C'est fini, mon amour | PV Andrew

Enseignant de Musique| Legilimen Messages : 25 Date d'inscription : 03/09/2018

Je suivais les pensées des Mangemorts, qui avaient été sortis de la Grande Salle. Comme leur Chef avait été capturée, la majorité s'étaient contenté de transplaner pour disparaître, tandis que d'autres s'en prenaient à n'importe qui sur leur chemin. Heureusement, les Aurores étaient partout dans l'école, et ils arrêtaient les derniers restants. Réalisant que ça faisait longtemps que je n'avais pas bougé, et que je devais paraître en transe, je secouai la tête, avant de commencer à parcourir la Grande Salle pour aider les blessés à se relever, et trouver mon fiancé, par la même occasion. Je ne savais pas où était ma soeur, non plus. Je savais qu'elle était correcte sinon, elle aurait communiqué avec moi. Elle savait comment le faire. Lorsque j'arrivai dans l'infirmerie de fortune, un triste spectacle m'attendait. Je vis le pauvre Ethan England pris de convulsions, tandis qu'il gémissait de douleur. C'est alors que je vis Andrew, qui me faisait dos. Il ne semblait pas blessé, heureusement, mais il ne semblait pas en pleine forme non plus. Je le fixais d'un regard inquiet, alors qu'il se retourna vers moi. Aussitôt, sa main se glissa dans la mienne, tandis qu'il m'attirait loin de la scène, pour se presser contre mon torse.

« Tu crois qu'il va mourir? me demanda-t-il alors. »

Malheureusement, je n'avais pas la réponse à cette question. Je me contentai donc de serrer mon amant contre moi, tandis que son visage s'enfouissait dans le creux de mon cou. Le regard de mon amoureux se leva sur le mien, tandis qu'il se saisissait de la base de mes cheveux. Il pleurait... Je ne savais pas quoi lui dire pour le rassurer. Ses lèvres se posèrent alors contre les miennes. J'étais soulagé qu'il soit bien, et surtout, en vie. Je ne savais pas ce que j'aurais fait si je l'avais perdu aux mains de ces stupides Mangemorts.

« Fais-moi sortir d'ici... me souffla-t-il doucement. »

Je lui souris tristement, avant de chercher David des yeux. D'un simple hochement de tête, il me donna la persmission de partir. Je resserrai donc la prise que j'avais sur mon copain, avant de transplaner, visualisant mon appartement de Londres. Un picotement me parcourut et lorsqu'il disparut, j'étais dans mon petit chez-moi. Ce n'était pas très grand, mais c'était très douillet. Je guidai Andrew jusqu'à mon comptoir, avant de lui faire prendre place sur un petit tabouret. Je lui servis un verre de whisky-pur-feu sur glace, avant de me faire la même chose. Je m'accoudai sur le comptoir, devant mon amant. Il semblait complètement épuisé, et je le comprenais.

« Tu vas boire ça, lui dis-je sérieusement. Ensuite, on va aller prendre une bonne douche chaude, puis on ira se coucher, ok? »

Je lui fis un petit sourire rassurant, avant de prendre une gorgée de mon verre. Je fermai les yeux quelques secondes, profitant du calme de l'endroit. Je ne pouvais pas croire qu'une élève avait perdu la vie aujourd'hui, et qu'un autre était en danger de mort. Ça ne devrait pas arriver. Tout cela parce qu'ils voulaient Liam England. Si seulement ils savaient, que ce n'était pas du tout lui l'élu. Je secouai négativement la tête. Il y avait certains avantages à être légilimen, mais il y avait surtout des désavantages. Je connaissais les secrets de tout le monde, sans vouloir les savoir. Je connaissais le nom du véritable élu, et je connaissais surtout la prophétie à son sujet, et c'était bien triste... J'ouvris les yeux, sur le visage inquiet de mon copain. Je lui fis un petit sourire rassurant, avant de lui voler un doux baiser.

« Tu sais que je t'aime? râlais-je alors. »

Je m'emparai langoureusement de sa bouche, poussant un long gémissement au travers le baiser. Je grimpai alors sur le comptoir, poussant tout ce qui se trouvait dessus au sol, sans jamais lâcher les lèvres de mon amoureux. Rendu de l'autre côté, je grimpai sur les cuisses de Andrew, nouant mes mains contre sa nuque. Je mis fin aux baisers, pour coller mon front contre le sien.

« J'ai hâte de t'épouser, lui soufflais-je, souriant. »

Je n'avais jamais autant ressentis d'inquiétude, je ne m'étais jamais sentis aussi impuissant devant une pareille situation. Même si je n'étais pas directeur de maison, mes élèves restaient une priorité pour moi et les voir en danger me faisait incroyablement peur. Je ne faisais que regarder devant moi, sans vraiment voir ce qui se passait. Je voulais disparaître, mais je ne semblais pas être capable de bouger.

Je finis par sentir les bras solides de Thomas se refermer autour de moi. Je sentis un picotement sur ma peau, alors qu'un crac sonore se faisait entendre, je fermai les yeux. J'apparus dans un petit salon douillet, c'était chez Thom, à Londres. Mon amant m'attira doucement vers le comptoir, avant de me tirer un tabouret de m'y faire asseoir. Thomas posa un verre de whisky devant moi, avant de s'accouder devant moi.

- Tu vas boire ça, dit-il d'un ton doux et sérieux. Ensuite on va aller prendre une bonne douche chaude, puis on ira se coucher, ok?

Je reçus un petit sourire rassurant, même si cela ne suffit pas à me calmer totalement, le sourire de Tomate posa un petit baume calmant sur mon stress. Je regardai mon petit copain prendre une gorgée de son verre, avant qu'il ne ferme les yeux. J'avais perdu une élève et un autre était en danger de perdre la vie. Je n'étais pas capable d'arrêter de penser à tout cela, je pensais à Liam England, à son cousin qui se battait pour sa vie et Laurence Krum. La jeune femme ne méritait pas de perdre la vie. Je serrai les dents pour m'empêcher de pleurer, avant de recevoir un petit baiser tout doux.

- Tu sais que je t'aime? souffla mon amour.

Mon amant m'embrassa langoureusement, en laissant échapper un doux gémissement. Thomas grimpa sur le comptoir en faisant tout tomber ce qui s'y trouvait au sol, en n'arrêtant pas de m'embrasser pour autant. Lorsqu'il fut de mon côté du comptoir, mon amoureux glissa sur mes cuisses, en joignant ses mains contre ma nuque. Je n'étais pas capable de me concentrer sur nos jeux amoureux. Mon amant cessa ses baisers, avant de poser son front contre le mien.

- J'ai hâte de t'épouser, murmura mon amour.

Mon coeur eut un raté en entendant cela. J'avais si hâte d'unir ma vie à la sienne, mais je ne voulais pas penser au bonheur, pas quand de jeunes gens, sous notre responsabilité, étaient encore en danger. Je levai un regard confus sur Thomas, avant de poser un baiser contre sa mâchoire inférieure, au moins la personne que j'aimais le plus en ce monde était en sécurité. Je posai une main contre sa joue avant de descendre du tabouret, en tenant mon amant contre moi. Je le laissai doucement glisser au sol, avant de passer mes bras autour de sa taille et me presser contre son torse et cacher mon visage dans son cou.

- J'ai hâte aussi de t'épouser, mon amour, murmurai-je. Je t'aime plus que tout....

Pourquoi malgré tout l'amour que je ressentais, je n'étais pas capable d'effacer les souvenirs d'Ethan England en pleine souffrance ou le visage glacé de Laurence Krum? Je ne voulais pas rester coincé avec ces souvenirs, je sentis des larmes perler au coin de mes yeux, je voulais arrêter de penser à ce qui s'était passé. Je voulais être heureux avec mon amoureux. Je secouai la tête, avant de me forcer un sourire dans le visage et lever les yeux vers lui.

- Je ne veux pas attendre avant de t'épouser, murmurai-je. Si je pouvais ce serait déjà fait.

