Fiche-moi la paix

Messages : 19 Date d'inscription : 01/11/2020

Une semaine avait passé depuis que Will avait tenté de me tuer dans la bibliothèque. Depuis, j'avais cessé de me pointer dans tous les cours que j'avais en commun avec le Serdaigle. Je passais le clair de mon temps entre mon dortoir, la salle sur demande et les Trois Balais avec une conquête différente à chaque fois. Et malgré la tonne d'aventures d'un soir, je ne cessais de penser à Will. Je passais entre la haine et la peine de l'imaginer heureux sans moi.

J'attendais Layla Grant dans la salle sur Demande, tout ce que je pouvais faire pour essayer d'oublier ce qui s'était passé, c'était de coucher avec tout ce qui bougeait et de foutre mes études en l'air. De toute façon, quand on faisait partie des Grandes Familles, notre futur était plus que facile. Donc, Poudlard et ma scolarité n'étaient pas du tout sur ma liste de priorités.

Avachis sur le lit, je fixais le plafond, avant de pousser un soupir. Layla était en retard et je n'aimais pas les gens en retard. Je me redressai en voyant la porte s'ouvrir, je m'affichai un petit sourire moqueur au visage, avant de déboutonner ma chemise. Mes yeux s'arrondirent en voyant qu'au lieu d'une adorable blairelle, Will venait d'entrer dans la Salle sur Demande. Je croisai les bras contre ma poitrine, en fronçant les sourcils.

- Tu as deux secondes pour tourner les talons, Thomas, crachai-je.

Je reçus un regard de chien battu, cela suffit à me mettre hors de moi. Je traversai la distance qui me séparait de lui, avant de l'agripper par les épaules et le plaquer dans le mur près de la porte. Ma main s'abattit contre le mur, à quelques centimètres du visage du Serdaigle.

- Ne me fais pas cet air! explosai-je. Tu as essayé de me tuer, tu m'as repoussé. Et comme je commence à t'oublier, à oublier ta pauvre existence, tu reviens... Comme une infection...

Messages : 18 Date d'inscription : 01/11/2020

Je ne comprenais toujours pas ce qui s'était passé il y avait exactement une semaine de cela. Lorsque j'avais quitté Leo, afin d'aller me dénoncer moi-même, Professeure Greene ne m'avait pas cru. Elle me disait que j'étais probablement déjà fatigué par le trimestre, donc je l'avais traînée jusqu'à la bibliothèque. Non seulement ma baguette et mon sac ne s'y trouvaient plus, mais en plus, le sang avait été nettoyé. Je savais très bien que c'était le serpent qui avait fait ça. Je ne comprenais tout simplement pas pourquoi. J'avais donc filé vers ma salle commune, surpris d'y trouver mes effets personnels. J'avais alors tenté de reprendre ma vie normale, mais le seul problème, c'était qu'elle n'était plus normale. En effet, tous les cours que j'avais en commun avec Leo, il ne s'y pointait plus. Je voulais bien croire que je lui avais jeté un sortilège plutôt agressif, mais je ne pensais pas le serpent comme étant quelqu'un de peureux. Au contraire. Je pensais qu'il allait se faire un plaisir de faire des petites blagues à ce sujet-là.

Aujourd'hui, je marchais sans trop savoir quelle direction je prenais. Je n'avais jamais été aussi ébranlé de quelque chose. J'avais quand même avoué au serpent mes sentiments à son égard. Bon, ce n'était pas exactement cela. Je lui avais dit que j'aurais voulu qu'il m'aime, mais ça revenait au même, non? Alors que mes yeux se remplirent de larmes, je ressentis le besoin immédiat de m'enfuir. Une porte commença alors à se dessiner sur ma gauche. La Salle sur Demande... Je m'y enfouis bien rapidement.

- Tu as deux secondes pour tourner les talons, Thomas, pesta alors la voix de Leo.

Je sursautai légèrement, avant de poser mon regard sur le serpent. Il était assis sur le lit, la chemise légèrement déboutonnée. Clairement, il attendait une conquête, et ce n'était pas moi. Je déglutis avec difficulté, tandis que je le voyais franchir la distance qui nous séparait. Il me plaqua brusquement dans le mur, avant d'abattre sa main contre la pierre, près de mon visage.

- Ne me fais pas cet air ! cria-t-il. Tu as essayé de me tuer, tu m'as repoussé. Et comme je commence à t'oublier, à oublier ta pauvre existence, tu reviens... Comme une infection...

