FUDGE, Au diable les règles !

Invité

Son visage s’illumina en moins d’une secondes. Je savais que sa lui plairait. Elle prit ma main pour se remettre sur ses pieds puis la pris à deux mains avant de m’entrainer avec elle vers les cuisines. Une chance que j’avais nouée une amitié avec les elfes en cuisines ce qui nous éviterait sans doute une sanction minimes. Je n’avais pas envie de me retrouver à quatre pattes dans les toilettes des mecs pour faire le ménage parce que je piquais régulièrement de la nourriture en cuisine. Nous passâmes la porte et je la pris par la taille avant de l’embarquer sur mon épaule à la façon d’un homme de Cro-Magnon.
Moi apporter femme cuisine, dis-je pour la faire rire.
Je l’emmenai jusqu’aux cuisines comme ça. Heureusement je n’eu pas raiment à me soucier du fais que des élèves de sa maison puisse la voir ce qui l’aurait sans doute embarrassé. Nous entrâmes et je la posai, étrangement il n’y avait pas d’elfes à cette heure ci. Je me dirigeai vers les ustensiles et pris une cuillère puis, vers les congélateurs et pris un pot de crème glacé au chocolat avec morceau de fudge et l’ouvrit. J’enfonçai la cuillère à l’intérieur et en fourrai une bonne quantité dans ma bouche sous le regard suspicieux de Zaëlle.

T'en veux ? dis-je la bouche pleine en lui tendant le pot.

Je courais à en perdre haleine en traînant Kyle de force derrière moi. Je riais en même temps, la joie dans l'âme. Quiconque me croiserait en ce moment et dirait : Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de Zaëlle Daghostini ? C'était ce mec... C'était SA faute si j'agissais ainsi ! C'était absolument incontrôlable pour moi. Alors que j'arrivais à la sortie, je me retournai vivement afin de voir son expression faciale. Je n'en eus cependant pas le temps, puisque je le vis foncer sur moi et me soulever par les hanches afin de me jeter sur son épaule comme un vieux sac d'ordures. Je pouffai encore plus de rire en remarquant que j'avais une incroyable vue sur son postérieur ma foi bien foutu. Mes mains avaient grandement envie d'aller s'y balader, mais je me retins fermement. Il n'était pas question de faire un geste aussi déplacé pour le moment !

Moi apporter femme cuisine, dit-il d'une voix ressemblant à celle d'un homme des cavernes.

J'éclatai de rire à son ton de voix. Un rire jovial et franc. Il me traîna ainsi dans les dédales des couloirs de Poudlard. Je n'avais aucune idée de qui on pouvait bien croiser. Enseignants ou élèves, cela m'était égal ! Si je ne les voyais pas, comment eux pouvaient-il bien me reconnaître ? De plus, il n'y avait aucune honte à être avec un mec aussi beau, non? Je souris en voyant mes longs cheveux roux balayer le plancher sur la route. Cette petite route de plusieurs minutes, qui ne dura à peine quelques secondes pour moi. Nous arrivâmes finalement aux cuisines, étrangement désertes à cette heure. Il me déposa délicatement au sol, se dirigeant instantanément vers les armoires. Pour ma part, je fis un tour sur moi-même afin de regarder ce qui se trouvait autour de moi. Lors de mon retour, j'aperçus Kyle avec un pot de crème glacée dans la main, ainsi qu'une grosse cuillère pleine enfoncée dans sa bouche. Je souris, quelque peu découragée.

T'en veux? - Je te l'avais dit, il veut t'engraisser - me demanda-t-il la bouche pleine en me tendant le pot.

Je secouai négativement la tête. Je n'avais pas du tout faim, ce qui était quelque chose de rare. Je n'avais pas du tout envie de nourriture...

Mais j'aurais bien envie de lui, dis-je alors à voix haute.

Je plaquai instantanément mes deux mains contre ma bouche, les yeux écarquillés. Merde. J'avais pas vraiment dit ça ? Moi qui croyais que je l'avais juste pensé ! Je reculai de quelques pas, redoutant quelque peu sa réaction. En espérant qu'il le prenne positivement...

Invité

Elle répondant négativement à ma question et je fourrai tout de suite une autre cuillère de cette glace dans ma bouche.
Mais j’aurais bien envie de lui
Je la vis plaquer ses deux mains sur sa bouche pour se taire et moi comme un merlan frit j’écarquillai grand les yeux et j’ouvris grand la bouche. La cuillère tomba au sol dans un tintement et un long filet de bave coula le long de ma bouche. Bravo Kyle, tu es presque séduisant en se moment. Je me retournai vivement à la recherche d’une serviette. Je m’y la main dessus et essuyais frénétiquement ma salive. Lorsque je fus certain qu’il n’en restait plus je me retournai vers elle gêner.
Désolé, dis-je timidement en me passant la main dans les cheveux.

J’avais envie de gouter ses lèvres maintenant que j’avais entendus ça, mais j’avais tellement peur de ml m’y prendre, ou qu’elle me repousse, après tout, nous nous connaissions seulement depuis quelques minutes. J’essayai de lui faire un sourire mais j’en étais incapable, je voulais juste gouter ses lèvres. Elle semblait douce et délicieuse, je me demandais même quelle odeur elle dégageait. C’était plus fort que moi je m’étais rapproche instinctivement d’elle.

