Une vie après Poudlard

Messages : 33 Date d'inscription : 14/11/2019

Luka avait fini par graduer de Poudlard, ses parents et moi avions assistés à la cérémonie de graduation, je n'avais jamais fait quelque chose du genre pour aucun de mes exs, mais pour Luka, je faisais bien de choses que je n'avais jamais fait. J'avais tout autant applaudis pour Luka que pour son frère Xavier. Luka m'avait enfin présenté à ses parents comme étant son petit ami. Sa mère, ni son père n'étaient très à l'aise avec cela, mais mon amoureux était majeur et n'était plus à l'école. Il était donc libre.

Au fil de la dernière année, sa famille et moi avions fini par devenir de plus en plus proches. Theresa restait tout de même méfiante, après tout, j'étais l'homme qui lui enlevait son fils. Je la comprenais. Lorsque j'avais fini par demander à mon amant d'habiter formellement avec moi, j'avais promis à sa mère de toujours faire en sorte qu'il soit bien.

Maintenant qu'il travaillait au Ministère, je ne le voyais pas beaucoup. Rapidement, il avait monté en grade, beaucoup trop rapidement. Il ne dînait qu'avec sa supérieure, la Ministre de la Magie, Magaret Briggs. En fait, il ne la lâchait jamais d'un poil, son métier d'Assistant Junior étant sa plus grande priorité.

Aujourd'hui, je commençais à en avoir un peu assez de me réveiller seul, mais surtout de m'endormir seul dans notre petit appartement de Londres. Alors j'allais m'imposer à mon amoureux, et passer un peu de temps avec lui. Je sortis de l'ascenceur, en tenant deux cafés et deux sandwich. Je me dirigeais d'un pas décidé vers le bureau de Luka, attenant à celui de la Ministre. Je voyais les regards surpris des gens, en me voyant les passer et marcher vers le bureau de mon amoureux. J'ouvris la porte magiquement, avant de la claquer dans mon dos, avec mon pied. Cela fit sursauter mon amant.

- Ok, je sais tu es occupé, ton emploi du temps est plein, bla bla bla, dis-je. Mais j'en ai assez de m'endormir et me réveiller dans notre lit. Je veux qu'on passe juste un peu de temps ensemble.

Je posai notre petit lunch sur le coin de son bureau, avant de m'emparer d'une pile de dossiers et les poser au sol, avant de faire de même avec une autre pile. Je croisai son regard un brin paniqué. Je replaçai notre dîner sur le milieu du bureau, avant de lui tendre un des cafés, avant de faire apparaître du sucre brun et une petite cruche de lait.

- Avant que tu ne me crie dessus, tu me manque et j'ai besoin de te voir plus souvent, dis-je doucement.

Je pris sa main, avant de poser un petit baiser dessus, avant de plonger mon regard dans le sien.

- Ce soir, termine plus tôt et viens souper avec moi, un vrai rendez-vous, lui dis-je encore plus doucement.

J'avais terminé ma septième année à Poudlard, et j'avais gradué. Directement après ma graduation, j'avais présenté Nolan à mes parents - il était mon petit ami. Ma mère avait fondu en larmes, particulièrement parce que j'avais quitté le nid familial ce soir-là. Nolan et moi avions loué un appartement à Londres, il s'agissait d'un nouveau départ pour notre couple. Je m'étais rapidement trouvé un emploi au Ministère de la Magie, et j'étais devenu assistant Junior de la Ministre. J'avais du travail par-dessus la tête, et je devais bien avouer que je ne voyais plus vraiment Nolan. Il m'arrivait parfois de le croiser au Ministère, mais sans plus. Je me levais avant lui, et lorsque je revenais du travail, il était déjà couché. Je savais bien que ce n'était pas la vie rêvée pour un couple, mais j'avais des objectifs de carrière et si je voulais les atteindre, je devais me concentrer sur mon travail.

Aujourd'hui, j'étais terriblement fatigué. J'avais à peine dormi, mais j'avais beaucoup de dossiers à régler. J'étais en train d'étudier un rapport très important, mais mes yeux se fermaient sur le document. Tandis que je cognais des clous sur mon travail, la porte de mon bureau s'ouvrit brusquement, avant de claquer et je relevai la tête, surpris de voir Nolan.

- Ok, je sais tu es occupé, ton emploi du temps est plein blablabla, entama mon amoureux. Mais j'en ai assez de me réveiller et de m'endormir seul dans notre lit. Je veux qu'on passe juste un peu de temps ensemble.

Je regardai avec horreur Nolan prendre mes documents pour les poser au sol - il savait pertinemment que je détestais que l'on bouge mes affaires. Je comprenais son point, mais je n'avais pas vraiment le temps de manger aujourd'hui. Je devais régler des choses très urgente pour la Ministre, et un diner avec mon copain n'était pas une bonne raison pour ne pas compléter mon travail. Mon amoureux posa alors deux sandwich sur mon bureau maintenant libre, avant de me tendre un café pour emporter. Du sucre brun et une petite cruche de lait apparurent sur la table. Je me saisis du breuvage, ne pouvant m'empêcher de le regarder, légèrement paniqué.

- Avant que tu ne me cries dessus, tu me manques et j'ai besoin de te voir plus souvent, me dit-il d'un ton surprenamment doux.

Nolan se saisit de ma main, l'embrassant avec une tendresse infinie. Je croisai de nouveau son regard doux, ce qui apaisa ma panique. Moi aussi, je devais avouer qu'il me manquait terriblement. Lorsque j'arrivais le soir, j'étais tellement crevé que je n'avais même pas l'énergie de lui parler ou alors de faire l'amour avec lui. Je me contentais de me blottir contre son dos et je m'endormissais aussitôt. Je me levais avant les aurores, et j'avais à peine le temps de me brosser les dents que je devais être en route pour le travail.

- Ce soir, termine plus tôt et viens souper avec moi, un vrai rendez-vous, continua N.

Je me mordis la lèvre inférieure, incertain. Moi aussi, j'avais vraiment envie de passer du temps avec mon amoureux, il était absolument toute ma vie, mais je ne pouvais pas mettre mon emploi en danger pour un souper... Je poussai un petit soupir, avant de sortir de ma torpeur et me lever de ma chaise. Je contournai mon bureau, avant de grimper sur les cuisses musclées de mon copain. Je nouai mes mains contre sa nuque, plongeant mon regard orageux dans ses noisettes.

