire, qu'il en redemanderait, encore et encore. Je voulais qu'il revienne me voir toutes les semaines. Principalement, je voulais le voir sourire. Je ne comprenais pas comment cela était possible, mais Scott Finnigan était toute ma vie, désormais. Je voulais l'aimer et vieillir à ses côtés. Jamais je n'avais ressenti cela auparavant, pas même pour Anita, que j'avais aimée toutes ces années. Et jusqu'à aujourd'hui, je croyais que j'avais le béguin pour Liam England. Mais maintenant, je commençais à réaliser toutes les petites choses que je connaissais de Scott. Je les avais observées, sans même m'en rendre compte. Il m'avait toujours fait sourire.

Lentement, la respiration de mon lion se calma, avant qu'il ne me lève, pressant mon torse contre le sien. Il s'empara alors de mes lèvres avec une tendresse si infinie, que j'en fus étourdi. Le rythme de nos bassins fusionna en une danse parfaite, tandis que je rejetais la tête vers l'arrière, laissant Scott baiser ma mâchoire, puis le creux de mon cou. Je me retenais de gémir, afin de ne pas lui donner l'impression que je ne voulais que le baiser, car c'était loin, mais très loin d'être le cas.

- Oui... me souffla alors Scott, tandis que nos regards fusionnaient.

À ma plus grande surprise, le doux lion se saisit de mes mains, afin d'en poser une contre sa nuque, et l'autre contre sa hanche. Je pouvais ainsi contrôler son mouvement contre ma verge, mais je n'en fis rien. C'est alors que Scott accéléra la cadence, et je m'entendis pousser mon premier gémissement, qui résonna en même temps que celui du lion. Mon coeur battait si fort, que je n'entendais que ça. Ça, nos gémissements, et le son du vent déplaçant quelques feuilles dans la forêt. Il s'empara à nouveau de mes lèvres, et je me sentis sourire. J'étais amoureux.

- N'arrête pas, me souffla mon tendre amant.

Il était hors de question que j'arrête. J'allais continuer, jusqu'à ce qu'il soit aux anges. D'un habile coup de hanches, Scott inversa nos positions, avant de croiser ses jambes dans le creux de mon dos. Le coup de bassin que je donnai alors me permit d'entrer complètement en lui, ce qui me fit pousser un puissant gémissement. Lorsque le visage de mon amant se cacha au creux de mon cou, je sentis l'une de mes mains se poser contre son cou, afin de le ramener face à moi. Je voulais voir ses magnifiques yeux pers tandis que je lui faisais l'amour. Il était trop mignon pour que ce soit réel. Et surtout, il était trop anti-Mathéo pour que ce soit réel. Mais j'allais profiter de ce moment à fond. Je voulais qu'il tombe amoureux de moi, comme moi j'étais amoureux de lui. Était-ce simplement trop demander ? Je me sentis alors exploser en Scott, et j'écarquillai les yeux, sentant mes joues se teindre de rouge.

- Non non non non ! échappais-je.

Merde. C'était à prévoir. Je n'avais pas eu de relation depuis un moment, je ne pouvais pas espérer durer longtemps, surtout pas en étant aussi excité que je l'étais avec Scott. Il n'avait pas eu d'orgasme. Il n'avait pas pris son pied. Je devais me reprendre. Je voulais être l'amant parfait, pas l'amant précoce. Je pris une grande inspiration, avant de faire un petit sourire forcé à Scott. Je me retirai de son intimité, lui donnant un spasme. Je lui volai alors un long et langoureux baiser, avant de faire un suçon dans le creux de son cou.

- Désolé, ricanais-je au creux de son oreille. C'est de ta faute. Tu me rends tellement fou...

Mon regard revint se nicher au creux de celui de Scott, avant que mon visage ne descende d'un coup au niveau de son sexe, dont j'embrassai tendrement le gland, avant de le prendre complètement en bouche. Deux de mes doigts s'insérèrent en son intimité, fortement aidés par le sperme que j'y avais laissé. Je n'étais pas fan de toucher ma propre semence, mais je voulais vraiment que Scott prenne son pied. Sans même m'en rendre compte, ma main libre caressait maintenant mon sexe, qui lentement redevenait dur. Je voulais qu'il explose dans ma bouche. Je voulais qu'il ait l'orgasme de sa vie.