Wow. Il avait débité ça tellement vite, que je me demandais s'il avait réalisé ce qu'il venait de dire. Coincé entre le mur et lui, je ne pouvais que me perdre dans son regard. Mon coeur battait la chamade, tandis que Leo était à proximité de moi. J'avais tellement envie de l'embrasser. De l'emmener dans ce lit là-bas et de lui réclamer qu'il me fasse l'amour. C'était complètement stupide, je le savais bien. Mais j'avais réellement besoin de Leo dans ma vie. Qu'il me haïsse, ou qu'il m'aime, cela n'avait peu d'importance. Tant que je pouvais le voir. Bon, je préférais grandement qu'il m'aime, mais c'était probablement trop demandé.

- J'ai pas fait exprès d'atterrir ici, dis-je, la voix enrouée. Je savais pas que tu étais là...

Incapable de supporter son regard plus longtemps, je baissai les yeux au sol. Il n'y avait que de la haine dans son regard. J'aurais bien aimé l'embrasser, et lui dire à quel point que je l'aimais, mais je savais que c'était trop demandé. Il allait me repousser, et bien violemment, c'était certain.

- Je n'ai jamais voulu te tuer, murmurais-je. Je n'avais jamais été en colère auparavant. Tu... Tu fais naître tellement d'émotions en moi, Leo, m'entendis-je souffler.

Il avait fait naître la colère, l'amour, la passion, le regret, et j'en passais beaucoup. Sans vraiment me rendre compte de ce que je faisais, je relevai la tête, me perdant dans son regard, qui était un peu moins haineux. Je levai une main tremblante, qui alla se poser tendrement contre sa joue, pour glisser contre sa nuque. Hésitant, je posai un premier baiser contre ses lèvres, puis un deuxième. Il ne me repoussait pas, mais il n'avait pas prolongé le baiser non plus. Je le poussai alors jusqu'au lit, contre lequel je le renversai, avant de grimper à califourchon sur lui. Je m'emparai à nouveau de ses lèvres, mais cette fois de manière beaucoup plus langoureuse et passionnée.

- Je vais pas te repousser cette fois, ni aucune autre fois, c'est promis, râlais-je au creux de l'oreille de mon beau serpent.

Messages : 19 Date d'inscription : 01/11/2020

Je détestais les gens misérables, en ce moment, Will était misérable. Il méritait tout ce qu'il lui arrivait. Je ne savais pas comment être ou comment agir devant lui. Il était tout le contraire de moi, coincé, timide, frigide et surtout incroyablement brillant. J'étais une tête enflée, extraverti, trop ouvert et vantard. Will ne voulait pas de moi, il voulait l'idée qu'il avait de moi. Le connaissant, je savais que le Serdaigle voudrait me changer et je ne changerais pas, pour personne.

J'avais dit ce que j'avais à dire. J'en avais même écrasé mes jointures contre la pierre du mur, c'en était assez douloureux. Son regard de petit chiot battu soutenait le mien. Si on nous voyait, on croirait que j'étais dans le tord, que c'était moi qui avaittenté de l'assassiner. Que c'était moi la personne dangereuse entre nous deux. Je n'avais pas le temps, ni l'énergie de me battre avec lui, ma main me faisait incroyablement souffrir et j'attendais quelqu'un.

- J'ai pas fait exprès d'atterrir ici, râla Will. Je savais pas que tu étais là...

C'est à ce moment qu'il choisit de baisser les yeux, étonnement, je me surpris à espérer qu'il les relève vers moi. Je voulais revoir son regard de chiot abandonné. Je voulais lui relever son visage, l'embrasser, le baiser jusqu'à ce qu'il ne soit plus capable de tenir sur ses jambes et simplement l'oublier.

- Je n'ai jamais voulu te tuer, chuchota-t-il. Tu... Tu fais naître tellement d'émotions en moi, Leo.

Je relevai un sourcil. Non. Je ne voulais pas l'aimer, je ne voulais pas lui faire naître d'émotions en lui. Je voulais qu'il me déteste, qu'il soit indifférent. Son visage finit par se relever vers moi, son regard se plongeant dans le mien. Sa main se posa contre ma joue, avant de glisser lentement contre ma nuque. Ses lèvres se posèrent contre les miennes, avec hésitation. Sans attendre, il en posa un deuxième. Will me poussa contre le lit, avant de m'y renverser et grimper par-dessus moi. Ses lèvres reprirent les miennes encore plus fiévreusement.