- D'accord, cédais-je enfin. J'ai un dossier urgent à terminer avant. Je peux pas te garantir l'heure à laquelle je vais terminer.

Je lui fis un doux sourire, avant de poser tendrement mes lèvres contre les siennes. Je ne me rappelais même pas de la dernière fois que j'avais embrassé mon amoureux, et je me rendais compte à quel point c'était triste comme situation.

- Je m'excuse... murmurais-je en baissant le regard. Je sais que c'est pas la vie dont on avait parlé...

Je me blottis contre Nolan, enfouissant mon visage au creux de son cou. Je humai son parfum doucement, et je réalisai à quel point il me manquait. Tout de lui me manquait. Sa présence, son odeur, sa voix, ses caresses, ses baisers, son sourire... Je resserrai mon étreinte sur mon copain, comme si c'était la dernière fois que je le voyais.

- Je t'aime tellement, murmurais-je contre la peau chaude de son cou.

Messages : 33 Date d'inscription : 14/11/2019

C'était facile de savoir que dès que nous aurions fini notre petit dîner, mon amoureux retournerait à ses papiers. Que pendant le souper, tout ce qu'il espérerait serait que le tout finisse rapidement, pour qu'il puisse retrouver sa routine. J'en avais assez de cette routine infernale. Je voulais voir Luka, je voulais qu'on recommence comme avant qu'il se trouve cet emploi. Sa vie ne tournait maintenant qu'autour du Ministère et de la Ministre.

Un petit soupir sortit de sa bouche, alors que mon amour se levait. J'allais passer un sale quart d'heure. Je le regardai contourner son bureau, tout calme et épuisé. Si sa patronne n'était pas ma patronne, je lui dirais ma façon de penser. Je faillis sursauter quand Lu grimpa sur mes cuisses et noua ses mains contre ma nuque. Il n'avait pas fait cela depuis longtemps. Ses yeux foncés se plongèrent dans les miens.

- D'accord, finit-il par dire. J'ai un dossier urgent à terminer avant. Je peux pas te garantir l'heure à laquelle je vais terminer.

Son sourire me fit fondre un peu, même si le fait de ne pas savoir quand j'allais pouvoir le décoller de son bureau, m'enrageait un peu. Son baiser fut un petit baume sur ma petite rage intérieure. Si je me rappelle bien, la dernière fois que Luka m'avait embrassé, c'était à notre emménagement dans notre petit appartement de Londres.

- Je m'excuse... souffla mon copain. Je sais que c'est pas la vie dont on avait parlé...

Non, on avait parlé de voyages, de vivre notre vie comme on l'entendait. Alors que je pensais à la vie que l'on aurait du avoir, mon amant se pressa contre moi, avant de cacher son visage dans mon cou. Ses bras resserrèrent leur étreinte contre moi.

- Je t'aime tellement, chuchota Luka.

Je relevai son visage vers le mien, du bout de l'index, je lui fis le même sourire que lorsque j'avais passé ma soirée à guérir ses plaies aux Trois Balais. Je posai mes lèvres amoureusement contre les siennes, avant de le forcer à descendre de mes cuisses. Je me relevai, le poussant délicatement vers son bureau, mes lèvres toujours contre les siennes. Une fois que son fessier cogna doucement contre le bois de son bureau, je le soulevai, avant de le poser dessus. J'écartai ses jambes, alors que mes baisers devenaient un peu plus fiévreux.

- Termine rapidement, exigeai-je doucement. J'en ai pas fini avec toi.

Je lui fis un petit clin d'oeil, avant d'aller poser un petit baiser dans le creux de son cou. Je me retirai, avant d'aller me coucher sur un petit sofa face à son bureau. Mes lèvres s'étirant en un petit sourire, je pointai le dossier ouvert sur le bureau de mon copain.

- Dépêche-toi, sinon on va manquer le dessert, rigolai-je.

Le dessert c'était moi.

J'étais amoureux, complètement et éperdument amoureux. Je m'en rappelais maintenant. Je le sentais de nouveau, tandis que j'étais blotti contre lui, à humer son doux parfum. J'aimais absolument tout de Nolan Baker, et mon travail me l'avait fait oublier. Juste le fait de sentir sa peau contre la mienne en ce moment me donnait envie de pleurer, tellement il m'avait manqué. Je ne comprenais pas comment j'avais pu lui faire vivre cela. Oui, il m'arrivait lorsque j'étais passionné d'oublier tout le reste, mais ma passion ce n'était pas mon travail ! Ma passion, c'était Nolan. C'était terminé le temps supplémentaire. Si la Ministre n'était pas en accord avec ça, alors elle pourrait se trouver un nouvel assistant junior. Plus jamais je ne mettrai ma relation en péril pour mon travail. La politique, c'était mon rêve, mais Nolan, c'était toute ma vie.

Doucement, mon amoureux releva mon visage vers le sien, et le sourire qu'il affichait me fit complètement fondre. Ses lèvres se posèrent alors contre les miennes, avant qu'il ne me débarque de ses cuisses. Lentement, mon copain me poussa jusqu'à mon bureau, et lorsque mon dos heurta ce dernier, il me grimpa doucement dessus. Nolan écarta alors mes jambes, tandis que je me retenais de gémir au travers nos baisers. Tandis que je me laissais complètement enivrer par ses caresses, il mit fin au tout.

- Termine rapidement, laissa-t-il tomber d'une voix atrocement chaude. J'en ai pas fini avec toi.

Cette idée m'excitait terriblement. Il fallait dire que la relation entre Nolan et moi était très atypique. Premièrement interdite, j'avais eu le coeur brisé à plusieurs reprises. Et puis, tout s'était passé trop rapidement. Je ne me rappelais même pas de la dernière fois que j'avais fait l'amour avec mon amoureux. Depuis que nous étions officiellement ensemble, les relations physiques étaient très limitées. Au début, Nolan avait peur de me faire du mal et par la suite, j'avais commencé à trop travailler. Où en étions-nous maintenant? Il me fit un clin d'oeil, avant d'embrasser le creux de mon cou et aller se coucher sur l'un de mes sofas. Il pointa le dossier sur mon bureau, sourire en coin.

- Dépêche-toi, sinon on va manquer le dessert, se moqua-t-il.