Je pris sa main dans la mienne, avant de baiser le dessus de cette dernière. J'attirai mon amant vers la chambre à coucher et la salle de bain attenante. Une fois dans la salle de bain, je retirai mon chandail, avant de l'embrasser avec amour. Mes mains glissèrent contre son chandail de lui retirer et me blottir contre lui.

- Promets-moi de ne pas mourir, soufflai-je.

Sujet: Re: C'est fini, mon amour | PV Andrew Mer 28 Oct 2020, 17:29

J'étais complètement épuisé. Tellement épuisé, que j'avais de la misère à me concentrer afin de en pas entendre les pensées de mon amant. Je savais qu'elles seraient lourdes, tristes et je ne voulais pas voir deux fois les mêmes choses. Car tout ce à quoi il pensait, j'y pensais déjà. Je voulais seulement prendre un bon verre, une bonne douche, puis aller dormir. Cette journée allait être impossible à oublier, mais on pouvait faire en sorte qu'elle soit moins pire. Mais je sentais bien la réticence de mon copain tandis que je l'embrassais quelques secondes plus tôt. Mais j'avais besoin de me sentir les idées, et lui aussi. Cependant, ses lèvres ne firent que se poser contre ma mâchoire, avant qu'il ne caresse doucement ma joue. Je m'attendais à plus... Je fus donc légèrement déçu lorsque mon amant se leva, m'incitant de ce fait à poser mes pieds au sol. Je le fis, juste avant de le recevoir contre mon torse, son visage au creux de mon cou.

- J'ai hâte aussi de t'épouser, mon amour, me souffla-t-il alors, comme s'il ne possédait aucune émotion. Je t'aime plus que tout...

Je souris tristement, resserrant mon étreinte contre mon copain. Je ne savais pas quoi lui dire pour lui remonter le moral. J'allais juste garder le silence. Il n'avait pas besoin que je parle en ce moment, simplement que je sois présent. Il connaissait ces étudiants depuis plus longtemps que moi, après tout. Il releva alors un doux visage souriant sur moi, mais je vis les larmes qui perlaient au coin de ses yeux. Malgré tout, il restait l'homme le plus magnifique sur cette planète.

- Je ne veux pas attendre avant de t'épouser, se confessa-t-il. Si je pouvais, ce serait déjà fait.

Mon coeur fondit sous sa déclaration. Il s'empara de ma main, avant d'en baiser le dos, pour ensuite m'attirer vers ma chambre à coucher. Il fit coulisser la porte de grange de la salle de bain attenante, avant de m'y pousser. Je le regardai retirer son chandail, puis il vint rapidement chercher mes lèvres avec tendresse. Je prolongeai le baiser le plus longtemps possible, avant de le laisser me retirer mon propre chandail. Mon amoureux se colla de nouveau contre moi, et je refermai aussitôt mes bras sur sa personne.

- Promets-moi de ne pas mourir, me murmura-t-il alors.

Je souris doucement, avant de relever son visage vers le mien. Je me perdis dans son regard, avant de hocher lentement la tête de haut en bas. Bon, je ne pouvais pas réellement promettre cela, mais je pouvais promettre d'être prudent. Je n'étais pas un aurore, mais je faisais tout de même partie de l'Ordre du Phénix. Si j'avais à me battre, j'allais le faire. Mais je ne voulais plus qu'Andrew fasse partie de cela. Ne lâchant pas ses iris, je détachai habilement le bouton de son pantalon, baissant la fermeture éclair. Le morceau de vêtement tombait au sol, tandis que je poussai lentement mon fiancé vers la douche. Excepté le premier jour, je n'avais jamais touché Andrew. Et je ne l'avais jamais vu sans boxer. Je ne savais pas si je devais partir, et le laisser se doucher seul, ou alors me doucher avec lui. Nous étions fiancés, désormais. Ce qui voulait dire que nous allions nous marier. Donc, éventuellement, nous allions faire l'amour...

Le dos de mon amoureux était rendu contre la céramique froide de la douche. Je posai mon coude au dessus de sa tête, avant de l'embrasser avec amour. De ma main libre, j'ouvris l'eau, laissant découvrir une douche parapluie. Je laissai les lèvres de mon amour, avant de glisser mes doigts dans l'élastique de son boxer. Je mordis ma lèvre inférieure, cherchant l'approbation dans le regard d'Andrew. Sans jamais lâcher ses iris, je baissai son sous-vêtement, puis je le poussai sous le jet d'eau. Je retirai le peu de vêtements qui me restait, avant de rejoindre mon copain sous l'eau chaude. Je collai mon torse contre son dos, avant de me saisir du savon, commençant à laver lentement son torse. C'était la première fois que j'étais nu avec Andrew.

- Je suis l'homme le plus heureux au monde, râlais-je près de son oreille.

Lentement, ma main avec le pain de savon descendit jusqu'à son bas-ventre, avant de glisser contre son sexe. Je le retournai alors face à moi, et la vue de son visage me déstabilisa complètement. J'en échappai le savon contre la céramique. Il était littéralement tout mon monde. Je n'avais besoin de personne d'autre pour être heureux. Il était tout ce dont j'avais besoin. Je franchis la distance nous séparant, m'emparant de ses lèvres avec une passion enflammée. Je m'entendis gémir au travers les baisers, laissant mes mains glisser contre son torse, avant d'aller masser ses épaules musclées. Je luttais contre mon envie de lui faire l'amour. Je ne devais pas le provoquer, car si je le provoquais, je savais que moi-même je perdrais le contrôle de mon corps. Mais j'étais prêt. J'étais prêt à faire l'amour. Car je savais que c'était avec Andrew que cela allait arriver. Mais je savais également que mon amoureux n'accepterait pas que cela se produise avant notre lune de miel.

- Laisse-toi aller, le suppliais-je, plaquant son dos contre la vitre humide. Je suis prêt.

Sujet: Re: C'est fini, mon amour | PV Andrew Mar 17 Nov 2020, 21:54

J'allais craquer, j'allais craquer, mais je ne pouvais pas. Si je ne respectais pas son vœu, il ne m'en voudrait pas au début, mais au bout du compte, j'irais à l'encontre de sa volonté. Si je voulais être un bon mari, un jour, je me devais de lui obéir, même si il ne le prendrait pas bien au début. J'étais amoureux de Thomas, mais aussi de son caractère, ses convictions et ses valeurs. Je finirais par l'épouser et lui donner la nuit de sa vie.

Mon amour releva mon visage vers le sien, alors que nos regards fusionnaient, je me sentis tout petit devant lui. J'avais tellement besoin de lui, je ne pouvais plus me permettre de perdre quelqu'un, comme j'avais perdu ma famille. Tomate était ma famille désormais. Son regard brûlant, toujours dans le mien, mon amoureux défit le bouton de mon pantalon et le zip. Mon vêtement tomba au sol, alors que Thomas me poussait délicatement dans la douche.

Mon dos se posa contre la céramique froide, provoquant un contraste excitant entre la chaleur du corps de Tomate et la fraîcheur du mur. Son bras se posa au dessus de ma tête, alors que ses lèvres se posaient contre les miennes, sa main ouvrit la douche parapluie. Mon amour cessa ses baisers contre mes lèvres, ses doigts glissant dans l'élastique de mon boxer. Je me sentis frémir de plaisir. Le regard de Thomas croisa le mien, alors qu'il mordait sa lèvre inférieure. Puis, il me débarrassa de mon dernier vêtement, avant de me pousser sous l'eau. Je sentis la peau douce de son dos se pressa dans mon dos, sa main armée du savon glissant sur mon torse.

- Je suis l'homme le plus heureux au monde, murmura mon amour, dans un râle.

Sa main qui tenait le savon glissa doucement contre mon bas-ventre, avant de voyager contre mon membre. Soudainement, mon amour me retourna vers lui, mon regard croisa le sien, ce qui lui fit échapper le savon. Tomate se colla contre moi, avant de m'embrasser avec passion. Je l'entendis gémir de plaisir sous nos baisers, ses mains glissant contre mon torse, avant de masser mes épaules.

- Laisse-toi aller, murmura Thomas, en me plaquant contre la vitre embuée. Je suis prêt.