Je le regardais, totalement effrayée et gênée par mes paroles. Les deux mains toujours plaquées sur ma bouche, je le vis écarquiller les yeux comme l'étaient les miens, et sa bouche s'ouvrir toute grande. Merde... Aucun désir. Je l'avais traumatisé c'était sûr ! Je n'avais qu'à inventer une histoire, comme de quoi ce n'était pas de lui que je parlais, mais bien du gars qui m'avait brisé le coeur tout à l'heure. Lorsqu'il échappa sa cuillère et qu'elle tomba dans un tintement sonore contre le sol, aucun de nous ne bougea. Nos expressions restèrent les mêmes. Tu vois bien que tu es née pour repousser les gars, et non leur plaire Zaëlle. Arrêtes d'essayer, c'est peine perdue. Je remarquai alors qu'un mince filet de bave coulait le long de sa bouche et perlait sur son menton. Mais que faisait-il? Il se retourna alors vivement afin d'essuyer cette chose ma fois très séduisante... En fait, cela me glissa seulement un petit sourire en coin. Il était vraiment mignon à mon avis. Il se retourna à nouveau vers moi, passant la main dans ses cheveux, comme je le faisais lorsque j'étais mal-à-l'aise.

Désolé, dit-il d'une voix timide.

Et tu t'excuses pour quoi au fait ? J'eus un petit gloussement. Quel idiot... S'il y avait quelqu'un qui devait des excuses à l'autre, c'était bien moi. C'était moi qui avait dit des paroles plus que déplacées. Sans m'en rendre compte, mais je les avais tout de même dites. Je vis alors son regard posé sur mes lèvres. Que regardait-il ainsi, ou plutôt, que cherchait-il à trouver ? Je tournai alors ma tête sur le côté, quelque peu songeuse. C'est à ce moment que je vis qu'il s'approchait lentement, mais sûrement vers moi. J'haussai alors un sourcil, sans pourtant me déplacer. Sa main glissa alors au creux de mon dos. Je fus surprise, mais c'était agréable. C'était le premier garçon qui mettait ainsi ses mains sur moi. Dans mes rêves les plus fous, je m'imaginais le pousser sauvagement contre un mur et l'embrasser langoureusement, même sauvagement. Mais je n'en fis rien. Étrangement, j'étais gênée, et je ne savais pas du tout quoi dire...

Je... C'était déplacé, je...

Son visage aussi prêt du mien, j'avais la bouche complètement clouée.

Invité

Ce fut plus fort que moi, mais main pris place dans le creux de son dos. Je savais que c’était tôt, mais je ne pouvais m’en empêcher. Tout chez elle m’appelait de la pointe de ses cheveux jusqu’au bout de ses orteils qui devaient sans doute être très beau vue ce qu’elle avait l’air.
Je... c’était déplacé, je...
Ma tête était extrêmement proche de la sienne je devais reculer sinon j’allais me prendre une énorme gifle. Mais c’était plus fort que moi. J’approchai encore plus ma tête d’elle, j’avais envie de gouter ses lèvres. Ma main était toujours au creux de son dos et je n’eus qu’à faire un petit mouvement de mon bras pour qu’elle soit collée contre moi. Je lisais de la peur dans ses yeux, mais je m’en fichais, pour moi les circonstances était parfaite pour un premier baiser. Je franchis le petit espace qui séparait ses lèvres des miennes. Je devais avoir l’air d’un naze devant elle, elle avait sans doutes bien souvent eu droit à mieux. Je me décollai d’elle soudainement mal à l’aise.

Dé.. désolé, je... j’aurais pas dut.

Sa tête continuait à s'approcher lentement de la mienne. Il m'était impossible de bouger. Je ne pouvais ni reculer, ni avancer. Allais-je me faire voler mon premier baiser par un homme aussi... Aussi coureur de jupons ! Il savait probablement que les cuisines étaient désertes à cette heure de la journée, il m'avait donc emmenée ici dans l'espoir de me baiser, comme il l'avait fait avec bien d'autres filles avant moi. Mes yeux affichèrent alors de la peur. M'embrasser, ça passe, mais me violer ? Ses lèvres franchirent la courte distance qui leur restaient avant d'accéder aux miennes, pour se poser tendrement contre les miennes. Il se recula alors, visiblement mal-à-l'aise. Pour ma part, mon coeur battait la chamade. Je ne pouvais pas déterminer si c'était du à de la frustration ou à un trop plein d'émotions envers ce garçon.

Dé... Désolé, murmura-t-il. J'aurais pas du.

Étrangement, mon réflexe premier fut de retourner dans ses bras. En effet, je m'approchai de lui à petits pas pour me blottir contre son torse. Je pouvais sentir son coeur battre. Il battait à la même course effrénée que le mien. Cela me surprit quelque peu. Je relevai lentement la tête, rencontrant alors ses yeux. Mes jambes flanchèrent soudainement. Heureusement que ses mains me rattrapèrent. T'as l'air idiote Zaëlle. Nos visages étaient à nouveau si près... Et ses lèvres avaient si douces... J'hésitais pourtant à les goûter de nouveau. Pas qu'elles n'étaient pas tentantes, au contraire. Je les désirais si ardemment que ça en était un crime. Je me contentai donc de me perdre dans son regard. Mon coeur battait la chamade face à ce Poufsouffle.

T'as pas à être désolé, trouvais-je enfin la force de murmurer.

Invité

Je fus surpris qu’elle revienne immédiatement vers moi. Ce baiser avait du la répugner tant ce devait être affreux. J’étais honteux je savais qu’elle risquait de me détester. Je la sentis faiblir et défaillir. Je pris instantanément sa taille en tentant de la retenir contre moi. Je sentais mon cœur battre extrêmement fort dans ma poitrine ce qui m’effraya un peu, c’était la première fois qu’il battait ainsi. Elle plongea ses yeux d’azurs dans les miens. Bordel elle devait arrêter parce que j’allais avoir envie de recommencer.
T’as pas à être désolé, finit-elle par dire.
S’en fut trop je replongeai sur elle, saisissant à nouveau ses lèvres douces et délicieuses. C’était plus fort que moi, tout de cette fille m’appelaient, m’attiraient, me rendaient fou. Si ce n’était pas du fait que nous étions dans un endroit exposer, en plein jour, j’aurais pus perdre ma virginité à l’instant même. Je finis par me décoller d’elle et m’en éloigner le plus possible.