- Je vais pas te repousser cette-fois, ni aucune autre fois, c'est promis, souffla le Serdaigle.

Je fonçai les sourcils, avant de passer ma main contre sa gorge et m'en saisir. Je me relevai, en tenant Will à distance. Je continuai de marcher, avant de le plaquer contre le mur, en silence. Je plongeai mon regard noir dans le sien, avant de l'embrasser avec agressivité. Mon autre main se mit à défaire les boutons de sa chemise d'uniforme avec hâte. J'allais le baiser et l'oublier.

- J'en ai rien à faire de tes promesses, soufflai-je à son oreille.

Je laissai sa gorge, avant de lui retirer sa robe de sorcier et sa chemise. Mes baisers reprirent contre sa bouche tremblante, avant de descendre dans son cou, mes mains glissant contre son torse vers la ceinture de son pantalon. Je la défis d'une main, avant de défaire le bouton et le baisser, sans attendre de consentement. Mais au lieu de me lancer à genoux, j'inversai nos positions.

- J'ai déjà donné, crachai-je. C'est ton tour... Si tu veux que je revienne en cours... Que je te choisisse toi au lieu de Dove.

Pour l'encourager, je l'embrassai un peu plus tendrement, avant de caresser doucement son membre au travers de son boxer. Avant de poser mes mains sur ses épaules et le pousser doucement vers le plancher. Lorsque son visage ne fut plus à hauteur du mien, un sourire malicieux éclaira ma face.

Messages : 18 Date d'inscription : 01/11/2020

J'étais tellement stupide, je ne savais pas pourquoi je mettais ainsi mes émotions à nu. Mais c'était la vérité: j'étais éperdument amoureux de Leo Scamander. Je le voulais, pour toujours et à jamais, mais il était à ma soeur, je le savais bien. Pour une fois dans ma vie, j'avais envie d'être égoïste. J'avais enfin envie d'avoir la personne que j'aimais pour moi. J'étais prêt à lui donner ma virginité, même si cela n'était pas empreint d'amour. Clairement, Leo ne pourrait jamais être amoureux de moi, j'allais simplement mettre une croix là-dessus, et lui permettre de se servir de moi comme un petit jouet. Ma meilleure amie serait découragée d'apprendre cela, mais j'en étais rendu là dans ma vie. Mes sentiments étaient devenus tellement puissants qu'ils en étaient insupportables. Je ne pouvais pas vivre sans Leo dans ma vie, c'était aussi simple que cela.

Je fus surpris cependant, lorsqu'il se saisit de ma gorge brusquement, me traînant comme une poupée jusqu'au mur le plus près. Son regard noir se posa dans le mien, et je regrettai mes baisers. Il ne voulait même pas de moi, pas même comme un jouet. Mais les lèvres de Leo se posèrent contre les miennes en baisers agressifs. Je me laissai faire, sa main commençant à déboutonner ma chemise.

- J'en ai rien à faire de tes promesses, me murmura-t-il au creux de l'oreille.

Je me sentais trembler comme une feuille. Si pour lui, ce n'était qu'une autre baise, pour moi, c'était ma virginité que j'allais donner. Je savais qu'il le savait. J'espérais seulement qu'il allait faire attention au moment de me prendre. J'avais déjà assez peur. Il se donnait des airs d'idiot, mais je savais que derrière ses airs revêches se cachait un homme tendre. Je ne savais pas ce qui le retenait, par contre.

Bien rapidement, je me retrouvai en boxers, à la merci du serpent devant moi. Ses lèvres caressaient ma peau, juste avant que Leo n'inverse nos positions.

- J'ai déjà donné, pesta-t-il. C'est ton tour... Si tu veux que je revienne en cours... Que je te choisisse toi au lieu de Dove.

