Prends soin de moi - PV Jason Potter

Messages : 31 Date d'inscription : 02/11/2020

Cela faisait à peine une semaine que l'école était recommencée, et je me retrouvais déjà à déambuler dans la bibliothèque. Pourquoi? Parce que c'était le seul endroit ou je ne risquais pas de rencontrer Leo Scamander. Depuis que je m'étais réveillé dans son lit, il y avait une semaine, en gueule de bois, c'était comme si je ne savais plus qui j'étais. Et puis, je me sentais stupide. Je n'avais été qu'une autre de ses victimes. D'un sens, je n'avais plus du tout envie de parler à mes amis, car clairement, ça n'avait été qu'un plan pour me saouler et satisfaire Leo. D'un autre, j'avais encore envie de sentir sa peau contre la mienne. Je me secouai la tête. Non. J'aimais les femmes. J'avais couché avec un homme, car j'étais très en boisson, et donc très faible. Ils avaient tous profité du fait que je n'étais pas vraiment moi-même en raison du décès de ma soeur. Ils pouvaient bien se retrouver chez les serpents. Ils en étaient des vrais, purs et simples.

J'entendis un soupir dans mon dos, et je me rendis compte que j'avais la main levée vers un rayon depuis plusieurs minutes déjà. Je me retournai, pour voir Will Thomas. Le frère de Dove. Je me saisis rapidement de mon livre, avant de marcher, sans vraiment regarder ou j'allais. Je heurtai violemment quelqu'un, ma pile de livres s'éparpillant partout, tandis que la personne devant moi échappait un très gros bouquin contre son orteil.

- Putain de merde ! cria-t-il.

Une tonne de chut se fit entendre, alors que je remarquais que je venais de heurter Jason Potter, le professeur d'astronomie. Il avait l'air vraiment en colère. Je haussai un sourcil, incrédule. C'était dur de croire qu'il était le frère du doux et très lunatique Timmy. Il se pencha, afin de ramasser son livre, puis son regard croisa de nouveau le mien. Il n'allait pas s'excuser ? Après tout, il était aussi responsable que moi de m'avoir foncé dedans.

- Tu veux ma photo? cracha-t-il alors.

Et ça, c'était enseignant? Vraiment très aimable. Il me donnait vraiment envie de fréquenter l'école, en ce moment. Il passa à côté de moi, avant de me donner un puissant coup d'épaule. Je roulai des yeux. Vraiment? Je le suivis, tandis qu'il prenait place à une table, buvant une très longue gorgée de café. Le soupir qu'il poussa ne m'échappa pas, alors que son regard se lever de nouveau dans le mien.

- Tu as deux choix, ou tu me dis ce que tu me veux, ou j'enlève 35 points à ta maison, pesta le prof.

J'affichai un sourire en coin, avant de tirer sur une chaise et de la tourner, afin de m'asseoir dessus à l'envers. Je croisai mes bras sur le dessus, fixant Jason Potter avec un sourire très arrogant, je devais l'avouer. J'en avais honnêtement rien à foutre de cette histoire de points. Ma main alla lentement se saisir de sa tasse de café, alors que j'en pris une longue, très longue gorgée, finissant de ce fait même sa tasse, sous son regard plus que surpris.

- Non seulement tu m'as rentré dedans, dis-je d'un ton calme, déposant la tasse vide sur la table. Mais en plus, tu m'as donné un coup d'épaule. Entre toi et moi, je me demande lequel de nous est le plus dans le pétrin.

Je me levai d'un bond, avant d'embrasser le dessus de sa tête et de ricaner légèrement. Je pouvais voir le regard rond de Thomas, qui baissa aussitôt les yeux lorsqu'il me croisa. Ouais, il n'aurait jamais fait ça à un prof, lui. Mais je m'en fichais bien. S'il était irrespectueux, alors il ne méritait pas mon respect. C'était aussi simple que cela. Je quittai alors la bibliothèque, mais quelques mètres plus loin, une main se saisit de mon collet, me retournant et me plaquant contre le mur de pierres. Je croisai de nouveau le regard de Jason Potter. En ce moment, le seul son que j'entendais était celui de mon coeur, et il battait énormément fort. Je me surprenais à avoir envie que ses mains descendent contre mon torse afin de me caresser.

- Theo ! lança une voix plus loin.

Je me défis de l'étreinte de l'enseignant, avant de lui jeter un dernier regard. J'allai rejoindre Mathéo. Je n'étais pas vraiment proche de lui, mais c'était beaucoup mieux que d'être avec ce prof, ça c'était évident.

******

Alors pourquoi? Pourquoi est-ce que j'étais dans les corridors la nuit, vêtu uniquement de mon boxer, d'un t-shirt et de chaussettes? Cela faisait quelques minutes que je me tenais devant la porte de la classe d'astronomie. Je ne savais pas trop si je devais y entrer, ou non. Mais j'étais incapable de dormir. Toute la journée, je n'avais pensé qu'à son foutu regard agressif. Je n'avais pensé qu'à ses mains sur mon corps. Machinalement, ma main tourna la poignée, et je traversai silencieusement la classe, me rendant jusqu'aux cinq marches qui menaient au bureau de l'enseignant. J'avalai difficilement, avant de cogner trois petits coups contre la porte de bois. Jason Potter vint ouvrir la porte, et je me sentis rougir à la vue de son torse nu. Je ne le tirais pas du sommeil, mais il n'était pas très loin d'aller au lit. Je me retournai vivement, avec la ferme intention de descendre les marches à la course. Je ne savais pas ce que je faisais ici. Mais sa main s'enroula autour de mon poignet, ce qui stoppa ma fuite. Je pris une grande inspiration, avant de me retourner vers Jason.

- J'espérais avoir un cours de rattrapage en astronomie, râlais-je.

Je n'avais pas de cours d'astronomie. Les mots étaient sortis tout seuls de ma bouche. J'avais seulement envie qu'il me fasse entrer dans son bureau.

HJ/ Je nous ai déplacés un peu sorry je savais pas trop quoi faire dans la bibliothèque.

Sujet: Re: Prends soin de moi - PV Jason Potter Ven 06 Nov 2020, 20:36

Je n'avais pas la patience ou le temps pour gérer un adolescent arrogant. J'avais autre chose à faire, peut-être essayer de voler l'attention de notre belle infirmière à Charles ou aller prendre un verre avec Eliott. Je n'avais jamais frappé un élève, mais lui semblait particulièrement frappable. L'envie de lui effacer son petit sourire baveux était bien présente.

Je le vis tirer une chaise en face de moi, la pivoter et s'asseoir dessus, en croisant ses bras contre le dossier. Son sourire arrogant me donnait envie de lui effacer avec violence. Ce fut pire lorsqu'il agrippa mon thermos et s'enfila le reste de MON café. Son manque de respect était flagrant, personne, pas même Liam England n'avait osé être aussi baveux envers un membre du corps enseignant.

- Non seulement, tu m'as rentré dedans, cracha-t-il. Mais en plus, tu m'as donné un coup d'épaule. Entre toi et moi, je me demande lequel de nous est le plus dans le pétrin.