Je suis vraiment désolé, ça devait être affreux, dégoutant même. J’ai jamais fais ça désolé, dis-je nerveusement plusieurs fois très rapidement.

Il me dévorait des yeux, et j'adorais ça. J'eus à peine le temps de finir ma phrase que ses lèvres replongèrent directement sur les miennes, les embrassant avidement et passionnément. Étrangement, je me laissais faire. Son coeur battait si fort, que je ne pouvais m'empêcher que son baiser était rempli d'émotions. Sa main était toujours sur ma taille, collant ainsi mon corps au sien. Mais je ne m'en plaignais guère. J'aurais eu envie de continuer à l'embrasser ainsi collés toute la journée, mais je savais que c'était bien impossible. Tout malheur a ses raisons... J'étais destinée à rencontrer ce gars. Il mit soudainement fin au baiser en se reculant jusqu'à son dos heurte un comptoir de cuisine. Je le regardai, intriguée. Pourquoi réagissait-il ainsi?

Je suis vraiment désolé, dit-il. Ça devait être affreux - Non Kyle, c'était magnifique - dégoûtant même, - Au contraire, je ne pensais jamais me laisser embrasser aussi bêtement de la sorte - J'ai jamais fait ça, désolé.

Sa voix était vraiment nerveuse. Il joue la comédie idiote. Je me secouai la tête. Jouer la comédie, ça, c'était impossible. Son baiser avait l'air trop vrai trop... désiré. Non Zaëlle, il t'a seulement testée avec l'aide d'un baiser. Et comme tu étais nulle et que tu ne savais pas comment t'y prendre, il t'a rejetée. Je commençai alors à trembler. Et si c'était vrai ? Si en fin de compte, c'était réellement une mise en scène tout ça, rien que pour se foutre de moi. Je reculai timidement de quelques pas, baissant le regard au sol. Quand il disait que c'était affreux, c'était de toi qu'il parlait... Non arrêtes. Et quand il disait que c'était dégoûtant, c'était de toi aussi. De ton baiser de débutante. TAIS-TOI. Je relevai la tête, les yeux remplis d'eau.

Ne te moque plus jamais d'une fille ainsi, en plus de lui voler son premier baiser, dis-je d'une voix remplis de sanglots.

Je me retournai pour m'enfuir vivement, mais un bras me retint fermement. À ce moment, mon coeur explosa. Non, il ne pouvait pas se moquer de moi. C'était impossible.

Invité

Elle finit par relever la tête ses yeux étaient complètement inonder de larmes. Kyle qu’est ce que tu viens de faire. Elle ouvrit finalement la bouche, je me sentais coupable, extrêmement coupable.
Ne te moques plus jamais d’une fille ainsi, en plus de lui voler son premier baiser.
Elle est sérieuse là, c’est impossible elle ne pouvait pas n’avoir jamais embrasser de garçon. Hey l’idiot elle s’en va. Je la vie tourner les talons pour s’enfuir. Je savais intérieurement qu’elle voulait avoir la paix, qu’elle voulait se retrouver toute seule, mais ce fut plus fort que moi, ma main se posa sur son bras la stoppant.
Zaëlle, attends !
Je me mis devant elle, plongeant mon regard dans le sien. Elle était parfaite, elle dégageait le calme et la sérénité, mais je détestais le fais qu’elle se cache. Elle était magnifique, même si elle n’osait pas se l’avouer. Elle était fascinante, même si elle croyait le contraire.
Si j’ai fait quelque chose de mal je m’en excuse, lui dis-je en tentant de lui sourire.
Je vis une larme s’échapper de son œil droit, je l’essuyais avec mon pouce.
Mon intention n’était pas de te blesser en t’embrassant je suis désolé.

Je repris mon pot de glace qui devait avoir commencé à fondre et une cuillère propre. Je me diriger vers la porte. Au moment de la franchir je me retournai pour voir son visage une dernière fois. Elle allait sans doute ne plus jamais vouloir me parler.

Le contact de sa peau contre la mienne, bien que ce soit seulement une main contre un bras, était fort agréable. Ses mains étaient ni chaudes, ni froides. Elles étaient tièdes. Comme toutes les mains Zaëlle, les siennes de sont pas uniques. Je tentais de retenir mes larmes, en vain. Elles coulaient toutes seules le long de mes joues.

Zaëlle attends, dit-il avec une pointe de désespoir dans la voix.

Je fus incapable de bouger. Que ce soit pour me retourner vers lui ou alors pour continuer ma route, mon corps entier resta de marbre. Si seulement elle n'était pas là pour m'abattre sans cesse, peut-être serais-je à nouveau dans ses bras, toujours en train de goûter à ses lèvres si douces. Rêves toujours, jamais je ne partirai. Je suis toi Zaëlle, et toi tu es moi. Cette idée m'effraya. Ce ne pouvait pas être réellement moi...

Kyle se plaça devant moi, me barrant ainsi totalement la route. Son regard frôla à peine le mien, puisque je décidai de fixer mes pieds. Dis-moi que tu avais envie de moi dans ta vie. Il ne dira jamais ça idiote. Dis-moi que tu ne faisais pas ça à des millions de filles. Rêves toujours Zaza, à voir comme il est beau, il est évident qu'il en a passé plus d'une avant toi. Mens-moi, je t'en donne le droit. C'est ce qu'il a fait en t'embrassant ma chère. J'avais envie de me frapper violemment la tête contre le mur de pierre, afin de faire disparaître cette salope de mon esprit. Mais il n'y avait rien à faire, elle avait toujours été là... Je me demandais si c'était ainsi pour tout le monde. Je relevai lentement le regard, affrontant alors le sien, dans lequel je m'étais noyée si facilement.

Si j'ai fait quelque chose de mal, je m'en excuse, dit-il en souriant.