Je me mordis la lèvre inférieure, regardant le dossier sur mon bureau, puis mon copain. Nolan était un ange de me laisser terminer mon travail, et d'être aussi conciliant. J'avais envie de le surprendre, pour une fois. Je savais que je pouvais devenir très plate sur le long terme, puisque j'avais des routines très précises. Nolan les connaissait par coeur. Je plongeai un regard chaud dans le sien, et sans lâcher ses iris, je poussai lentement le dossier au bout du bureau, jusqu'à le faire tomber par terre. Je luttai contre moi-même lorsque je vis les feuilles s'éparpiller partout. Je pris une grande inspiration, avant de poser mes pieds au sol, et de me rendre jusqu'au sofa contre lequel mon copain était. Il avait fait énormément de sacrifices pour moi et ma carrière, maintenant, c'était à moi d'en faire. Je grimpai à califourchon contre ses cuisses, avant de m'emparer de ses lèvres avec amour, continuant là où il avait laissé le tout quelques minutes plus tôt.

- J'ai faim tout de suite pour le dessert, lui murmurais-je au creux de l'oreille.

Ma main se glissa lentement dans le pantalon de mon copain, pour se poser contre son membre et entamer une douce caresse.

- Luka? lança une voix dans mon dos.

Je sursautai vivement, et je me retournai, pour voir la Ministre à l'entrée de mon bureau. Je me sentis devenir cramoisi, tandis qu'elle éclatait de rire.

- Si tu as besoin de temps personnel, tu peux le demander, Luka, se moqua-t-elle.

Elle agita sa baguette, et le dossier que je devais régler avant la fin de la journée se replaça pour voler jusqu'à elle.

- Je m'en occupe.

Elle ricana légèrement avant de me faire un petit clin d'oeil et quitter mon bureau. J'entendis alors Nolan éclater de rire sous moi, et je ne pus m'empêcher de lui asséner un puissant coup de coude dans les côtes.

- Ça devrait être aussi gênant pour toi que pour moi, grommelais-je.

Ma patronne était sa patronne. Je me retournai de nouveau vers lui, et je me noyai instantanément dans son regard noisette. Je n'avais jamais vu Nolan aussi vivant, aussi heureux.

- J'ai le reste de ma journée, il semblerait...

Messages : 33 Date d'inscription : 14/11/2019

Pour vrai, je n'avais rien prévu pour le dessert. Mais je savais que si je laissais le mystère planer, Luka mordrait à l'hameçon. Si il était particulier, il n'en était pas moins curieux. Il ne me restait qu'à rester assis et à le regarder avec des yeux de chiot perdu. Du moins, j'espérais que mon manège fonctionne, car je n'avais pas eu de sexe depuis quelques semaines, en fait je ne comptais même plus.

Son regard croisa le mien. Quelque chose changea dans ses yeux, doucement, il se mit à pousser son dossier vers le bord de son bureau, avant de le laisser tomber au sol. Les papiers virevoltèrent avant de se poser au sol. Je vis mon amoureux lutter contre lui-même pour ne pas se lancer vers les papier. Au contraire, les pieds de mon amant se posèrent au sol, avant de se diriger vers moi. Luka grimpa à califourchon sur moi, chose à laquelle je ne m'attendais pas. Ses lèvres vinrent caresser les miennes.

- J'ai faim tout de suite pour le dessert, murmura mon copain.

Victoire! Sa main glissa dans mon pantalon contre mon membre. En quelques petites caresses, je sentis mon sexe se tendre. Je n'eus pas le temps de pousser un râle, je vis la porte s'ouvrir.

- Luka? fit une voix trop connue.

La Ministre de la Magie se tenait dans l'entrée, un sourire en coin sur son visage. Le visage de Luka pris une teinte de rouge foncée. Mon sourire s'étira encore plus lorsque mon honorable patronne annonça à mon amoureux qu'il pouvait prendre du temps personnel. Je finis par voir les papiers s'envoler vers la Ministre.

- Je m'en occupe, dit la sorcière.

Son petit rire résonna dans le bureau, alors qu'elle s'en allait. Lorsque ma patronne fut hors de mon champ de vision, j'éclatai d'un rire clair et franc. Le coude de Luka s'enfonça dans mes côtes, me coupant le souffle.

- Ça devrait être aussi gênant pour toi que moi, grogna Lu.

Aucunement, rien ne me gênait. Son regard revint vers le mien, le Luka qui me regardait était différent. Plus présent, moins concentré sur sa routine, dans le moment présent.

- J'ai le reste de ma journée, il semblerait...

Je posai mes lèvres contre les miennes, en lui coupant la parole. Je le renversai contre le divan, en me glissant entre ses jambes, avant d'aller embrasser ses joues, son nez, ses lèvres et le creux de son cou. Mes mains glissèrent contre son torse, avant de défaire chaque bouton de sa chemise. Mes baisers reprirent dans son cou, vers sa clavicule et descendirent contre son torse vers la ceinture de son pantalon.

- Tu sais très bien que rien me gêne, dis-je.

Je lui fis un grand sourire, avant de défaire son pantalon et lui retirer le reste de ses vêtements. Je posai un doux baiser à l'intérieur de sa cuisse, ma main s'enroulant doucement autour de son membre. J'entamai une douce caresse sur son sexe, jusqu'à ce que ce dernier devienne assez ferme. Je souris en sentant que mes caresses avaient l'effet escompté. Doucement, j'embrassai son gland, avant de le prendre complétement en bouche. Ma main prit la sienne dans la mienne, avant de la poser dans mes cheveux. Je relevai mon regard amoureux dans le sien.

Au bout de quelques moments, je m'assieds sur le divan, en prenant mon amant dans mes bras. Je posai une main contre sa joue, mon regard plongé dans le sien. Je l'embrassai avec tout l'amour que j'avais pour lui.

- Je t'aime, chuchotai-je à son oreille.

