True Love | PV Nolan

J'avais peur. Bien sûr que j'avais peur ! Cette Mangemort menaçait de me tuer. Pourquoi moi? Personne ne s'était jamais intéressé à moi. Je savais bien que mon père était haut placé chez les Aurores, mais ce n'était pas une raison pour s'en prendre à son fils sans défense ! Il fallait bien le dire, je n'avais pas mon arme avec moi, et même si j'excellais au combat, je n'étais pas du tout en position pour me battre. Le temps que je lui assène un coup dans les côtes, son couteau aurait tôt fait de transpercer ma gorge. Et honnêtement, je ne voulais pas vraiment mourir. Surtout pas d'une manière aussi atroce. Le temps semblait passer si lentement, tandis que mon regard passait de mon père à Nolan, répétant sans cesse ce même manège. Les deux semblaient très agressifs, prêts à intervenir. Mais ils devaient penser la même chose que moi: s'ils attaquaient les premiers, j'étais mort, c'était évident. Je servais probablement à gagner du temps. Je donnerais absolument tout ce que j'avais en ce moment simplement pour être en sécurité avec mon jumeau. Loin d'ici. Je n'étais pas né pour me battre contre les forces du Mal.

C'est alors que la Mangemort leva son arme, et mon regard s'écarquilla, tandis que la lame s'approchait dangereusement de ma gorge. Toute ma vie sembla défiler sous mes yeux, jusqu'à ce qu'on me plaque fortement contre le sol. Sur le coup, j'eus le souffle coupé. Je vis alors que Jake était par-dessus moi. Il venait de me sauver la vie... Je lui murmurai un petit merci, ressentant un petit malaise à l'avoir ainsi par-dessus moi. Je me défis brusquement de son étreinte, tandis qu'il se relevait pour se sauver. Jake, se sauver ? À moins qu'il ne cherchait Timmy... Alors que j'allais me relever, un flot de Mangemorts entra dans la pièce, et je figeai sur place. Je n'avais même pas de baguette... C'est alors que Nolan apparut devant moi.

« Fais ce que je te dis, trouve un coin et ne bouge plus, m'ordonna-t-il alors. »

Ma respiration s'était accélérée, tandis que je remarquais que sa main était pleine de sang. Était-ce celui de la Mangemort ? Mon regard se baissa, et je vis aussitôt qu'il était blessé. J'eus un petit hoquet, tandis que j'apposais une pression contre son rein. Il perdait beaucoup de sang. Et je n'avais même pas ma baguette. Et en raison de ma condition, je ne pouvais pas utiliser les baguettes des autres. Elles ne m'obéissaient pas. Je regardai partout autour de moi. Nous n'étions pas trop loin des portes. Si je l'aidais à se lever, je pourrais sans doute trouver quelqu'un pour l'aider. Clairement, toutes les personnes ici étaient bien occupées.

« T'as besoin d'aide, lui dis-je simplement. Et non. Je vais pas me cacher dans un coin pendant que tu te vides de ton sang. »

Je vis son regard implorant, mais je n'en tins pas compte. Il n'était pas question que l'homme dont j'étais amoureux meure. Avant même que je n'aie pu lui avouer mes sentiments. J'allai donc lui voler un long et langoureux baiser, avant de tenter de l'aider à se relever. Subitement, une main s'empara brusquement de mon collet pour me relever. J'écarquillai le regard, voyant Nolan tomber au sol tandis que je me faisais entraîner plus loin. Mon regard croisa alors lui de mon frère.

« Non mais tu fous quoi? me hurla-t-il, visiblement en colère. Arrête de te mettre dans la merde pour les autres et sauve ta peau ! »

Pour les autres ? Mais c'était Nolan qui était blessé et mourant ! Si c'était Zaëlle, il ferait exactement la même chose, et probablement plus ! Je ne répondis rien, me contentant de fixer Xavier avec urgence. Il poussa alors un soupir qui ne m'échappa pas, avant de me laisser pour aller aider N. Il le ramena alors vers moi, ce qui me soulagea. Bon, Nolan n'allait pas mieux. Je devais l'éloigner des combats. Il passa alors l'un de ses bras autour de son cou, et je m'empressai de faire de même de l'autre côté.

« Je vous sors d'ici et tu ne reviens pas, compris ? me dit Xa d'une manière plutôt sèche. »

Je ne m'en fis pas de son ton. Je le comprenais d'être inquiet pour moi. Nous réussîmes à quitter la Grande Salle sans trop d'ennuis. Je pouvais entendre mon père hurler mon nom, mais j'en avais rien à foutre. Tout ce qui importait en ce moment, c'était Nolan. Fred Weasley était loin d'être dans mes priorités. Avec l'aide de mon frère, je traînai N jusqu'à la salle commune des blaireaux, qui était complètement vide. Je le couchai contre l'un des sofas, avant de m'agenouiller à ses côtés. Je posai un tendre baiser contre son front, avant de serrer sa main dans la mienne. Xavier s'empressa de jeter des sorts de protection sur l'endroit, avant de revenir vers moi, visiblement en colère. Je fronçai les sourcils. Je voulus lui subtiliser sa baguette, mais mon frère fut plus rapide que moi, et il éloigna sa main. Je me relevai d'un bond.

« Guéris-le, Xav, l'intimais-je alors. »

Il n'avait pas aimé mon ton. Tant mieux. Je n'aimais pas sa façon d'agir avec moi en ce moment. Je n'étais pas un enfant. Je savais prendre soin de moi. Malgré tout, mon jumeau prit le temps de guérir l'homme que j'aimais, avant de quitter les lieux sans même me jeter un regard. Je me saisis de son poignet au passage, avant de lui murmurer un petit merci et de le laisser quitter. Je retournai aussitôt au chevet de Nolan. Il semblait bien pâle... Ses yeux étaient fermés, mais il respirait, et son coeur battait encore. Avec tendresse, je commençai à lui caresser les cheveux. Je tentais de ne pas penser à ma famille, qui était en danger. J'aimais mes parents et mon frère, mais je savais pertinemment que je n'avais pas ma place sur un champ de bataille. Ma condition ne le permettait pas. Je sentais que mon visage était encore enflé sous les coups de Cameron, et mon nez probablement brisé. Mon corps entier me faisait souffrir. La pression de cette journée commença alors à retomber, et je m'endormis contre le bras de Nolan.

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Je n'étais plus capable d'ouvrir les yeux, je me sentais dans un entre-deux. Entre la vie et la mort. J'avais perdu trop de sang, tout ça parce que je n'avais pas agis avec ma tête, mais avec mon coeur. Voir Luka dans les bras d'Ingrid, prête à l'achever, m'avait renversé. J'avais compris que je l'aimais plus que tout, plus que ma vie, plus que tout en ce monde. Mais j'aurais dû être plus brillant...

Je pouvais entendre Xavier et Luka parler entre eux. Je n'entendais plus les bruits de la guerre, c'était le silence, sauf les voix de mon amant et son frère. J'essayais d'ouvrir les yeux, mais je n'étais pas capable, je souffrais trop.

- Guéris-le Xav, fit Luka d'un ton sec.