Il sourit. Comment pouvait-il sourire ? T'as la preuve qu'il se moque de toi. VAS-T-EN ! Il ne se moquait pas de moi, je commençais fermement à y croire. Une larme s'échappa alors d'elle-même de mon oeil, pour aller mourir contre son pouce. Avec une infinie douceur, il l'essuya, continuant maladroitement de sourire.

Mon intention n'était pas de te blesser en t'embrassant, je suis désolé. - Ce n'est pas en m'embrassant que tu m'as blessée, mais bien en arrêtant de le faire.

Aucun son ne sortit de ma bouche. Il y aurait tant de choses que je pourrais dire pourtant ! Mais j'en étais incapable. Ce n'était pas pour rien que j'avais peu d'amis. Je le vis alors reprendre son pot de glace ainsi qu'une cuillère. Il se dirigea vers la sortie, s'arrêtant sur le seuil de la porte pour se retourner. Il me regarda, le visage infiniment triste. C'en était trop.

Kyle ! m'exclamais-je beaucoup plus fort que je ne l'aurais voulu alors qu'il allait quitter.

Je m'avançai jusqu'à lui, hissant mes bras autour de son cou, plongeant mon regard azur dans le sien. J'entendis alors le pot de crème à la glace tomber sur le sol, suivi du tintement de la cuillère. Je me mordis la lèvre inférieure, quelque peu timide. Je devais foncer. Je me hissai sur la pointe des pieds, posant tendrement mes lèvres contre les siennes. Un simple baiser, rempli de passion. J'y mis fin à regret, question de pouvoir parler.

Si tu ne veux pas me blesser, dis-je d'une voix plus ou moins assurée, ne fuis plus jamais après m'avoir embrassée.

Je déposai à nouveau un baiser rapide contre ses lèvres avant de me reculer de quelques pas.

T'es trop beau, j'y crois pas, murmurais-je en fronçant légèrement les sourcils.

Invité

J’allais franchir la porte.
Kyle !
Oh putain mon nom dans sortant de sa bouche à elle c’était tout simplement magnifique. Je me retournai complètement vers elle. Elle s’approcha de moi doucement de moi et passa ses bras autour de mon cou... mais que faisait elle ? Elle venait de s’emporter contre moi et la elle... pourquoi elle me regarde comme ça là. Ses dents trouvent le chemin de ses lèvres et la morde doucement, c’est trop sexy elle me torture là. Ce fut à ce moment que je fus étonné. Une légère pression contre mes lèvres. Elle tait trop parfaite.
Si tu ne veux pas me blesser, ne fuis plus jamais après m'avoir embrassée.
J’eu un petit sourire malgré moi. Cette fille était totalement imprévisible et ça me plaisait. J’aimais ne pas savoir ce qui m’attendait. Elle reposa rapidement ses lèvres contre les miennes avant de se reculer et de me regarder de haut en bas. Elle avait l’air de réfléchir intensément, mais que manigance-t-elle encore ?
T’es trop beau, j’y crois pas.
Pardon ? Elle me disait vraiment ça. Pourtant mon physique était banale. Je ressemblais à n’importe quel mec dans cette école.
De nous deux c’est toi la plus belle, dis-je doucement en lui souriant.

Son expression faciale me dit qu'il n'était pas du tout d'accord avec moi. Il ne s'était probablement jamais regardé dans un miroir, car il avait vachement l'air d'un dieu. Je me permis alors de le détailler de la tête aux pieds, me retenant pour ne pas baver au sol. Non, ce gars était trop bien foutu et trop parfait pour se laisser embrasser par moi.

De nous deux, c'est toi la plus belle, dit-il alors d'une voix douce et d'un visage souriant.

Pardon? ne pus-je m'empêcher de répondre bêtement.

Je vis un air surpris sur son visage, probablement du à mon ton légèrement agressif. Je devais vite me rattraper, puisque je savais qu'aucune excuse n'allait jamais sortir de ma bouche.

Tu devrais arrêter de manger de la crème à glace, dis-je d'une voix infiniment plus douce.

Je me penchai afin de ramasser le pot qui s'était échoué au sol quelques instants plus tôt. Je le déposai sur le comptoir le plus proche, sortant du même coup ma baguette magique. Faite de bois de platanus* d'une longueur d'à peine 17 centimètres, ma baguette n'avait rien d'ordinaire. Son coeur était un crin de licorne, et sur tout son bois étaient gravés des millions de symboles, la rendant intrigante pour n'importe quel sorcier l'apercevant. Je pointai alors mon arme vers ce pot de crème à glace.

Incendio, dis-je alors que des flammes sortaient du bout de ma baguette afin d'incendier le pot.

Je me retournai alors vers Kyle.

Il te faisait divaguer, il fallait bien s'en débarrasser !

*Nom latin de platane.

Invité

Pardon ? Répondit-elle bêtement.
Non mais elle était idiote ou quoi, croire qu’elle n’était pas belle c’était une réflexion complètement idiote. J’étais malgré moi complètement surpris. Les yeux grands ouverts, la bouche entrouverte et un air de merlan frit dont moi seul étais capable de faire.
Tu devrais arrêter de manger de la crème glacé, dit-elle doucement.
Elle se met vraiment à surveiller ma ligne là. Je ne me laisserai pas faire sa elle pouvait en être sûre. Elle se saisit du pot que j’avais malgré moi lâché quelques instants plus tôt. Elle déposa le pot sur le comptoir avant de le menacer de sa baguette. Qu’allait-elle faire à ma glace.
Incendio
Des flammes jaillirent de sa baguette avant de s’en prendre a pot de glace qui partis complètements en ruine, laissant derrière lui un tout petit tas de cendre. Elle se retourna vers moi un petit sourire victorieux aux lèvres.
Il te faisait divaguer, il fallait bien t’en débarrasser !
Divaguer ? Divaguer à propos de quoi ? Du fait que je la trouvais magnifique ? Cette fille était complètement imprévisible. J’avais une envie de meurtre envers elle en ce moment. Comment pouvait-elle n’avoir aucune confiance en elle.
Il me faisait divaguer de quelle façon Bella, lui demandais-je doucement.
Je me redirigeai vers les congélateurs pour prendre un nouveau pot, j’avais une folle envie de glace et j’allais satisfaire cette envie. Je sentais un regard réprobateur sur ma personne en ce moment. J’ouvris le congélateur à la recherche d’une saveur tentante. Pâte à cookie, Fudge, Fraise, Pistache... TRIPLE CHOCOLAT. Je m’emparai du pot et l’ouvrit. Je me retournai vers Zaëlle une grosse cuillère de crème glacé en bouche. Je la vis rouler des yeux.