Je gémis doucement, avant d'attirer Thom dans un baiser plus que brûlant. Mes mains glissèrent contre son corps de rêve, avant d'aller cacher mon visage dans le sien. Thomas voulait garder sa virginité jusqu'au mariage, il la garderait, mais cela n'empêcherait pas de lui donner un peu de plaisir. Je me sentis hocher doucement la tête, avant de lever un regard amoureux vers le sien, je mordillai doucement sa lèvre inférieure.

- Je t'aime, murmurai-je.

Ma main descendit contre son bas-ventre, avant d'aller s'enrouler autour de son sexe. Doucement, je commençai à le caresser tendrement, avant de l'attirer en un baiser agressif. Je gémis fortement, en accélérant mon mouvement contre sa verge, qui se tendit dans ma main. Mes lèvres glissèrent vers son oreille.

- Je te promets, ça n'ira pas jusqu'au bout, murmurai-je. Mais laisse-moi te donner quelque chose...

Je m'agenouillai devant lui, avant d'embrasser doucement l'intérieur de sa cuisse, son gland et son paquet. Lentement, je laissai ma langue glisser sur toute la longueur de sa verge, avant de le prendre complétement en bouche. J'entamai un lent va et vien, ma main suivant mes lèvres, en gémissant de plaisir. Mon propre membre était plus que tendu et douloureux. Je levai un regard innocent sur mon amour.

- Dis-moi quand je vais trop loin, dis-je.

Je repris le membre de mon amant, avant de continuer ma fellation, avec tellement d'application. Je voulais aller tellement plus loin, mais je ne pouvais pas. Mes lèvres se mirent à appliquer plus de pression contre son sexe, en espérant qu'il prenne son pied.

Sujet: Re: C'est fini, mon amour | PV Andrew Dim 24 Jan 2021, 14:53

Ce n'était pas prévu. Je n'avais pas prévu tenter ainsi mon copain sous la douche, mais c'était comme si subitement, j'en ressentais le besoin. J'étais tellement épuisé par cette prise d'otage et cette attaque et j'avais tellement eu peur pour mon amoureux, que j'étais quelque peu mêlé. J'étais mêlé, et j'avais réalisé que je ne voulais pas mourir sans avoir connu les jeux de l'amour. Je m'étais toujours dit que je me garderais pour le mariage, et c'était réellement cela que je voulais faire, mais si je mourrais avant ça? Et si mon amoureux mourrait avant ça? Je savais bien qu'il y avait d'autres hommes sur cette planète, mais c'était avec Andrew, et uniquement Andrew que je voulais perdre ma virginité. Et même s'il n'osait pas l'avouer, je savais qu'il pensait exactement la même chose. Je le savais, car je pouvais l'entendre. Je tentais de ne pas l'entendre, mais c'était excessivement difficile lorsque j'étais ainsi éreinté.

Le gémissement que poussa mon amoureux alors que je le plaquais contre la vitre me signifia que j'avais gagné. Andrew s'empara de mes lèvres avec un désir tout nouveau pour moi, avant d'aller cacher son visage au creux de mon cou. Il accepta ma demande d'un signe de tête, ce qui me fit sourire. J'avais gagné.

- Je t'aime, me souffla-t-il.

Mon coeur eut un raté, alors que je me perdais dans son regard. Si j'avais su que l'homme de ma vie se trouvait à Poudlard, j'aurais demandé à Eva de me trouver un poste plus tôt que cela. Jamais je n'aurais cru être enseignant un jour, donc jamais je n'aurais pensé trouver Andrew. Mais il était là, et il était à moi.

C'est alors que la main d'Andrew s'enroula contre mon membre, afin de le caresser. C'était la première fois que quelqu'un d'autre que moi me touchait, et je devais avouer que c'était plus que bien. Les baisers de mon copain étaient agressifs, ce qui m'excitait. Cela ne prit pas de temps avant que je ne devienne dur dans la main d'Andrew.

- Je te promets, ça n'ira pas jusqu'au bout, râla mon amant. Mais laisse-moi te donner quelque chose...

Il s'agenouilla alors devant moi, laissant ses lèvres glisser contre ma cuisse et mon aine. Puis, il commença à sucer ma verge avec appétit, me laissant échapper un très long gémissement de plaisir. Sa main suivait ses lèvres, ce qui me faisait complètement perdre la raison. Il était bon, trop bon. Je ne serais pas capable de lui procurer le même plaisir, c'était certain. Mon regard croisa alors celui d'Andrew, qui se voulait tout innoncent. L'envie de le prendre là, maintenant, me prit.

- Dis-moi quand je vais trop loin, me dit-il.

Mon amant continuait sa fellation, et je rejetai la tête vers l'arrière sous le plaisir. Je me sentais déjà tout près d'exploser. Pouvais-je le faire dans sa bouche ? Était-ce malpoli? Je n'en avais pas la moindre idée. Mais si je le laissais me dévorer ainsi, il était clair que j'allais perdre la carte et que j'allais le prendre. Je devais arrêter ça. Il était trop désirable. Sans même que je ne contrôle quoi que ce soit, je me sentis exploser dans la bouche d'Andrew. Je m'agenouillai rapidement à sa hauteur, prenant son visage entre mes mains.

- Je m'excuse... murmurais-je. Ça va?

À son sourire moqueur, je compris que cela ne l'avait pas du tout dérangé. Je m'emparai alors de ses lèvres avec amour, avant de remarquer que son propre membre était très dur. Je me mordis la lèvre inférieure, avant de laisser ma main glisser le long de son torse pour s'enrouler autour de son sexe. Lentement, je commençai un va-et-vient, comme je le faisais sur mon propre corps. Je devais avouer que je n'étais pas trop à l'aise de lui faire une fellation. Je ne voulais pas lui déplaire. Déjà, mon autre main s'était glissée sous son paquet pour aller titiller son intimité. Je m'emparai de sa bouche avec passion, avant de laisser un premier doigt entrer en lui. L'espace d'une seconde, je reçus une image de l'élu. Il souriait à Andrew, alors qu'il caressait son membre sous la douche comme je le faisais en ce moment. Je mis fin à mon traitement, avant de reculer jusqu'au mur de céramique.

Eva m'avait souvent dit qu'il était normal de penser à nos anciennes expériences sexuelles lorsque nous en vivions de nouvelles. La comparaison était dans la nature humaine. Habituellement, les gens de s'en rendaient pas compte mais moi... Lorsque je m'affaiblissais, je pouvais voir les pensées des gens. C'était l'une des raisons d'ailleurs, pourquoi je ne voulais pas avoir de relations sexuelles avant le mariage. Je savais bien que Andrew n'avait pas fait exprès de penser à cela. Lorsque je le vis faire un mouvement vers moi je me levai d'un bond, avant de sortir de la douche. Je m'enroulai dans un drap de bain, avant de me rendre dans ma chambre. J'enfilai rapidement un boxer et un chandail, puis je me glissai sous les couvertures de mon immense lit. Je sentis quelqu'un se glisser dans le lit quelques minutes après.

- Je ne suis pas fâché, soupirais-je simplement. Je... C'était pas une bonne idée.

Je me retournai, afin de faire dos à mon fiancé. Je fermai les yeux, tentant de me déconnecter des pensées de mon amoureux, mais j'en étais incapable. Je me levai, avant de me rendre à la cuisine et de me servir un verre de Whisky-Pur-Feu. J'en pris une bonne gorgée, avant de fermer les yeux. Lorsque je les ouvris, je vis Andrew qui me fixait, les bras croisés contre sa poitrine. Je m'accoudai contre le comptoir, enfouissant mon visage entre mes mains.

- Va te coucher, soufflais-je. Je vais venir te rejoindre lorsque tu seras endormi...

Sujet: Re: C'est fini, mon amour | PV Andrew Lun 25 Jan 2021, 22:03

Après Liam, je n'aurais jamais pensé tomber amoureux. Liam n'avait jamais été ma personne, Ashton n'avait jamais été ma personne et jamais, je n'aurais pensé trouver ma personne. Surtout pas en un legilimen, mais Thomas était tellement plus que ça. Il savait qui j'étais, il connaissait ma valeur et mes défaut et c'était de même pour moi. Et si il y avait une chose que je ne regrettais pas, c'était de l'avoir demandé en mariage.