Je reconnus ce regard supérieur et ce ton, mon père m'avait raconté des histoires sur le père de ce petit con, Victor Krum. Il était le fils d'une grande légende de notre monde et clairement, il s'en servait pour avoir tout ce qu'il voulait. Théodore Krum sauta sur ses pieds, avant de se pencher et baiser le dessus de ma tête. Connard! Cela ne prit pas de temps, que le Serpentard se sauva, mais je le suivis de près. Je finis par l'agripper par le collet, avant de le plaquer sauvagement dans le mur. Mon regard croisa le sien, ce fut comme si le temps avait cessé sa course. J'entendis quelqu'un appeler Théodore, je le sentis se défaire de mon emprise, mais je le laissai faire.

***

J'étais dans mon bureau, assis dans un fauteil, avec une bouteille de Whisky à la main. Je m'étais enfermé après mon dernier cours. Je ne faisais que penser à son sourire et son regard. Je détestais cela. Je me sentais faible devant lui, je me sentais prêt à tout lui donner, sans vraiment vouloir. Comment pouvais-je autant détester quelqu'un et le vouloir dans mes bras en même temps? Comment pouvais-je vouloir lui arracher les yeux et l'embrasser, par la même occasion? Je sursautai, lorsque trois petits coups frappés à la porte de mon bureau, me tira de ma rêverie. Je baissai les yeux, sur mon torse nu et mon bas de pyjama. J'ouvris la porte sur le fils de Victor Krum.

Le serpent pivota, avant de se tourner vers l'escalier, j'attrapai son poignet, afin de l'empêcher de s'enfuir. Je le retournai vers moi, je ne voulais pas qu'il parte, mais je ne voulais pas qu'il reste non plus. C'était quoi mon problème avec ce mec?

- J'espérais avoir un cours de rattrapage en astronomie, souffla-t-il.

Je poussai un soupir, il n'était pas mon élève, il ne pouvait donc pas avoir de rattrapage. Je laissai sa main, avant d'agripper un pull et le revêtir. Mon regard glissa sur lui, il ne portait qu'un tshirt, des boxers et des bas. L'envie de tout lui enlever, l'attirer dans mon bureau et commettre l'interdit avec lui, me prit. Ma main se posa contre son torse, avant que je ne le fasse reculer, avant de reprendre ma place dans entrebâillement de la porte. Je repoussai un autre soupir.

- Tu ne sais pas combien de règles, tu viens d'enfreindre, murmurai-je. Tu ne sais pas non plus, comment tu mets ta scolarité en jeu, en te tenant ici...

Je venais vraiment de m'inquiéter de sa place ici? Je posai mes mains sur mes hanches. J'avais tellement envie de l'attirer entre mes draps, mais je ne pouvais pas faire ça. Même si je détestais mon poste, que je voulais être Professeur de Défense contre les Forces du Mal, je ne pouvais pas faire ça. Je reculai d'un pas, en secouant doucement la tête.

- Retourne à ton dortoir, soufflai-je.

Je fermai la porte sur son visage d'ange. Je ne voulais plus le voir. Je me rendis dans ma salle de bain, attenante, avant de passer mes mains dans mes boucles foncées et me lancer un regard noir dans le miroir. Le craquement du plancher dans mon dos me fit sursauter. Je me retournai vers l'élève dans ma chambre.

- J'ai dit va t'en, dis-je d'un ton plus dur.

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Je ne comprenais toujours pas ce qui m'avait mené ici. Ça avait été inconscient. Car jamais, mais jamais je ne serais sorti simplement en boxers, sans pantalon. J'avais de la classe, tout de même. Tandis que j'avais le regard comme en transe, je vis l'enseignant entrer dans son bureau, afin de se saisir d'un pull et le revêtir. Merde. Au moins,je pouvais arrêter de fixer son torse, que je trouvais ma foi trop attrayant. Je sursautai légèrement, lorsque sa main se posa contre mon torse, pour me faire reculer légèrement. Il me voulait. Non? Sinon, il aurait tout simplement refermé la porte. Mais pourquoi est-ce que je pensais à cela? Le soupir qu'il laissa tomber ne m'échappa pas. Il me fit déglutir avec difficulté.

- Tu ne sais pas combien de règles, tu viens d'enfreindre, murmura l'enseignant. Tu ne sais pas non plus, comment tu mets ta scolarité en jeu, en était ici...

J'ouvris la bouche pour dire quelque chose, mais rien n'en sortit. Je ne savais pas quoi dire. Je ne savais même pas pourquoi j'étais ici. Ce que je faisais ici. Jason recula alors d'un pas, secouant négativement la tête.

- Retourne à ton dortoir, râla-t-il d'un ton à peine audible.

Je ne voulais pas retourner à mon dortoir. Je n'en avais vraiment pas envie. Je voulais qu'il me prenne dans ses bras. Je voulais qu'il m'embrasse et me caresse. Je voulais qu'il prenne soin de moi. Je ne savais pas pourquoi je désirais tout cela, mais je le désirais. Mais à mon plus grand désespoir, Jason referma subitement la porte devant moi. Le regard perdu contre le bois, ma main se leva d'elle-même, afin d'aller se poser contre la poignée. Lentement, je la tournai, et quelques secondes plus tard, j'étais dans la chambre de l'enseignant. Le plancher craqua sous mon poids, ce qui fit sursauter Jason, qui se trouvait dans la salle de bains. Il se retourna vers moi.

- J'ai dit vas-t-en, pesta-t-il plus durement.

Je me sentis hocher négativement la tête. Non je n'allais pas m'en aller. Je voulais simplement sentir ses mains sur ma personne, l'entendre me dire que tout irait bien. Je voulais qu'il me possède. Je voulais lui appartenir. Je franchissais maintenant la distance qui nous séparait, dans un silence complet. Mes yeux se glissèrent au creux des siens. Sans même m'en rendre compte, mes mains étaient désormais contre ses épaules musclées, juste avant qu'elles ne glissent pour se nouer contre sa nuque. Puis, je m'emparai de ses lèvres. C'était un doux baiser. Rien de vulgaire, ou de passionné. Simplement un baiser réconfortant.

- Prends soin de moi, m'entendis-je murmurer, avec le baiser.

Mes mains remontèrent contre ses tempes, alors que je me noyais de nouveau dans ses yeux. Je sentais son souffle chaud contre mes lèvres, tandis que mon coeur battait fortement. Si fortement, que je n'entendais que cela. Puis, c'était comme si je venais de réaliser ce que j'avais fait. Je le relâchai subitement, avant de reculer de plusieurs pas. En fait, je reculai jusqu'à heurter le lit, contre lequel je tombai.

- Je... euh... désolé... soufflais-je.

Je me relevai vivement, avec la ferme intention de partir. Je me rendis jusqu'à la porte et pourtant, j'étais incapable de l'ouvrir. Ma respiration était très rapide et entre coupée. Je ne savais pas pourquoi Jason Potter me plaisait autant. Pourquoi est-ce que j'avais autant envie que ses mains parcourent mon corps. J'avais envie de passer la nuit avec lui, à l'entendre me murmurer des mots doux. Je me sentais faible, trop faible devant l'enseignant. Ma main se leva, tremblante, afin d'ouvrir la poignée.