Quoi ? Demandais-je la bouche pleine. Z’ai faim.

Mon regard se posa sur lui. Il n'avait guère apprécié que je lui détruise sa crème glacée de la sorte, c'était évident. Il fallait bien que je trouve une mise en scène pour me rattraper, et c'était la seule et unique idée qui m'était passée par la tête. À le regarder ainsi, j'avais envie de l'embrasser à nouveau, de me blottir contre lui. Hey ho, Zaza, elles sont passées où tes idées de fille célibataire à jamais ? Je me secouai vivement la tête. Désirer un mec ne signifiait pas le prendre pour petit ami. T'as qu'à t'amuser à ses dépens ma belle. J'eus envie de pousser un cri de rage, mais je me retins. Ce qu'elle pouvait m'énerver à dire des bêtises comme ça ! Ce ne sont pas des bêtises, et tu le sais. Tais-toi. Il deviendra vite ton petit joujou que tu vas t'amuser à torturer. J'allais lui crier de se la fermer, mais Kyle m'interrompit.

Il me faisait divaguer de quelle façon bella? demanda-t-il de sa voix mélodieuse.

Je haussai les épaules. À dire vrai, je ne me souvenais plus du tout de ce que j'avais bien pu dire ou faire dans les cinq dernières minutes. Cette connasse prenait toute mon attention. Cette connasse, c'est toi puisque nous ne sommes qu'une. S'il y avait bien une chose que j'étais certaine, c'était que je n'avais absolument aucun lien avec elle. Elle n'était qu'une entité qui hantait la tête des jeunes femmes troublées comme moi. Je devrais probablement lui trouver un nom... Ah si ! Hermione. Cette héroïne connue de tous était, parait-il, une vraie tâche alors qu'elle était à l'école. Un peu comme ELLE. Me donner un nom signifie que tu t'attaches à moi idiote. Je retournai mon attention sur Kyle. Elle m'énervait trop. Je le vis alors retourner au frigo, reprendre un pot de crème à glace. Je haussai un sourcil. Il était vraiment affamé... Il se retourna alors vers moi, la cuillère en bouche. Je roulai des yeux.

Quoi? demanda-t-il la bouche pleine. Z'ai faim.

Oui, j'avais cru le remarquer. Je croisai les bras, pensive. Qu'est-ce qui attirait un homme plus que la nourriture... Les femmes Zaëlle. Pour une fois, je ne pouvais pas la blâmer. Elle avait totalement raison. Je me retournai donc vivement, me penchant en prenant soin de garder les jambes droite. Comme je portais ma jupe plutôt courte, il avait une superbe vue sur mon derrière, bien bombé dans des tsongas. Je fis mine de rattacher le lacet de mon Converse, fière de mon cou. En effet, j'entendis pour la troisième fois le tintement d'une cuillère contre le sol.

Invité

Je la regardai quelques instant avant de la voir se retourner vivement. Qu’est ce qu’elle manigance encore. Elle se pencha comme pour ramasser quelque chose devant elle me donnant une magnifique vue de son petit cul. J’échapper malgré moi la cuillère qui se trouvais dans ma bouche quelques instant auparavant. Je savais qu’elle devait être très contente de son coup en ce moment. Comment attirer l’attention d’un mec 101... Attendez c’est quoi ça. Je vois plus de la moitié de son derrière elle le sait ça ? Elle ne devrait pas porter des dessous aussi sexy. Un tong de dentelles noires, elle voulait vraiment m’allumer là. Je commençais déjà à sentir mon pantalon à devenir plus serré. Du calme Kyle respire doucement, tu dois ne pas lui faire peur.
Zaëlle ne te retourne pas, dis-je malgré moi.
Oui c’était une phrase qui pourrais paraître sois effrayante ou encore perverse pour que je vois ses fesses plus longtemps, mais en fais je ne voulais surtout pas qu’elle remarque ce qu’elle provoquait sur moi en ce moment. Je savais que je devais RAPIDEMENT trouver un moyen de cacher ça et de façon discrète en plus... T’étais pas très discret il y a quelques secondes j’te rappelle. Ce n’était pas ma faute si cette fille était tout simplement magnifique, retrouver vous devant une jolie fille dans cette position et vous réagiriez pareil les mecs.

Je devais la traumatiser en ce moment. Je me sentais ridicule, complètement ridicule et je savais pertinemment que je venais de gâcher toute mes chance avec cette fille.

Je restai dans cette position, ainsi penchée, pendant quelques instants. Défaisant et renouant plusieurs fois le lacet du même soulier. Je n'avais aucune idée de ce qui me prenait en ce moment. Je tentais vraiment d'intéresser un mec... Je savais que j'avais réussi à capter son attention, puisqu'il en avait échapper sa cuillère. Cependant, est-ce que je la retenais? Telle était la question... J'allais me redresser et me tourner vers Kyle pour voir ce qu'il faisait, mais il me devança.

Zaëlle ne te retournes pas, l'entendais-je dire.

