FUDGE, Au diable les règles !

J'étais si absorbée par mes pensées que je n'avais même pas remarqué que Kyle s'était agenouillé à mes côtés afin de m'aider à ramasser mon dégât. Tout ce que je voyais, c'était le sang qui coulait doucement le long de mon doigt. Ayant le sang très clair, je savais que ça ne m'en prendrait pas beaucoup avant de ressentir une faiblesse et perdre connaissance. Je ne tenais pas à aller à l'infirmerie pour une si petite maladresse. Menteuse, tu adores avoir de l'attention. Je sentis alors le petit bout de verre se retirer de mon doigt, ce qui m'arracha un gémissement de douleur. Je relevai donc le regard, pour apercevoir Kyle mettre mon doigt dans sa bouche. Je fus extrêmement surprise par son geste. Bien sûr, je savais que cela faisait accélérer la guérison d'une blessure, mais je ne croyais pas qu'un être humain pouvait le faire avec le doigt d'une pure inconnue. Cela me glissa un petit sourire sur les lèvres. Il ne fallait tout de même pas que j'oublie qu'il était à Poufsouffle, et non dans ma maison.

Après quelques instants, il retira sa bouche de mon doigt, avant de déchirer un pan de sa chemise pour le nouer en une petite boucle autour de ma blessure. Il venait de déchirer sa chemise pour moi... J'écarquillai les yeux. Rêves pas Zaëlle, il a sans doute juste peur du sang, il ne ferait jamais rien pour toi. Je me secouai vigoureusement la tête, plantant mon regard dans le sien.

Tu n'auras qu'à dire que c'est un pense-bête si les autres te posent des questions, dit-il un sourire aux lèvres.

Je hochai la tête de haut en bas pour lui signifier mon accord, lui souriant bêtement à mon tour. Étrangement, mes lèvres allèrent cueillir d'elles-même un tendre baiser sur ses lèvres. À ta place je ne ferais pas ça, il risque de te vomir dans la bouche. Je mis instantanément fin au baiser, me relevant subitement.

Je suis désolée pour tout ça. - Oh une Serpentarde qui s'excuse. Décidément ce mec a trop d'influence sur toi, débarasses-t-en !

Invité

Je suis désolée pour tout ça, dit-elle.

Elle posa ses lèvres doucement contre les miennes avant de se reculer aussi rapidement qu’elle les avait touché. Je ne comprendrais définitivement jamais rien aux filles. Pourquoi passait-elle son temps à s’excuser quand il n’y avait aucun mal. Je crois que c’était même moi qui avais des excuse à lui faire. J’avais quand même mis son doigt sans son autorisation dans ma bouche.

Et moi j’suis désolé d’avoir mis ton doigt dans ma bouche sans ton autorisation, dis-je en espérant que ma réplique lui redonne le sourire.

Je pris une grande inspiration, tentant de reprendre le dessus sur moi-même. Ce n'était pas évident, ce mec me mettait franchement dans tous mes états. Et c'est pourquoi tu dois t'en débarrasser Zaëlle, alors qu'il en est encore temps ! Je fermai momentanément les yeux, me concentrant pour la faire taire. Jamais je vais me taire. Ah oui ma belle? Essaies dont de parler pour voir. Ma concentration avait valu la peine. Elle ne me répondit pas. Je rouvris alors lentement mes yeux, changeant mon visage de marbre pour un visage faussement souriant. Il fallait le dire, la vie était belle ! Du moins, il fallait bien que je m'en convainque.

Et moi j'suis désolé d'avoir mis ton doigt dans ma bouche sans ton autorisation, dit alors Kyle.

Je posai alors mon attention sur lui. Comme il pouvait être mignon. Je lui fis un sourire, m'approchant de lui à petits pas. Je me sentais bien petite tout à coup. Je n'avais pas remarqué à quel point il pouvait être plus grand que moi. Cela m'arracha un petit sourire. Je dus donc me mettre sur la pointe des pieds pour aller de nouveau embrasser ses lèvres si douces.

Tu n'as pas à t'en faire, c'est pas comme si tu m'avais violée, dis-je sensuellement.

Ces mots étaient sorti de cette façon bien malgré moi, comme si j'essayais de l'allumer. Je baissai la tête en riant nerveusement. Avec l'aide de ma main, je glissai mes cheveux derrière mes oreilles, signe de nervosité chez moi. Heureusement, lui ne le savait pas.