Je continuais mon ouvrage sur le membre dur de mon amant. Je me donnais, afin que Thomas prenne son pied, sente que je l'aimais plus que tout en ce monde. Parce que c'était vrai, Thomas était ma personne et j'en étais plus que sûr. Au bout de quelques minutes, je sentis la semence de mon futur époux dans ma bouche, avant de l'avaler. Ce dernier s'agenouilla devant moi, avant d'encadrer mon visage de ses mains douces.

- Je m'excuse... souffla mon amour. Ça va?

Je lui répondis d'un petit sourire en coin, j'allais très bien et j'espère que lui aussi. Ses lèvres vinrent se poser contre les miennes, avant de se mordre la lèvre inférieure. Sa main descendis en une lente glissade vers mon sexe, avant de s'enrouler autour de ce dernier. Il entama un lent va et vien contre ma verge tendue, son autre main s'était glissée près de mon antre, pour le titiller du bout des doigts. Mon corps entier frissonna lorsque ses lèvres vinrent prendre les miennes, alors qu'un de ses doigts entrait en moi. Liam apparut l'espace d'une seconde dans mes pensées, il n'avait jamais fait cela avec moi. D'un coup, Thomas cessa tous ses gestes, avant de reculer contre la céramique.

Je regardai mon amoureux devenir tout pâle. Je voulus tendre une main vers lui, mais Thom se leva d'un bond, avant de sortir de la douche en furie. Je l'entendis sortir, alors que je baissais la tête. Je finis par sortir de la douche, l'arrêter et me sécher lentement. J'enfilai un bas de pyjama, avant de me glisser dans son lit.

- Je ne suis pas fâché, laissa tomber Tomate. Je... C'était pas une bonne idée.

Mon amant se retourna, pour me faire dos. Je ne comprenais pas ce que j'avais fait de mal, j'avais mal. Je le regardai se laver, avant de le voir se diriger vers la cuisine. Je le suivis à pas de loup, avant de me poster de l'autre côté de son îlot. Je croisai mes bras, avant de diriger mon regard vers lui, son regard se posa dans le mien.

- Va te coucher, murmura Thomas. Je vais venir te rejoindre lorsque tu seras endormi.

Je me contentai de secouer la tête, je pris le verre d'alcool que mon amoureux tenait, avant de le vider dans l'évier. Je posai le verre sur le comptoir, avant de me diriger vers la chambre. Je claquai la porte, si c'était comme cela qu'il allait réagir parce que je ne contrôlais pas ce à quoi je pensais, c'était perdu d'avance. Je m'assis en tailleur sur le lit, avant d'attirer un oreiller contre moi et y enfouir mon visage. Je poussai un cri étouffé dedans, avant d'éclater en sanglots. C'était moi, le méchant de l'histoire, parce que j'avais pensé à mon ex...

Épuisé, je finis par me glisser sous les couvertures, en serrant mon oreiller contre moi. Je continuais de pleurer, de rage, de tristesse et parce que j'étais blessé. Je finis par calmer ma respiration et pousser mon pauvre corps à m'endormir. Je sentis Thomas se coucher dans mon dos. Je sentis sa main glisser contre moi, sans me contrôler, je repoussai sa main.

- Je... Je vais aller dormir chez moi, dis-je.

Je ne me sentais plus vraiment à l'aise, en fait, je me sentais complétement hors de ma zone de confort. Je voulais me retrouver seul, je voulais des excuses, mais je ne me voyais pas en demander. Je me retournai vers lui, avant de poser une main sur la joue de Tomate, avant de me lever.

- Je ne peux pas contrôler ce à quoi je pense, Thomas, désolé....

Je me dirigeai vers le salon, avant de me diriger vers la porte. Je posai une main sur la poignée, avant de pousser un soupir.

- Je t'aime, tu sais?

Enseignant de Musique| Legilimen Messages : 25 Date d'inscription : 03/09/2018

Je devais décrocher. Je n'avais pas le choix de décrocher, mais j'en étais tout simplement inacpable. Je ne faisais qu'entendre les pensées de mon amoureux, et je savais qu'il était déçu de ma réaction, de mes agissements, mais s'il était à ma place, il comprendrait. En ce moment, je ne contrôlais rien, je voulais seulement m'endormir avec l'alcool. Andrew décida cependant que ça se passerait autrement, puisqu'il me vola mon verre pour en jeter le contenu dans le lavabo. Clairement, il n'était pas d'accord avec mes méthodes. Il posa le verre avec fracas sur le comptoir, avant de se diriger vers la chambre. Je fermai les yeux, mais rien à faire; j'entendais ses pensées et je ne pouvais pas les taire. Je poussai un juron, avant de me verser un nouveau verre, et de le caler d'un seul coup. Je pris une grande inspiration, tentant de ne pas pleurer devant les pensées de mon copain. Après trois verres, je me sentis somnnoler légèrement, et lentement, les pensées d'Andrew se faisaient lointaines. Je me dirigeai vers la chambre, me glissant sous les couvertures pour me coller contre le corps chaud de mon amoureux. Je glissai ma main contre sa hanche afin de le serrer contre moi, mais il me repoussa froidement.

- Je... Je vais aller dormir chez moi, laissa tomber Andrew.

Je pris une grande inspiration, tentant de contrôler mes émotions et de lutter contre mes larmes. Andrew se tourna face à moi, caressant tendrement ma joue avant de se lever.

- Je ne peux pas contrôler ce à quoi je pense, Thomas, désolé...

J'en étais très conscient, et c'était pourquoi je lui avais dit que je n'étais pas fâché. Clairement, il m'avait mal compris. Lorsqu'il quitta ma chambre pour le salon, je me dirigeai à sa suite. Je ne voulais pas qu'il parte. J'avais l'impression que si je le laissais franchir cette porte, que plus rien ne serait comme avant.

- Je t'aime, tu sais? me dit-il doucement.

Je me stoppai net, incapable de lutter davantage contre mes larmes. J'éclatai en sanglots amers, et je me sentis basculer vers l'arrière, juste avant que mes genoux ne me lâchent. Mon corps n'eut pas le temps cependant de toucher le sol, que je me retrouvais dans les bras de mon amoureux, qui me serrait fortement contre lui.

- Je... Je suis... je suis désolé... sanglotais-je.

La véritait était que j'étais terriblement jaloux, et je ne supportais pas l'idée qu'il puisse penser à Liam England pendant nos ébats. Les gens normaux n'avaient pas à gérer ce genre d'incidents, puisqu'ils ne pouvaient pas entendre les pensées de leur partenaire. Moi, oui. Lorsque je n'étais pas en contrôle, je pouvais entendre absolument tout.

J'étais calé contre le torse de mon copain, mon visage enfoui au creux de son cou. J'étais sensible et lui, colérique. Si au départ, je pensais que les conflits seraient inexistants entre nous deux, je comprenais maintenant qu'ils seraient assez fréquents.

- Reste avec moi cette nuit... soufflais-je lorsque je fus beaucoup plus calme. Je m'excuse...

Je relevai la tête vers lui, plongeant mon regard au creux du sien. J'embrassai ses lèvres avec tendresse, et je reçus un autre flash de l'élu. Je ne voulais plus qu'il pense à Liam. Je voulais qu'il pense à moi, et uniquement moi. Je le poussai sur le divan derrière lui, avant de grimper contre ses cuisses. Je m'emparai langoureusement de sa bouche, glissant mes mains contre son corps parfait.

- J'ai envie de toi, râlais-je au creux de son oreille.

Sujet: Re: C'est fini, mon amour | PV Andrew Dim 05 Sep 2021, 12:49

Tout était plus complexe lorsqu'on était avec un legilimen, il savait tout ce que je pensais. Même les choses que je voulais garder pour moi, alors que je ne savais pratiquement rien de ses plus profonds secrets. C'en était un peu étourdissant. Il ne pouvait pas avoir ce type de réaction lorsque je pensais à Liam, il ne pouvait pas me pousser à coucher avec lui. Pas quand je savais pertinemment que son vœux était de le faire après le mariage.