Je ne pus empêcher un sourire de triompher sur mon visage jusque là neutre. Je le tenais entre mes mains, je n'avais qu'à continuer de jouer. Je continuai mon manège encore quelques temps, en bougeant mes hanches de temps à autre. Je me relevai alors lentement, en prenant le temps de m'étirer. Je fis alors face à Kyle, plongeant mon regard dans le sien. Il était... sous le choc. Je baissai mon regard jusqu'à son entre-jambe, pour y constater une bosse grandissante. J'eus un petit sourire en coin. Ah les mecs... Ils étaient si faciles à avoir. Comme j'avais grandement envie de continuer à jouer, je me lançai.

Tu crois que les fours fonctionnent encore? demandais-je d'une voix destinée à être stupide. Je trouve qu'il fait une de ces chaleurs ici!

Il ne faisait pas du tout chaud dans cette pièce, si ce n'était pas du visage tout rouge de Kyle. Mes mains se dirigèrent machinalement vers le noeud de ma cravate, et elles le défirent tout lentement. Elle tomba alors au sol dans un bruissement. Mes yeux soutenaient fièrement celui du Poufsouffle. Voyons jusqu'où allait-il aller... Mes doigts commencèrent alors à déboutonner ma chemise. Au quatrième bouton, il put alors avoir une belle vue de ma poitrine, qui n'était pas du tout à plaindre. Mon chemisier subit alors le même sort que ma cravate et s'échoua contre la céramique des cuisines.

On est mieux ainsi tu trouves pas? demandais-je d'une petite voix innocente.

Invité

Tu crois que les fours fonctionnent encore ?

Les fours, pourquoi me parle-t-elle des fours.

Je trouve qu’il fait une de ces chaleurs ici!

Qu...que... que... QUOI? Ses mains se dirigèrent doucement vers sa cravate défaisant habilement le nœud de celle-ci. Mes yeux ne pouvaient quitter ce spectacle qui se produisait devant mes yeux. Toute mon attention était dirigée sur ses mains. Ses mains qui avaient commencé à déboutonner son chemisier... bouton par bouton.

Premier bouton, Kyle regarde ailleurs, j’ai déjà chaud mais je me contrôle, mon regard reste quelques secondes sur la parcelle de peau qu’elle vient de me révélé. Son coup est attrayant il donne envie d’y enfouir la tête et d’oublier pour quelques moments la dur réalité de notre monde.

Deuxième bouton, Kyle regarde ailleurs, je commence à apercevoir le haut de sa poitrine, sa peau à l’air douce au toucher j’ai envie de la caresser, d’y toucher.

Troisième bouton, Kyle regarde ailleurs, j’aperçois le bout de son soutien gorge et le début de sa poitrine, j’ai envie de leur toucher, de les caresser, de leur goutter, de les...

Quatrième bouton, Kyle regarde ailleurs, ça y est ma raison ma quitter mon corps lui appartient elle en fera ce qu’elle voudra. J’ai une belle vue sur sa poitrine parfaitement former, enfermer dans son soutient gorge, soutient gorge blanc, sans doute pour qu’on ne le voit pas à travers sa chemise. De la petite dentelle dépasse sur le haut dessinant parfaitement le contour de ses seins.

Sa chemise est maintenant au sol, m’offrant un magnifique spectacle de son corps, mais en ce moment, je la veux elle, pas ce que je vois, c’est elle qui m’intéresse. Elle va jouer avec toi et comme tu es inexpérimenté elle va te laisser finir tout seul mon grand regarde ailleurs avant qu’il ne soit trop tard. Je réussis enfin à détourner le regard de sa poitrine parfaite. Je me penche et m’empare de sa chemise sur le sol et l’ouvre avant de la déposer sur elle de façon à couvrir son corps, parfait.

Rhabille-toi s’il te plaît.

Je voyais très bien que mon geste la vexait, mais je ne voulais pas d’elle pour son corps. Je la voulais ELLE tout simplement. J’étais toujours près d’elle qui tenait tristement sa chemise sur son corps. Se fut plus fort que moi je déposai doucement mes lèvres contre les siennes dans un doux baiser que je rompis quelques instants plus tard.

Tu n’as rien à me prouver ma belle, lui dis-je en souriant.

J'essayais tant bien que mal de le tenter. Je n'avais jamais fait ça auparavant, mais c'était probablement comme ça que les femmes obtenaient des hommes. Mon regard dans le sien, je mis le bout de mon index contre mes lèvres. Je voyais bien qu'il fixait ma poitrine, et il semblait très intéressé. Mes mains se dirigeaient alors vers ma jupe, lorsque Kyle se pencha afin de s'emparer de ma chemise qui était contre le sol pour la déposer sur mes épaules, recouvrant ainsi mon corps à moitié nu. Il était sérieux là? Tu vois bien que tu es moche Zaëlle. Il te fait recouvrir ton corps hideux. Honteuse, je baissai le regard au sol. Mes yeux se remplirent alors de larmes.

Rhabilles-toi s'il-te-plaît, dit-il d'une voix douce, mais ferme.

Ma main alla se saisir des pans de ma chemise afin de les ramener ensemble. Je tremblais. Je n'aurais pas du faire ça. Je n'aurais jamais du croire que je lui plaisais. J'allais me pencher afin de ramasser ma cravate et m'enfuir, mais une main releva lentement mon menton. Kyle posa alors ses douces lèvres contre les miennes. Il se recula par la suite, laissant ma bouche tremblotantes seule.

Tu n'as rien à me prouver ma belle, dit-il en souriant.

Je reposai alors le regard au sol. Je commençai à attacher les boutons de ma chemise, mais mes mains tremblaient tellement que j'en étais incapable. Deux autres mains se joignirent alors aux miennes, les recouvrant, m'aidant ainsi à rattacher ma chemise. Je ne savais pas du tout quoi dire. La seule chose que je savais, c'était que j'avais eu l'air totalement ridicule devant ce mec parfait.