Sujet: Re: Prends soin de moi - PV Jason Potter Sam 14 Nov 2020, 16:22

C'était mal, avoir un élève dans sa chambre était un interdit que je ne devais pas briser. Même si il était tout ce que je voulais de cette vie, je ne pouvais pas accepter qu'il soit dans ma chambre. Je ne pouvais pas l'avoir dans ma vie autrement qu'en tant qu'élève, rien de plus. Mon désir resterait secret, jusqu'à ce qu'il gradue et par chance, que je recroise son chemin plus loin dans le futur.

Théodore secoua la tête, il était plus qu'entêté. Je voulais que pour une fois, il obéisse à ce que je lui ordonnais. Je compris que la situation s'envenimerait, lorsqu'il avança vers moi, alors que son regard se plantait dans le mien. Ses mains se posèrent sur mes épaules, avant de glisser contre ma nuque. C'est à ce moment que l'interdit et la réalité devinrent qu'un. Le jeune serpent posa ses lèvres contre les miennes. Un petit baiser chaste et simple.

- Prends soin de moi, murmura mon amant au travers du baiser.

Ses mains glissèrent contre mes tempes, son regard se noya dans le mien, son visage était encore trop proche du mien. Mon coeur se débattait dans ma poitrine, j'avais peur qu'il entende ou il sente les battements effrénés de ce dernier. Subitement, le jeune homme me laissa, avant de reculer de quelques pas, avant de basculer contre mon lit.

- Je... euh... désolé... chuchota-t-il.

Theo se releva rapidement, avant de se diriger vers la porte. Sa main se posa sur la poignée, je fermai les yeux, avant de lâcher un profond soupir. Je pris son poignet, avant de le retourner vers moi, les sourcils froncés. Mon regard se plongea directement dans le sien, ma main tenait son poignet, je ne savais juste pas quoi faire ou quoi dire. Que vouliez-vous que je fasse, je retenais un élève contre son gré. Ma poigne se défit, lentement, simplement parce que je ne pouvais pas trouver une raison de le retenir.

- Laisse... murmurai-je.

Je tournai le dos à Krum, avant de passer mes mains dans mes cheveux. Je pris une inspiration, avant de pivoter vers lui, agripper son avant-bras, le tirer vers moi et l'embrasser avec désespoir. Je le plaquai solidement, mais avec une certaine douceur, contre la porte de bois, mes lèvres caressant les siennes avec désir. Ma main se posa contre sa hanche, l'autre alla se poser contre sa nuque, pour lever son visage vers le mien. Je ne pouvais pas retourner en arrière, mais je pouvais arrêter. Je finis par me décoller de lui, avant de lever un regard d'animal blessé.

- Ça peut pas aller plus loin, râlai-je. C'est pas bien.

C'était la vérité, mais est-ce que c'était vraiment ce que je voulais? Non. Je voulais aller tellement plus loin avec lui. Je voulais qu'il continue de vouloir aller plus loin, qu'il me pousse. Son regard brun tout doux m'observait, ma main glissa contre sa joue, avant que je ne pose mon front contre le sien. Ma main sur sa hanche glissa contre son torse, je me repoussai, afin de sauver le peu de dignité qui me restait.

- Retourne à ton dortoir, Krum, soufflai-je.

Je glissai ma main de sa nuque contre le côté de son corps, avant d'empoigner la poignée de ma porte et ouvrir cette dernière. Je reculai de quelques pas, en tentant de calmer mon coeur et ma respiration. C'était la première fois que quelqu'un me faisait autant d'effet. Je préférais donc m'en éloigner.

Messages : 31 Date d'inscription : 02/11/2020

Je devais partir. Là. Maintenant. Je n'avais pas le choix. Premièrement, ce n'était même pas légal. Deuxièmement, j'avais une copine. Je n'aimais pas les hommes. Du moins, c'était ce que je voulais croire. Mais depuis que j'avais couché avec Leo, c'était comme si quelque chose en moi avait changé. Je voulais Jason Potter, pour moi et moi seul. Je voulais qu'il prenne soin de moi, comme personne ne l'avait fait auparavant. Je voulais qu'il me fasse oublier le décès de ma soeur, qu'Oli s'amusait toujours à ramener sur la table. Comme s'il entendait mes pensées, l'enseignant se saisir brusquement de mon poignet, afin de me retourner face à lui. Son regard se plongea aussitôt dans le mien, et malgré ses sourcils froncés, je pus lire le désir qu'il avait à mon égard. Il devait probablement sentir le mien aussi. Car oui, c'était du désir. Je ne connaissais pas du tout Jason, mais j'avais envie de le connaître. J'avais envie d'être sien, tout simplement. Sa main relâcha alors mon poignet, à mon plus grand désespoir.

- Laisse... murmura-t-il.

Non. Il était hors de question. Il m'avait retenu, il y avait une raison pourquoi il avait fait ça. C'est alors que Jason se retourna, me faisant dos. J'avais envie de fuir, en même temps, je voulais lui prouver que je valais la peine. Il passa une main visiblement nerveuse dans sa chevelure, et j'eus envie que ce soit ma main, qui glisse dans ses bouclettes. À ma plus grande surprise, Potter se retourna vivement, avant de se saisir de mon bras pour m'attirer vers lui. Ses lèvres rencontrèrent enfin les miennes, mais ses baisers étaient beaucoup plus enflammés que le mien quelques minutes plus tôt. Mon dos heurta doucement la porte derrière moi. Je frissonnai d'envie lorsque sa main se posa contre ma hanche et que l'autre allait se saisir de ma nuque, comme pour maintenir mon visage à sa merci. Je voulais maintenant qu'il m'entraîne jusqu'à son lit. Malheureusement, il fit tout le contraire. Il se décolla de moi, avant de relever un regard triste sur moi.

- Ça peut pas aller plus loin, murmura l'enseignant d'astronomie. C'est pas bien.

Pas bien? J'avais dix-sept ans, très bientôt dix-huit. Il n'était pas si vieux que ça. Il avait au gros maximum dix ans de plus que moi. Bon, il était enseignant à mon école, mais je n'étais, et je n'avais jamais été son étudiant. Sa main glissa contre ma joue, me faisant frissonner, juste avant que son front ne se pose contre le mien. Je fermai les yeux, sentant sa main remonter lentement contre mon torse mais Jason s'en servit afin de se repousser.

- Retourne à ton dortoir, Krum, laissa-t-il tomber d'un ton plat.

Je n'avais vraiment pas envie de retourner à mon dortoir. Du moins, pas avec cet échec. Je voulais l'enseignant d'astronomie, et je l'aurai. Jason me fascinait, et je ne savais pas pourquoi. J'avais passé ma journée à penser à lui. Je sentis ma lèvre inférieure trembler, tandis que la dernière main qu'il avait sur moi glissait afin d'ouvrir la porte. Il fit alors quelques pas afin de s'éloigner de moi, ce qui me fit atrocement mal. Le message était clair. Il voulait que je parte. Du moins, c'était ce qu'il verbalisait. Ses baisers, par contre, insinuaient le contraire. Mon regard continuait de percer celui de l'enseignant. Je levai la main, et la porte se referma magiquement derrière moi. Je franchis la courte distance qui nous séparait, m'arrêtant à sa hauteur. Mes mains se posèrent tendrement contre ses joues, avant que je ne m'empare de sa bouche avec passion, et une once d'agressivité.