Je pus entendre les sortilèges de guérison lancés sur moi, mais cela prit quelques secondes, avant qu'ils ne fassent effet. Je recommençai à respirer lentement, mais régulièrement. Je me sentais encore bien mal, mon corps me faisait encore plus souffrir, j'avais besoin de dormir. Je finis par sentir la main douce de Luka dans mes cheveux, il posa sa tête contre mon bras. Je me laissai aller dans un sommeil profond.

***

Je clignai des yeux, avant de voir le dessus de la tête de Luka contre mon bras. Je soulevai doucement sa tête, avant de glisser un coussin sous sa tête. Je me relevai, avant de m'étirer et faire quelques pas. Je n'étais pas dans la salle commune de ma maison. Poufsouffle, clairement, le frère de mon amant nous avait amené ici. Je revins vers mon amant, avant de le soulever et le coucher contre le sofa.

- Tu me rends fou, soupirai-je.

Je m'assis près de lui, avant de prendre sa main dans la mienne. Je portai sa main à mes lèvres, avant de l'embrasser doucement. Je fermai les yeux, avant de me pencher sur lui et poser un doux baiser sur ses lèvres. Les yeux gris de mon amant se rouvrirent sur moi, je piquai un fard. Je le relevai en position assise et poser une main sur sa nuque, pour l'attirer à moi. Je serrai Luka contre moi, avant de reprendre ses lèvres avec amour.

- Je t'aime, murmurai-je, si bas que je ne sus pas si il m'avait entendu.

Je ne rêvais à rien. Et honnêtement, ça me faisait du bien. Souvent, je pensais trop, et ça m'empêchait d'avoir des bonnes nuits de sommeil. Cette fois, c'était comme si je flottais dans le vide. Tout était noir autour de moi. Je pouvais nager dans cet océan de noirceur, tout en ne ressentant rien. Parfois, le doux visage de Nolan apparaissait, et ça me faisait sourire. Un des rares sourires que je pouvais bien faire. Au départ, je n'avais pas compris les sentiments que j'éprouvais pour le barman. C'était du nouveau, de l'inconnu. J'étais moi-même incapable de décrire ce qui se passait à l'intérieur de moi lorsqu'il était à proximité. Sans oublier le fait qu'il m'avait trahi, d'un sens. Habituellement, je réagissais très mal à la trahison. Mais pour lui, pour N, j'avais aisément fermer les yeux sur ce qui s'était passé. J'avais finalement compris que c'était ça l'amour, lorsque j'étais sous le plancher de la Cabane Hurlante avec ma mère. C'était être prêt à faire absolument tout pour cette personne.

Je battis doucement des paupières, lorsque je sentis un baiser contre mes lèvres. Je savais que c'était Nolan. Je reconnaissais son odeur, sa présence. Je réalisai que j'étais couché sur le divan, à la place où N était plus tôt. Il avait réussi à me coucher à cet endroit sans me réveiller, c'était un miracle. Doucement, celui que j'aimais m'aida à m'asseoir et étrangement, je commençai à redouter la suite des événements. J'avais peur qu'il me rejette. Qu'il me dise qu'il n'avait fait que son devoir lorsqu'il avait risqué sa vie en se jetant sur cette Mangemort tandis qu'elle menaçait ma vie. Mais je me retrouvai bien calé dans les bras de Nolan, juste avant qu'il ne reprenne mes lèvres avec une tendresse dont il n'avait jamais fait preuve à mon égard. Dans ma poitrine, mon coeur battait à cent miles à l'heure.

« Je t'aime, souffla-t-il alors, d'un ton si bas, comme s'il voulait que personne d'autre que moi n'entende sa confidence. »

Un rare sourire éclaira alors mon visage, tandis que je grimpais sur les cuisses de mon amant. Ma main glissa sur sa joue, pour aller saisir doucement sa chevelure près de son oreille, tandis que je m'emparais de ses lèvres avec un amour qui m'était jusque là inconnu. Rapidement, mes baisers devinrent langoureux et passionnés, et j'allai même jusqu'à l'audace de mordiller sa lèvre inférieure.

« Je t'aime Nolan, râlais-je doucement. Ne t'avise plus jamais de m'éloigner de toi. »

J'étais très sérieux en disant cela. En fait, j'étais toujours sérieux lorsque je parlais, car je ne parlais jamais pour rien dire. Ce n'était pas dans ma nature. Je ne comprenais pas les raisons de son rejet, et sans doute que je ne les comprendrai jamais. Je ne voulais donc pas les savoir. Le simple fait de savoir qu'il était là, dans mes bras, et qu'il était amoureux de moi, c'était amplement suffisant pour mon petit coeur. Lentement, je me couchai de nouveau contre le divan, avant d'attirer celui que j'aimais par-dessus mon corps, sans jamais lâcher ses lèvres. J'encerclai sa taille de mes jambes, puis je nouai mes mains contre sa nuque. Je mis fin aux baisers, avant de plonger mon regard dans ses yeux noisettes.

« Est-ce que ça veut dire qu'on est ensemble? demandais-je spontanément. »

M'ouais. C'était pas comme ça que j'aurais souhaité demander la question, mais je détestais les ambiguïtés, les choses devaient être claires avec moi. Sinon, je les interprétais comme je voulais, et ce n'était pas toujours une bonne chose. On m'avait donc appris à demander lorsque les choses ne semblaient pas être une évidence pour moi, mais que souvent, ce l'était pour les autres. En ce moment, pour moi, ce qui était évident, c'était qu'il m'aimait, et que je l'aimais. Et lorsque deux personnes étaient amoureuses l'une de l'autre, ils sortaient ensemble. Malgré tout, j'avais envie de disparaître en ce moment. J'avais peur qu'il rie de moi, ou alors qu'il découvre que j'avais un trouble. Car s'il y avait une chose que je ne voulais pas, c'était que Nolan découvre que j'étais Asperger.

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Dire je t'aime avait été tellement facile, mais aussi tellement libérateur. C'était la chose dont j'avais le plus peur et je l'avais fait si facilement. Mais pour une fois, j'avais eu peur de la mort, mais pas la mienne, celle de Luka. Ma vie n'avait jamais eu de grande valeur à mes yeux, ni celle des autres, mais lorsque j'avais vu Ingrid lever sa dague sur la gorge de Luka, j'avais vu rouge. Tout ce que je voulais c'était étrangler mon ancienne collègue à mains nues.

Aussitôt que j'eus dit cela, un sourire apparu sur le visage de Luka, je regrettai immédiatement. N'étais-je pas encore en train de le faire marcher, de l'avoir à ma merci et de le manipuler. Il était facilement manipulable, vu sa condition. Luka grimpa sur moi, alors que sa main glissait sur ma joue, mon oreille et agrippa doucement mes cheveux. Il m'embrassa avec tellement d'amour, je faillis perdre l'équilibre, c'en était étourdissant. Ses baisers devenaient de plus en plus passionnés, je ne reconnaissais pas le jeune homme timide, mais je ne pus retenir un gémissement lorsqu'il mordilla ma lèvre inférieure.

- Je t'aime Nolan, dit-il doucement. Ne t'avise plus jamais de t'éloigner de moi.

