Pardonnes-moi

Culpabilité... je détestais ce sentiment. Pourquoi devais-je donc me sentir si coupable de l’avoir laisser en plan dans la salle de métamorphose... pourquoi me sentais-je coupable d’être partie comme un voleur dans la nuit. J’avais passée une courte nuit... une nuit à me retourner dans mon lit sans jamais trouver le sommeil. Huit heures du matin... s’en était assez. Je me levais de mon lit et enfilai mon uniforme puis je pris mon sac et ma cape d’invisibilité. Je sortis des cachots et me dirigeai vers le portrait de la grosse dame. J’étais à un coin du portrait quand j’enfilai ma cape, disparaissant de la vue des autres. Je m’approchai du portrait, il ne me restait qu’à attendre qu’un étudiant sorte pour entrer par effraction dans leur salle commune. Quinze minutes, se fut le temps que j’attendus pour voir une petite fille, sans doute de première année sortir. Je me dépêchai d’entrer. Rouge... tout était rouge autour de moi. Leur salle commune était bien plus accueillante que la notre. J’arrêtai vite ma contemplation et me dépêchai de me rendre au dortoir des garçons, la seule tache qu’il me restait était de trouver à quel étages il se trouvait.
Pourvus qu’il soit là, pensais-je
Je commençai mes recherches et finis par enfin trouver l’étage des cinquièmes années bon trois lit était vide le quatrième le mec était en train de... S’HABILLER... beaux muscles... le cinquième avait encore les fermer. Je m’approchai et ouvris un des rideaux du coté que l’autre étudiant ne puisse le remarquer. C’était lui et il dormait encore. Je m’assoyais au pied de son lit, en indien pour éviter de laisser une quel conque marque du rideau ouvert. J’essayais de ne pas m’assoir sur ses pieds pour ne pas le réveiller. J’enlevai ma cape et la rangeai dans mon sac.

Il ne me restait qu’à attendre qu’il se réveille.

Je bats lentement des paupières. Putain, je suis incapable de dormir plus longtemps, son visage ne cesse de me hanter... Son visage, son corps, notre nuit, son départ brusque... Je me redresse lentement sur mes coudes, et un malaise me prend. Je n'aurais peut-être pas du boire autant cette nuit... Je prends le temps de reprendre mes esprits avant d'ouvrir complètement mes yeux. Ça y est, j'hallucine. Je la vois. Elle est là, au pied de mon lit. Je me secoue la tête, mais elle ne disparaît pas pour autant. J'agite donc un peu mes pieds et je la touche. Elle est réelle.

Aussi rapidement qu'un vif d'or, elle se retrouve sous moi. Mon corps l'a mise là par lui-même. Bon, je dois avouer que c'est quelque peu gênant, étant donné que je suis nu, mais comme le rideau est fermé, et qu'elle a déjà vu mon corps, je suis un peu moins mal à l'aise.

T'as oublié quelque chose et tu viens le récupérer? demandais-je d'un ton sec.

Je n'ai pas trop d'espoir. Elle est probablement venue chercher ses sous-vêtements qu'elle avait oublié dans le cours de métamorphose. Elle y est retournée et ne les a pas trouvés, donc elle en a conclu que je les avais rapportés, ce qui est le cas. Je reste pourtant au-dessus d'elle, et ma main qui ne me retient pas va caresser ses cheveux roux. Mes yeux se perdent rapidement dans les siens.

On est ajun maintenant, murmurais-je d'une voix étonnamment douce.