Qu'il me choisisse? Mon coeur fit un bond dans ma poitrine à ces mots. Je rêvais qu'il me choisisse. Je rêvais qu'il m'aime et qu'il prenne soin de moi. Ses lèvres se posèrent à nouveau contre les miennes, mais cette fois-ci, c'était beaucoup plus doux. Je me sentis tressaillir, alors que sa main commençait à me caresser par-dessus mon sous-vêtement. Puis, il mit une pression sur mes épaules, et je me laissai agenouiller, avalant de travers. Je n'avais jamais fait ça. Et si j'étais mauvais? Je pris une grande inspiration, avant de retirer la ceinture de Leo, descendant son pantalon et son boxer par la même occasion. Son membre se tendit droitement devant moi, et je ne pus m'empêcher de le trouver bien massif, comparativement au mien. Je ne savais pas comment il pouvait entrer en moi, et j'angoissais sérieusement la suite, mais c'était ce que je voulais. Je voulais perdre ma virginité aux mains du serpent.

Je relevai mon regard vers Leo, avant de commencer à caresser son membre, comme je caressais le mien le soir. J'embrassai alors son gland avec tendresse, avant de commencer à le sucer avec appétit. Je me surprenais à aimer ça, en fait. Je tentais d'aller plus loin, toujours plus loin, jusqu'à avoir un haut-le-coeur et m'étouffer. Mais je continuais, tout en m'aidant de ma main. Je ne savais pas je devais faire ça pendant combien de temps exactement, mais sans même que je m'en rende compte, ma main libre s'était glissée dans mon propre boxer et j'avais commencé à me caresser.

Après plusieurs minutes à m'affairer tout en gémissant, je cessai mon traitement, pour me relever à la hauteur de Leo. Je plongeai un regard de braise dans le sien, avant de reprendre ses lèvres avec ardeur.

- Je rêve que tu me choisisses, râlais-je près de son oreille.

Mes baisers se posèrent contre sa mâchoire, puis dans le creux de son cou. J'apposai alors un suçon contre son trapèze, laissant mes mains explorer le corps de mon nouvel amant. L'une d'elle trouva bien rapidement son chemin jusqu'à son membre, qu'elle recommença à caresser.

- Possède-moi, soufflais-je, complètement hypnotisé par le regard de Leo.

Messages : 19 Date d'inscription : 01/11/2020

Will était facile à manipuler, même si je me connaissais, que je savais que j'étais amoureux de lui. Je ne pouvais pas être avec lui, je ne voulais pas être avec lui. Je connaissais les gens comme lui, j'avais essayé d'être avec une fille modèle comme Will. Emi avait essayé de me changer, de me pousser à me concentrer sur mes études et être un petit copain parfait. Je n'étais pas parfait et je ne voulais pas l'être, j'aimais mon mode de vie, ma réputation et ma liberté. Donc, même si j'aimais Will, je n'échangerais pas ma liberté pour lui.

J'entendis Will prendre une grande inspiration, avant de me débarasser de mon pantalon et mon boxer. Mon sexe se tendit vers son visage, le voir à genoux était tout de même excitant. Son regard remonta vers le mien, il était mignon à regarder de haut. Sa main s'enroula autour de ma verge, avant de la caresser doucement. Ses lèvres se posèrent contre mon gland, avant de me prendre en bouche, appliquant une délicieuse succion. Je le sentais aller de plus en plus loin, avant de l'entendre s'étouffer, je souris, avant de rejeter la tête vers l'arrière.

Je l'entendais gémir en douceur, je suspectai qu'il se touchait tout en s'affairant sur moi. Je faillis soupirer lorsque Will se releva vers moi, mais son regard brûlant m'en empêcha. Ses lèvres se posèrent sur les miennes, avec un peu plus de passion que la dernière fois.

- Je rêve que tu me choisisses, murmura-t-il.

Sa bouche voyagea sur ma mâchoire, avant d'aller se cacher contre la peau de mon cou. Je l'entendis sucer la peau de mon épaule, ses mains glissant sur mon corps. L'une de ses mains glissa contre mon sexe, avant de s'enrouler autour. Sa caresse reprit contre ma verge tendue et douloureuse.

- Possède-moi, souffla Will.

Je ne dis rien, je soulevai Will dans mes bras, en croisant ses jambes autour de ma taille. Je n'eus qu'à donner un petit coup de hanches, pour que ma verge entre rapidement en lui. Je poussai un râle de plaisir, mes mains maintenaient son bassin, alors que je donnais des coups de hanches rapides et forts en lui. Je pris ses lèvres avec appétit, en enserrant doucement sa gorge d'une de mes mains. Mes coups de hanches étaient si violents et passionné.

- Cris, murmurai-je en un râle animal à son oreille.