La dernière fois qu'on m'avait dit ça, j'avais quitté la personne... C'était Tanner... Mon doux petit Poufsouffle... Mais cette fois-ci, c'était comme si je ne voulais pas partir. Comme si Luka était la personne pour qui je voulais devenir meilleur. Doucement, mon amant se coucha sur le divan, en m'attirant par-dessus lui, ses lèvres contre les miennes. Ses mains se nouèrent contre ma nuque, avant qu'il ne brise le baiser. Ses yeux gris se fondirent dans mes noisettes.

- Est-ce que ça veut dire qu'on est ensemble? demanda-t-il.

Je restai muet. Je ne savais pas quoi lui répondre, je ne voyais pas comment lui dire que je ne me voyais pas en couple en ce moment, mais que j'étais prêt à voir où nous pourrions aller. Avec sa condition, les concepts flous comme l'amour pouvaient être un peu complexe et lui les voyait à sa façon. Je ne voulais pas non plus qu'il se sauve, je voulais qu'il reste avec moi.

- On peut commencer par aller prendre un café quand tout ça sera fini, finis-je par offrir. Histoire de faire connaissance.

Ouf... Je n'avais jamais demandé quelqu'un en rencard, on me le demandait souvent par contre. Je disais toujours non, sauf si l'envie me prenait de finir dans les draps de la personne. Mais avec Luka, je voulais faire cela de la bonne manière, pas comme le connard que j'étais. Je me relevai, pour m'asseoir sur le divan, avant de prendre sa main et le relever en position assise. Je gardai sa main avec la mienne, en cherchant mes mots.

- En plus, je suis vraiment plus vieux que toi, donc je veux pas que ça vienne gêner ta famille ou l'école, murmurai-je. Mais, hey, dis-je en le voyant se renfermer. Ce n'est pas parce que je ne t'aime pas... Je veux faire ça comme il faut ok?

Je relevai son visage avec mon index, avant d'aller poser un petit baiser sur ses lèvres et l'attirer contre moi. Je posai sa tête sur mon épaule, avant de poser un petit baiser sur le dessus. Ma main tenait la sienne, mon pouce caressant le dessus de sa main.

- Et en plus, dis-je. Ton père est mon patron... Donc, on va faire cela comme il se doit.

Je mordis ma lèvre inférieure, ouais, ça c'était une autre situation. Une situation que j'étais prêt à affronter avec lui.

Silence radio. Je savais que je n'aurais pas dû poser cette question. Avec Jake, ça avait été facile, puisque nous étions beaucoup plus jeune. Il m'avait embrassé, puis m'avait demandé si je voulais être son petit ami. J'avais accepté. Mais je savais pertinemment que les relations de nos jours ne fonctionnaient pas ainsi. Xav m'avait parlé de fréquentation inclusive, puis exclusive, puis ensuite les gens se mettaient en couple. Mon problème, c'était la phase fréquentation. C'était trop abstrait et non concret pour moi. Je ne pouvais pas vraiment accepter que la personne que j'aimais couche avec une autre. Surtout s'il m'aimait. Pourquoi faire une chose pareille ? Ça m'échappait complètement. En ce moment, j'avais simplement envie de disparaître dans le divan, afin d'échapper à Nolan. Il était silencieux, mais son regard soutenait le mien, et il ne se dégageait pas de notre étreinte. J'avais peur de ce qu'il allait dire.

« On peut commencer par aller prendre un café, quand tout ça sera fini, me dit-il enfin, et à ma plus grande déception, je devais l'avouer. Histoire de faire connaissance. »

Bon, ça ne cachait pas de mauvaises intentions, pas nécessairement. Mais ça voulait dire qu'il n'était pas à moi. Je ne pouvais pas le qualifier de mon petit ami. Et je n'aimais pas vraiment ça. Et je ne savais pas comment lui dire, sans devoir révéler mon trouble. Je fis ce que je faisais le mieux, et je gardai le silence. C'est alors que Nolan se releva en position assise, avant de me relever à ses côtés. Je tournai mon visage vers le sien, tandis que sa main serrait la mienne.

« En plus, je suis vraiment plus vieux que toi, donc je veux pas que ça vienne gâcher ta famille ou l'école, chuchota mon amant. »

Et voilà. Une raison. Une raison de ne pas être avec moi. Je me sentis soudainement très petit, tandis que je tentais de me défaire de sa main, tandis que mon visage perdait tout émotion.

« Mais, hey, lança tout doucement N. Ce n'est pas parce que je ne t'aime pas... Je veux faire ça comme il faut ok? »

Je déglutis avec difficulté, tandis que l'homme que j'aimais relevait mon visage vers le sien. Mon coeur fondit complètement, lorsque ses lèvres caressèrent les miennes en un baiser plus que tendre. Nolan me blottit alors contre son flanc, posant ma tête contre son épaule.

« Et en plus, ton père est mon patron... Donc, on va faire cela comme il se doit, continua-t-il. »

Je nichai ma tête au creux du cou de N. S'il m'avait dit qu'il était aurore, j'aurais pu informer mon père de ma relation avec son apprenti. Je me doutais qu'il l'avait apprise dans la grande salle, tandis que j'avais embrassé Nolan devant tous. Personne ne se préoccupait de nous, sauf probablement mon paternel. Je me fichais bien de ce qu'il allait penser de mon homosexualité, ou alors de mon choix d'homme. J'aimais Nolan, et j'étais prêt à laisser ma famille derrière moi pour être avec lui.

« J'ai presque fini l'école, murmurais-je d'un ton à peine audible. Et je vois pas en quoi ma famille aurait son mot à dire sur notre relation... »

J'étais maussade. Nolan avait réussi à me rendre mal à l'aise. Et à me mettre dans une situation où mon côté Asperger pouvait être très dominant. Je lâchai alors la main de mon amant, et je commençai à pincer nerveusement l'autre. Car je comprenais que même si j'étais dans les bras de N en ce moment, rien n'était gagné. Et je savais très bien que ma mère ne voudrait pas que je sois en couple avec quelqu'un, encore moins un mec beaucoup plus âgé que moi. Les larmes me montèrent aux yeux, tandis que je réalisais qu'il pouvait y avoir bien des obstacles entre celui que j'aimais et moi. Je grimpai à califourchon sur mon amant, avant de me blottir contre son torse, fermant les yeux. Ses bras se refermèrent aussitôt contre mon corps, et j'en profitai pour humer son doux parfum. Mes lèvres embrassèrent la peau chaude de son cou, avant de remonter derrière son oreille. Mes mains se nouèrent d'elles-mêmes contre sa nuque, tandis que je ramenais mon visage devant le sien, plongeant mon regard humide dans ses iris noisettes. Je m'emparai alors désespérément de ses lèvres, de manière langoureuse et provocatrice. J'avais besoin qu'il m'aime, maintenant. J'avais besoin qu'il me rassure et qu'il me montre que j'étais le seul humain pour lui. Le seul qu'il aimait et qu'il allait toujours aimer.

Après un long moment à embrasser mon amant, mes baisers descendirent lentement contre son menton, puis contre son cou, et contre son torse. Je lui retirai alors son chandail, passant alors mes mains avec tendresse contre son corps parfait. Je m'emparai à nouveau de ses lèvres, alors que je déboutonnais son pantalon. Mais les mains de Nolan se saisirent doucement des miennes, pour m'inciter à arrêter. Je plongeai un regard blessé au creux du sien, voire orageux, avant de me défaire de son emprise brusquement et de m'éloigner de lui, mes bras croisés contre ma poitrine. Il ne voulait pas sortir avec moi, il ne voulait pas coucher avec moi, et je ne saisissais pas pourquoi.