Sujet: Re: Une vie après Poudlard Lun 18 Oct 2021, 13:40

Si un jour on m'avait dit que j'allais aimer autant, je ne l'aurais jamais cru. En fait, je n'aurais jamais cru être en capacité d'aimer un être qui ne faisait pas partie de ma famille immédiate, en raison de ma condition. Du moins, c'était ce que ma mère aimait me faire croire. Mais elle avait tord. Ils avaient tous tord. Non seulement j'avais la capacité d'aimer, mais j'avais la capacité de le faire avec tout mon être. Les lèvres de Nolan s'emparèrent alors des miennes avec passion, ce qui me coupa brusquement la parole. J'en avais rien à faire. Je n'avais pas envie de lui parler en ce moment, j'avais seulement envie qu'il me prenne durement contre mon bureau. Ce n'était pas la chose la plus romantique, mais je n'avais pas besoin de romantisme en ce moment; j'avais besoin des plaisirs charnels. Je me retrouvai bien rapidement dos contre le divan, Nolan bien canté entre mes deux cuisses. Ses lèvres embrassèrent doucement mes joues, mon nez, mes lèvres, pour finalement aboutir dans le creux de mon cou. Par la même occasion, sa main s'affairait à me retirer ma chemise, afin que ses baisers puissent continuer leur chemin contre mon torse, puis mon bas-ventre.

- Tu sais très bien que rien me gêne, se permit de minauder mon amant.

Mon corps avait énormément changé depuis que j'avais couché avec Nolan pour la première fois. J'étais beaucoup plus musclé, et beaucoup plus masculin également. J'étais encore un adolescent lorsque je l'avais rencontré.

Le sourire de Nolan me percuta violemment, mon coeur eut plusieurs ratés, tandis que le reste de mes vêtements accompagnait rapidement ma chemise au sol. Je frissonnai, tandis que N embrassait l'intérieur de ma cuisse, caressant de ce fait même mon membre. J'étais déjà atrocement excité, et je me sentis durcir très vite, au grand plaisir de Nolan. Ses lèvres se posèrent alors contre mon gland, ce qui me fit gémir de plaisir. Mon copain entama alors un va-et-vient plus que sensuel contre mon membre, et mes gémissements suivirent ses mouvements.

Après quelques minutes à me faire ainsi plaisir, je sentais que la température avait monté rapidement. La mienne, celle de la pièce, et je remarquai que N était encore bien habillé. Il se releva alors en position assise, m'entraînant contre ses cuisses. Sa main caressa la mienne, ce qui me fit sourire d'amour. Ses lèvres se posèrent alors en un baiser tendre contre les miennes, et je me sentis complètement fondre sous l'amour que m'offrait Nolan. Jamais je n'aurais cru l'obtenir, et maintenant, je partageais sa vie. Nous habitions ensemble. Et même si je ne lui offrais pas la vie dont il rêvait, il m'aimait encore et restait à mes côtés.

- Je t'aime, susurra Nolan au creux de mon oreille.

Je me sentis complètement défaillir sous son amour. Je ne le méritais pas, je le savais bien. Il était devenu une toute autre personne afin de me convenir, afin d'être idéal pour moi, et je ne lui offrais même pas ce dont il avait besoin en retour. J'allais devoir changer ça. J'avais déjà la carrière rêvée. Si je voulais garder le conjoint rêvé, j'allais devoir changer quelques trucs. Fini, le travail supplémentaire.

- Je m'excuse, m'entendis-je dire, baissant le regard au sol. Je vais être là maintenant, je te le promets.

Je relevai alors le regard, avant de lui faire un petit sourire gêné. Je l'embrassai longuement et langoureusement, gémissant au travers les baisers. Puis, je lui retirai son chandail, avant de détacher habilement son pantalon, même s'il se trouvait sous moi. Je commençai alors à lui retirer pantalons et boxers, et Nolan m'aida. J'étais complètement nu contre mon amoureux, qui était lui aussi complètement nu, et je ne pouvais honnêtemnet pas me rappeler quand était-ce la dernière fois que c'était arrivé. Je pouvais sentir son membre bien dur contre mon bas-ventre. J'encrai mon regard grisâtre dans les noisettes de Nolan, avant de soulever lentement mon bassin. Ma main se glissa contre le membre de mon amoureux, avant de le guider vers mon antre. Je me laissai glisser lentement contre sa verge, gémissant plus que fortement tandis qu'il entrait en moi, étirant fortement les parois de mon intimité. J'avais oublié à quel point son sexe était énorme.

Une fois qu'il fut complètement en moi, je me permis de détailler son visage quelques instants, avant de m'emparer de ses lèvres avec une once d'agressivité, commençant alors une danse du bassin, qui nous faisait gémir à l'unisson.

Messages : 33 Date d'inscription : 14/11/2019

C'était vrai que notre vie avait changé depuis que mon amoureux avait décidé de poursuivre une carrière au Ministère. Sa routine était devenue bien plus stricte. Malgré cela, je n'échangerais pas de vie pour tous les gallions du monde. Luka et moi, nous nous étions choisis et personne ou rien ne viendrait briser notre relation.

Je sentis Luka frissonner, dans ces yeux, je pouvais voir à quel point il tentait de réfléchir sur notre train train quotidien ou les prochains dossier à faire. Je ne voulais pas qu'il réfléchisse. Je voulais qu'il se laisse aller avec moi.

- Je m'excuse, murmura mon amour, ses yeux se baissèrent vers le sol. Je vais être là maintenant, je te le promets.

Luka releva son regard vers le mien, avant de me faire un petit sourire gêné. Il finit par prendre les devants et poser ses lèvres contre les miennes en un langoureux baiser. Ses petits gémissements résonnaient dans mes oreilles, alors que nos baisers devenaient de plus en plus profonds. Rapidement, mon chandail se retrouva au sol, alors que les mains de mon amant défaisaient mon pantalon. Je finis par l'aider lorsque vint le temps de retirer mon pantalon et mes boxers. Mon sexe, déjà tendu contre son bas ventre, le regard de mon amant vint chercher le mien. Sa main passa doucement contre ma verge, avant de s'enrouler autour de cette dernière avant de la guider vers son antre. Je regardai mon copain se soulever et se laisser glisser contre mon sexe. Je serrai les dents en tentant de retenir un râle de plaisir, alors que lui laissait échapper un gémissement sonore.

Une fois complétement en lui, je levai un regard brûlant sur Luka. Ce dernier m'embrassa avec une passion enflammée, alors que son bassin s'activait. Ce fut plus fort que moi, je m'entendis gémir au travers des baisers. Mes mains glissèrent sur ses cuisses, en guidant le mouvement de son bassin, avant d'agripper solidement son petit derrière. Je pouvais entendre et sentir mon paquet frapper contre son postérieur, alors que nos mouvements de bassins devenaient de plus en plus puissants.