Si j'étais pour le baiser, je voulais qu'on l'entende et qu'on sache qu'il se faisait baiser jusqu'à l'épuisement. Je me retirai rapidement, avant de le poser au sol. J'inversai nos positions, avant de le retourner vers le mur, le plaquer contre ce dernier. Mes lèvres glissèrent de son épaule vers son oreille, où je mordillai son lobe.

- Ça ne veut rien dire, murmurai-je. T'as compris, rien...

Je me repositionnai, avant de le reprendre d'un bon coup de bassin. Je recommençai mon va et vien en lui, ma main contre sa nuque, afin de l'empêcher de se retourner vers moi. Je ne voulais pas voir qu'il m'aimait dans son regard, je préférais qu'il pense que j'étais un salaud.

- Ne me dis pas que tu m'aime,soufflai-je.

Messages : 18 Date d'inscription : 01/11/2020

J'étais stupide. J'étais stupide et je le savais. Je donnais à Leo exactement ce qu'il voulait de moi: mon corps. Une fois que ce serait terminé, je me doutais fortement que je ne le reverrai plus, que toutes ses promesses étaient fausses. Je m'en voulais terriblement d'être tombé amoureux de quelqu'un comme ça. Si ma soeur me voyait en ce moment, elle ne serait pas fière de moi, et probablement que son ami revolerait à l'autre bout de la Salle sur Demande. Même si tout ça était franchement excitant, je devais avouer que je redoutais la suite. Je redoutais d'avoir mal, je redoutais de le voir partir. Je ne voulais pas qu'il parte, je voulais qu'il m'aime comme moi je pouvais l'aimer. Je ne savais pas pourquoi c'était trop demandé. J'avais été sa petite victime assez longtemps, il pouvait arrêter de se cacher derrière un masque.

À ma demande, Leo me souleva dans ses bras, croisant mes jambes autour de sa taille. J'étais tout de même surpris qu'il ne me retourne pas pour uniquement me baiser. Sans préparation aucune, le membre de mon ennemi se glissa en moi, et je serrai les dents afin de retenir un gémissement de douleur. C'était clair: son but était réellement de me faire fuir. Sa main était posée contre ma gorge, l'enserrant doucement, me privant de ce fait légèrement de mon air. Ses coups de hanches étaient puissants, rapides et sans aucune délicatesse. J'avais envie de m'enfuir, mais je savais que je ne devais pas lui donner cette satisfaction.

- Crie, grogna Leo près de mon oreille.

Non, je ne devais pas crier. Je continuai de me serrer les dents, mordant par la même occasion ma lèvre inférieure afin de ne pas crier. J'eus un haut-le-coeur, tandis qu'il se retirait rapidement de moi, posant mes pieds au sol. C'était ma porte de sortie. C'était maintenant que je devais partir, mais je n'en fis rien. Je me laissai manipuler comme une marionnette, me retrouvant le torse plaqué contre le mur, les lèvres de Leo glissant dans mon cou, juste avant qu'il ne mordille mon lobe d'oreille.

- Ça ne veut rien dire, me souffla-t-il. T'as compris, rien...

Il n'avait pas besoin de le dire, j'avais compris. Rapidement, son membre entra de nouveau en moi, et je dus retenir un cri de souffrance. Il mit de la pression contre ma nuque, afin de m'empêcher de me retourner, mais il n'avait pas à avoir peur; les larmes avaient commencé à couler le long de mes joues et je ne voulais pas qu'il les voie.

- Ne me dis pas que tu m'aimes, murmura-t-il alors.

Ce fut la phrase de trop, je m'entendis pousser un petit sanglot. Heureusement, je réussis à le mélanger à un faux gémissement. J'avais tellement mordu ma lèvre au sang que je sentais du sang chaud couler contre mon menton, se mélangeant ainsi à mes larmes. Je devais arrêter ça, ce n'était pas sain, c'était un viol !

- Leo... m'entendis-je dire. Tu me fais mal...

Je ne savais pas pourquoi j'avais dit ça. C'était Leo Scamander, il n'allait pas arrêter de se faire plaisir parce que je souffrais. Je commençai donc à me débattre dans ses bras, et après quelques secondes je réussis à tourner mon visage vers le sien. Je vis son regard changer, lorsqu'il vit le sang et les larmes. Je profitai de ce moment de stupeur pour me défaire de son étreinte et me distancer légèrement de lui. J'essuyai maladroitement le sang contre mon menton, tandis que Leo évitait mon regard. Je pris une grande inspiration, tentant de reprendre sur moi-même. Je franchis la distance qui nous séparait, relevant le visage du serpent vers le mien. Je lui fis un petit sourire, avant de poser tendrement mes lèvres contre les siennes.