« Je ne comprends pas, me surpris-je à dire, en me retournant vers Nolan. »

Je ne comprends pas était l'une des premières phrases que j'avais apprises, et qui me servait le plus. Ma mère m'avait enseigné à l'utiliser plutôt que de rester dans mes flous. Je l'utilisais avec mes parents et Xav, surtout Xav. Mais j'évitais de l'utiliser avec les gens de Poudlard, car ça mettait mon trouble en évidence. Pourquoi je l'avais utilisée avec Nolan? Mon coeur commença à battre plus vite dans ma poitrine, alors que je baissais le regard au sol. Merde...

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J'avais beau donner des excuses, j'aimais Luka plus que tout, mais je tenais à ce qu'il garde sa famille à ses côtés. Si je devais disparaître, eux prendraient soin de lui comme ils l'avaient tant faits. Surtout qu'avec le métier que je comptais faire, les chances de mourir au combat étaient assez hautes... Si avec Jessi, je ne m'en étais jamais fait, Luka et sa condition me rendait un peu nerveux. Je ne voulais plus le laisser seul, je ne voulais pas aller trop vite ou trop fort avec lui. Je voulais aller selon les règles normales, le séduire, le gâter et l'aimer à sa juste valeur.

Le visage de Luka disparut dans le creux de mon cou, je savais que je pouvais toujours demander un transfert avec un autre Aurore, mais il n'y avait pas deux Aurores comme Fred Weasley. Comme Jeffrey England ne prenait d'apprentis, Fred Weasley était le meilleur mentor possible. Et jamais, je n'accepterais qu'il renie sa famille pour moi, surtout parce que je n'étais pas une valeur sûre. Pas que je le quitterais volontairement, mais si je venais à mourir, je ne voulais pas qu'il se retrouve seul.

-J'ai presque fini l'école, murmura Luka dans mon cou. Et je vois pas en quoi ma famille aurait son mot à dire sur notre relation...

Moi, j'avais mon mot à dire. La famille était bien plus importante qu'une simple histoire d'amour. La main de mon amant lâcha la mienne et alla pincer son bras, un tic sûrement. Luka grimpa sur mes cuisses, se faisant tout petit contre moi, d'instinct, je refermai mes bras sur lui. Je ne voulais pas qu'il parte, mais je ne voulais pas être celui qui profiterait lui. Ses lèvres vinrent chatouiller mon cou, pour glisser doucement derrière mon oreille, si je n'avais pas voulu bâtir quelque chose de solide avec lui, je l'aurais pris et violemment. Ses mains se retrouvèrent sur ma nuque et son visage devant le mien, son regard gris humide croisa le mien. C'était la première fois que ça m'arrivait, mais j'avais envie de baisser les yeux. Ses lèvres vinrent prendre les miennes, d'une façon tellement langoureuse que je m'entendis gémir. Mais c'était trop, je ne pouvais pas craquer.

Ses baisers devenaient de plus en plus chauds, mais je tenais bon. Par contre lorsque je sentis ses lèvres descendre sur mon menton, dans mon cou et mon torse, je sus que c'était assez. Luka retira mon chandail, ses mains glissant doucement contre ma peau. Je voulus lui dire d'arrêter, il reposait sa bouche contre la mienne, en déboutonnant mes pantalons. Ce fut trop, je pris doucement ses mains, pour le retenir, Lu me jeta un regard blessé. Il se défit de mon étreinte avec violence, avant de croiser ses bras contre sa poitrine.

- Je ne comprends pas, dit-il.

C'était une phrase dîte tellement clairement, je compris que c'était une façon pour lui de faire comprendre que son état, ne lui permettait pas de comprendre la situation. Je remis mon chandail, avant de lui tendre une main. Je n'allais pas le forcer, ce serait une mauvaise idée. Je lui fis un petit sourire, alors que sa main se posait avec hésitation dans la mienne. Je guidai Luka vers moi, avant de l'asseoir près de moi. Je nouai mes doigts avec le sien, pour ensuite lever un regard doux dans le sien.

- Les relations amoureuses, c'est compliqué, dis-je. Mais ce que je peux te dire, c'est que je veux aller lentement, que je t'aime vraiment plus que tout. C'est important pour moi que ta famille m'accepte, que je te fasse un peu la cour.

Je lui fis un petit sourire. Je posai un petit baiser sur le dessus de sa main, avant de tirer sur la cordelette de cuir dans mon cou. Je posai le tout dans la main de Luka, avant de la refermer. C'était une petite turquoise, une pierre qui éliminait les énergies négatives et qui appaisait les rêves du porteurs. C'était mieux que rien, je voulais qu'il comprenne que si je ne couchais pas avec lui, ce n'était pas parce que je ne l'aimais pas.

- Mes parents m'ont donné cela quand j'étais petit, dis-je. C'est ce que j'ai de plus cher, je te le donne en symbole de mon amour pour toi.

Doucement, je posai un baiser innocent sur ses lèvres avant d'ouvrir sa main sur la turquoise et la nouer à son cou. Je me mis à jouer avec la petite pierre, avant de lever un regard sur lui. Je posai mon front contre le sien, avant de l'embrasser doucement.

- Promets-moi de ne pas mettre ta famille de côté et ne plus te mettre en danger, murmurai-je. Je t'aime trop pour te perdre...

Je serrai mes bras autour de Luka, le serrant contre moi, avant de caresser doucement son dos. Je fermai les yeux, en m'étendant sur le divan, mon amant sur moi. Je voulais dormir un peu, avec lui dans mes bras.

Habituellement, lorsque je disais ça, ma famille prenait le temps de m'expliquer les concepts qui s'avéraient flous pour moi. Nolan me trouverait probablement stupide, car je ne comprenais pas quelque chose qui était si évident pour lui. J'avais peur. Peur de tellement de choses en ce moment. J'avais peur que N me repousse, qu'il rie de moi, ou alors qu'il ne soit en train de me mentir sur ses sentiments. Et puis, j'avais peur pour ma famille qui se battait contre les Mangemorts. Et il y avait ma mère, qui était blessée. C'était de ma faute, qu'avait dit mon père. Xav, qui était quelque part dans le château, était-il en sécurité ? Tout ça, c'était tellement de pression, je ne savais pas comment gérer. Je tentais d'oublier, d'enfouir le tout au fond de moi, mais ce qui se passait avec Nolan en ce moment ne m'aidait en rien. Ce n'était pas de sa faute. C'était moi, qui avait une condition différente. Je devais m'adapter, même si c'était assez difficile. Que ferait un gamin normal, s'il était à ma place ?

Dans mon champ de vision, je vis que N me tendait la main. Je relevai mon visage, pour voir son petit sourire rassurant. Je levai ma main, bien qu'hésitant, je finis par attraper la sienne. Nolan me guida alors jusqu'au divan, et m'y fit asseoir, avant de s'accroupir devant moi. Aussitôt, ses mains se nouèrent avec les miennes, et étrangement, je me sentis mal, d'avoir réagi comme je l'avais fait. J'aimerais tellement être normal en ce moment, et ainsi être sûr de ne pas déplaire à celui qui faisait battre mon coeur.