Je l'entendis éclater en sanglots. Je ne laissais pas, je crois que j'avais besoin de distance. J'avais besoin de penser sans que quelqu'un entende. Je me retournai pour voir Thom basculer vers l'arrière. Je me saisis de lui, avant d’amortir sa chute.

- Je... Je suis... je suis désolé... murmura Tomate.

Il était jaloux, mais ce n'était pas ma faute. Je ne contrôlais pas toutes mes pensées. Je n'avais plus de sentiments pour Liam, depuis bien longtemps, mais Thomas semblait penser le contraire. Ce n'était pas non plus sa faute. Le visage de mon amoureux, dans mon cou, je tentais de me calmer. J'avais trop tendance à sauter un plomb.

- Reste avec moi cette nuit... murmura Tomate. Je m'excuse...

Son regard se releva vers le mien, ses lèvres se posèrent sur les miennes, tout d'un coup son regard me rappela celui de Liam. Cela dû le pousser à bout, Thomas me poussa contre le divan. L'accoudoir cogna surement contre ma nuque, alors que mon amant grimpait sur moi. Ses mains voyageant sur mon corps, je n'eus pas le temps de l'arrêter, sa bouche prenait la mienne.

- J'ai envie de toi, lâcha-t-il en un râle.

Je finis par agripper ses poignets, avant de froncer les sourcils. Ce n'était pas son genre d'être aussi agressif. Ce n'était pas quelque chose que j'aimais. Je finis par me redresser en position assise, en plongeant mon regard dans le sien. Je laissai l'un de ses poignets, pour passer une main contre sa joue.

- C'est pas toi, dis-je. Tu n'as jamais été aussi agressif... Es-tu fâché contre moi?

Je posai un petit baiser contre son front, avant de lever son visage vers le mien. Je ne pouvais pas lire ses pensées, mais je voyais que le problème venait de moi. Je tentai de faire le test, de penser à Liam. Je sentis les battements de son coeur accélérer. Je poussai un soupir.

- Tu sais pourquoi je ne suis plus avec Liam? Parce que je ne l'aime pas. Parce que je t'aime toi, dis-je d'un ton un peu désespéré. Ce n'est pas suffisant? Je fais tout pour respecter ton voeux, je t'ai demandé en mariage parce que je ne vois pas ma vie sans toi. Que veux-tu de plus?

Je pris ses mains dans les miennes, avant de plonger mon regard dans le sien. J'étais amoureux de lui depuis que j'avais poser les yeux sur lui. Liam ne faisait plus partie de ma vie. Je posai un doux baiser sur ses lèvres.

- On peut se marier demain si tu veux, si ça peut t'aider à me faire confiance, plaidais-je. Je veux juste que tu arrête de paniquer avec Liam.

Je me recouchai sur le divan, en attirant Thomas contre moi. Je reserrai mon étreinte sur lui, avant de cacher mon visage dans ses cheveux. Je humai doucement son parfum, avant d'embrasser le dessus de sa tête.

- On va attendre après le mariage, comme prévu, ok? murmurai-je.

Sujet: Re: C'est fini, mon amour | PV Andrew Sam 16 Oct 2021, 19:01

Je devais avoir l'air complètement désespéré et surtout, pathétique. Je le savais bien, mais je ne pouvais rien y faire. Ça me rongeait de l'intérieur de savoir que mon amant ne faisait que penser à Liam. Je voulais qu'il pense à moi, et uniquement moi. Je voulais être son unique raison de vivre. Et si pour cela, je devais lui donner ma virginité avec la date, alors ainsi ce serait. Je voulais que le sexe avec moi soit tellement extra, qu'il n'aurait plus jamais à penser à son ex. Cependant, les mains d'Andrew se saisirent de mes poignets, tandis que je tentais de défaire son pantalon, ce qui me mit au bout du désespoir. Il avait eu une relation sexuelle avec Liam, qui était un interdit, son étudiant, et il ne voulait même pas que son fiancé le touche?

- C'est pas toi, me dit doucement Andrew. Tu n'as jamais été aussi agressif... Es-tu fâché contre moi?

Non, je n'étais pas fâché contre lui, j'étais fâché contre moi. J'avais pris la décision de rester vierge jusqu'au mariage, et cela faisait en sorte que je n'avais aucune expérience sexuelle et que j'étais incapable de satisfaire mon fiancé. Ses lèvres se posèrent tendrement contre mon front, mais je n'avais pas envie de tendresse. Je vis alors à nouveau le visage de Liam, et je sentis la rage s'emparer de mon être, ce qui fit soupirer mon amoureux.

- Tu sais pourquoi je ne suis plus avec Liam? me demanda alors Andrew, visiblement de plus en plus impatient. Parce que je ne l'aime pas. Parce que je t'aime toi. Ce n'est pas suffisant? Je fais tout pour respecter ton voeu, je t'ai demandé en mariage parce que je ne vois pas ma vie sans toi. Que veux-tu de plus?

Je n'avais rien à répondre. Je savais qu'il avait raison. Je savais aussi que la soirée avait eu raison de moi et que je ne pensais plus normalement. Avec tendresse, Andrew se saisit de mes mains, nichant son regard au creux du mien. Il était tellement doux en ce moment, que j'avais seulement envie de pleurer et de me répandre en excuses. Ses lèvres embrassèrent les miennes avec amour.

- On peut se marier demain si tu veux, si ça peut t'aider à me faire confiance, ajouta-t-il. Je veux juste que tu arrêtes de paniquer avec Liam.

Je me sentais terriblement mal subitement, d'avoir fait une scène avec Liam. J'étais fatigué, je ne me contrôlais plus et je le savais. J'aurais simplement dû aller me coucher plutôt que de réagir ainsi. Je le savais, mais j'étais incapable de le dire.

Mon copain se coucha contre le divan, avant de m'attirer contre lui. Je le sentis glisser son nez au travers mes cheveux, avant de poser ses lèvres contre mon crâne.

- On va attendre après le mariage, comme prévu, ok? me souffla-t-il.

Incapable de dire quoi que ce soit en ce moment, je ne fis que hocher lentement la tête de haut en bas. C'était un miracle en fait qu'Andrew ne soit pas reparti à son appartement. Je voulais seulement passer la nuit dans ses bras, à oublier les horreurs de la soirée. Je pris une grande inspiration, en fermant doucement les yeux. Je me fis tout petit contre le torse de mon copain, chassant toutes les pensées de mon esprits, autant bonnes que mauvaises. Ce furent les respirations et les battements de coeurs réguliers de l'homme que j'aimais qui finirent pas m'apaiser, et qui m'aidèrent à tomber dans le sommeil.

Je battis doucement des paupières, avant de m'étirer longuement dans mon lit. Je me relevai d'un trait en fronçant les sourcils. Je ne m'étais pas endormi ici, je me rappelais très bien m'être endormi sur Andrew, qui n'était d'ailleurs pas à côté de moi. J'ouvris les rideaux, surpris de voir que le soleil était très haut dans le ciel. Je me frottai les yeux difficilement, avant de me rendre dans la cuisine. Aussitôt, plusieurs odeurs assaillèrent mes narines; celles du café, des oeufs brouillés, du bacon, jambon et des crêpes. Je n'étais même pas rendu auprès de mon copain qu'une tasse de café volait à ma main, comme je l'aimais.

- Bon matin, murmurais-je, la voix rauque.

Je pris place au comptoir-bar, avant de poser un regard admiratif sur l'homme qui partagerait ma vie.

- T'aurais pu me réveiller, il est dépassé midi...

Comme il ne me répondait pas, je posai brusquement ma tasse de café sur le comptoir, avant de transplaner derrière mon amoureux. Je glissai lentement mes bras autour de sa taille, avant de me blottir dans son dos.

- Je n'aime pas me réveiller dans un lit vide, minaudais-je, avant d'embrasser son omoplate nue.