Je... Je croyais que, essayais-je de dire.

Je croyais que je te plaisais. C'était ce que je voulais dire. Pourtant, rien ne sortait de ma bouche. Je relevai alors mon regard rempli de larmes dans le sien. Il va penser que t'es rien qu'une petite braillarde Zaëlle. Je ne l'écoutais pas. Ce n'était tout de même pas elle qui allait me dire ce que Kyle pouvait bien penser de moi.

Je croyais que je te plaisais, murmurais-je alors d'une voix à peine audible avant de baisser de nouveau la tête.

Invité

Ses mains tremblaient énormément, je voyais qu’elle avait beaucoup de difficulté à boutonner sa chemise. Je posai doucement mes mains par-dessus les siennes, tentant de l’aider à redevenir elle-même. Je croisai brièvement son regard, assez longtemps pour constater que ses yeux était remplis de larmes. Elle s’efforçait de les ravaler, je le voyais bien, mais je ne voulais pas la traiter comme une de ses filles faciles que vous baisez et ensuite laissez comme un vieux sandwich pourris... elle méritait mieux que ça.
Je... Je croyais que... Je croyais que je te plaisais, murmura-t-elle en baissant la tête.
Je me sentais coupable, coupable de désirer cette fille RÉELLEMENT. Je ne voulais pas qu’elle soit uniquement une partenaire de baise avec qui vous couchez seulement pour son corps. Bon d’accord, elle avait un très joli corps de ce que j’avais pus voir, mais quand même je n’étais pas le genre de gars à coucher à gauche et à droite... ou même à coucher tout court.
Ce... ce n’est pas ça alors là pas du tout, dis-je nerveusement.
Je ne voulais pas l’effrayer en lui disant qu’elle me plaisait énormément et que je voulais qu’elle soit bien plus qu’un coup d’un soir. J’aimais bien cette fille, elle était différente des autres filles surtout des Serpentard... mais que pouvait-elle faire dans une maison aussi cruelle que celle-ci.

C’est tout le contraire même, murmurais-je malgré moi.

Je ne pus m'empêcher de garder mon regard au sol. J'étais affreusement gênée par cette situation, mais également honteuse. Comment avais-je pus croire une seconde que je lui plaisais? Tu sais Zaelle, ce n'est pas la première fois que ça t'arrives. Je poussai un long soupir. Elle n'avait pas tort, il fallait bien l'avouer. La majorité des gars avaient ri quand j'avais daigné leur montrer mon corps. Ça ne m'avait pas affecté. Enfin, pas jusqu'a maintenant. Kyle était disons... différent. Différent ou pas, tu ne lui plais pas. Tu plais a personne. J'éclatai en sanglots amers. Elle n'était décidément pas d'une grande aide.

Ce... - Il hésite - Ce n'est pas ça alors la pas du tout! - Il a hésité - dit-il sur un ton nerveux. C'est tout le contraire même, murmura-t-il.

Ne l'écoutes pas Zaza. Je ne pus m'empêcher de relever vivement la tête. Avais-je bien entendu? Je me secouai vigoureusement la tête. Non, je ne rêvais pas. Il avait bel et bien dit ça. Un mince sourire se glissa bien malgré moi sur mes lèvres. Arrêtes de te faire avoir par ce mec. Ramasses tes trucs, on s'en va.

Mais... Pourquoi me repousses-tu? - Parce que tu es laide - demandais-je d'une petite voix en baissant de nouveau mon regard sur mes pieds.

Je me trouvais vraiment pathétique. C'est parce que tu l'es. Mais il m'avait donné un mince filet d'espoir. Il fallait que je le saisisse au maximum. Oublies ça ma belle.

Invité

Mais... mais pourquoi me repousses-tu ?

Elle voulait quoi, savoir que je n’étais qu’un ringard au gout d’antan qui préférait connaitre une fille avant de la baiser ou même que je n’étais pas du tout du genre à baiser une fille pour la baiser. Et oui je n’étais malheureusement (ou heureusement à vous de voir) ce que l’on appellerait un douchebag qui traite les femmes comme si elles n’étaient rien d’autre qu’un trou. J’étais ce que l’on pourrait appeler un gentleman. J’avais le look du douchebag, mais je n’en avais pas du tout la personnalité.

Parce qu’un vrai homme ne veut pas d’une fille pour son corps... il la veut pour ELLE-MÊME, dis-je
sérieusement.

Je savais qu’elle ne me prendrait pas au sérieux, mais comme un dicton moldus le disait... qui ne tente rien n’as rien.

Je l'observai longuement. Il semblait découragé. Je savais que j'étais exaspérante, mais pas à ce point ! Je tentais de détailler chacune des expressions qui prenaient place sur son visage, mais j'étais incapable d'y arriver. Il était très dur à détailler à dire vrai. Je fronçai légèrement les sourcils, quelque peu insultée de ne pas arriver à le comprendre facilement. J'étais moi-même un livre ouvert, alors il était certain que j'adorais les autres personnes comme moi. C'était plus facile. Cependant, de ce côté, Kyle donnait du fil à retordre, et à dire vrai, ça me plaisait beaucoup plus. Ce n'est qu'une attirance physique Zaëlle, ça va te passer. Je me secouai vigoureusement la tête. Non, cette fois, je savais que c'était beaucoup plus que physique. Bon okay, je venais tout de même de me dévêtir devant lui, mais il ne fallait pas oublier qu'il m'avait demandée de me rhabiller, ce qui, maintenant que j'étais quelque peu rassurée que ce geste n'était pas du dégoût, signifiait éventuellement ou alors potentiellement un intérêt envers moi de sa part. Ne rêves pas en couleur, personne ne s'intéressera jamais à toi. Un autre violent geste de la tête. Kyle allait vraiment commencer à se demander quel était ce tic...