- Pour aujourd'hui ça va être assez, murmurais-je alors.

Je ramassai rapidement mes vêtements au sol, enfilant mon boxer et mon pantalon. Je vis que Leo n'avait pas encore bougé. Je le poussai alors jusqu'au lit, l'y bousculant. Je grimpai par-dessus son corps nu, plongeant mon regard au creux du sien.

- Mais rien m'empêche de te faire jouir, râlais-je près de son oreille.

Je lui volai un long et langoureux baiser, avant de descendre en une filée de baisers jusqu'à son membre, qui était toujours tendu. Je commençai à le sucer avec appétit, ayant pour objectif de le faire éclater dans ma bouche. Je ne lui en voulais pas d'avoir été si violent avec moi, et non délicat. Je savais qu'il souhaitait m'éloigner de lui, mais il n'allait pas réussir aussi facilement. Ce n'était pas parce que mon corps n'était plus capable d'en prendre en ce moment que je n'étais plus capable de donner. Et puis, si j'oubliais la douleur liée à ma virginité, je devais avouer que je n'avais pas détesté la manière de me traiter de Leo.

Messages : 19 Date d'inscription : 01/11/2020

Mon but n'était pas vraiment de lui faire du mal, mais c'était la seule façon de l'éloigner de ma personne. Parce que je ne pouvais pas l'aimer, je ne voulais pas l'aimer, il était tellement le contraire de moi. Calme, effacé, à ses affaires; Will était mon opposé, il complétait la personne horrible que j'étais. Dès que je l'avais vu, avec sa soeur, j'étais tombé amoureux de lui. Mais comme Dove et moi étions quelque chose avant, qu'elle m'avait fait promettre de ne pas m'approcher de Will, j'allais obéir.

Will poussa un petit sanglot, je savais que je venais de lui briser le coeur. Je n'avais qu'à continuer et il finirait par me laisser tranquille. Je n'avais qu'à continuer et je pourrais revenir sur mes pas, retourner au moment où il me détestait. Je savais ce que je faisais, je me dégoûtais à faire ce que je faisais, mais rendu où j'en étais, je ne pouvais pas arrêter.

- Leo... dit Will. Tu me fais mal...

Je sais, désolé, voulais-je dire. Mais rien ne sortit, parce que je ne pouvais pas m'excuser, sans qu'il ne me pardonne. Je n'arrêtais pas, mais le Serdaigle se mit à se débattre dans mes bras. Son visage se retourna vers moi, je vis ses larmes, le sang qui avait coulé de sa lèvre à son menton. Mon coeur se serra, le frère de Dove me regardait complétement brisé. Lorsqu'il se défit de mon étreinte, je me sentis baisser les yeux honteux, je m'attendais à me faire hurler dessus. Mais rien n'arriva. Je le vis essuyer le sang sur son menton, je ne voulais pas croiser son regard. Ce n'est que lorsqu'il franchit la distance qui nous séparait, pour relever mon visage vers le sien et me faire un petit sourire. L'envie de soupirer me prit, mais je me retins. Ses lèvres se posèrent contre les miennes, mon coeur eut un autre raté.

- Pour aujourd'hui, ça va être assez, souffla Will.

Je ne dis rien, ça ne servait à rien. Will continuait de s'accrocher. Je n'en pouvais plus. Je le regardai ramasser ses vêtements, je recommençais à respirer. Je perdis le souffle, lorsque Will me poussa contre le lit, avant de grimper sur moi, son regard brun dans le mien. Je me sentis serrer les dents.

- Mais rien m'empêche de te faire jouir, souffla-t-il en un râle dans mon oreille.

Sa bouche se posa contre la mienne dans un langoureux baiser, avant qu'il ne fasse descendre ses lèvres contre moi, vers mon bas ventre et ma verge tendue. Lorsqu'il la prit en bouche, pour sucer avec entrain, je resserrai les dents. Mes mains agrippaient les draps sous moi, afin de ne pas le repousser avec violence. Même si son traitement était enivrant et même plus, je poussai un soupir, camouflé en gémissement. Ma main se posa sur sa tête, avant que je ne réussisse à le repousser.