Sujet: Re: C'est fini, mon amour | PV Andrew Ven 05 Nov 2021, 20:57

Je tenais Tomate contre moi, mon regard fixé au plafond. Je le sentis hocher doucement la tête, je restai silencieux. Comme si je tenais à savourer ce petit moment de paix entre nous. Si seulement quelques minutes plus tôt, je voulais m'en aller, mais j'avais changé d'idée. Je voulais rester dans cette position exacte.

Je finis par entendre Thom prendre une inspiration, avant de se blottir contre moi. Doucement son rythme de respiration devint de plus en plus régulier et lent, mon amant s'était endormi contre moi. Je baissai les yeux sur lui, avant de poser un petit baiser contre le dessus de son crâne. Peu à peu, je me laissai glisser dans les bras de Morphée.

Les chauds rayons du soleil suffirent à me réveiller. Mon cou me faisait mourir, mais je ne voulais aucunement déranger le bel homme couché contre moi. En douceur, je me relevai en tenant Tomate contre moi. Je le transportai dans son lit, avant de le couvrir de ses couvertures. Je retournai vers la cuisine, avant de frictionner mon pauvre cou. Je pris une grande inspiration, avant d'agripper ma baguette et ensorceler la cafetière afin qu'elle nous produise notre breuvage préféré.

Après une bonne fouille dans son frigo, je réussis à décider que je surprendrais mon amant avec un déjeuner de roi. Rapidement, je me lançai dans ma popote. Après un petit moment, alors que je finissais de faire cuire une bonne poêlée d’œufs brouillés, j'entendis les pas traînant d'un jeune homme endormi. D'un coup de baguette, une tasse pleine de bon café au lait flotta jusqu'à Thomas.

- T'aurais pu me réveiller, il est dépassé midi...

Je ne répondis pas, mais je souriais. Je finis par faire sauter ma crêpe dans l'air, alors que je sentis deux bras m'entourer, puis sa présence dans mon dos. Je fermai le poêle, avant de déposer la crêpe sur la pile de ses semblables.

- Je n'aime pas me réveiller dans un lit vide, ronronna Tomate.

Ses lèvres se posèrent contre mon omoplate. Je me retournai dans ses bras, avant d'encadrer son beau visage de mes mains. Je souris à mon amoureux. Mon regard se plongea dans le sien, avant que je ne pose mes lèvres contre les siennes avec amour. Je poussai doucement Thomas vers l'îlot, avant de le soulever et le poser contre ce dernier. Je me glissai entre ses cuisses, mais au lieu de continuer à l'embrasser, je me penchai pour agripper un morceau de bacon et lui mettre dans la bouche.

- Moi, je n'aime pas qu'on laisse ma cuisine refroidir, le taquinai-je. Donc, tu vas me faire le plaisir de manger le festin que je t'ai fait avec amour.

J'aidai mon amoureux à descendre, avant de l'installer devant une assiette chargée d'oeufs, de bacon et de crêpes. Je pris place près de lui, avant de poser un doux bisous sur sa joue. Je commençai à manger, avant de me retourner vers Thom, qui n'avait pas touché à son assiette.

- Attends-tu que je te fasse manger? dis-je, rieur.

Ma main se posa dans son dos, avant de l'embrasser avec amour.

Sujet: Re: C'est fini, mon amour | PV Andrew Ven 07 Jan 2022, 14:59

Je savais bien que j'avais fait une scène hier, et que je n'aurais pas dû. La journée avait été très difficile pour Andrew, et je me sentais mal de lui avoir fait subir ma jalousie. Car oui, j'étais quelqu'un d'excessivement jaloux, et j'allais toujours détester chacun des exs de mon fiancé, particulièrement Liam England. J'allais seulement tenter de garder cela pour moi, à l'avenir. Je savais que je l'avais poussé à bout hier, et j'allais devoir faire très attention les prochaines fois. J'avais vu des choses que je n'aurais pas dû voir parce que j'étais fatigué.

Dans mes bras, mon amoureux se retourna vers moi, ce qui me fit sourire bêtement, tandis que ses mains se saisissaient doucement de mon visage et qu'il me rendait mon sourire. Ses lèvres se posèrent contre les miennes, ce qui était très délicieux ce matin. À ma plus grande surprise, il me repoussa jusqu'au comptoir, avant de m'y grimper et se glisser entre mes jambes. Cependant, au lieu de continuer ses baisers, un morceau de bacon trouva son chemin jusqu'à ma bouche, ce qui me fit sourire.

- Moi, je n'aime pas qu'on laisse ma cuisine refroidir, se moqua doucement mon amoureux. Donc, tu vas me faire le plaisir de manger le festin que je t'ai préparé avec amour.

Je me retrouvai rapidement assis au comptoir-bar devant une assiette pleine, tandis que mon amoureux se joignait à moi, avant de poser un doux baiser contre ma joue.

- Attends-tu que je te fasse manger? me demanda-t-il en rigolant, voyant que je ne mangeais pas.

Sa main se glissa dans le bas de mon dos, tandis que ses lèvres trouvaient leur chemin jusqu'aux miennes.

- Non, j'attends que tu prononces tes voeux, le narguais-je alors.

Bah quoi? C'était lui qui avait parlé de se marier aujourd'hui, je tentais simplement de tourner la situation à mon avantage. Notre relation était encore récente, et même si je le savais amoureux de moi, il n'en restait pas moi qu'il y avait encore plusieurs traits de ma personnalité qu'il n'avait pas expérimentés. Je ne pensais pas qu'il allait nécessairement tous les apprécier, et ça me faisait peur. Je poussai alors un petit soupir, avant de descendre de mon tabouret.

- J'ai pas faim, me contentais-je de dire lorsqu'il voulut me retenir.

Je me rendis à ma chambre, afin d'enfiler un jeans skinny pâle, et un simple t-shirt marine, ligné verticalement avec des rayures blanches et jaunes. J'enfilai rapidement des chaussettes, avant de replier le bas de mes pantalons. Lorsque je relevai le regard, je vis que mon fiancé se tenait dans l'embrasure de la porte.

- Pourquoi t'es avec moi? soufflais-je finalement. Jamais personne ne m'a aimé, alors pourquoi toi? Pourquoi t'es pas comme tous les autres et que tu veux pas seulement me baiser?

J'avais dit cette dernière phrase d'un ton un peu plus agressif. Réalisant ce que je venais de dire, je fermai les yeux, légèrement honteux.

- Laisse tomber... murmurais-je.

Si jusqu'à hier, j'étais très confiant en notre relation, depuis que j'avais vu Liam dans ses pensées, c'était comme si je doutais de tout maintenant. Car j'étais amoureux de l'homme qui se trouvait devant moi, mais ce que j'avais vu dans ses pensées, ce qu'il avait fait aux autres hommes qu'il avait aimés, jamais il ne me l'avait fait à moi. Comme s'il ne me désirait pas.

Je vis à son expression que je n'aurais pas dû parler, et je sentis les larmes picoter mes yeux. Jamais je n'avais été en relation avec quelqu'un, et je comprenais que ma condition de Legilimen allait causer bien des conflits...

La vie était douce, pour l'instant. Je ne pouvais jamais savoir lorsque Thomas allait être insécure de nouveau. Par contre lui pouvait savoir ce à quoi je pensais à tout moment. C'était épuisant. Même un peu épeurant, mais mon amour pour lui pesait bien plus dans la balance. Après l'avoir presque perdu, je ne voulais plus que ça arrive. Thomas était à moi et pour le reste de ma vie.

- Non, j'attends que tu prononces tes voeux, dit-il, sérieux.

On ne pouvait pas finir de déjeuner avant? Je ne pensais pas que c'était si pressant que cela. Je savais que malgré la jeunesse de notre relation, je voulais passer le reste de mes jours avec lui. Même si je ne le connaissais pas complétement, il ne me connaissait pas plus. Il savait ce que je pensais, mais n'avait pas encore fait connaissance avec tous mes traits de personnalité et moi non plus. Son petit soupir était vraiment plus lourd qu'il ne pensait, surtout lorsque je le vis descendre du tabouret. Ma main s'étendit vers lui.