- Si je pars maintenant, râlais-je entre deux baisers. Tu vas m'oublier.

Je le fis reculer jusqu'à ce que le bas de son dos heurte son bureau. Je le forçai à s'y asseoir, grimpant par-dessus lui. Mes baisers se faisaient de plus en plus pressants, alors que le dos de l'enseignant se retrouvait contre des parchemins, moi à califourchon sur lui. J'arrêtai mes baisers, l'espace de quelques secondes, pour plonger mon regard noisette dans le sien.

- Je vais te donner une raison de ne pas m'oublier, murmurais-je.

Mes baisers descendirent alors contre sa mâchoire carrée, puis dans le creux de son cou. Mes mains glissèrent à la base de son chandail, que je lui retirai pressement, avant de m'asseoir contre son bas-ventre, et retirer mon propre t-shirt. J'étais désormais uniquement en boxers, (avec des chaussettes, il ne fallait pas les oublier) sur un enseignant. Et je devais dire que mon coeur battait la chamade. Je me penchai de nouveau sur lui, laissant mon torse sculpté frôler le sien, avant de m'emparer à nouveau de ses lèvres. L'une de mes mains glissa alors contre sa poitrine, se rendant jusqu'à son bas-ventre. Je n'osais pas mettre ma main dans son pantalon de pyjama, donc je la posai par-dessus, contre son membre que je commençai à caresser avec douceur.

- Je vois comment tu me regardes, soufflais-je au creux de son oreille. Je sais que c'est ce que tu veux. Je te l'offre, alors laisse-toi aller...

Sujet: Re: Prends soin de moi - PV Jason Potter Lun 16 Nov 2020, 22:16

Je voulais qu'il reste, c'était ce que je continuais de me répéter. Il était tout ce que j'espérais avoir dans ma vie. Pourtant, la chose à faire était de le repousser, lui briser le coeur, pour que je puisse continuer ma petite vie tranquille en paix et sans peur de me faire renvoyer. Même si je détestais mon poste, je ne pouvais pas me permettre de perdre mon emploi, que dirait-on de moi ou ma famille, si je me faisais renvoyer.

J'étais quand même fier de mon moi-même, de garder un semblant de sang-froid devant lui. Son regard me traversait, clairement, je l'avais blessé dans son orgueil. Mais je n'avais que faire d'un orgueil chiffonné d'un élève immature de la maison des serpents. Mon devoir était de mettre un frein à tout cela, c'était ce que j'allais faire. Comme pour me contredire, Théodore leva sa main, la porte se referma dans son dos, alors qu'il se dirigeait vers moi. Lorsqu'il fut à ma hauteur l'élève posa doucement ses mains contre mes joues, avant de prendre mes lèvres avec passion.

- Si je pars maintenant, souffla-t-il. Tu vas m'oublier.

C'était le but. Je me sentis reculer, jusqu'à ce que je heurte mon bureau. Ce petit connard me poussait dans un piège. Theo grimpa par-dessus moi, en poursuivant ses baisers. Je me sentis me perdre dans ses baisers, alors que mon dos écrasait une pile de parchemins, mon élève à califourchon par-dessus moi. Il s'interrompit, pour me regarder de haut.

- Je vais te donner une raison de ne pas m'oublier, chuchota Krum.

Ses lèvres glissèrent contre ma mâchoire et dans le creux de mon cou. Ses mains explorant la base de mon chandail, avant qu'il ne me le retire. Assis contre mon bas-ventre, le jeune homme retira son chandail. Lorsqu'il se pencha contre moi, sa peau effleura la mienne, alors que ses lèvres reprenaient les miennes. L'une de ses mains voyageant doucement de mon torse vers mon bas-ventre, par-dessus mon membre. Je retins mon souffle, lorsqu'il se mit à caresser doucement ce dernier.

- Je vois comment tu me regardes, me provoqua-t-il. Je sais que c'est ce que tu veux. Je te l'offre, alors laisse-toi aller...

C'est à ce moment, que je relâchai l'emprise que j'avais sur mon souffle, qui sortit en un petit râle, sa caresse si enivrante me donnait envie de lui dire oui. Pas simplement lui dire, mais lui murmurer à l'oreille. L'envie de lui dire d'aller encore plus loin, de faire plus. J'avais envie que ce soit ses lèvres qui caresse mon sexe, j'avais envie de le prendre, qu'il soit à moi. Mais je n'avais pas le droit, peut importe son âge, j'étais en position d'autorité sur lui. Cela paraîtrait comme un viol, je perdrais mon emploi, ma réputation et surtout, Timmy.

- Arrête... finis-je par souffler.

Je ne voulais pas arrêter, mais je devais. Je finis par me saisir de son visage, avant de le repousser doucement. Je jetai un regard incroyablement désolé dans le sien, avant de me redresser doucement. Je le posai au sol, avant d'agripper mon chandail et le revêtir. Je secouai la tête, pour reprendre un semblant de contenance. Je devais me sauver. Ma main alla glisser contre sa joue.

- Si le contexte était différent... murmurai-je. Mais tant que je suis en position d'autorité sur toi, rien ne peut arriver.

Je pris ses lèvres en douceur, un petit baiser innocent d'aurevoir. Il méritait mieux, plus qu'un professeur malheureux, il méritait une vraie histoire d'amour. Mes mains se posèrent sur ses épaules, avant que mon front ne se pose sur le sien. Je repris une grande inspiration, avant de plonger un regard dans le sien.

- Désolé...

Messages : 31 Date d'inscription : 02/11/2020

Je l'avais. Je le sentais. Il allait flancher, et j'allais pouvoir avoir une nuit avec Jason. Bon, mon but premier n'avait pas été de coucher avec lui, mais si c'était ce qu'il fallait pour l'avoir à moi, alors soit. Mes baisers étaient de plus en plus pressants, tandis que mes caresses contre son membre se voulaient insistantes. Le gémissement qu'il laissa enfin tomber ne m'échappa pas. Mon coeur s'emballa stupidement, il aimait ce que je faisais. Il aimait le bien être que je lui procurais, ensuite, j'allais faire en sorte qu'il m'aime, moi. C'était possible. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais besoin qu'il m'aime. Ce matin, lorsque j'étais entré en collision avec Jason, c'était comme si mon coeur avait complètement chaviré pour l'enseignant.

- Arrête... souffla-t-il alors.

J'arrêtai momentanément de respirer. Toute la joie qui m'avait empli quelques secondes auparavant venait de disparaître. Ses mains se saisirent doucement de mes joues, avant qu'il ne se défasse de mon étreinte. Jason se redressa alors, m'entraînant par la même occasion. Je me retrouvai trop rapidement les deux pieds au sol, tandis que l'enseignant reprenait son chandail pour le revêtir. Sa main glissa contre ma joue, et je tentais de ne pas laisser paraître mes émotions. Je ne savais pas pourquoi il me faisait cet effet...