« Les relations amoureuses, c'est compliqué, affirma N, ses yeux noisettes plongés dans les miens. Mais ce que je peux te dire, c'est que je veux aller lentement, je t'aime vraiment plus que tout. C'est important pour moi que ta famille m'accepte, que je te fasse un peu la cour. »

Je lui fis un petit sourire. C'était lui qui avait de l'expérience. Moi, je ne savais rien des relations amoureuses, sauf celle de mes parents, et ma mère était tombée enceinte de mon père avant même qu'ils ne sortent ensemble, donc... Il y avait bien Xav et Za, mais mon frère ne me parlait pas vraiment de la façon dont sa relation avait débutée.

Avec tendresse, Nolan me fit un baise-main, et je me sentis complètement fondre sous son charme. Il devait faire un malheur avec les filles lorsqu'il était à Poudlard lui, c'était certain. Il déposa alors une cordelette dans ma main, au bout de laquelle pendait une petite roche, avant de refermer mes doigts dessus. Je relevai un regard interrogateur dans le sien. Jamais personne ne m'avait donné quelque chose auparavant, à part ma famille. Je sentais que c'était quelque chose qui était spécial à mon amant. Il l'avait quand même retiré de son propre cou...

« Mes parents m'ont donné cela quand j'étais petit, m'expliqua-t-il. C'est ce que j'ai de plus cher, je te le donne en symbole de mon amour pour toi. »

Mon coeur fit un bond dans ma poitrine, tandis que ses lèvres venaient caresser les miennes. Intérieurement, je me maudissais d'avoir réagi comme je l'avais fait plus tôt. Ce n'était pas parce que je ne comprenais pas, que Nolan avait de mauvaises intentions à mon égard. Au contraire. C'était seulement un concept qui était hors de ma portée pour le moment. J'allais devoir parler à Xavier au sujet de l'amour, si je voulais des réponses à mes questions, ou même à Jake. Je savais qu'il avait vraiment aimé mon cousin, je me demandais même s'il l'aimait encore... N passa alors la petite cordelette à mon cou, avant de poser son front contre le mien, et ensuite y poser un petit baiser. J'affichai un petit sourire. Il était le premier humain à réussir à me faire sourire autant. Jamais je n'aurais cru que ce serait possible.

« Promets-moi de ne pas mettre ta famille de côté et de ne plus te mettre en danger, me souffla mon amant, plus que sérieux. Je t'aime trop pour te perdre... »

Je me retrouvai alors dans les bras de Nolan, il me serrait fortement contre son torse. Je m'y sentais tellement en sécurité... Alors qu'il caressait mon dos, je commençais à cogner des clous. Rares étaient les gens qui arrivaient à m'endormir facilement. Je commençais véritablement à croire qu'il était la personne pour moi. En me gardant contre lui, mon doux barman se coucha sur le divan, et j'enfouis aussitôt mon visage au creux de son cou. Ma main alla se saisir de la petite pierre à mon cou, la serrant bien fortement. C'était désormais la chose la plus précieuse que je possédais. Mais rapidement, les caresses de Nolan eurent raison de moi, et je m'endormis ainsi.

Je battis doucement des paupières, levant la tête. Les yeux mi-clos, je reconnus la salle commune des Poufsouffle, et je reconnus instantanément le parfum de l'être humain sur lequel j'étais couché. Je posai mes yeux sur l'horloge, et je vis qu'il était rendu très tard dans la nuit. Personne n'était revenu à son dortoir? Je me défis doucement de l'étreinte de mon amant, avant de me lever. Que se passait-il derrière ce mur? Je m'approchai de l'entrée de la salle commune, mon coeur battant très vite. J'avais envie d'ouvrir le passage, mais en même temps, j'avais très peur de ce que je trouverais de l'autre côté.

« Luka, laissa alors tomber la voix endormie de Nolan, ce qui me fit sursauter. »

Je pivotai lentement, pour voir son regard sévère. Je lui fis un petit sourire coupable, avant de retourner près de lui. Je grimpai à califourchon sur son bas-ventre, posant mes mains contre son torse. Je me penchai pour lui voler un baiser empreint d'amour.

« Désolé, râlais-je. Je voulais pas me mettre en danger, je te le promets. »

Au même moment, j'entendis les barils rouler afin d'ouvrir l'accès à la salle commune. Je me raidis dans les bras de Nolan, qui fut rapidement sur ses pieds, et moi dans son dos. Qui était là?

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C'était inapproprié comme relation, même si il était presque majeur, je ne pouvais pas aller trop loin avec Luka. Même si je l'avais déjà fait. Je ne voulais pas rater ma chance avec lui, surtout ne pas l'éloigner de sa sécurité. Je sais qu'il aurait beau me dire que je serais sa famille, je ne voulais pas entendre cela. Je n'étais pas une constance dans l'équation, pas avec la vie que je menais et la carrière que j'avais, donc il fallait que mon amant garde sa famille.

Je ne rêvais à rien, je somnolais. Je voulais juste reprendre mes forces, avant de retourner auprès de mes collègues pour les aider. Luka serait en sûreté ici et si il m'aimait ne serait-ce qu'une fraction qu'il disait, il obéirait. Je finis par rouvrir les yeux, mon amant n'était plus lové contre moi, je le vis dans l'entrée de la salle commune. Sa main près de la poignée pour ouvrir le passage, il voulait sortir. Non.

- Luka, dis-je, la voix un peu endormie.

Mon amant se retourna doucement vers moi, en voyant mon regard sévère, Luka me fit un petit sourire timide. Je le vis se diriger vers moi, avant de grimper contre mon bas ventre et poser ses mains contre mes abdominaux. Son visage apparut au-dessus du mien, alors qu'il approchait du mien pour m'embrasser avec amour.

- Désolé, répondit-il. Je voulais pas me mettre en danger, je te le promets.

Je le croyais plus ou moins. Avec sa condition, qui sait ce qui se passait vraiment dans sa tête. Je sursautai en entendant les barils bouger pour laisser la place au passage de la salle commune, je repoussai mon amant, avant de sauter sur mes pieds et le tirer dans mon dos. Je parai mon arme, avant de reconnaître le visage de mon amant devant moi. Son jumeau. Il tenait sa baguette dans son poing et ses sourcils étaient froncés.

- Désolé, dis-je, avant de faire un pas sur le côté et baisser mon arme.

Le jeune ne répondit rien, avant de faire signe à Luka et lui lancer sa baguette. À voir les coupures sur son visage et l'oeil au beurre noir, je compris qu'il s'était battu pour revenir ici. J'avançai d'un pas, avant de lui tendre une main amie. Je posai finalement ma main sur son épaule pour l'entraîner vers le sofa, mais le jeune homme se dégagea, avant de s'asseoir avec difficulté les mains contre la poitrine. Je m'accroupis devant lui.

- Je sais que je suis loin d'être ta personne préférée, dis-je. Laisse-moi au moins guérir tes blessures.