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C'était donc ça tomber amoureux. Se laisser aller dans un moment où on avait contrôle, laisser quelqu'un prendre les rennes et faire une confiance aveugle à cette personne. C'était exactement ce qui m'arrivait en ce moment, je me laissais aller et la seule chose qui me rassurait de tout ce qui arrivait, c'était la présence et la proximité de mon amant.

Sa main agrippa mon cou, pour ramener mon visage face au sien, son regard était tellement intense qu'il me faisait peur. Soudainement, je sentis quelque chose de nouveau, c'était... Mathéo avait... Sa semence se répandit en moi. Malgré cela, je n'étais pas dégoûté. Je voulais lui donner ce que j'avais reçu de sa part, mais je ne savais pas par où commencer.

- Non, non, non, non, paniqua mon bel italien.

Je vis ses joues devenir rouges tomates, ses yeux devinrent tous ronds. Je le regardai prendre une grande inspiration, avant de me faire un sourire forcé. C'était moi le problème. Je le sentis se retirer de mon antre, ce qui provoqua un spasme, avant de poser un langoureux suçon contre la peau de mon cou.

- Désolé, rigola Mathéo dans mon oreille. C'est de ta faute. Tu me rends tellement fou...

Son regard croisa le mien, avant qu'il ne coupe le contact visuel, pour descendre à la hauteur de mon sexe. Ses lèvres caressèrent mon gland, avant de me prendre en bouche. Je retins mon souffle, avant que mon amoureux n'insère deux doigts en moi. Je voyais sa main libre bouger doucement, j'assimilai que mon amant se donnait autant de plaisir qu'il m'en donnait. Lorsque ses doigts bougèrent doucement en moi, je poussai un gémissement sonore. Ma main se glissa dans ses boucles châtaines, avant de le tirer contre moi.

Mon autre main enserra la couverture sous moi, alors que ma tête se redressait vers l'arrière. Je n'étais plus capable de m'arrêter de gémir sous ses caresses. Les minutes passaient et je me rapprochais dangereusement de mon premier orgasme à vie. Ce fut le moment, je laissai échapper un râle, alors que je me sentais exploser dans la bouche de mon amant. Effrayé qu'il me trouve dégoûtant, je le repoussai rapidement, avant de reculer sur mes mains.

- Désolé... Je... Je sais pas ce qui m'as pris, paniquai-je.

Je cachai mon visage honteux dans mes mains, me sentant devenir beaucoup plus rouge qu'il l'était. J'écartai mes doigts pour voir son petit sourire en coin. Je finis par baisser mes mains, d'instinct, je levai mes mains pour tirer bon beanie sur mes yeux, mais je ne le portais plus. Mes doigts glissèrent dans mes cheveux emmêlés. Je traversai la petite distance qui me séparait de lui, avant de passer mes mains contre sa nuque, avant de l'embrasser avec toute la passion que j'avais pour lui.

- Est-ce que c'est trop tôt pour te dire je t'aime? demandai-je entre deux baisers.

Pour la première fois de ma vie, je ressentais du plaisir à donner. Je dévorais Scott, tout en le caressant et me caressant et c'était la meilleure chose au monde. Je voulais continuer ainsi pendant des heures et des heures, mais je voulais également que Scott explose dans ma bouche. Je me sentais mal de m'être échappé en lui, je voulais donc qu'il se venge. Ça ne me dérangeait pas, d'avoir du sperme dans la bouche. Je n'en avais jamais eu, et je ne savais pas vraiment ce que ça goûtait, mais pour mon beau lion, j'étais prêt à absolument tout. Je ne savais pas comment j'avais pu m'ouvrir aussi facilement à lui, moi qui me fermais à absolument tout le monde. Il avait su être là au bon endroit, au bon moment. Il avait fait exactement les bonnes choses pour que je lui ouvre mon coeur. Si j'étais honnête avec moi-même, alors je devais avouer qu'il lui appartenait déjà depuis longtemps. Je voyais Scott dans ma soupe depuis trop longtemps.