- Si le contexte était différent, râla Jason. Mais tant que je suis en position d'autorité sur toi, rien ne peut arriver.

Je ne savais pas comment réagir. J'avais l'impression qu'on venait de tout me donner, pour ensuite tout m'arracher. J'avais peur, tellement peur de la suite. Malgré tout, le petit baiser que Jason déposa contre mes lèvres me donna de l'espoir. Il me voulait. C'était ce qu'il avait dit. Je baissai la tête, tandis que son front se posait contre le mien. Alors que je luttais contre mes larmes, ses yeux se glissèrent dans les miens.

- Désolé...

Je ne savais pas quoi faire. Devais-je m'enfuir? Ce serait sans doute la chose raisonnable à faire, mais je n'étais pas raisonnable. Dans la vie, quand je voulais quelque chose, je l'obtenais. Il en avait toujours été ainsi. Je n'étais même pas fâché, de ne pas pouvoir avoir le bel enseignant d'astronomie. J'étais dévasté, littéralement. Comme s'il était destiné à être mien. Je fermai les yeux, sentant qu'ils me piquaient de larmes. Je ne voulais pas qu'il me voit ainsi faible. Il ne m'avait pas seulement repoussé une fois, le message était bien clair.

- Je vais quitter l'école, alors, m'entendis-je dire en un râle. Si je ne suis plus étudiant, tu n'as aucune autorité sur moi.

J'ouvris mes yeux, décollant mon front du sien. J'étais sérieux. Je ne savais pas pourquoi, mais ce que je voulais dans la vie, c'était Jason Potter. Plus que tout le reste au monde. Je me fichais bien de ce que mon père pouvait bien en penser. Incapable de résister, ma main glissa contre sa nuque, approchant mon visage du sien pour m'emparer de ses lèvres. Cette fois-ci, par contre, mon baiser était beaucoup plus tendre, et doux. Il insufflait les émotions que je ressentais à l'égard de l'enseignant. Car oui, j'éprouvais des sentiments pour Jason. Je ne savais pas pourquoi, puisque après tout, je ne le connaissais pas vraiment.

- Ne me laisse pas seul... soufflais-je, comme un animal blessé.

Ne le sentant plus du tout réceptif, je me séparai de lui, me sentant subitement bien étourdi. Je reculai de quelques pas, complètement perdu, avant de faire dos au Professeur d'astronomie. Ma vision se troublait, et j'avais chaud, terriblement chaud. Je devais partir d'ici au plus vite. Je me retournai vers la porte, et je me sentis bousculer sur le côté, heurtant un meuble. Je me redressai, voulant me diriger vers la porte, mais celle-ci dansait sous mes yeux. J'entendis mon prénom, mais mes jambes lâchèrent sous mon poids. Deux bras musclés empêchèrent ma chute. Quelques minutes passèrent, alors que j'étais assis au sol, mon dos calé contre le torse de Jason, probablement. J'entendais sa voix au loin, mais je n'étais pas capable de saisir ce qu'il disait. Lentement, ma vision revint, mais je me sentais faible, bien faible. Merde, je n'avais pas voulu faire une crise devant lui...

- J'vais bien, m'entendis-je murmurer.

Sujet: Re: Prends soin de moi - PV Jason Potter Sam 21 Nov 2020, 18:57

Ce n'était pas que je ne voulais pas, au contraire, je le voulais plus que tout. Mais c'était interdit, disons que perdre mon emploi, pour prendre mon pied, n'en valait pas la peine pour moi. Tout de lui était tentant, je ne pouvais pas le garder ici, sans avoir peur de flancher. Même si le faire partir me faisait tout aussi mal à moi qu'à lui, c'était ce que je devais faire. Wow, mes parents diraient que j'étais enfin devenu raisonnable.

Que vouliez-vous que je fasse, Theo restait planté devant moi, en ne sachant pas trop comment agir. Moi aussi. Je ne pouvais pas me sentir fier de ce qui se passait, je voyais les yeux de Théodore Krum se remplir de larmes, sans qu'elles ne coulent contre son beau visage. Ses paupières finirent par cacher le tout.

- Je vais quitter l'école, alors, murmura-t-il. Si je ne suis plus étudiant, tu n'as aucune autorité sur moi.

Oui, j'en avais, je protégeais l'école et il entrait «par effraction» sur les terrains de cette dernière. Je devrais lui demander de partir. Ses yeux se rouvrirent sur moi, son front laissa le mien. Je refuserais cette offre, pas question qu'il mette son futur en jeu pour une relation sans but. Je ne valais pas la peine qu'on se batte pour moi. Ses mains se posèrent contre ma nuque, ses lèvres vinrent se poser tout doucement contre les miennes. C'était le baiser le plus doux que nous avions partagé. Je me sentis tomber doucement amoureux de Théodore Krum.

- Ne me laisse pas seul... chuchota l'élève.

Je voulus lui promettre que jamais il ne serait seul, mais rien ne sortit de ma bouche. Son corps se sépara du mien, en reculant doucement. Mais lorsque Theo me tourna le dos, son corps s'affaissa sur un meuble, sur lequel, il se retint, avant de continuer sa route.

- Theo, dis-je.

Je ne pus dire plus, le jeune homme s'effondrait, je me lançai dans son dos, mes bras passant sous ses aisselles pour arrêter sa chute. Je m'assis doucement au sol, en tenant le jeune homme dans mes bras. Je ne faisais que lui répéter doucement que tout irait bien, en laissant la crise d'épilepsie passer. Je ne pouvais rien faire d'autre. Je m'entendis prononcer les mots «je t'aime» en sachant qu'il ne se rappellerait pas après. Doucement, je le sentis revenir à lui, son regard croisa le mien.

- J'vais bien, murmura-t-il.

Je secouai la tête. Sans rien dire, je le soulevai, avant de le coucher dans mon lit. Je lui retirai ses bas de laines, avant de l'enrouler dans la couverture. Je ne pouvais pas l'emmener à Angélique tout de suite, sans me faire poser la question. Pourquoi c'était moi qui l'avait trouvé et non son directeur de maison. Lorsque son regard penaud croisa le mien, je secouai la tête. Je connaissais sa demande silencieuse, je n'irais pas me coucher à côté de lui. Je tirai ma chaise, avant de m'y asseoir.

- Dors, ordonnai-je doucement.

Je ne voulais pas lui parler, je ne voulais pas qu'il me demande de dormir avec lui. Je ramenai mes genoux contre moi, avant de me caler dans mon fauteuil. Je pris une pile de travaux, avant de continuer ma correction, ne portant qu'une attention discrète à Theo.

- Ne quitte pas l'école, dis-je en gardant le regard sur la pile de parchemin. Ne fous pas ton futur en l'air pour moi. Ça en vaut pas du tout la peine...