Il resta muet, je poussai un soupir. C'était ma faute, je me retournai vers Luka, ses sourcils étaient froncés et son regard dardé vers son frère. Je me relevai, avant de prendre Luka à part, je savais qu'il n'appréciait pas l'attitude de son frère envers moi. Je l'assis dans l'escalier du dortoir des garçons, avant de plonger mon regard dans le sien.

- Arrête, dis-je doucement. J'ai un frère aussi et si quelqu'un le traitait comme je t'ai traité, je lui aurais arraché les yeux. Il est ton plus grand allié et la personne qui t'aime le plus en ce monde. Sois plus souple et essai de le comprendre.

Je posai un petit baiser sur ses lèvres, avant de retourner vers Xavier. Je me penchai sur lui, avant de pointer ma baguette sur son visage. Doucement, je fis disparaître ses plaies et son enflure sous l'oeil. Je passai mon arme au-dessus de lui, avant de trouver une fracture à la côté. C'était donc pour cela qu'il avait tant de misère à s'asseoir.

- Celle-là va faire mal, dis-je doucement. Episkey. Étends-toi.

Le jeune poussa un gémissement de douleur, avant de se coucher et fermer les yeux. Je fis apparaître une couverture, avant de le couvrir et je me retournai vers Luka, toujours dans l'escalier. Je me dirigeai vers lui, avant de m'asseoir une marche en bas de la sienne et nouer ma main dans la sienne. Je levai un regard sur lui, il fixait son frère.

- Rappelle-toi, ta famille est la chose la plus importante dans ta vie... avec moi, murmurai-je.

Je posai un petit baiser sur le dessus de sa main. Je posai ma tête sur son genoux, en surveillant le sommeil du jumeau de Luka. Un jour, j'aimerais que ma famille soit autant unie, Leo travaillait tellement, moi aussi et nos parents ne prenaient jamais de nos nouvelles. Mon amoureux avait une magnifique famille et c'était ce que je voulais de ma vie.

Ma respiration s'était accélérée, le temps semblait passer si lentement. Je tentais de me faire petit dans le dos de Nolan, mais je savais bien que si la personne devant nous était un Mangemort, et qu'elle réussissait à balayer mon amant d'un sort, j'étais le prochain, et j'étais sans défense. Jamais je n'aurais pensé souhaiter autant avoir ma baguette dans mes mains. Habituellement, j'étais plutôt du genre à la laisser traîner partout. Je n'utilisais pas vraiment la magie, je ne l'avais jamais vraiment fait. En ce moment, je réalisais que ce que j'apprenais, ce n'était pas bon à oublier et à jeter à la poubelle, ça pouvait servir dans la vraie vie. Heureusement, mon cerveau gardait tout en mémoire, même si je ne le voulais pas, donc. J'allais juste devoir prendre l'habitude de traîner ma baguette partout. Bon, ce n'était pas de ma faute pour l'instant si je ne l'avais pas, on me l'avait volée.

« Désolé, laissa tomber N, avant de baisser son arme. »

Comprenant que ce n'était pas un ennemi, je regardai à côté de Nolan, en direction des barils pour voir mon jumeau, quand même assez amoché. Je me mordis la lèvre inférieure, alors qu'il me lançait ma baguette. Je poussai un petit soupir de soulagement, tandis que mon amant tentait d'entraîner Xav vers le divan, mais mon frère se dégagea. Je ne pus m'empêcher de le foudroyer du regard. Il ne pouvait pas m'empêcher d'aimer Nolan, il devait le comprendre. Et plus il allait s'entêter à le rejeter, et plus j'allais m'éloigner de lui.

« Je sais que je suis loin d'être ta personne préférée, dit N à Xav, alors qu'il prenait place assise. Laisse-moi au moins guérir tes blessures. »

Xavier ne répondit rien, et je sentis ma poigne contre ma baguette se resserrer. Je ne pouvais m'empêcher de le fixer avec un regard noir. Il ne faisait littéralement aucun effort. Il n'en avait rien à foutre de ce que je ressentais ou quoi? Je savais bien qu'à cause de Nolan, j'étais revenu en pleurs au château, dans un état de détresse psychologique quand même élevé, mais tout ça, c'était terminé. Il m'aimait, je l'aimais. Il avait risqué sa vie pour moi ! Ça, Xav ne le savait pas, et je me doutais bien qu'il n'allait que hausser les épaules en l'apprenant. Dans mon champ de vision, je pus voir mon amant se relever, pour se diriger vers moi. Il m'attira vers les escaliers, avant de me forcer à m'y asseoir. Il s'accroupit devant moi, et je glissai mon regard dans le sien.

« Arrête, me demanda-t-il alors. J'ai un frère aussi et si quelqu'un le traitait comme je t'ai traité, je lui aurais arraché les yeux. Il est ton plus grand allié et la personne qui t'aime le plus en ce monde. Sois plus souple et essaie de le comprendre. »

Je ne pus m'empêcher de hausser un sourcil, tandis qu'il embrassait mes lèvres. Plus souple? Pour moi, c'était pratiquement impossible. Je ne dis rien, me contentant de fixer mon frère, tandis que Nolan le soignait. Je m'étais forcé pour Zaëlle, il pouvait faire de même pour Nolan. Ce dernier venait justement de poser une couverture sur Xav, avant de revenir vers moi. Il prit place sur la marche juste en bas de la mienne, glissant sa main dans la mienne. Son doux visage se releva vers le mien, mais je continuais de regarder mon jumeau dormir. Au moins, il n'était plus en douleur. Mais ses vêtements étaient déchirés par endroit, et tachés de sang. Comme les miens, comme ceux de Nolan. Je n'aimais pas la guerre, c'était décidé. Je ne savais pas comment, mais un jour, j'allais être un haut placé du Ministère, afin d'aider à mettre fin à la violence.

« Rappelle-toi, me murmura N avec tendresse. Ta famille est la chose la plus importante dans ta vie... avec moi. »

Je ne pus m'empêcher de sourire légèrement quand il s'ajouta à la fin de la phrase. Ses lèvres se posèrent contre le dessus de ma main, sa tête contre mon genou. Je m'approchai alors du rebord de la marche, avant de relever sa tête doucement, écartant les jambes, collant ainsi mon torse contre le haut de son dos. J'encerclai le haut de son corps de mes bras, nouant mes mains contre son sternum. J'embrassai alors sa nuque, puis sa tempe, avant de glisser mon menton contre son épaule. Il accota sa tête contre la mienne, ses mains caressant doucement mes jambes.

« T'inquiète pas, lui soufflais-je alors. Je le fais pas exprès pour me mettre en danger. Et même si j'ai l'air d'aimer ça, je déteste la violence. »

M'ouais. C'était sans doute difficile à croire, puisqu'il m'avait rencontré dans une bagarre que moi, j'avais provoquée. Mais je ne parlais pas de ce genre de violence. Pour moi, ça, ce n'était qu'un jeu. Ma façon de socialiser avec autrui? Nan, pour vrai, je ne savais pas pourquoi j'aimais être inclus dans des bagarres. Ma mère cherchait sans cesse une raison à cela, mon frère aussi. Mon père se contentait de me demander si au moins je remportais mes combats.