Ses gémissements se mêlaient aux miens, tandis que l'une de ses mains se nichait dans ma chevelure, m'attirant encore plus entre ses jambes. Si j'avais pu sourire, je l'aurais fait. Il aimait réellement ce que je lui faisais. Tant mieux. Car j'avais l'intention de recommencer à toutes les semaines. Je commençai à goûter un liquide, et je devinai qu'il s'agissait du liquide pré-éjaculatoire. Puis, Scott poussa un profond soupir et sa semence se déversa dans ma bouche. J'avalai le tout, mais mon amant me repoussa rapidement, avant de reculer sur ses mains.

- Désolé... Je... Je sais pas ce qui m'a pris... s'écria-t-il, en panique.

Je ne pus m'empêcher de sourire en le voyant cacher son visage entre ses mains. Il était rouge de gêne, comme je l'étais quelques instants plus tôt. C'était bien. La gêne était positive. Scott laissa alors son beau visage, pour aller se saisir de son beanie qu'il portait toujours, mais il l'avait perdu dans notre baise. Scott revint alors vers moi, avant de s'emparer de mes lèvres d'une manière enflammée qui ne me déplaisait pas du tout, je devais l'avouer.

- Est-ce que c'est trop tôt que je dire je t'aime? souffla-t-il au travers nos baisers.

J'arrêtai net de l'embrasser, mon coeur faisant un immense bond dans ma poitrine. Venait-il vraiment de dire cela? Venait-il de dire qu'il m'aimait? C'était pratiquement impossible, personne n'aimait Mathéo. Mon regard se plongea alors dans le sien, tandis qu'un sourire illuminait mon visage.

- Non, ce n'est pas trop tôt, murmurais-je. Parce que moi aussi, je t'aime.

Ma main alla caresser sa joue avec tendresse, tandis que je continuais de me noyer dans son regard. En quelques heures à peine, Scott Finnigan était devenu la personne la plus importante dans ma vie. Mon coeur battait la chamade, tandis qu'il était là, avec moi. Il était si beau, si parfait, et il était amoureux de moi. Je ne pouvais pas demander mieux. J'avais enfin ma petite personne à moi, ma petite personne à aimer, et j'allais en prendre bien soin, ça c'était évident.

- Est-ce que ça veut dire qu'on sort ensemble? voulus-je m'assurer.

Je ne pus m'empêcher de baisser la tête à ma demande. J'avais tellement peur qu'il dise non, qu'il ne veule pas de moi ainsi, en même temps, je le comprendrais. Moi, je ne me voudrais pas comme petit ami. Mais pour lui, j'étais prêt à montrer qui j'étais réellement. Pour lui, j'étais prêt à tellement tout, et je voulais qu'il le sache, bien que je ne savais pas vraiment comment lui dire sans l'effrayer.

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Je m'étais échappé, même si je l'aimais depuis la seconde où il m'avait retenu chez Madame Pieddodu, je ne pouvais simplement dire que je l'aimais à voix haute. Je ne pouvais pas m'exprimer comme je le voulais, c'était trop tôt. Je faisais tout toujours trop tôt, Liam me disait que je ne connaissais rien à l'amour, il avait raison.

Ses lèvres quittèrent les miennes, trop rapidement pour que je sente une réponse positive arriver. Mon petit coeur d'éternel romantique se serra. Mais je lui avais dit ma vérité, que je l'aimais, de tout mon coeur. Son regard se leva vers le mien, alors qu'un sourire lumineux naissait sur son beau visage. Il allait rire de moi, j'en étais plus que sûr.

- Non, ce n'est pas trop tôt, chuchota Mathéo. Parce que moi aussi, je t'aime.