Je finis par me redresser en position assise, mon membre entra encore plus profondément en Luka, avant de plonger un regard de braise dans le sien, en reprenant mon souffle. Je me remis à dévorer les lèvres de mon amoureux. Ma main glissa de sa hanche vers sa cuisse, alors que je le renversais contre le divan. Je me retirai, avant de me glisser entre ses jambes et me pencher contre lui. Je volai un dernier baiser à Luka, avant de descendre vers son bas ventre, en une filée de baisers. Arrivé juste au-dessus de son membre, je posai un doux baiser contre son gland, avant d'enrouler mes doigts autour de sa verge et le prendre complétement en bouche.

Je glissai la main de mon amoureux dans mes cheveux, alors que je me délectais de son membre. En espérant que cela le convaincrait de me donner un brin plus d'attention dorénavant .

Sujet: Re: Une vie après Poudlard Lun 10 Jan 2022, 11:55

Nolan Baker. Si seulement il savait tout ce qu'il représentait pour moi, mais jamais je n'aurai les mots pour le lui dire. Parce que moi-même il m'était impossible de comprendre tout ce qu'il était pour moi. Je savais désormais une chose, c'était que je n'allais pas le laisser me filer entre les doigts; j'avais déjà fait cette erreur, et je n'allais pas la répéter. Maintenant que je l'avais pour moi, je ne devais pas le prendre pour acquis comme je l'avais fait. Je savais que Nolan avait quelque peu changé depuis qu'il était avec moi. Était-ce pour moi? Je ne le savais pas vraiment, je savais seulement que mon père m'avait dit qu'il n'était pas nécessairement le plus fidèle. Personnellement, je ne voyais pas mon Nolan tenter d'aller voir ailleurs, mais comme mon père connaissait l'ancien Nolan, je n'allais pas lui donner des raisons de me tromper.

Ce fut le puissant gémissement que poussa mon amoureux qui me ramena à la réalité. Ses lèvres contre les miennes, son sexe en moi, je m'entendis gémir à mon tour lorsqu'il se releva d'un trait, lui permettant ainsi d'entrer complètement en moi. Ses lèvres dévoraient les miennes avec une passion que j'avais jusque là oubliée, tandis qu'il échangeait habilement nos positions. Il se retira de moi, avant de se pencher jusqu'à mon membre, qu'il prit tendrement en bouche après avoir embrassé mon gland. Aussitôt, je me sentis transporté hors de mon corps, ce fut à peine si je sentis que Nolan avait guidé ma main dans ses cheveux. Je rejetai la tête vers l'arrière, incapable de gémir, tellement c'était trop bon. De ma main libre, je cherchai quelque chose à agripper, mais mon divan en cuir ne permettait pas de grippe, ce fut donc les cheveux de mon copain que je resserrai fortement, tandis que l'orgasme me prenait et que j'explosais dans sa bouche. Je fermai les yeux quelques instants, tentant de reprendre mon souffle, mais c'était comme si je venais d'être vidé de toute énergie. Je sentis alors Nolan se glisser derrière moi afin de me serrer contre lui. Je gémis de contentement lorsque ses lèvres se posèrent contre ma joue.

- Tu viens de me voler le peu d'énergie que j'avais pour ma journée, râlais-je, sans pourtant ouvrir les yeux.

Je me retournai lentement dans ses bras, ouvrant mes orages sur ses noisettes. Je lui fis un petit sourire, avant d'aller embrasser ses lèvres avec amour.

- Je suis le pire amant, soufflais-je, en sentant le sommeil me gagner. T'as même pas eu ton...

Je m'endormis sans jamais finir ma phrase contre le torse de mon amoureux.

Messages : 33 Date d'inscription : 14/11/2019

Donc alors que je m'appliquais pour donner l'orgasme de la vie à mon copain, je pouvais entendre que je faisais bien cela. Sa poigne se resserra dans mes cheveux. Son corps tout tendu, je sentais que j'atteignais mon but, mais un peu trop vite à mon goût. Je pouvais soit garder le même rythme et espérer que mon amant me redonne la pareille; ou simplement ralentir. Je choisis la première option.

Mon amant s'accrocha plus fort à mes cheveux, alors que l'orgasme le frappait de plein fouet. La semence de mon amoureux se répandit dans ma bouche, j'avalai sans chigner. Je me redressai, avant de me caler dans le dos de Luka. Je posai un petit baiser sur sa joue, en espérant qu'il prenne les devants. J'entendis son petit gémissement joyeux, mais il ne semblait pas vouloir bouger plus.

- Tu viens de me voler le peu d'énergie que j'avais pour ma journée, gémis Luka, les yeux fermés.

Je souris en silence. Je continuais d'espérer que mon amour s'occupe de moi. Dans mes bras, Lu se retourna vers moi, son regard foncé se plongeant dans mes yeux bruns. Son petit sourire me fit manquer un battement de coeur. Il ne souriait pas beaucoup, mais quand cela arrivait, c'était comme si tout ce qui était laid en ce monde disparaissait. Ses lèvres se posèrent doucement contre les miennes.

- Je suis le pire amant, murmura Lu. T'as même pas eu ton...

Mon amant ne termina jamais sa phrase, il était maintenant endormi contre moi. Je ne savais pas quoi dire ou faire, j'étais coincé dans le sofa, nu et la bouche ouverte encore surpris. Je poussai un soupir, avant d'essayer de me dégager, mais quand mon copain s'endormait comme cela, c'était impossible de le faire bouger. Il devenait aussi lourd qu'une pierre, alors qu'il était aussi léger qu'une plume lorsqu'il ne dormait pas.

- Lu... Tu m'écrase, murmurai-je.

Rien à faire, j'étais coincé. Je me plaçai un plus confortablement, avant de fermer les yeux. Je me laissai tomber dans les bras de Morphée.

***

Je finis par battre les paupières, je croisai un regard sombre. Je fis un petit sourire moqueur à Luka qui me fixait.

-Quoi? dis-je en riant.