- J'ai pas faim, gronda mon copain.

Je le laissai partir. Mais me levai pour rejoindre la chambre. La porte finit par s'ouvrir, mon amoureux était habillé. Je commençais en avoir un peu assez, tous nos beaux moments étaient suivis d'une crise. Il n'était pas un enfant, si j'étais avec lui c'était parce que je l'aimais. Pas Liam, pas un autre, lui.

- Pourquoi t'es avec moi, murmura Tomate. Jamais personne ne m'a aimé, alors pourquoi toi? Pourquoi t'es pas comme les autres et que tu veux pas seulement me baiser?

Je relevai un sourcil sous le ton agressif de mon copain. J'étais pas comme les autres parce que je respectais ses limites et que je l'aimais assez pour ne pas le forcer? C'était mal? Parce que je ne voulais pas jeter cette relation à la poubelle, mon amant me criait après. Je ne méritais pas ce traitement.

- Laisse tomber...

Je serrai les dents, je n'aimais pas qu'on doute de moi, surtout en relation. J'aimais de tout mon être, le reste du monde ne comptait plus pour moi, je mettais tout de côté pour lui, mais ce n'était pas assez. Je vis ses larmes se remplir de larmes, ce n'était pas à lui de pleurer, mais à moi après tout ces choses blessantes.

- Tu pleures vraiment? laissai-je échapper.

Je resserrai les dents, afin de ne pas plus m'enfoncer. Je sentais mes yeux piquer sous les larmes qui montaient aux coins de ces derniers. Je finis par foncer dans ma chambre, avant de me diriger vers mes tiroirs, agripper des vêtements propres et m'enfermer dans la salle de bain en claquant la porte. Je commençai à m'habiller, en silence, même si j'étais hors de moi. Comment pouvait-il me comparer aux autres après tout ce qui était arrivé? Comment pouvait-il me traiter comme cela?

- NON MAIS J'EN REVIENS PAS, éclatai-je, pour moi-même.

Sur le coup de l'émotion, mon poing passa au travers du miroir, ce qui me fit pousser un terrible juron. J'enroulai une serviette autour de ma main, avant de rouvrir la porte. Thomas pleurait dans le milieu de ma chambre. Je grimpai sur mon lit, avant de lui jeter un regard sec.

- Tu ne crois pas que c'est hyper blessant? demandai-je, une boule de rage et de tristesse dans ma gorge. J'ai simplement respecté tes valeurs, je t'aime plus que je n'ai jamais aimé et tu me mets constament en doute. Comment veux-tu que je t'aime? Parce que sincèrement tout ce que je fais ne te convient pas.

Enseignant de Musique| Legilimen Messages : 25 Date d'inscription : 03/09/2018

Je laissais les larmes couler silencieusement le long de mes joues. Cette dispute était stupide après tout, elle avait lieu en raison de la fatigue, de la guerre, mais elle avait tout de même lieu. Et je me doutais bien que si je voulais y mettre fin, que j'allais simplement devoir me la fermer. C'était ma malédiction: tout entendre, sans jamais rien dire.

- Tu pleures vraiment? pesta mon amoureux, d'un ton agressif que je ne lui connaissais pas.

J'étais sensible, et il le savait. Ce fut au tour d'Andrew de laisser les larmes l'envahir. Rapidement, il prit du linge dans ses tiroirs, avant de s'enfermer dans la salle de bains. Je l'entendis crier quelque chose, mais je ne pouvais plus distinguer ses paroles de ses pensées et de celles des autres habitants du bloc. Un vacarme se fit entendre, juste avant que mon copain ne ressorte de la salle de bains, la main enroulée dans une serviette. Je pouvais la voir se teinter de rouge. Qu'avait-il fait? Il prit finalement place sur son lit.

- Tu ne crois pas que c'est hyper blessant? me demanda-t-il finalement, d'un ton légèrement plus calme. J'ai simplement respecté tes valeurs, je t'aime plus que je n'ai jamais aimé et tu me mets constamment en doute. Comment veux-tu que je t'aime? Parce que sincèrement tout ce que je fais ne te convient pas.

Je pris une grande inspiration, afin de me calmer et de taire tout ce que je pouvais bien entendre autour de moi. Une fois que ce fut le silence dans ma tête, je m'agenouillai devant mon amoureux, afin de dérouler la serviette qui enserrait sa main. À l'aide de ma baguette, je retirai magiquement les morceaux de vitre de sa peau, avant de rappeler le sang dans son corps et de refermer ses blessures. Je restai un moment ainsi, agenouillé devant lui, avant de finalement relever mon regard dans le sien.

- Tu as raison, râlais-je en un chuchotement. Je vais faire attention... La dernière chose que je veux faire, c'est te blesser.

Je me relevai lentement entre ses jambes, avant de grimper sur ses cuisses. J'essuyai maladroitement les larmes contre ses joues, avant de poser un baiser contre ses lèvres boudeuses.

- J'ai été trop blessé dans le passé, murmurais-je. Mes doutes ne sont pas envers toi, ils sont envers moi. Je suis vraiment désolé Andrew.

Je cachai mon visage dans son cou, humant le doux parfum de sa peau. Je ne voulais pas qu'il parte. Je voulais être pour toujours sien.

Je bouillais, je ne pouvais pas comprendre où il trouvait le culot de douter de moi. Je faisais tout pour qu'il soit bien avec moi, littéralement tout. Mais ce n'était pas suffisant, comme dans toute mes anciennes relations, je ne faisais pas assez. Peut-être qu'il avait raison, peut-être que je ne l'aimais pas pour les bonnes raisons?

Fantastique, maintenant c'était moi qui n'était sûr de rien. Devant moi, Thomas ne disait rien, il se contenta de prendre une inspiration. Je n'en pouvais plus de son silence, je n'en pouvais plus de son don. Surtout quand il s'en servait contre moi. Je ne pouvais pas contrôler ce à quoi je pensais.

Tomate finit par s'agenouiller devant moi. Je n'avais vraiment pas envie d'une autre demande en mariage ou même d'une fellation. Doucement, il retira ma serviette autour de ma main. À l'aide de sa baguette, il retira les morceaux de miroir de ma main et redirigea mon sang vers l'intérieur de ma plaie. Je restai silencieux en le regardant faire. Son regard finit par croiser le mien. J'étais toujours fâché contre lui.

- Tu as raison, râla mon copain. Je vais faire attention... La dernière chose que je veux faire c'est te blesser.

Je continuais de soutenir son regard en silence. Thom finit par se relever entre mes jambes, avant de grimper sur mes cuisses. D'instinct, j'essayai de le retenir dans mes bras, mais je n'avais pas la bonne poigne. Il essuya mes larmes, un peu maladroitement, avant de poser sa bouche contre la mienne.

- J'ai été trop blessé dans le passé, expliqua mon amoureux. Mes doutes ne sont pas envers toi, ils sont envers moi. Je suis vraiment désolé Andrew.

J'avais l'impression que si j'ouvrais la bouche, j'allais dire des choses que je regretterais. Son visage se cacha dans mon cou, je restais encore bien silencieux. Je ne pouvais pas dire ce que j'avais envie de dire. Je ravalai ma salive, malgré que j'avais envie de lui pardonner, j'avais besoin de temps. Je déposai Thomas au sol.

- Désolé, je ne pouvais plus te tenir comme ça, dis-je, coupable. Merci... Tu sais pour ...

Je pointai ma main. Je baissai les yeux devant mon chandail ensanglanté. Je posai une main sur sa joue, la caressant doucement. Je l'aimais bien plus que je n'étais fâché contre lui. Je le contournai vers ma chambre, avant de me rendre à ma commode. J'y pris un autre tshirt, avant de retirer le mien. Je me retournai vers Tomate.

- Je comprends, murmurai-je. Tu sais que je ne contrôle pas nécessairement ce à quoi je pense. Malgré tout, je ne vois comment tu peux être aussi aveugle au fait que je ne suis pas capable de ne pas t'aimer. Ça en fait presque mal. Je t'aime Thomas Greene, plus que tout.