Je le sentis enfin bouger sous mes fesses. Je me retournai et le vis s’éveiller.
T’as oublié quelque chose et tu viens le récupéré ?
Son ton était sec je baissai les yeux. Coupable. Je me sentais définitivement coupable. Je me mis à fixer mes mains j’étais mal à l’aise. Pourquoi j’étais venue déjà... parce que je n’avais pas pus dormir de la nuit parce que je me sentais coupable et que je voulais m’excuser mais tout d’un coup je regrettais d’être venue. Je sentis une main dans mes cheveux, je relevai les yeux. Il me caressait les cheveux après m’avoir presque insulté.
On est ajun maintenant
Je me sentis rougir et... JE N’ARRIVAIS PAS À ME CONCENTRER AVEC CETTE MAIN DANS MES CHEVEUX. Je pris sa main et la retirai de ma tignasse. Il parut déçu.
Euh... et bien...
Je n’arrivais pas à trouver les mots pour dire ce que je voulais dire... je bafouillais et me sentais affreusement ridicule.
À propos de ça et bien...euh je voulais... m’excuser... j’ai paniqué et...

Et oui une Serpentard essayait de s’excuser.

Elle retire ma main de ses cheveux. Je ne peux m'empêcher de soupirer. C'est peine perdue avec elle. Alors pourquoi ma main va se déposer sur sa joue alors ? Liam, qu'est-ce que tu fais ? Tu vois bien que tu perds un temps fou avec cette fille, alors lèves-toi et fous le camp avant qu'elle ne te blesse davantage !

Euh... et bien...

Je relève lentement son menton, l'obligeant à me regarder droit dans les yeux.

À propros de ça et bien... Euh je voulais... m'excuser... J'ai paniqué et...

Je suis surpris par ses excuses, mais je souris. Elle est vraiment mignonne alors qu'elle bafouille comme ça. Je rapproche son corps du mien, ressentant sa chaleur et humant le parfum de sa chevelure.

Alors, je recommence, murmurais-je. Je suis amoureux de toi, dis-je d'une voix plus assurée que celle de ma première déclaration.

Mes yeux dans les siens, son corps contre le mien, la situation ne peut pas être mieux.

Je t'aime, répétais-je.

Je voulais être sûr qu'elle comprenne.

Je suis sûre qu’il le faisait exprès, il devait apprécier me voir dans cette position. Je me sentais ridicule... complètement ridicule.
Alors je recommence. Je suis amoureux de toi.
Aucun échappatoire cette fois, j’avais beau être forte jamais je n’arriverais à me dégager de lui... je me sentis rougir.
Je t’aime
Sa y est je devais être aussi rouge que mes cheveux. Je devais avoir une mine affreuse, déjà que je n’avais pas dormis la nuit dernière, il fallait maintenant que je sois complètement rouge et sans doute avec des yeux de merlans frits. Oui j’éprouvais sans doute quelques chose pour lui à voir ma réaction mais encore une fois je ne voulais pas souffrir. J’hésitais je sentis son regard se faire insistant. Je rebaissai les yeux... pesant le pour et le contre... attendez une seconde... il était nu, je rougis encore plus que je ne l’étais. De longues minutes passèrent où nous restâmes tout les deux muets.

Ah et puis merde, m’exclamais-je avant de plaquer mes lèvres contre les siennes et de passer mes bras derrière son cou.

Il se passe un long moment, quelques minutes même de silence. Elle hésite. Ce qui me donne de l'espoir. Car une femme qui hésite est une femme amoureuse. Elle ne sait juste pas si elle veut s'engager ou pas. Je retiens mon souffle, craignant sa réponse. Je ne voulais pas la brusquer pour ne pas lui donner l'impression de l'obliger. Après ces quelques minutes qui m'ont semblé une éternité, elle réagit enfin.

Ah et puis merde, lâche-t-elle avant de s'emparer de mes lèvres.

Ses bras vont se nicher derrière mon cou alors que mes mains vont se saisir de ses hanches. Je la renverse sur mon lit, ne quittant jamais ses lèvres. Je n'ose même pas imaginer le nombre de jaloux que je dois faire en ce moment. Mon coeur bat la chamade. J'aurais encore envie de la prendre, la maintenant, mais je me retiens. Mes baisers se font de plus en plus fiévreux et langoureux.