Parce qu'un vrai homme ne veut pas d'une fille pour son corps, dit-il soudainement, me faisant sursauter. Il la veut pour ELLE-MÊME, rajouta le Poufsouffle en mettant l'accent sur les deux derniers mots.

Un mince sourire se dessina sur mon visage. Qu'il était en train de dire la vérité ou non ne me dérangeait guère. L'important était qu'il avait prononcé réellement ses paroles, et elles résonnaient telles des cloches dans mon esprit. Je m'empressai donc de renfiler le reste de mes vêtements, quelque peu gênée par cette situation. Enfin, tu te rhabilles. Un peu plus et je vomissais.

NON MAIS VAS-TU TE TAIRE, hurlais-je, hors-de-moi.

Oups... Je levai un regard effrayé sur Kyle.

Ce... Ce n'était pas du tout a toi que je.... parlais, articulais-je difficilement.

Invité

Elle se mit bêtement à sourire, je savais ce qu’elle ressentait à l’intérieur d’elle-même, je l’avais ressentis à plusieurs reprise. Sauf que les filles avaient toujours finis par se tanner de moi avant même qu’il ne se passe quoi que se soit entre elle et moi. Je n’étais pas un garçon comme les autres, j’avais l’air d’être comme les autres, mais en réalité, il n’en était rien.

NON MAIS TU VAS TE TAIRE

Quoi... mais j’ai rien dis. Elle était vraiment étrange elle des fois à moins que... ce ne soit moi qui ne comprenne rien aux filles... Finalement la deuxième possibilité était plus plausible. Voyant que je me posais des questions elle se mit à me regarder, le regard surpris.

Ce... Ce n’était pas du tout à toi que je... parlais.

À moins qu’elle soit télépathe et entende d’autre personne lui parler, il n’y avait que moi qui étais présent ici. Alors à qui pouvait-elle bien parler... aussi froidement. Elle était mystérieuse, différente des autres et difficile à approcher. Elle semblait être le genre de fille à toujours vous surprendre. Je ne sais pas si c’était moi qui étais trop maladroit, mais je dus heurter quelques choses car j’entendis un bruit sourd de verre se brisant sur le sol.

Je ne pus m'empêcher de lui jeter un regard effrayé. Il allait s'enfuir à un moment ou à un autre, c'était sûr et certain. Pourtant, il restait là. Il n'était pas mentalement présent il semblait, mais il était tout de même là. Je devais profiter de cette situation pour m'enfuir et ne plus jamais revenir. Si j'avais à le croiser dans les corridors je n'aurais qu'à l'ignorer et faire comme si je ne le connaissais pas. Il fera la même chose Zaëlle. Ainsi il n'y aurait aucun risque que je puisse éventuellement tomber amoureuse de lui. C'est pas comme si l'inverse était possible idiote.

Je fis donc quelques pas afin de reculer vers la sortie, me retenant après un comptoir de cuisine afin de me guider. Je ne tenais tout de même pas à perdre l'équilibre et ainsi me faire prendre en pleine mission. J'eus un petit sourire de satisfaction. Je n'aurais qu'à continuer mon ancienne vie et continuer de courir après Blake. Blake... Je me mis à trembler violemment, accrochant un verre de vitre au passage. J'ouvris de grands yeux effrayés, tentant de le rattraper, mais il se fracassa violemment contre le plancher de pierre, provoquant un énorme vacarme qui ramena mon cher Kyle à la réalité. Heureusement pour moi, j'étais toujours loin de la sortie, je n'avais donc pas l'air d'une fille qui s'enfuyait. Ça c'est ce que tu crois.

Je suis désolée, murmurais-je en me penchant lentement.

Tremblant de tous mes membres, je ne pensai pas à utiliser ma baguette afin de ramasser ce dégât. Je ramassai donc les morceaux de vitre avec mes mains, à genoux, la tête baissée. T'as l'air d'une esclave. Blake... Mes yeux se remplirent de larmes, embrouillant ma vision. Mon doigt s'enfonça donc profondément dans un morceau de verre, m'arrachant un cri de douleur.

Aïe...

Bravo Zaëlle. Décidément, l'intelligence et toi ne font pas un.

Invité

Je suis désolée

Elle se pencha pour ramasser les éclats de verres qui jonchaient le sol. Instinctivement je fis de même. Ses mains tremblaient et elle avait de la difficulté à les ramasser. J’allais l’arrêté afin d’évité qu’elle ne se coupe, mais je réagis trop tard. Je vois un des morceaux de verre briser s’enfoncer tranquillement dans son doigt, comme si il avait été fait de beurre. Elle laissa échapper un cri de douleur alors que je voyais son sang commencer à s’écouler le long de sa peau pâle. Le rouge et le blanc contrastait énormément. Je n’avais ni alcool ni bandage à disposition je cherchais seulement un moyen d’arrêter le saignement. J’aurais bien pus le faire avec ma baguette, mais étant donner que j’arrivais de peine et de misère à atteindre la moyenne c’était quelque chose à évité. Je retirai le bout de verre de son doigt et posai ma langue sur la coupure. C’était le premier réflexe que j’avais eu à l’orphelinat, étant donner que la salive humaine contenait énormément d’enzyme, cette dernière aidait à accéléré la guérison d’une plaie. Vous n’avez jamais remarqué que lorsque vous vous mordiez la langue ou encore la joue, la blessure guérissait bien plus rapidement qu’à n’importe quel autre endroit. Son doigt toujours dans ma bouche... elle devait me trouver dégoutant en ce moment. Je déchirai rapidement un petit morceau de ma chemise pour lui faire un petit bandage que je nouai à l’aide d’une boucle.

Tu n’auras qu’à dire que c’est un pense bête si les autres te pose des questions, lui dis-je en souriant.

» Briser les règles, mais à quel prix ? [Charlie Peterson]