Mon sommeil, comme à l'habitude, était sans rêve. Je ne faisais que m'endormir, puis me réveiller au son d'un cadran, toujours aussi endormi que la veille. Lorsque j'avais pris la décision d'être un carrièriste, je n'avais pas Nolan dans ma vie. Je comprenais lentement, mais sûrement que ce genre de vie n'était pas compatible avec la vie de couple. Et ce n'était pas cette dernière que je sacrifierais. Jamais je ne croyais être capable d'aimer, et encore moins de me faire aimer en retour. Je n'allais pas abandonner ça stupidement. J'allais simplement faire ce que j'aurais dû faire depuis longtemps: engager un stagiaire. Ou un assistant. Être assistant de l'assistant, pourquoi pas? De toute façon, je savais que mon poste était convoité par beaucoup de gens. Il ne me restait qu'à trouver la bonne personne qui ne me remettrait pas en question simplement parce que je suis Asperger.

Incapable de rester dans mes pensées plus longtemps, je finis par ouvrir les yeux. Le corps chaud de Nolan était contre le mien, et je ne pus m'empêcher de le trouver mignon, les cheveux en bataille et son visage rendu aussi sérieux par le sommeil.

Je ne sus combien de temps passa, tandis que je regardais le visage parfait de l'homme que j'aimais. Ses yeux s'ouvrirent lentement, et son sourire moqueur donna un raté à mon coeur.

- Quoi? lança-t-il de son ton enjoué et typiquement Nolan.

J'allai lui voler un long et langoureux baiser en guise de réponse, grimpant à califourchon sur le corps toujours nu de mon amoureux. Ma main glissa rapidement jusqu'à son membre, que je caressai aussi langoureusement que mes baisers. Une fois qu'il fut bien dur dans ma main, ce fut au tour de mon visage de glisser jusqu'à son entre-jambes, et ce sans jamais quitter son regard. Je léchai son membre sur toute la longueur, avant de le prendre complètement en bouche. Je ne pus m'empêcher de gémir tandis que je le dévorais avec ardeur. Je pouvais voir le corps de Nolan se tendre sous mon traitement. Je ne me rappelais même plus de la dernière fois que je lui avais fait ainsi plaisir. Je l'avalai alors jusqu'à la base, retenant un réflexe. L'une de mes mains commença alors à masser son paquet, mes yeux toujours encrés dans les siens.

- Il fallait bien que je me reprenne, me moquais-je en revenant devant son visage.

Je vis bien que j'avais réveillé le monstre en Nolan. Je pouvais le voir dans ses yeux. J'inversai habilement nos positions, afin d'être sous mon copain. J'encerclai sa taille de mes jambes, je pouvais sentir son gland caresser l'entrée de mon intimité.

- Je t'aime Nolan, lui susurrais-je au creux de l'oreille.

Ce fut à ce moment que mon amant décida de donner un coup de hanches, entrant complètement en moi d'un coup. Je poussai un long gémissement, mélangeant plaisir et douleur. Je m'en fichais bien. Il me possédait en entier.

Messages : 33 Date d'inscription : 14/11/2019

Peut-être que j'avais été trop dur avec lui. Luka avait ses propres rêves et je ne pouvais pas me mettre en travers de cela. J'avais peut-être arrêté de prendre en compte comment mon amoureux pensait et voyait la vie. Il était différent et je l'avais peut-être oublié. Au lieu de faire mon enfant, j'aurais dû en discuter avec lui.

Avant que je ne puisse dire un seul mot, Lu posa un langoureux sur mes lèvres. Je m'abandonnai à notre étreinte, car c'était si rare que mon amant agisse ainsi. Mon amoureux grimpa à califourchon sur moi, avant de se pencher sur mes lèvres. Sa main descendit contre mon membre, qu'il commença à caresser avec la même intensité que les baisers qu'il posait sur mes lèvres. Ce ne fut pas très long que mon désir remonta en flèche en moi. Luka s'en rendit compte lorsque mon sexe devint bien tendu dans sa main. Son regard toujours encré en moi, mon amant glissa vers ma verge. Sa langue glissa sur cette dernière, avant que ses lèvres de se referme sur elle. Alors que Lu se délectait de mon membre, je pouvais l'entendre gémir de satisfaction, alors que je me retenais de faire de même. Disons que je ne tenais plus trop à me donner en spectacle à la Ministre de la Magie.

Mes mains s'accrochaient aux coussins du divan, alors que je sentais tous mes muscles se tendre sous les caresses de mon amoureux. Son regard ne quittait pas le mien, pas lorsqu'il me prit tout entier en bouche, pas plus lorsque sa main se mit à masser mon paquet. C'en était juste trop bon.

- Il fallait que je me reprenne, ricana Luka, alors que son visage revenait face au mien.

Lorsqu'il était comme ça, c'était impossible de lui résister. Clairement, mon amant le savait. Luka inversa facilement nos positions, avant de croiser ses jambes autour de ma taille. Mon regard revint immédiatement dans le sien, alors que je sentais mon gland effleurer doucement l'entrée de son antre. Malgré que j'étais maintenant sur le dessus, je ne pouvais pas m'empêcher d'être à sa merci.

- Je t'aime Nolan, murmura mon amant.

Sans perdre une seconde, je donnai un coup de bassin, mon membre entra en mon amoureux, lui arrachant un gémissement sonore. Je figeai une seconde, je devais lui avoir fait mal. Je relevai son visage vers le mien, avec un index, mon regard inquiet dans le sien. Je posai un doux baiser contre ses lèvres. La dernière chose que je voulais, c'était lui faire mal.

Je commençai un lent va et vien en lui, alors que mes lèvres continuaient de caresser les siennes. Ma main glissa dans le creux de son dos, l'attirant encore plus contre moi, permettant à mon sexe d'aller encore plus loin en lui. En voyant que Luka semblait bien prendre son pied, j'accélérai le mouvement de bassin, je voulais qu'il aie son orgasme avant moi. Et en même temps qu'il en redemande. Je continuai de marteler l'antre de Luka, en cachant mon visage dans le creux de son cou, afin de camoufler mes râles animaux. Je me mis à baiser la peau chaude et sensible de son cou, avant d'y laisser un suçon qui serait difficile à cacher.

- Je t'aime plus, râlai-je dans son oreille.

Je plantai un regard brillant dans le sien. Je repris ses lèvres avec passion, en gémissant au travers de nos baisers. Je pouvais sentir mon paquet frapper contre ses fesses, alors que je donnais coup de bassin sur coup de bassin.

