Après la bataille, ma mère nous avait tous ramené au Terrier. L'air frais de Devon m'avait caressé le visage, alors que je serrais la main de ma copine dans la mienne. Bien sûr, j'avais refusé de laisser mon amoureuse derrière moi, allant même jusqu'à hurler contre ma mère pour la convaincre. Elle avait finit par accepter et nous avions transplaner. J'avais regardé mon frère et ma mère partir avec Luka vers la maison. Je m'étais retourné vers mon père, qui n'avait que souris et avait suivi sa femme.
Mon père était mon idole, moqueur comme mon grand-père et fort. Il était aurore, il avait une femme et une famille unie. Un jour, je serais comme lui et je passerais ma vie avec Zaëlle. Je me tournai vers elle, avant de poser mes mains contre ses joues. Je posai un petit baiser contre ses lèvres avant de poser mon front contre le sien. Ma main toujours dans le sienne, je me retournai vers ma main et la montrai à mon amoureuse.
- Bienvenue au Terrier, Zaëlle Daghostini, dis-je doucement. C'est pas un manoir, mais on y est bien.
Je gardais mon petit sourire, avant d'entraîner ma copine vers la maison de mon enfance. Aussitôt entrés, ma mère apparut dans l'entrée, les bras chargés de vêtements. Elle les tendit vers Zaza, avec un petit sourire.
- C'est un de mes pyjamas, dit-elle. Il est trop petit pour moi, tu pourras dormir dans la chambre face à celle des garçons. La porte ouverte lorsque vous êtes ensemble, s'il-vous-plaît.
Je fis un petit signe de tête à ma mère, avant de gravir l'escalier en silence. Une fois à l'étage, je plaquai doucement mon amante contre le mur, avant de poser mes lèvres contre les siennes avec amour. Mes mains glissèrent contre ses hanches, alors que je me pressais contre elle. Ma bouche glissa contre le creux de son cou, avant de la remonter vers son oreille. J'y mordillai doucement le lobe, avant de reprendre ses lèvres avec tendresse.
- On va prendre une douche? soufflai-je, doucement.
Avec un petit sourire moqueur, je tirai sur les mains de Zaëlle, l'entraînant vers la salle de bain. Je fermai la porte, avant de sortir ma baguette et lancer un sort de silence sur la porte. Je piquai un fard, avant d'embrasser les lèvres de mon amoureuse avec amour.
- Je t'aime, Zaëlle, murmurai-je.