Alors, tu... Tu as toujours faim? demandais-je afin de changer de sujet.

Invité

Tu n'as pas à t'en faire c'est pas comme si tu m'avais violée.

C'était tout comme j'avais mis SON doigt dans MA bouche sans son autorisation, en plus, elle devait sans doute avoir trouver cela dégoûtant.

Alors, tu… tu as toujours faim ?

Il était là le problème, j'avais toujours faim et bien que mon appétit s'était transformé je ne voulais pas l'effrayer ou pire encore, la traumatisée et surtout l'érection qu'elle m'avait provoqué quelques instants plutôt était toujours présente et commencer le plus en plus à se faire sentir. Je devais m'éloigner d'elle, et rapidement car bientôt je ne répondrai plus de mes actes. Elle devait malheureusement ne rien en avoir à affaire d'un pauvre Poufsouffle dans mon genre.

Je crois que je vais aller a mon dortoir maintenant j'ai mon cours de… charme dans moins d'une heure alors, dis-je en tentant de ne laissez paraître aucune émotion particulière.

Je n'alimentai pas vraiment. Je devais d'abord me débarrasser de mon érection et ensuite me préparer pour mon cours qui était dans... 59 minutes.

Sujet: Re: FUDGE, Au diable les règles ! Sam 06 Sep 2014, 18:14

Il ne répondit pas à ma question. Pourtant, c'était une question des plus simples ! Il n'avait qu'à répondre par oui ou non. Son expression faciale avait soudainement changée. Elle était neutre, ce qui me glaça étrangement le sang. Il y a quelques instants à peine on s'embrassait, et là il m'ignorait et semblait complètement désintéressé. Je poussai un profond soupir. Tout était toujours trop beau pour être vrai et ça vous retombait immédiatement en pleine face.

Je crois que je vais aller à mon dortoir maintenant, j'ai mon cours de... charmes dans moins d'une heure alors... dit-il.

Sa voix était littéralement froide, et non chaleureuse comme elle l'était quelques instants plus tôt. Je fis mine de rien en plantant mon regard dans le sien, sourire aux lèvres. À dire vrai, son attitude m'avait quelque peu déchirée, mais je ne devais pas le laisser transparaître.

Bien, dis-je en m'écartant de la porte. Je te souhaite un bon cours alors.

Il se dirigea alors vers la sortie, et je le stoppai en retenant fermement son bras.

Au plaisir de ne jamais te revoir, connard, murmurais-je entre mes dents.

Merde. J'avais dit ça bien malgré moi. Mais j'avais toujours été et serai toujours comme ça. En fait, il me plaisait bien jusqu'au tout dernier instant, avec son attitude et sa voix froide. Je le poussai brusquement vers la sortie, puis je lui fis dos, mon regard s'emplissant de larmes.

Invité

Bien, je te souhaite un bon cours alors, dit-elle en s’écartant de la porte.

Elle se retenait de ne pas fondre en larmes, c’était évident. Elle fixait ardemment mes yeux comme si elle tentait d’atteindre mon âme. J’avalai de travers, elle me rendait actuellement nerveux. Je continuai d’avancer, c’était plus fort que moi. Subitement des doigts se refermèrent sur mon bras, m’empêchant de faire le moindre pas de plus.

Au plaisir de ne jamais te revoir, connard, siffla-t-elle entre ses dents tel un serpent.

Elle me bouscula brusquement avant de me faire dos pour s’enfuir. Je l’entendais sangloter. Elle allait quitter la pièce sans que je n’aille rien pus faire. Ma main se posa délicatement sur son épaule.

Attends, dis-je doucement.

Elle s’arrêta net, le regard river devant elle.

Viens avec moi, dis-je en me saisissant de son bras.

Je la trainai comme ça pendant un bon moment, jusqu’à arriver au cinquième étage, à la salle de bain des préfets plus précisément. J’ouvris la porte, l’entrainant à l’intérieur avec moi. D’un coup de baguette, j’ouvris toutes les champelures du bain. Pendant que la baignoire se remplissait tranquillement, je me mis face à elle et lâchai son bras.

Ça va t’aider à relaxer un peu, tu as l’air très tendus, lui dis-je avec le sourire. Je vais t’attendre à l’extérieur.

\!/ HJ nous avons quittés les cuisines, nous sommes désormais dans la salle de bain des préfets \!/

» Briser les règles, mais à quel prix ? [Charlie Peterson]