« Les bagarres, c'est différent, lui râlais-je dans le creux de l'oreille. »

Je vis un petit sourire se dessiner contre ses lèvres. Nolan l'aurore était bien différent de Nolan le barman. Du moins, de ce qu'il m'avait laissé voir de lui. Il avait pris soin de moi, il avait soigné mes blessures, avant de coucher avec moi de manière assez... sauvage. Mais c'était moi qui l'avait embrassé, moi qui l'avait provoqué, même si je ne comprenais pas pourquoi ni comment j'avais pu faire ça. Je devais avouer que j'aimais bien les deux Nolan. J'aimais le sérieux du petit Aurore, mais j'aimais l'attitude moqueuse du barman. Plus j'en apprenais sur lui, et plus mon coeur battait la chamade. Je savais bien que c'était impossible de son côté, car s'il apprenait que j'étais Asperger, il était clair qu'il se sauverait.

« Je suis tellement épuisé... murmurais-je, mes yeux se fermant d'eux-mêmes. »

J'eus à peine terminé ma phrase, que Nolan était sur ses pieds, à me cueillir dans ses bras. Je m'accrochai alors à lui comme un petit koala, jusqu'à ce qu'il ne me dépose contre le divan près de Xavier. Je lui volai un baiser, le laissant me dorloter comme si j'étais un enfant. Une fois qu'il m'eut recouvert d'une couverture bien chaude, il prit place assise près de moi, au sol, baguette en main. Je fermai mes yeux, et rapidement je sombrai dans un sommeil sans rêves.

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Au fin fond de moi, j'espérais qu'il comprenne. Je ne voulais pas non plus avoir à toujours tout lui expliquer, même si je savais que je finirais par le faire. Il fallait savoir que je n'étais pas l'homme le plus patient sur la Terre, que je m'attendais à être compris rapidement, mais qu'il me faudrait m'assouplir avec Luka. Mais si j'éclatais, je tenais à ce que mon amant ait sa famille pour l'épaule, ce qui voulait dire cesser de se chamailler avec son jumeau.

Doucement, son torse se pressa dans mon dos, alors que je sentais ses mains glisser sur mon torse, pour se nouer contre ce dernier. Ses lèvres caressèrent ma nuque, avant de se poser contre ma tempe. Son menton finit par se poser contre mon épaule. Je posai ma tête contre la sienne, mes mains glissant doucement sur ses jambes. J'étais bien avec lui, j'espérais seulement être à la hauteur de ses attentes.

- T'inquiète pas, murmura mon amoureux. Je le fais pas exprès pour me mettre en danger. Et même si j'ai l'air d'aimer ça, je déteste la violence.

Au moins cela me rassurait, je pouvais être sûr qu'il ne foncerait pas de nouveau vers la gueule du loup pour moi. Je devrais lui faire promettre par contre. Même si je ne le croyais pas beaucoup, après tout, je l'avais rencontré après qu'il ait mangé une raclée. Je ne dis rien. Si il avait à se justifier, il le ferait.

- Les bagarres, c'est différent, ajouta Luka.

Cela me tira un petit sourire, et voilà. Je me demandais simplement si il espérait que le moi, barman, soit celui qui domine dans ma vie. Alors que c'était bien le contraire, c'était le moi Aurore, qui était plus présent, maintenant. Le barman, c'était quand je ne devais pas essayer de sauver le monde. J'espérais qu'il aime ce qu'il avait devant lui, que mon amant ne se fatigue de moi et mon sérieux.

- Je suis tellement épuisé... chuchota Lu.

Je me levai, avant le prendre dans mes bras et me rendre vers le divan. Le jeune Serpentard s'accrocha à moi, avant que je ne dépose près de son frère. Ses lèvres se posèrent sur les miennes, alors que je le bordais doucement. Je posai une lourde couverture sur lui, avant de m'asseoir au sol et serrai ma baguette dans ma main. Quelques minutes plus tard, la respiration régulière des jumeaux se fit entendre. Les deux dormaient à poings fermés. Je me levai silencieusement, avant de pointer la cheminée de ma baguette, pour alimenter l'âtre. Je finis par gravir les marches du dortoir des garçons, pour trouver une foule d'élèves de la maison des blaireaux. La plupart d'entre-eux eurent un mouvement de recul, je leur montrai mon tatouage du ministère, avant de rajouter des sortilèges de protection sur le dortoir et descendre vers mon amant.

Luka dormait paisiblement, mais son frère me dévisageait. Je lui fis un petit signe de tête, avant de me pencher sur Luka, avant de passer une main douce sur sa joue. Les yeux gris de mon copain s'ouvrirent sur moi, j'aidai Lu à s'asseoir. Xavier qui gardait une certaine avec nous, finit par se rapprocher de son frère, avant de poser un petit bisou sur sa tête.

- Je vais chercher Za, dit-il, avant de se retourner et sortir de la salle commune.

Je haussai les épaules, avant de m'asseoir à côté de mon copain. Ma main se noua avec la sienne, alors que je posai un petit bisou sur sa joue. Je poussai un soupir.

- Je devrais aller continuer d'aider les autres, murmurai-je.

Ma tête se posa d'elle-même sur l'épaule de mon jeune amant, je ne voulais pas partir. Peut-être parce que je savais qu'il me suivrait et je ne pourrais accepter que Luka se mette en danger pour moi, encore. Je me tournai vers Lu, avant de le retourner vers moi, alors que je plongeais un regard sérieux dans le sien.

- Tu vas me faire une promesse, exigeai-je. Lorsque je vais aller me battre, je ne veux pas avoir à m'en faire pour toi. Lorsqu'il y a du danger, tu vas te sauver et te cacher, tant que moi, ta mère ou ton père on ne vient pas te chercher. Si tu fonce vers le danger, c'est fini entre nous, promets-le moi, Luka.

Un sommeil sans rêve. C'était assez rare dans mon cas, mais j'étais tellement épuisé, que mon corps cherchait uniquement à recharger ses énergies. Ce fut une douce main contre ma joue qui me fit battre des paupières. Lentement, le visage de Nolan se dessina devant moi, ce qui me tira un sourire. Je me sentais tellement bien lorsqu'il était dans les parages. Je me sentais pratiquement normal, en fait. Il me donnait l'impression que je pourrais mener la même vie que mon frère, même si on avait passé mon enfance à me dire le contraire. À me dire que j'étais spécial, et que jamais je ne pourrai faire les mêmes choses que Xavier. Nolan m'offrait une vie normale, une vie de couple, quelque chose que je voulais et que je ne pensais jamais avoir. Je ne devais pas briser cela. Je devais faire très attention à mon spectre de l'autisme. Je ne pouvais pas contrôler une crise, mais je pouvais toujours lui inventer n'importe quelle raison bidon si ça arrivait.

Me tirant de mes pensées, Nolan m'aida à m'asseoir, et je vis le regard toujours maussade de mon jumeau, qui était lui aussi réveillé. Je fronçai les sourcils devant son attitude. J'allais devoir avoir une bonne discussion avec lui plus tard. Il allait devoir apprendre à vivre avec Nolan autour de moi. Car non seulement je le fréquentais désormais, mais en plus il semblait travailler pour notre père, donc... Xav se leva subitement, avant de venir embrasser le dessus de ma tête.