Et puis merde ? demandais-je entre deux baisers. C'est tout ce que tu as à dire ?

Je veux seulement m'assurer que nous sommes tous les deux sur la même longueur d'ondes. Je n'ai pas envie d'avoir à faire face à des malentendus au sujet de notre relation.

Je me retrouvai sur lui, notre baiser devenant de plus en plus fougueux et langoureux, j’aurais pus faire l’amour avec lui une nouvelle fois là dans le dortoir des mecs de Gryffondor avec un autre mec qui se préparait... oh putain j’avais oublié que nous n’étions pas seul je m’arrêtais soudainement.
Et puis merde? C’est tout ce que tu trouve à dire?
J’enfouis mon front contre son cou une réaction enfantine je sais mais au moins sa m’évitait de montrer ma gêne. Je réfléchis quelques instants avant de me redresser.
J’suis pas doué... j’veux dire pas pour ça, dis je gêné.
Je fixai ses prunelles quelques instant essayant de trouver les bon mots. Ses prunelles que j’avais croisé pour la première fois il y a cinq ans et qui m’avais fasciné à ce moment là, mais le choipeaux nous avait séparé nous empêchant de nous connaitre. Je pris une grande inspiration avant de dire dans un discours qui me paru interminable.
Je pense à toi depuis que j’ai croisé ton regard il y a cinq ans... lorsque nous somme entrer dans la grande salle pour la première fois, dès que je croise tes yeux depuis cinq ans je sens mon cœur s’emballai et...
Je fis une courte pause... Ridicule j’avais l’air ridicule
Et je vais déguerpir avant d’avoir l’air encore plus ridicule, dis-je en détournant le regard de ses yeux et en me dégageant de sur lui.

Peur... l’amour me faisait peur.

Elle cache son front contre le creux de mon cou, comme pour me cacher son visage. Je souris, je la trouve vraiment mignonne. Je lui laisse tout le temps dont elle a besoin, je n'ai pas besoin de la presser. D'une façon ou d'une autre, elle va finir par dire quelque chose, elle ne peut pas rester ainsi pour l'éternité ! Elle se redresse finalement. Je vois qu'une petite mèche lui tombe sur le visage, alors d'un geste infiniment doux, je la replace derrière son oreille.

J'suis pas douée... J'veux dire, pas pour ça.

Elle dit ça et elle est gênée. J'aurais envie de lui demander: Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait d'Anita Bloodgut? Cependant, je me retiens. Je ne veux pas l'intimider plus qu'elle ne l'est déjà. Son regard est planté dans le mien. J'en profite alors pour la détailler. Sa peau est d'albâtre, si douce et sans aucune imperfection, alors que ses cheveux, d'un roux-rouge éclatant contraste avec elle. Et ses yeux... Ses yeux dans lesquels je me perds si facilement... Ils sont à tomber par terre.

Je pense à toi depuis que j'ai croisé ton regard il y a cinq ans... Lorsque nous sommes entrés dans la Grande Salle pour la première fois. Dès que je croise tes yeux depuis cinq ans je sens mon coeur s'emballer et, dit-elle d'une voix nerveuse.

Elle fait alors une petite pause. Très courte même.

Et je vais déguerpir avant d'avoir l'air encore plus ridicule.

Elle détourne alors son regard du mien et tente de se dégager de mon étreinte. Je la retiens solidement, ce n'est pas vrai que je vais la laisser me glisser entre le doigts. J'entends alors la porte claquer. Je tire légèrement le rideau de mon lit à baldaquins pour constater que l'autre gars est parti. Tant mieux. Je repose alors mon attention sur elle. Je la garde plaquée solidement contre mon matelas, et je pose délicatement mes lèvres contre les siennes.

Alors pourquoi tu tentes de fuir alors que je suis à ta portée ? demandais-je dans un murmure.