- Je crois que t'es enfin repris, ricanai-je.

Je repris ses lèvres, avant de me redresser, assis, afin que je puisse lui donner encore plus de plaisir. Ma main glissa contre son torse, puis s'enroula autour de son membre que je caressai doucement. Tant qu'à lui donner du plaisir, autant le doubler.

Il fut un temps où Nolan en avait rien à chier de ce que je ressentais lors de nos ébats. Désormais, c'était différent. Désormais, nous étions un couple et il était réellement amoureux de moi. Mon gémissement le mit donc en alerte, puisqu'il ne fit aucun mouvement de plus avec ses hanches. Ses doigts se glissèrent sous mon menton, relevant mon visage vers le sien. Je vis que son regard était inquiet, ce qui me réchauffa le coeur. Il était vraiment mon homme, l'homme que j'aimais et qui m'aimait en retour. Si mon jumeau ne lui avait jamais fait confiance, il s'était clairement trompé. Nolan était mien, et il le serait jusqu'à la fin des temps. Je ne devais juste pas le perdre.

Ses lèvres caressèrent les miennes avec amour, tandis qu'il se mouvait doucement et langoureusement en moi, m'arrachant de doux gémissements de plaisir. Nolan glissa son bras dans le creux de mon dos, me relevant contre lui. Le frôlement de nos torses me faisait frissonner, tandis que l'accélération de son mouvement me faisait de plus en plus gémir, et de plus en plus prendre mon pied, je devais bien l'avouer. Ses baisers descendirent dans le creux de mon cou, mais je sus qu'à son souffle court et chaud et aux sons sourds que j'entendais, qu'il ne faisait que camoufler ses gémissements. Parfois, N devenait un animal au lit. Comme s'il était incapable de se contrôler. Ça ne me dérangeait pas, loin de là.

- Je t'aime plus, me souffla-t-il au creux de l'oreille, après avoir fait un suçon dans le creux de mon cou.

Je souris stupidement à ses paroles. Car oui, j'étais stupidement amoureux. Je voulais qu'il continue à me prendre ainsi, aussi rapidement, aussi sauvagement. Je gémissais tellement que je ne m'entendais plus. Je ne faisais que ressentir plaisir, par-dessus plaisir, et je me concentrais pour ne pas orgasmer tout de suite. Tout ça, c'était trop bon.

- Je crois que tu t'es enfin repris, se moqua mon copain.

Je voulus lui donner un coup dans les côtes, mais Nolan se redressa au même moment, laissant son membre entrer beaucoup plus profondément en moi. Je poussai un long gémissement, tandis qu'il commençait à caresser mon membre par la même occasion. Ça en était trop. Je sentis un doux engourdissement dans le bas de mon ventre, tandis qu'une vague de plaisir me frappait de plein fouet.

- Arr... arrête... haletais-je, le souffle court.

Mais Nolan n'arrêterait pas. À moins que j'aille mal, il n'arrêtait pas. Au contraire, il prenait un mâlin plaisir à me voir ressentir trop de plaisir. Sans m'en rendre compte, j'enfonçai mes courts ongles dans ses omoplates, resserrant les cuisses sur sa taille. J'enfouis mon visage au creux de son cou, mordant doucement dans sa peau afin de ne pas hurler. C'est alors que je sentis un liquide chaud m'emplir, au même moment Nolan poussait un râle très bestial, mais que je trouvais plus que sexy. Je restai accroché à lui, son membre ramollit toujours en moi pendant quelques minutes. La tête couchée contre son épaule, je fermai les yeux un moment, afin de reprendre mon souffle.

C'est alors que l'alarme d'urgence retentit dans le Ministère. Je me figeai net dans les bras de mon amoureux, qui me repoussa prestamment, afin de revêtir ses vêtements en vitesse. Je commençai à faire la même chose, les mains tremblantes. C'est alors que les fenêtres de mon bureau qui donnaient sur le hall explosèrent. J'écarquillai les yeux, fixant la scène comme au ralentit, mais Nolan avait déjà relevé sa baguette, afin de faire un bouclier devant moi. Il me lança alors ma baguette, mais au même moment la porte de mon bureau explosa, nous projetant à deux coins opposés de la pièce. Je me relevai sur mes coudes, à temps pour voir une horde de Mangemorts entrer dans la place, tenant prisonniers mon père, la Ministre, et d'autres aurores. Les Mangemorts lancèrent un sort à mon amant, qui se retrouva désarmé, le visage en sang.

- N... Nolan... murmurais-je faiblement.

- Emprisonnez les aurores, pesta une voix féminine. On va exécuter la Ministre et son entourage en direct.

Je vis que mon père commençait à se débattre comme un lion, et Nolan faire de même. Je tâtai le sol, mais je ne touchai pas ma baguette. Je devais m'être cogné la tête durant l'explosion, puisque du sang commençait à brouiller ma vision. Deux bras solides me soulevèrent du sol, avant de me forcer à m'agenouiller devant les Mangemorts, aux côtés de la Ministre et de certains de mes collègues. Un homme sortit une petite dague, avant de trancher rapidement la gorge de Joy Preston, la secrétaire de la Ministre. J'eus un haut-le-coeur, et mon coeur commença à battre rapidement dans ma cage thoracique. Je relevai un regard apeuré sur Nolan. La personne à mes cotés eut à son tour la gorge tranchée. J'étais le prochain...

Messages : 33 Date d'inscription : 14/11/2019

J'avais changé depuis ma rencontre avec Luka. En peu de temps, j'avais passé d'un genre de connard qui ne faisait que penser à mon propre plaisir à un amant attentionné à un amoureux délaissé. Aujourd'hui, je retrouvais mon Luka que j'aimais. J'étais de retour dans une relation stable, mais avec quelqu'un qui m'aimait réellement.

Un long gémissement sortit de la bouche de mon amoureux. Je voyais que mon traitement procurait assez de plaisir à Luka, qu'il ne tiendrait pas longtemps. Cette fois-ci, je n'arrêterais pas, j'irais jusqu'au bout, je lui donnerais tout le plaisir qu'il méritait.

- Arr... Arrête, haletais Luka.