- Tu n'as pas compris? demandai-je, en tentant de reprendre mon souffle. Je ne veux pas de toi, je n'ai jamais voulu de toi....

Je continuais de le repousser, en me redressant. Je sautai du lit, avant de ramasser mes propres vêtements et revêtir mon boxer. Will n'avait pas bougé du lit, je passai une main dans mes cheveux, avant de me retourner vers lui. Je baissai les yeux sur un coussin, je l'agrippai, avant de lui lancer par la tête. Je bouillais, je ne pouvais pas comprendre comment il avait pu me repousser, avant de me ressauter dessus. C'était malade et pas du tout dans le bon sens du terme. Sa tête se retourna vers moi.

- Vraiment? Tu ne réagis pas? crachai-je. Je fais tout pour que tu me déteste pour que tu accepte que je n'en vaux pas la peine. Va t'en Will, tu mérite mieux.

Je recommençai à m'habiller. Clairement, la fille que je voulais me faire n'arriverait pas et je ne voulais pas rester ici avec le mec dont j'étais amoureux et que je venais de violer. Je tournai le dos à Will, avant de prendre ma baguette et la pointer sur la porte, qui s'ouvrit. Je me retournai vers le Serdaigle qui ne bougeait pas du lit. Je m'approchai de lui, avant de prendre ma cravate qui traînait sur le lit. Je posai un petit baiser sur ses lèvres.

- Si tu ne pars pas, c'est moi qui m'en vais.

Messages : 18 Date d'inscription : 01/11/2020

Je ne savais pas pourquoi je faisais ça. J'étais pathétique, je le savais bien. Je rêvais depuis tellement longtemps aux bras de Leo, que je ne pouvais pas juste le laisser s'enfuir comme ça. Si j'avais eu l'intention de le faire tomber amoureux de moi, c'était clairement raté. Il rêvait de me briser et moi, je lui donnais occasion par-dessus occasion. J'étais ridicule. Si Dove me voyait en ce moment, je passerais un sale quart d'heure. Malgré tout, je continuais de déguster sa verge avec appétit, espérant que ma fellation lui donnerait envie de rester avec moi. À mon plus grand désarroi, cependant, Leo me repoussa d'un trait. Je dus lutter fortement contre mes larmes pour ne pas exploser de nouveau devant lui. Je venais de lui donner toutes les raisons du monde de se foutre de moi pour le restant de mes jours, je n'allais pas lui en donner une de plus.

- Tu n'as pas compris? haleta Leo. Je ne veux pas de toi, je n'ai jamais voulu de toi...

J'avalai de travers, avant de le regarder se lever pour remettre ses vêtements à la hâte. Malgré tout, je ne pouvais m'empêcher de le regarder avec adoration, avec l'envie de le serrer dans mes bras et de lui dire à quel point il était tout pour moi. Ĵe ne bronchai même pas lorsqu'il me lança un coussin au visage, et je vis bien que cela le frustrait.

- Vraiment? Tu ne réagis pas? explosa Leo. Je fais tout pour que tu me détestes, pour que tu acceptes que je n'en vaux pas la peine. Vas-t-en Will, Tu mérites mieux.

Et il était qui lui pour décider de ce que je méritais ou pas? Je méritais d'aimer et d'être aimé, et la personne que j'aimais était Leo Scamander. Et je refusais de croire qu'il ne m'aimait pas. Il termina de mettre ses vêtements, avant d'ouvrir la porte à l'aide de sa baguette. Il revint alors vers le lit, afin de ramasser sa cravate, et posa un doux baiser contre mes lèvres au passage qui fit complètement fondre mon coeur.

- Si tu ne pas pas, c'est moi qui m'en vais.

Je me saisis durement de son poignet, afin de le faire basculer contre le lit. Je grimpai à califourchon sur lui, tenant fortement ses mains au-dessus de sa tête. Je plongeai mon regard au creux du sien. Je voulais qu'il me regarde dans les yeux, et qu'il me dise que je n'étais rien pour lui. Mais je savais qu'il serait incapable de le faire. Car je sentais son corps battre la chamade, et son désarroi face à mon silence. Je lui volai alors un long et langoureux baiser.

- Je sais que tu as peur d'admettre tes sentiments à mon égard, murmurais-je. Je sais que tu te sens coupable de tout ce que tu m'as fait. Mais je suis un homme très patient, et pas du tout rancunier. Lorsque tu seras prêt à me dire ce que tu ressens pour moi, tu sauras où me trouver.