« Je vais chercher Za, dit-il, sans plus de détour. »

Je le regardai quitter la salle commune, tandis que mon amant prenait place à côté de moi. Sa main se glissa dans la mienne, tandis que ses lèvres venaient poser un tendre baiser contre ma joue. Mon coeur battait la chamade, lorsqu'il était à proximité. Nolan le barman m'avait fait tomber sous son charme, mais Nolan l'aurore me faisait tomber complètement amoureux. Il était véritablement l'homme dont j'avais besoin. N poussa un petit soupir.

« Je devrais aller continuer d'aider les autres, m'annonça-t-il alors. »

Mon coeur se serra, tandis que sa tête se posait contre mon épaule. Je ne voulais pas qu'il parte. J'avais peur pour lui. J'avais peur qu'il ne revienne jamais. J'avais appris à vivre avec le métier de mon père, mais avec Nolan, pour l'instant, j'en étais pas capable. J'avais tellement peur qu'il ne revienne simplement pas des combats... J'avais peur de ne pas pouvoir vivre ma vie avec lui. N me retourna lentement vers lui, et son regard sérieux me surprit.

« Tu vas me faire une promesse, me demanda Nolan. Lorsque je vais aller me battre, je ne veux pas avoir à m'en faire pour toi. Lorsqu'il y a du danger, tu vas te sauver et te cacher, tant que moi, ta mère ou ton père on ne vient pas te chercher. Si tu fonces vers le danger, c'est fini entre nous, promets-le moi, Luka. »

J'ouvris la bouche pour dire quelque chose, mais rien n'en sortit. J'avais particulièrement compris la dernière partie. Je ne voulais pas que ma relation avec Nolan se termine, donc je n'allais pas me mettre volontairement en danger. Je me mordis la lèvre inférieure, avant de hocher la tête, en guise de soumission, puis la baisser. Je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il m'avait parlé comme lorsque mes parents me parlaient pour me faire comprendre de quoi de très important. Était-il au courant de ma situation? Savait-il que mon père avait un fils Asperger, et avait-il fait le lien que c'était moi? Avec tendresse, mon amant releva mon visage vers le sien, et je lui fis un petit sourire forcé. Je vis à son regard que mon hochement de tête n'était pas suffisant.

« Je te le promets, murmurais-je. »

Je grimpai alors sur ses cuisses, me blottissant contre son torse et enfouissant mon visage au creux de son cou. Je tentais d'oublier la manière dont il m'avait parlé quelques minutes plus tôt. Il ne savait pas. C'était impossible. Il ne pouvait pas être au courant.

« Tu le sais, han...? soufflais-je malgré moi. »

Nolan ne répondit rien, mais ses bras se refermèrent sur moi, tandis que ses lèvres se posaient contre ma tempe. J'embrassai doucement la peau chaude de son cou, remontant contre sa mâchoire, puis contre ses lèvres.

« Est-ce que tu peux m'emmener dans la Grande Salle ? lui demandais-je alors. Ma mère doit mourir d'inquiétude... Je... Je veux pas me mettre en danger, je veux juste qu'elle sache que je vais bien, et elle aussi elle irait mieux si elle me savait avec elle... »

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J'aimais Luka, comme j'avais aimé Tanner, comme j'avais aimé Jessi; j'espérais simplement que cet amour ne serait pas comme les autres. Mais ça c'était mon problème et je n'en parlerais pas à mon copain, je n'avais pas envie d'ajouter à sa condition, une peur de me voir le quitter, pour rien. De mon côté, je ferais tout en mon possible pour rester le plus longtemps possible avec lui.

Je vis mon jeune amant ouvrir la bouche, pour répliquer, mais rien ne lui vint. Tant mieux, je ne voulais pas qu'il puisse avoir un quelconque argument contre moi. J'étais l'adulte entre nous deux, j'étais la personne qui devrait le protéger, pas le contraire. Je le regardai mordre sa lèvre inférieure, avant de hocher doucement la tête. Il garda la tête basse, comme si il se doutait que je savais pour sa condition. Fred m'avait parlé de ses enfants, je ne savais simplement que je finirais par coucher avec l'un d'eux, car pour moi, ils étaient en bas âge. Je finis par relever son visage vers le mien, je reçus un petit sourire forcé. Je fronçai les sourcils, je voulais une vraie promesse.

- Je te le promets, souffla Luka.

Il grimpa alors sur mes cuisses, avant de se presser contre moi, son visage dans le creux de mon cou. Ce que je lui avais dit ne devait pas lui avoir plu. Je ne regrettais pas ce que j'avais dit, il était encore un étudiant de Poudlard, j'étais sur le point de devenir un Aurore. C'était mon devoir de me battre.

- Tu le sais, han...? demanda-t-il, tout bas.

Je me contentai de rester silencieux, préférant ne pas répondre pour ne pas ajouter de stress sur les épaules de Luka. Je refermai mes bras autour de lui, avant de poser un petit baiser contre sa tempe. Oui, je savais, mais savoir que je savais ne lui apporterais rien de plus. Les lèvres de mon amoureux glissaient contre la peau de mon cou, vers ma mâchoire, puis finirent contre mes lèvres.

- Est-ce que tu peux m'emmener dans la Grande Salle? demanda mon amant. Ma mère doit mourir d'inquiétude... Je... Je veux pas me mettre en danger, je veux juste qu'elle sache que je vais bien, et elle aussi elle irait mieux si elle me savait avec elle...

Je hochai doucement la tête, avant de repousser doucement mon copain, pour me lever et prendre sa main dans la mienne. Je pris ma baguette de mon autre main et ouvris magiquement la porte de la salle commune. Je passai en premier dans le couloir désert.

- Homenum Revelio, soufflai-je en pointant mon arme vers les deux extrémités du corridor.

Rien. Ma main s'enroula autour du poignet de Luka pour le tirer dans mon dos. Je me retournai vers lui, les sourcils froncés.

- Tu vas faire ce que je te dis à la lettre, murmurai-je. Agrippe-toi à moi et fais-toi tout petit. Ne me lâche pas.

La main de mon amoureux voulu s'accrocher à la mienne, mais j'avais besoin de mes deux mains. Je posai sa main dans mon dos pour qu'il agrippe mon manteau. Je me mis à avancer lentement, baguette parée. Lorsque j'arrivai en haut des escaliers menant au Hall, j'entendais des rires, des cris et des sanglots. Des sortilèges perdus volaient au-dessus de nos têtes, je pris le bras de Luka et l'entraînai le plus rapidement possible vers les escaliers. Je freinai devant l'entrée de la Grande Salle, alors qu'un mangemort pointait son arme sur mon copain. Je repoussai Luka contre le mur, avant de lancer un stupéfix à mon adversaire. Je repris la main de mon amant, avant de foncer dans la Grande Salle, où je vis son père en train de se battre. Je localisai sa mère sur ses pieds. Elle protégeait une bande d'élèves avec les professeurs Elgort et Greene. Son regard se darda sur moi et son enfant.

- Luka! lança-t-elle.

Je poussai mon amant vers elle, alors que cette dernière fonçait vers nous.

HJ: je te laisse continuer où tu veux Very Happy

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