Messages : 31 Date d'inscription : 02/11/2020

C'était un mensonge. Je ne serais même pas capable de me rendre à ma salle commune. J'aurais tout de même préféré réussir à atteindre l'autre côté de la porte, pour ne pas que Jason assiste à ça. Je disais à tout le monde que je ne jouais pas au Quidditch à Poudlard car je m'entraînais uniquement avec mon père, mais c'était faux. Je ne jouais pas à l'école, car c'était trop dangereux pour moi. Je refusais de parler de ma condition à qui que ce soit. Il y avait Laurence, évidemment, qui le savait, mais maintenant elle était partie. Elle ne serait plus jamais là pour veiller sur moi. Jason avait-il compris ce qui venait de se dérouler sous ses yeux? Ou ne comprendrait-il pas? J'espérais qu'il ne fasse que passer l'éponge là-dessus. En fait, en ce moment, je rêvais de m'enfuir. Mais je savais que mes jambes ne me supporteraient pas bien loin.

C'est alors que l'enseignant d'astronomie me souleva dans ses bras, comme si je ne pesais rien. Pourtant, j'étais assez grand et costaud. Mon dos atterrit doucement contre son matelas, juste avant qu'il ne me retire mes bas, pour m'enrouler dans la grosse couverture chaude. Je fermai les yeux quelques secondes, prenant une grande inspiration. Son lit sentait exactement comme lui... S'il s'occupait ainsi de moi alors qu'il ne m'aimait même pas, je n'osais pas imaginer tout ce qu'il ferait pour moi s'il était amoureux de moi. Mon regard croisa alors le sien, désirant qu'il vienne se coucher à mes côtés. Mais il n'en fit rien, il se tira plutôt une chaise.

- Dors, m'intima-t-il d'un ton doux, mais ferme.

Je poussai un petit soupir, le regardant prendre une pile de travaux pour continuer la correction que j'avais interrompue ce matin. Je ne pus m'empêcher de sourire, en le voyant si sérieux et concentré. Il était beau, les sourcils ainsi froncés. Ça lui faisait des petites pattes d'oie sur le coin des yeux, et ça le rendait plus qu'attirant.

- Ne quitte pas l'école, laissa-t-il tomber alors, sans me regarder. Ne fous pas ton futur en l'air pour moi. Ça en vaut pas du tout la peine...

Je me redressai vivement sur mes coudes, tirant sur la couverture pour sortir du lit, mais je ne fis que m'enrouler dedans et trébucher au sol, avant de pousser une plainte sourde. Je me relevai, avant de croiser le regard moqueur de Jason. Je fronçai les sourcils, avant de me défaire de l'étreinte de la couverture et de me relever, un peu chambranlant. Je me saisis des travaux qu'il avait dans les mains, pour les poser contre son bureau. Je glissai ma main dans la sienne, pour le forcer à se lever. Étant plus fort que moi en ce moment, je ne réussis pas à le faire lever. Je tombai plutôt par-dessus lui. Mes lèvres étaient si près des siennes...

- Viens dormir avec moi, s'il-te-plaît, râlais-je doucement.

C'était comme si une magie opérait. Jason se leva, me gardant contre lui, avant de me coucher de nouveau dans son lit. Il remonta la couverture sous mon menton, alors que je me perdais complètement dans son regard. J'avais toujours eu le béguin pour Jason Potter, mais jamais je n'aurais cru un jour avoir le cran de me rendre jusqu'ici et pourtant... Je lui fis un petit sourire, avant de me relever légèrement sur mes coudes, afin de l'embrasser avec une douceur infinie. Je pensais que je pouvais obtenir le professeur avec la même passion que Leo, mais je me rendais bien compte que je n'avais qu'à être moi-même, pour qu'il flanche.

- Gâcher mon avenir pour t'avoir à mes côtés ne me donne pas l'impression de gâcher quoi que ce soit, bien au contraire, chuchotais-je alors. C'est toi mon futur.

Je lui volai un dernier tendre baiser, avant de me laisser retomber mollement contre l'oreiller. Je fermai les yeux, avant de me tourner sur le côté. Il me fallait dormir, si je voulais récupérer, mais j'avais peur de ne plus jamais revoir Jason par la suite. Cela m'avait pris des années à réaliser mon faible pour l'enseignant, mais quelques minutes pour savoir que j'étais complètement amoureux de lui.

Sujet: Re: Prends soin de moi - PV Jason Potter Lun 23 Nov 2020, 22:05

Même si je détestais mon poste dans cette école, je n'en restais pas moins qu'un éducateur, je n'allais certainement pas laisser un élève foutre sa vie en l'air pour l'amour. L'amour était un couteau à deux tranchants et Theo jouait dangereusement avec le plus dangereux. Être prêt à tout laisser pour quelqu'un, c'était extrêmement impulsif et irresponsable.

Alors que je continuais de corriger mes travaux, du coin de l'oeil, je vis Theo se redresser sur ses coudes pour essayer de repousser sa couverture. Ses pieds se prirent dans la couverte, au lieu de se lever, le jeune homme s'écrasa face contre terre. Il poussa une lourde plainte, alors que je levais les yeux, avec un regard moqueur. Il finit par se libérer et se lever, un peu tremblotant, avant de prendre les travaux que j'avais dans les mains. Sa main prit la mienne, avant de me tirer vers lui, mais au lieu de me lever, Theo bascula sur moi.

- Viens dormir avec moi, s'il-te-plaît, réclama-t-il doucement.

Sans que je puisse contrôler mon corps, je me levai, en gardant Théodore contre moi, avant de le coucher dans mon lit. Je remontai la couverture jusqu'à son menton, mon regard au creux du sien. Je reçus un petit sourire, suivis d'un baiser tout léger. Je le laissai faire, mais je ne pouvais pas accepter d'aller plus loin, je ne le ferais pas.

- Gâcher mon avenir pour t'avoir à mes côtés ne me donne pas l'impression de gâcher quoi que ce soit, bien au contraire, souffla Theo. C'est toi mon futur.

Theo m'embrassa, avant de se recoucher et fermer ses yeux. Il se retourna sur le côté, avant de s'endormir. Je restai assis près de lui, sans un mot. Je pouvais faire partie de son futur, mais je ne l'étais pas. Je finis par attendre qu'il soit vraiment endormi, avant de me lever discrètement et me rendre à mon bureau pour finir ma correction. Je me retournai vers lui, avant de pousser un soupir silencieux. Si il n'était pas un élève, je serais avec lui, mais je ne le laisserai pas lâcher l'école.

Je finis par bailler de fatigue. Je me calai dans mon fauteuil, avant de me laisser tomber dans les bras de Morphée. Je rêvai de ses baisers, de lui, de son sourire. Lorsque je me réveillai en sursaut, ses yeux ronds me regardaient. Je poussai un autre soupir, avant de passer une main contre mon visage fatigué. Mon regard croisa celui de Théo, je me sentis faible. Je voulais aller tellement plus loin avec lui.

- Si tu quitte l'école, tu es aussi idiot que ton père, soupirai-je. Je n'aime pas l'idiotie.

C'était sorti d'une bien mauvaise façon, mais le message était clair. Il ne m'aurait pas en foutant sa scolarité en l'air. Je me saisis de ma baguette, avant de faire apparaître son uniforme propre. Je le posai sur le lit, près de lui. Je me dirigeai vers ma cafetière que je mis en marche magiquement. Je servis une tasse de café noir à Théodore, avant de m'en verser une. Je pris une gorgée, en laissant le liquide brûlant

- Tu vas devoir partir avant mon premier cours, murmurai-je. J'irai te chercher après le déjeuner, pour t'emmener à l'infirmerie, ne pense même pas à dire non.