Non. Je n'arrêterais pas. Je continuais mon traitement contre sa verge, tout en continuant de le prendre langoureusement. Ses ongles s'enfoncèrent dans la peau de mon dos, alors que ses cuisses se resserraient contre moi. Son visage se cacha dans le creux de mon cou, Luka se mit à mordiller doucement la peau de mon cou. Je ne m'arrêtais pas pour autant, puis au bout d'un moment, je m'entendis pousser un long râle. Je venais de frapper un orgasme, malgré le fait que mon sexe s'était complétement ramolli en Luka, je restais couché avec mon amant dans les bras. Mon coeur se débattait en fou.

J'étais presque endormi, que l'alarme générale retentie. Je repoussai rapidement Luka, avant de sauter sur mes pieds et revêtir mes vêtements en vitesse. J'agrippai ma baguette, alors Luka tentait de se rhabiller les mains tremblantes de peur. Au même moment, les fenêtres du bureau de mon amoureux explosèrent. Droit comme un piquet, Luka ne faisait qu'observé appeuré. J'eus à peine le temps de lancer un bouclier magique devant lui et lui lancer sa baguette au vol. À cause de cela, je n'eus pas le temps de me mettre en offensive, la porte explosa me projetant dans un coin et Luka dans celui opposé au mien. Les Mangemorts entrèrent rapidement, en tenant la Ministre, plusieurs membres de son cabinet, mon patron et d'autres aurores. Je fus rassuré de ne pas y voir Nathan. Je n'eus pas le temps de me défendre, un des mangemorts me désarma alors je sentais mon sang couler dans mes yeux.

- Emprisonnez les aurores, lança une des Mangemorts, On va exécuter la Ministre et son entourage en direct.

Mon coeur remonta directement dans ma gorge. Je me mis à me débattre, afin de mes défaire de mes liens magiques, à côté de moi, Fred faisait de même. Luka tâtait le sol pour récupérer sa baguette, mais rien. Un gros mangemort le cueillit au sol, avant de le mettre à genoux à côté de la Ministre. L'un d'eux sortit un petit couteau argent, avant de trancher rapidement la gorge de Joy Preston, pour la lâcher. Je me sentais malade de rage. Le regard de Luka se leva vers moi. Alors que le sorcier à côté de lui passait sous la lame de la dague. Le Mangemort tira les cheveux de mon amour, pour dégager son cou et leva son arme.

- NON hurlai-je.

Je sautai sur mes pieds, avant de me jeter sur le mangemort qui tenait la lame. Attaché, je ne pus pas faire grand chose d'autre que de plaquer le mastodonte. Une main solide agrippa mes cheveux pour me ramener vers les miens, avant de me faire briser le nez à coups de poings. On m'enfonça la dague dans l'estomac, ce qui me tira une plainte sourde. Je levai un regard sur Luka, avant de laisser échapper une autre plainte. Alors qu'on continuait de me frapper, je vis la Ministre s'effondrer au sol. Il ne restait que Luka. Je vis le reflet de la lame dans la lumière du bureau.

- Attendez! criai-je. Il est le seul à tout savoir. Sans la Ministre, sans lui, vous n'êtes pas plus avancé.

Celle qui semblait être la Cheffe fit un signe à son compagnon de ne pas tuer mon amoureux. Au même moment, la pièce fut illuminée de blanc, nous aveuglant tous. Je reçus un coup sur la tête, avant de tomber inconscient, je croisai le regard sérieux de mon frère.

- NON ! hurla Nolan.

C'était à peine si je m'étais rendu compte que le Mangemort avait tiré mes cheveux vers l'arrière, afin de poser sa dague contre la peau tendre de ma gorge. Je m'accrochais au regard de mon amoureux, afin de ne pas tomber en crise. Ça faisait très longtemps que je n'en avais pas faite, et je ne voulais pas que la dernière chose que je fasse avant de mourir était cela.

C'est alors que je fus libéré de la prise. Nolan venait de passer en un coup de vent, plaquant le sorcier au sol. Tout se déroulait tellement vite, mon amoureux se faisait frapper à coups de poing, avant de se faire enfoncer la dague dans l'estomac. J'eus un haut-le-coeur, ne supportant pas de le voir souffrir ainsi. Je savais bien qu'il venait probablement de me sauver la vie, mais il venait de mettre la sienne en péril par la même occasion. Un bruit sourd attira alors mon attention, et je vis le corps de ma patronne sans vie, à mes côtés. Je fermai les yeux un moment, je ne devais pas paniquer, je ne devais pas faire de crise.

- ATTENDEZ ! hurla alors Nolan.

J'ouvris les yeux, pour voir une lame dans les airs, tout près de mon visage. Je déglutis avec difficulté. Il venait encore de me sauver la vie, et moi je n'avais rien fait alors qu'on le frappait et le poignardait.

- Il est le seul à tout savoir. Sans la ministre, sans lui, vous n'êtes pas plus avancés.

L'homme abaissa son couteau, mais au même moment, plusieurs aurores transplanèrent dans la pièce, qui s'illumina de blanc. Je fermai les yeux l'espace d'un instant, et lorsque je les ouvris, Nolan était étendu au sol, inconscient. Des combats magiques commencèrent alors, et j'en profitai pour me rendre jusqu'à mon copain, glissant au sol afin d'éviter les sorts. Une solide main se posa sur mon épaule, alors que j'arrivais à Nolan. On me releva rapidement. Je me retrouvai face à un Mangemort, sans baguette. Je lui assénai un puissant coup de poing sur le nez, ce qui sembla le distraire assez longtemps pour le frère de mon amant de l'envoyer choir à l'autre bout de la pièce.

- Qu'est-ce que tu fais encore ici? me cria-t-il.

Euh, et il voulait que je sois où exactement? Je n'allais pas laisser Nolan se vider de son sang. Je me retournai afin d'aller aider mon copain, mais il était disparu. Je sentis un pincement dans mon estomac, tandis que mes yeux le cherchaient partout; il n'était pas visible. On tira alors mon collet, et je me retrouvai dans le dos de mon père. Les larmes piquaient mes yeux. Où était Nolan? Je lui avais peut-être fait l'amour pour la dernière fois...

- TESSA ! hurla désespérement mon père. Luka !

En quelques secondes à peine, le visage de ma mère arriva à ma hauteur. Tandis qu'elle me prenait dans ses bras pour me serrer contre elle, je sentis un picotement sur ma peau; on transplanait.

» Blessures d'Après-Guerre
» Échec après échec