Je me retournai vers lui, avant de traverser la distance qui me séparait de lui. Je l'agrippai par le collet, avant de l'embrasser avec passion. Mes lèvres continuait de dévorer les siennes, je laissai aller un gémissement de plaisir. Je relevai mon visage à la hauteur du sien, avant de tenir son menton.

- Ne doute plus jamais que je t'aime, râlai-je.

Enseignant de Musique| Legilimen Messages : 25 Date d'inscription : 03/09/2018

Je m'étais mis à découvert. S'il me repoussait encore, je ne savais pas comment j'allais réagir. Moi, j'aimais pour la première fois. Et j'avais été blessé par le passé. Je savais bien que ce n'était pas une raison pour traiter Andrew comme s'il était comme tous les autres. Au contraire. Il était l'opposé. Il ne me restait qu'à l'accepter. À accepter le fait que quelqu'un m'aimait enfin moi, et non uniquement ce qu'il voyait. J'étais amoureux, et je comptais le rester. Pour la fin de mes jours. Avec Andrew. Mon coeur arrêta de battre lorsque mon copain me déposa au sol, sans répondre à mes avances. Je n'avais plus l'énergie de me battre avec lui aujourd'hui, pas avec tout ce qui s'était passé hier.

- Désolé, je ne pouvais plus te tenir comme ça, s'excusa alors mon amant, d'un ton coupable, ce qui me rassura instantanément. Merci... Tu sais pour...

Il pointa sa main et je lui fis un petit sourire. Il n'avait pas à me remercier pour ça, j'allais toujours être là pour lui, peu importe quel était son besoin. Sa main vint caresser ma joue tendrement, avant qu'il ne me contourne pour aller vers sa commode. Il changea rapidement de chandail, le précédent étant plein de sang. Une fois que ce fut fait, son attention se retourna vers moi.

- Je comprends, me souffla-t-il alors. Tu sais que je ne contrôle pas nécessairement ce à quoi je pense. Malgré tout, je ne vois pas comment tu peux être aveugle au fait que je ne suis pas capable de ne pas t'aimer. Ça en fait presque mal. Je t'aime, Thomas Greene, plus que tout.

Mon coeur fit un immense bond dans ma poitrine. C'était la plus belle déclaration d'amour que j'avais jamais entendue, et j'avais écouté beaucoup de films d'amour dans ma vie. Je le regardai traverser la distance qui nous séparait, avant de se saisir de mon collet pour m'attirer vers lui. Ses lèvres s'emparèrent alors des miennes avec passion et amour, et je dus retenir un gémissement à travers nos baisers, mais Andrew ne se retint pas. Après quelques minutes à me laisser embrasser ainsi, Andrew mit fin à l'amour, se saisissait de mon menton entre ses doigts, ce faisant de ce fait sûr que mes yeux fixaient les siens.

- Ne doute plus jamais que je t'aime, murmura mon amoureux en un râle.

Complètement hypnotisé par son regard et sa personne, je hochai négativement la tête. Plus jamais je n'allais douter de son amour. Jamais. Je lui souris stupidement, avant de m'emparer à nouveau de ses lèvres avec une passion désespérée. Mes mains allèrent chercher alors l'attache de sa ceinture, que je défis, avant de faire de même avec son bouton et sa fermeture éclair. Ce n'était pas parce que je voulais rester vierge jusqu'à notre nuit de noces, que je ne pouvais pas lui faire du bien. Ma main se glissa alors dans son boxer, et je commençai à caresser son membre avec amour.

- C'est quand qu'on se marie? râlais-je avec envie.

Je voulais une date, je voulais des faits. Je voulais enfin faire l'amour à mon petit copain, et non simplement le désirer. Je voulais absolument tout de lui. Son âme et son corps. Son coeur et son temps. Je voulais sa vie, tout simplement. En échange, je lui donnais absolument tout de moi.

Mes baisers descendirent dans son cou, et ses doux gémissements se mirent alors à raisonner dans mes oreilles. Je ne savais pas si j'avais le droit d'aller plus loin, si je pouvais le prendre en bouche. Je ne voulais plus froisser Andrew. S'il voulait plus, il allait le demander. Ĵe continuai donc mon traitement manuel, le sentant bien dur dans ma main. J'étais dans le même état, mais je tentais de me concentrer uniquement sur mon amoureux.

- Je t'aime Andrew, et c'est toi que je choisis pour passer le restant de mes jours, lui susurrais-je au creux de l'oreille, avant de m'emparer à nouveau de ses lèvres.

J'étais amoureux de Thomas, à un tel point, que je finissais toujours par lui revenir. Même après tous nos conflits. Je n'étais pas quelqu'un de très enflammé dans la vie, j'étais beaucoup plus posé que bien de mes collègues. Alors agir comme j'avais agi avec Thomas, n'était pas du tout comme moi. Il m'avait changé, pour le mieux? Aucune idée, mais je l'aimais plus que tout.

Je le regardai secouer la tête. Il était magnifique, encore plus lorsque je vis un petit sourire naître sur ses lèvres. C'est à ce moment qu'il reprit ses baisers passionnés contre mes lèvres, je me sentis sourire pendant qu'il m'embrassait. Je dûs me retenir de le repousser, alors que ses mains se glissaient dans l'attache de ma ceinture. En l'espace de quelques secondes, Tomate avait défait mon bouton et la fermeture éclair de mon pantalon. Le coeur battant, je laissai mon amoureux glisser sa main dans mon sous-vêtement, c'est à ce moment que ses caresses commencèrent contre mon sexe.

- C'est quand qu'on se marrie? demanda-t-il, insistant.

Je tentai de formuler une réponse dans ma tête, aucun moyen de me concentrer sur cela, alors que sa main glissait lentement contre ma verge. Je sentis ses lèvres voyager contre la peau sensible de mon cou, j'en échappai quelques gémissements. Je sentais bien que mon membre était bien dur dans la main de Thomas, je ne voulais pas aller jusqu'au bout, mais je pouvais bien me permettre d'avancer un peu. Non? Du moins, de par ses caresses et ses baisers, je sentais que mon amant voulait aller plus loin.

- Je t'aime Andrew, et c'est toi que je choisis pour passer le restant de mes jours, murmura le beau professeur de musique.

Je n'eus pas le temps de répondre, les lèvres de Tomate se posaient encore sur les miennes. Je sentais le reste de mon corps devenir tout mou dans ses bras. Je voulais aller plus loin. Mes mains glissèrent contre ses hanches, avant d'avancer vers le mur, contre lequel je le plaquai en douceur. Je plantai un regard brûlant dans le sien, avant de cacher mon visage dans le creux de son cou, embrassant doucement sa peau chaude. Ma main s'enroula autour de son poignet, avant de retirer sa main de mon boxer. Je m'occupai de lui retirer doucement son chandail, avant de laisser mes lèvres descendre vers sa clavicule.

- Quand tu veux, murmurai-je en réponse à sa question sur notre éventuel mariage.

Je fis descendre mes baisers sur son torse, en me mettant doucement à genoux devant mon amoureux. Arrivé devant son bas-ventre, je levai un regard amoureux sur lui. Mes mains remontèrent lentement vers le bouton de son jean, que je défis. Je baissai son pantalon et son boxer, avant d'embrasser l'intérieur de sa cuisse, me dirigeant dangereusement vers la base de son érection. Je laissai un dernier baiser contre la base de son membre, avant de laisser ma langue glisser doucement vers son gland. Il m'avait donné un doux moment de plaisir, j'allais lui redonner la pareille et même plus.

- Je t'aime, Thomas Greene, plus que ma propre vie, chuchotai-je. C'est toi, ce sera toujours toi.

Je posai un dernier baiser contre son gland, avant de le prendre complétement en bouche. J'entamai doucement un bon va et vien, avant d'ajouter ma main qui suivait le mouvement de ma bouche contre son sexe. Je ne me gênais plus de gémir de plaisir, alors que je lui donnais tout ce que je pouvais lui donner. Plus jamais, je ne lui refuserais quoique ce soit après notre mariage.

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