Je lui volai un dernier baiser, avant d'enfiler rapidement mes derniers vêtements. Je jetai un dernier regard à Leo, avant de lui faire un petit sourire et de quitter la salle sur demande. Je sentais mon coeur se serrer tandis que je le laissais derrière moi. Ma respiration s'accélérait, tout comme mon pas. Les larmes commencèrent alors à affluer contre mes joues, tandis que je me sauvais dans les corridors de Poudlard. Mon corps me faisait souffrir, mais pas plus que mon coeur. Sans même penser à ce que je faisais, je m'engouffrai dans l'un des passages secrets qui menait à Pré-au-Lard, ne me rendait même pas compte que j'étais en train de fuguer de l'école.

Je commençai à vagabonder dans les rues de Pré-au-Lard, aboutissant à la Tête du Sanglier, légèrement ivre. Un puissant coup contre mon crâne me fit gémir, tandis que ma vision se brouillait. Avant de ne voir que du noir, j'aperçus une femme qui affichait un sourire sadique, et je sus aussitôt que j'aurais dû rester à l'école.

HJ/ Parti, j'me suis fait prendre par un Mangemort rip.

Messages : 19 Date d'inscription : 01/11/2020

La seule chose qui comptait dans ma vie c'était retrouver mes petites soeurs, le reste ne valait rien. Même si j'aimais Will de tout mon coeur, il ne valait rien face à ma mission de vie. Je préférais qu'il me déteste au lieu qu'il ne perde son temps à essayer de gagner mon affection, qu'il avait déjà. Je préférais ne jamais être heureux que de perdre le reste de ma famille.

Sa main agrippa mon poignet avec force, pour me faire tomber contre le matelas. Sans attendre une seconde, Will grimpa sur moi, en retenant mes poignets au-dessus de ma tête. Son regard transperça le mien, je me sentis serrer les dents. Je serrais mes dents si fort que j'en avais mal à la mâchoire, tout cela pour m'empêcher de l'agripper et l'embrasser avec amour. Je n'eus pas le temps de bouger d'un poil que mon amant posait ses lèvres contre les miennes avec passion.

- Je sais que tu as peur d'admettre tes sentiments à mon égard, dit-il. Je sais que tu te sens coupable de tout ce que tu m'as fait. Mais je suis un homme très patient, et pas du tout rancunier. Lorsque tu seras prêt à me dire ce que tu ressens pour moi, tu sauras où me trouver.

Je reçus un dernier baiser, avant de le voir se rhabiller trop rapidement à mon goût. Son regard brun pâle se posa sur moi, ses lèvres s'étirèrent en un petit sourire triste, avant qu'il ne me tourne le dos. Lorsque la porte se referma sur lui, je sautai sur mes pieds, avant de me rhabiller. Je sortis comme une furie, avant de tenter de le retrouver. Je posai une main contre ma lèvre inférieure, avant de lever ma baguette et la pointer au sol. Des traces de pas lumineuses apparurent, celles de Will. Je me mis à courir, en suivant ses traces. Je devais le retrouver, j'avais l'impression de ne plus pouvoir respirer lorsqu'il n'était pas en ma présence.

- Où es-tu? murmurai-je pour moi-même.

Je finis par passer dans un passage secret, toujours en le suivant, mais le Serdaigle avait clairement une longueur d'avance sur moi. Je m'arrêtai de courir, une seconde, en arrivant à l'orée de Pré-au-Lard. Je repris ma course, en espérant le rattraper. En tournant le coin vers la Tête de Sanglier, je vis Will, mon coeur s'emballa, mais ma joie fut de courte durée. Une sorcière assena un coup contre la tête de mon amant, qui s'évanouit. Impuissant, je vis la femme le pointer de sa baguette et faire signe à son compagnon.

- Ammenons-le chez Nicklaus, dit-elle à l'homme qui agrippa mon amant comme une poupée de chiffon.

Sans savoir quoi faire d'autre, je levai ma baguette et projetai des étincelles rouges, en espérant que quelqu'un voit. Je sentis la pointe d'une baguette dans mon dos.

- Tu viens avec nous Scamander, fit une voix dans mon dos.

Le picotement d'un transplanage se fit sentir sur ma peau.

HJ on est kidnapper together Smile

» Un semblant de paix fragile