J'avais dit les derniers mots avec un petit sourire. Je me dirigeai vers la salle de bain, avant de faire apparaître mes vêtements dans cette dernière. Je revêtis une chemise grise, avec un pantalon noir, avant de sortir devant un Théodore toujours dans mon lit.

- S'il-te-plaît, écoute-moi, dis-je, doucement.

Messages : 31 Date d'inscription : 02/11/2020

Je sentais ses mains contre mon corps, ses lèvres caresser les miennes. Mon coeur battait la chamade, et pour la première fois depuis longtemps, très longtemps, je me sentais heureux. J'avais l'impression que ma vie avait du sens. Elle n'en avait jamais eu avec mes parents, puisque mon père ne valorisait que le talent au Quidditch et donc, la popularité. Je n'avais jamais pu être cela pour lui. Oui, j'étais très bon à ce sport, mais je ne pouvais pas vraiment le pratiquer sans mettre ma vie en danger. Je ne jouais donc qu'avec mon paternel et ma soeur, Laurence. Cependant, depuis que Lau était partie, je ne voyais que de la déception dans le regard de mon père. Si ma soeur avait de l'espoir au Quidditch, moi, je n'en avais aucun. J'avais l'impression de n'être qu'un échec pour lui. Et ma mère... Elle était si froide, si peu aimante. Elle se fichait bien de ma situation. Elle ne faisait que répéter qu'elle avait si hâte que je termine l'école pour enfin quitter le nid familial. Jason me sortait de tout ça. Les émotions que je ressentais lorsqu'il était à proximité, je voulais les ressentir pour toujours, tout simplement.

Je battis doucement des paupières, tandis que je sentais les rayons du soleil chauffer mon visage. J'avais très bien dormi, je devais l'avouer. Cependant, dans mon dortoir, il n'y avait pas de soleil. Je me redressai lentement, tentant de m'orienter. Je fus surpris de voir Jason Potter endormi, sur sa chaise de travail et moi bah... j'étais dans son lit. Je fronçai les sourcils, tentant de me remémorer mes derniers souvenirs. J'avais probablement fait une crise, tout était flou dans mes pensées. Merde. Les prochains jours allaient être très difficiles... C'est alors que le prof cligna des yeux, se réveillant lentement. Mon regard croisa le sien. Il m'avait gardé avec lui...

- Si tu quittes l'école, tu es aussi idiot que ton père, laissa-t-il tomber. Je n'aime pas l'idiotie.

Ça me revenait maintenant... Je lui avais dit que je quitterais l'école pour être avec lui. J'étais très confus quand j'avais dit cela. Jason se leva, avant de faire apparaître mon uniforme, qu'il posa à côté de moi. Je poussai un petit soupir, le regardant activer la cafetière. Rapidement, je reçus une tasse de café noir dans les mains. Je la serrai fortement, profitant de sa chaleur, avant d'en humer le doux parfum. Il n'y avait rien de mieux qu'un bon café pour bien commencer la journée.

- Tu vas devoir partir avant mon premier cours, me dit Jason. J'irai te chercher après le déjeuner, pour t'emmener à l'infirmerie, ne pense même pas à dire non.

Ok... Ça méritait d'être clair. Mais j'avais l'impression que si je respectais ce qu'il disait, que je n'allais plus jamais pouvoir poser mes lèvres contre les siennes. Mais je le voulais, pour moi. Je voulais l'aimer, et je voulais qu'il m'aime. Ce n'était pas trop demandé, pourtant. Je le regardai partir dans la salle de bains, tandis que je prenais une bonne gorgée de café, le laissant me brûler la gorge. Je me sentais bien triste, tout à coup. La seule raison pourquoi j'avais passer la nuit ici, c'était à cause de ma crise, et non parce que l'enseignant m'appréciait. Je me mordis la lèvre inférieure, nerveusement. Il revint alors dans la chambre, il était vêtu.

- S'il-te-plaît, écoute-moi, m'intima-t-il d'un ton étonamment doux.

Je plongeai mon regard dans le sien quelques secondes, avant de pousser un profond soupir. Je ne voulais pas le décevoir, mais je ne voulais pas le perdre non plus. Je posai ma tasse sur la table de chevet, me saisissant de ma chemise, que je boutonnai par-dessus mon chandail. J'enfilai rapidement mon pantalon, avant de nouer ma cravate. Mes pieds se glissèrent dans mes chaussettes, puis dans mes chaussures. Je relevai un doux regard sur Jason, avant de franchir la distance qui nous séparait. Mes mains glissèrent contre son torse, pour se poser contre ses épaules. Je l'embrassai avec un amour infini, tandis que mon coeur faisait un puissant bond dans ma poitrine. Oui, c'était lui. Il était le bon. Je le savais. Il était celui avec qui j'allais passer le reste de mon existence. Je voyais déjà la déception dans le regard de mon père, mais j'en avais rien à foutre. J'aimais Jason, c'était aussi simple que cela.

- Je vais t'écouter, râlais-je alors. Seulement si tu me promets que je peux revenir ici ce soir.

L'une de mes mains glissa alors contre sa nuque, tandis que je m'emparais de sa bouche avec passion. Je le poussai doucement jusqu'à ce que son dos heurte un mur, glissant alors mon genou entre ses jambes. Ma main se saisit doucement de ses cheveux, tandis que mes baisers descendaient contre sa mâchoire, puis dans le creux de son cou. J'y enfouis alors mon visage, fermant doucement les yeux. Mes mains glissèrent alors contre son corps, avant de glisser contre ses hanches pour serrer Jason contre moi.

- Apprends à me connaître, au moins... m'entendis-je souffler contre sa peau chaude.

Je n'entendais que les battements de mon coeur effrenés, tandis que j'étais ainsi blotti contre l'enseignant d'astronomie. J'étais amoureux de quelqu'un dont je ne connaissais absolument rien, mais je m'en fichais bien. J'étais bien dans ses bras, tout simplement.

Sujet: Re: Prends soin de moi - PV Jason Potter Dim 29 Nov 2020, 19:58

Ce qui s'était passé ne pouvait pas ré-arriver. Pour le reste de sa dernière année, je ne ferais rien pour le ravoir dans mon lit, mais après sa graduation, la situation changerait. Même si je savais très bien que j'étais probablement plus qu'amoureux de Théodore Krum, je ne pouvais pas aller plus loin, sans en payer les conséquences. Malheureusement, je n'étais pas prêt à tout risquer pour lui, même si le jeune Serpentard, lui, l'était.

Ses magnifiques yeux bruns se levèrent vers moi, je n'allais pas flancher. Je l'entendis pousser un long soupir, comme si ce que je demandais était trop. Je le regardai poser sa tasse sur ma table de chevet, avant de commencer à s'habiller. Lorsqu'il fut vêtu de son uniforme, Theo releva un regard doux vers moi, avant de franchir la distance qui me séparait de lui. Ses mains remontèrent doucement contre mon torse vers mes épaules. Tout en douceur, ses lèvres se posèrent contre les miennes.

- Je vais t'écouter, souffla-t-il. Seulement si tu me promets que je peux revenir ici ce soir.