Sa réponse résonnait dans ma tête, alors que mon coeur s'était arrêté de battre pendant quelques secondes. Sa main glissa sur ma joue, alors que son regard me transperçait. Je voulais simplement me blottir contre lui et oublier le reste du monde. Il était mon âme soeur, ma personne, tout pour moi.

- Est-ce que ça veut dire qu'on sort ensemble? demanda-t-il.

Je ne savais pas quoi répondre. Je le vis baisser la tête, clairement, lui aussi ne semblait pas habitué de ce faire dire oui. Mais je ne pouvais pas croire que lui, le grand, le beau Mathéo pouvait vouloir de moi. J'étais maladroit, timide et surtout j'avais la grande capacité de me mettre les pieds dans les plats. Je relevai son visage vers le sien, avant de poser doucement mes lèvres contre les siennes, moi qui ne pensais pas être gay, je devais en venir à la conclusion que je l'étais. Ma main se glissa contre sa nuque, l'attirant contre moi, mon autre main glissant doucement dans son dos.

- Oui, je suis à toi et tu es à moi, murmurai-je tout heureux.

Mes mains glissèrent dans ses boucles, alors que je ne pouvais m'empêcher de sourire au travers de nos baisers. Il était mon premier petit copain et le seul que j'aurais. Je brisai notre étreinte, pendant quelques secondes, avant de lancer un petit regard inquiet à mon copain. Qu'adviendrait-il de nous lorsque les vacances seraient terminées? Je détestais les moqueries, peut-être que c'était à cause de ma profonde insécurité, mais je ne savais pas de quoi aurait l'air notre rentrée.

- Et ... à la rentrée? demandai-je. Y va arriver quoi si nos amis ...

Je baissai la tête. Liam était mon meilleur ami et la seule personne qui me protégeait. Si il se rendait compte que j'étais avec son ennemi, je ne savais pas ce qui arriverait de notre amitié. Ma main se noua avec celle du serpent, je posai mon front contre le sien, avant de l'embrasser avec amour. Je cacher mon visage dans le creux de son cou, avant de respirer son parfum. Je souris, avant de lever mon visage vers le sien et l'embrasser avec amour.

- On va arriver à Poudlard main dans la main, au diable ce que les autres pensent de nous, promis-je. Je t'aime et rien ne va venir se mettre dans notre chemin.

J'inversai nos positions, pour grimper à califouchon par-dessus lui. Je me penchai sur le visage de mon amoureux, avant de l'embrasser avec passion, alors que mes mains glissaient lentement sur son corps.

J'avais tellement été stupide afin de plaire à mes parents, durant toutes ces années, j'avais souffert en silence, et maintenant que j'avais Scott dans les bras, je comprenais à quel point j'avais pu être idiot. Ça n'arriverait plus. Désormais, j'allais être la personne que j'étais réellement, j'allais le montrer à tous et j'allais aimer Scott devant tous. J'en avais rien à foutre de mes parents, de mes amis et des ragots. Je voulais seulement aimer et être aimé, cela n'était pas trop demandé! Pour les autres, cela semblait si facile. England n'avait qu'à claquer des doigts pour avoir quelqu'un dans son lit, et pourtant il ne faisait que tromper partenaire sur partenaire. Je n'avais jamais rien fait de tel, et cela m'avait pris des années avant d'avoir quelqu'un dans mes bras, quelqu'un qui me voyait enfin pour qui j'étais, et non pour qui je semblais être.

Je sentis la main de Scott relever mon visage vers le sien. J'avais peur de son expression faciale, mais je fus soulagé de voir qu'il souriait. Ses lèvres se posèrent doucement contre les miennes, et tous mes doutes s'envolèrent. Sa main se posa contre ma nuque tandis que l'autre glissait dans mon dos, alors qu'il m'attirait à lui pour prolonger les baisers.

- Oui, me souffla Scott. Je suis à toi et tu es à moi.

Mon coeur eut un raté, et je me sentis frisonner lorsque les mains de mon nouvel amoureux glissèrent dans mes boucles. Mon amoureux... Je n'avais jamais été aussi heureux que je l'étais en ce moment. Ce petit humain qui se trouvait entre mes bras était désormais tout pour moi, et j'allais m'assurer de le garder à mes côtés pour toujours. C'est alors que Scott mit fin à notre étreinte pour poser un regard inquiet dans le mien. Je déglutis avec difficulté.

- Et... à la rentrée? me demanda-t-il, incertain. Y va arriver quoi si nos amis...

Il n'eut pas besoin de continuer sa phrase pour que je comprenne ce qu'il voulait dire. Scott était très près de Liam, et non seulement j'étais son pire ennemi, mais en plus je l'avais laissé en plan alors qu'il avait besoin de moi. Je m'en voulais, terriblement, je n'aurais jamais dû faire ça. J'aurais dû m'occuper de lui plutôt que de profiter de sa faiblesse. J'avais été stupide, et maintenant cela pouvait nuire à ma relation avec Scott. La solution me semblait bien simple: j'allais me pointer à l'auberge des England afin d'avoir une discussion avec Liam. Mes amis à moi, personnellement, je me fichais bien de leur avis. Ce n'était pas comme si ils étaient réellement mes amis. Avec eux, tout était dans le paraître.

La main de Scott se glissa dans la mienne, avant qu'il n'enfouisse son visage au creux de mon cou. Il n'avait pas à s'en faire avec la rentrée, il serait toujours mien. Mon lion releva son visage vers le mien, il souriait. Ses lèvres rencontrèrent alors les miennes en un tendre baiser, ce qui me fit sourire à mon tour.

- On va arriver à Poudlard main dans la main, au diable ce que les autres pensent de nous, déclara Scott en une promesse. Je t'aime et rien ne va venir se mettre dans notre chemin.

D'un simple coup de hanche, mon lion inversa nos positions, se retrouvant ainsi à califourchon par-dessus moi. Il s'empara à nouveau de mes lèvres avec passion, laissant ses mains parcourir mon corps. J'avais à nouveau envie de lui. J'avais envie de lui faire l'amour de nouveau. Je voulais l'entendre gémir, je voulais le sentir frémir et surtout, je voulais le voir venir. Déjà, le soleil commençait à baisser dans le ciel, et je savais que ce n'était qu'une question de temps avant que mes parents ne partent à ma recherche. J'avais encore le temps de m'occuper de mon amoureux un peu avant de le quitter pendant une semaine.

- Je vais te faire l'amour, lui râlais-je au creux de l'oreille.

Je mordillai tendrement son lobe d'oreille, glissant mes mains contre son bassin. Mes lèvres remontèrent contre sa mâchoire, avant d'aller trouver de nouveau les siennes. Je repris alors les baisers, mais d'une manière beaucoup plus langoureuse et passionnée. Si j'avais été très doux la première fois, maintenant je me sentais légèrement plus agressif. L'une de mes mains glissa alors jusqu'à sa membre, que j'empoignai solidement. Je commençai un mouvement de va-et-vient, gémissant au travers nos baisers afin de l'aider à durcir plus rapidement. Lorsque je le sentis bien dur, j'arrêtai mon traitement. J'étais déjà bien dur pour ma part. Je n'avais qu'à regarder Scott en étant un brin excité et ça montait tout seul. Je glissai mon regard dans celui de mon amoureux l'espace d'un seconde, avant d'appliquer une pression sur ses épaules pour le forcer à descendre vers mon membre.

- Et si tu me gâtais un peu avant que je parte, histoire que tu me manques durant la semaine? le narguais-je alors.

L'une de mes mains se glissa avec tendresse dans les cheveux de Scott, s'y entremêlant légèrement.

Messages : 15 Date d'inscription : 02/11/2020

Le soleil avait beau descendre, l'idée de retourner dans ma petite chambre sous le toit des Trois Balais ne m'intéressait pas du tout. C'était tout le contraire, je voulais passer le reste des heures et des jours qui me restait avec Mathéo. Je voulais continuer de sentir sa peau contre la mienne et son souffle chaud dans mon cou. C'était complétement fou, mais en quelques heures, le Serpentard était devenu la personne qui était le centre de mon univers, le reste pouvait aussi bien disparaître, tant que je pouvais me blottir dans ses bras.