Sa main glissa doucement contre ma nuque, sa bouche prenant la mienne avec passion. Theo me poussa lentement contre le mur, avant de glisser son genou entre mes jambes, afin de m'empêcher de me dégager. Sa main agrippa la base de mes cheveux, alors que ses lèvres allaient explorer ma mâchoire et le creux de mon cou, où il cacha son visage. Ses mains explorèrent le reste de mon corps, avant de les placer contre mes hanches pour se presser contre moi.

- Apprends à me connaître, au moins... murmura Théodore, contre la peau de mon cou.

Je ne disais rien. Je restais immobile, en regardant les secondes passer sur mon horloge. Je tentais de contrôler ma respiration, avant de le repousser doucement. Je baissai les yeux sur lui, avant de glisser ma main contre sa joue. Tout en tenant son épaule doucement, je le guidai vers la porte, avant de poser ma main sur la poignée.

- Ne fais pas l'enfant, je t'en prie, murmurai-je. Tu ne peux pas rester ici tous les soirs... Tu peux venir après le souper, mais tu ne dors pas ici.

Il fallait que je mette des limites, sans trop en mettre, histoire de ne pas le faire fuir. Ma main sur son épaule glissa vers sa main, mes doigts se nouèrent avec les siens, je le retournai vers moi, avant de plonger mon regard dans le sien. Je levai son visage vers le mien, avant de poser un petit baiser contre ses lèvres. Ma main laissa la sienne, avant de tourner doucement la poignée.

- À tantôt, dis-je.

Je reculai de quelques pas, car même si il était extrêmement tôt, je ne savais pas si il y avait de la vie dans le château. Je croisai mes bras contre ma poitrine, afin de ne pas tenter Theo. Je me rendis vers la table de chevet, avant de ramasser sa tasse de café et lui tendre. Je lui fis un petit sourire, ma tasse était une tasse bien banale donc impossible à retracer à moi.

- Je ne vais quand même pas te priver de ton café, rigolai-je doucement.

Je soupirai, en le voyant passer la porte.

Messages : 31 Date d'inscription : 02/11/2020

Je marchais dans le château, ma tasse de café à la main, l'autre caressant doucement mes lèvres. Il m'avait embrassé. Il m'avait dit : à tantôt. J'allais le revoir. Il avait accepté que je revienne le voir. Je me surpris à sourire; j'étais heureux. C'était la première fois depuis longtemps. J'offrais des sourires de politesse aux gens autour de moi, mais c'était bien tout. Ce sourire-là, il était vrai. Même si j'étais fâché après mes amis d'avoir laissé Leo abuser de moi, maintenant, je ne pouvais que leur en être reconnaissant, même s'ils ne le sauraient jamais. Si je n'avais pas eu cette relation avec le serpent, jamais je ne me serais rendu jusqu'à l'enseignant d'astronomie. Jamais. Leo avait réveillé quelque chose en moi, que Jason avait par la suite allumé. Tout ça, c'était éteint depuis la mort de Laurence. Je ne pouvais m'empêcher de penser qu'elle était là, quelque part. Je savais bien qu'elle n'avait pas choisi la vie de fantôme, mais parfois, j'aimerais qu'elle soit encore là. J'aimerais pouvoir lui parler.

- Enfin on te trouve ! laissa tomber une voix criarde.

Mon coeur arrêta momentanément, tandis que j'échappais ma tasse de café au sol, qui éclata en morceaux.

- Depuis quand tu es nerveux? se moqua Olivia.

Je fixais la tasse morcelée au sol, la seule chose que j'avais de Jason, tandis qu'Oli venait à ma rencontre, accompagnée bien évidemment de Gigi, Juliette et Leo. Je relevai mon regard sur ma petite amie, qui fit une expression dégoûtée.

- On dirait que tu as reçu un baiser de Détraqueur, laissa-t-elle tomber.

Je haussai un sourcil. Non, ce n'était pas exactement ça, Olivia. J'avais fait une crise d'épilepsie la veille, mais jamais tu ne le saurais car je ne te faisais pas confiance et que je ne t'aimais pas. Tu étais uniquement une parure pour satisfaire mon père. Comme j'aimerais lui cracher cela en pleine visage, mais je ne pouvais pas. C'était trop... méchant. Et puis, je ne pouvais pas la laisser sans attirer l'attention, ce que je ne voulais pas. Si je voulais pouvoir continuer d'aller rendre visite à l'enseignant d'astronomie.

- J'ai mal dormi, dis-je simplement.

Je sortis ma baguette, avant de l'agiter pour refaire la tasse, qui se remplit à nouveau de café. Je pris une grande gorgée, avant de contourner mes ''amis'' afin de me diriger vers la Grande Salle. Leo était déjà couché hier soir lorsque j'étais parti. Sans doute pensait-il que je m'étais levé très tôt. C'était le cas, à dire vrai. Je pris place à la table des Serpentards, avant de me servir des oeufs brouillés et une brioche. Je ne pus m'empêcher de lever les yeux vers la table des blaireaux, mais évidemment, ma soeur ne s'y trouvait pas. Nous avions pris l'habitude de nous asseoir l'un en face de l'autre. Ses yeux bruns-dorés pétillants me manquaient atrocement. Je mangeai lentement et en silence, tandis que mes amis prenaient place avec moi. Je les ignorais, littéralement.

- Awn mon chéri, souffla Olivia. Tu penses encore à ta soeur? Je vais te faire oublier ça.

Sa main se posa à l'intérieur de ma cuisse, très près de mon membre, en fait. Je me levai d'un bond, dans un vacarme épouvantable, je devais bien l'avouer.

- NON MAIS C'EST QUOI TON PROBLÈME? hurlais-je, hors de moi.

Une main se posa sur mon épaule, ce qui me fit sursauter. Je me retournai, mais au lieu de voir Jason, comme ce à quoi je m'attendais, je vis Charles, le prof de Soins aux Créatures Magiques. Il me fit signe de la tête de le suivre, ce à quoi je ne m'opposai pas. Je n'avais pas envie de m'expliquer avec les autres sur cet excès de colère. J'allais être débalancé émotionnellement pendant quelques jours à cause de ma crise, donc si je pouvais m'éloigner d'Olivia, j'allais le faire, c'était aussi simple que ça.

Sans m'en rendre compte, j'étais désormais rendu à l'infirmerie, et Madame Castair semblait bien au courant de mon arrivée. Elle m'attendait avec un sourire qui se voulait probablement rassurant. Moi qui n'avais jamais voulu parler de ma condition à l'école, voilà que j'allais devoir le faire si je voulais pouvoir revoir Jason.

- Je vais bien, vraiment, murmurais-je d'une voix rauque, tandis qu'elle m'indiquait un lit.

- C'est pas toi qui décide, répondit Charles. Tu vas passer la journée avec Angélique.

Il embrassa cette dernière sur les lèvres, avant de quitter l'infirmerie. Je m'entendis pousser un soupir, avant de prendre place sur le lit indiqué.

- Y'a rien à faire, râlais-je. J'ai juste besoin de quelques jours, c'est tout. Je... Je suis habitué.

HJ/ Infirmerie huhu

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