Par-dessus lui, dos au reste du monde, je ne pouvais plus voir les heures passer. Je ne pouvais pas voir le moment où je devrais le laisser retourner chez lui, arriver. Non, je ne voyais que ses yeux verts, son visage parfaits et ses boucles. Je voulais sentir la sensation de ses lèvres contre les miennes, alors que ses mains caresseraient mon corps.

- Je vais te faire l'amour, râla mon amoureux au creux de mon oreille.

Ses dents vinrent chatouiller la peau sensible de mon lobe d'oreille, ses mains enserrant doucement ma taille. Je me sentais devenir tout fiévreux. Sa bouche glissa doucement contre ma mâchoire, avant d'aller trouver la mienne, en un baiser beaucoup plus chaud et puissant. La tête commençait à me tourner, je voulais qu'il aille encore plus loin. La main de mon amant glissa contre moi vers mon sexe, avant de l'empoigner solidement et entamer un bon va et vien, tout en continuant de m'embrasser avec passion. Je sentais mon membre se durcir au fur et à mesure que nos baisers allaient de plus belle. Son regard captura le mien, avant que Math ne pose ses mains contre mes épaules, m'intimant de me rendre à sa propre érection.

- Et si tu me gâtais un peu avant que je parte, histoire que tu me manques durant la semaine? se moqua Mathéo.

Rougissant, j'allais obéir, mais la main de mon copain se glissa doucement dans mes boucles brunes. Je frissonnai en sentant ses doigts s'emmêler dans mes cheveux. J'écartai l'une de ses jambes, avant de poser un doux baiser à l'intérieur de sa cuisse. Je levai un regard innocent sur mon amour, avant d'embrasser avec tendresse, son gland. Ma main s'enroula en douceur autour de son membre, avant que je ne le prenne complétement en bouche. J'entamai un langoureux va et vien, ma main suivant mes lèvres sur sa verge. Je ne pouvais m'empêcher d'échapper un doux gémissement, en m'appliquant pour lui donner la fellation de sa vie.

Mon autre main glissa vers la cuisse de mon amoureux, avant de voyager contre sa fesse musclée. Doucement, mon index alla titiller son intimité, alors que j'accélérais mon mouvement sur son sexe. Je voulais qu'il prenne son pied, que son orgasme soit encore plus puissant que le dernier. Prudemment, je laissai mon index entrer en mon amant. Je frissonnai, lorsque sa main empoigna mes cheveux, je me mis à glisser mon index vers l'intérieur et l'extérieur de son antre. Je le sentais au bord du précipice, je ne m'arrêterais pas tant que mon amoureux n'exploserait pas moi.

- Mathéo? fit une voix aigue dans mon dos. Ma cosa ci fai qui?!

Je n'eus pas le temps de me dégager, qu'un sort me frappait de plein fouet, me projetant contre un tronc d'arbre. Étourdi, je levai un regard sur mon copain, je ne savais pas qui nous attaquait, mais je n'allais laisser personne lui faire du mal. Un couple gravissait la colline, je serrai mon poing, en tentant de me relever; mais la femme pointa sa baguette sur moi et une racine enserra mon poignet pour me maintenir au sol.

- Mathéo? demandai-je, tout confus.

Mon copain avait baissé les yeux. L'homme levait le poing pour lui abattre sur l'oeil, mon amoureux ne poussa même pas un cri. Je perdis mon souffle, en le voyant lever un regard honteux sur le couple. Les trois se mirent à parler, en ce que je croyais être de l'italien. La femme me jeta mes vêtements, avant de me libérer. Je me rhabillai, mais comme j'allais me jeter vers Mathéo, la femme leva la main. Je m'arrêtai.

- Mathéo, l'appelai-je.

Mon beau serpent ne me regardait plus.

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