Mes lèvres continuent d'embrasser les siennes. Ah Anita ! Si seulement tu savais... Si seulement tu savais que moi aussi je suis tombé amoureux ce jour-là. Ce jour où le Choixpeau t'a nommée, et que tu es allée prendre position sur le petit tabouret. Ce jour où ton regard s'est posé dans le mien, probablement à cause du stress ton regard se posait partout, sauf qu'il est resté sur le mien. Assez longtemps - eh oui - assez longtemps pour que je puisse tomber amoureux de ton apparence. Ça fait maintenant cinq ans que je t'observe de loin, puisque le Choixpeau nous a séparés dans deux maisons ennemies. Mais j'ai eu amplement le temps de tomber amoureux de ta personnalité également.

Si tu savais la jalousie qui s'emparait de moi lorsque je te voyais disparaître dans la salle sur demande avec d'autres mecs, murmurais-je entre deux baisers.

Je n'arrive pas à croire que les deux, on désirait secrètement l'autre depuis tout ce temps. Finalement, je ne regrette pas du tout d'avoir posé mes lèvres contre les siennes dans ce tunnel. Je me rends cependant compte que je n'aurais peut-être pas du coucher avec elle comme si elle était un objet. Je compte bien me rattraper cependant...

Dis-le moi... Je veux te l'entendre dire, dis-je en mettant fin au baiser et en posant à nouveau mon regard dans le sien.

Alors pourquoi tu tentes de fuir alors que je suis à ta portée ?
Oui j’étais ridicule, mais j’avais toujours eu peur de ce genre de situation alors j’optais pour la solution facile... fuir. C’était lâche, je le sais bien mais quand vous avez un énorme pouvoir de séduction sur les hommes vous apprenez vite que l’amour est quelques chose de presque impossible pour vous.
Si tu savais la jalousie qui s’emparait de moi lorsque je te voyais disparaitre dans la salle sur demande avec d’autres mecs...
Je fus étonné. Il m’épiait et savais sans doutes que j’avais couché avec bon nombre de garçon ce qui me gêna un peu. Oui les mecs se doutais que j’avais une vie sexuelle mouvementé, mais il préférait nier ce fait.
Dis le moi... je veux te l’entendre dire.
Je passais ma main nerveusement dans ma tignasse. Oui j’étais folle de lui, mais je n’arrivais pas à le dire. Je n’étais pas une personne démonstrative. Je me mordis la lèvre inférieure quelques instants.
Tu veux l’entendre alors voilà... Je suis folle de toi, Liam England.
Ma culpabilité commençait enfin à diminuer. Je baillai malgré moi. Il faut dire que la non-existence de sommeil de la nuit dernière commençait à avoir raison de moi. Je tentais tant bien que mal de garder les yeux ouverts, bordel sa allait être beaux dans mes cours tout à l’heure ça.
Je reposai mon regard dans le sien

Je suis tombé sous ton charme.

Je la sens nerveuse, ou plutôt tendue. Comme si elle ne savait pas trop vers où s'orienter. Je ne peux pas la mettre plus en confiance que ce que j'ai déjà fait...

Tu veux l'entendre alors voilà... Je suis folle de toi, Liam England.

J'arrête soudainement de respirer. Enfin ! Ce moment que j'ai attendu depuis le jour où le Choixpeau l'a envoyée à Serpentard. Au moment où je reprends mon souffle, elle baille. J'ai un petit sourire en coin. C'est tout de même de ma faute si elle se retrouve fatiguée... Mais je ne veux pas la laisser dormir. Pas aujourd'hui. Ses yeux reviennent finalement dans les miens. Mon coeur bat à nouveau la chamade.

Je suis tombée sous ton charme.

C'en est trop. Je m'empare brutalement de ses lèvres. Mes mains caressent tendrement ses hanches, puis se faufilent sous son chandail pour caresser sa peau si douce.

Je t'aime, murmurais-je entre deux baisers.

Je devrais vachement dormir en boxer. Car... Eh bien... Il s'est mis de la partie. Eh ouais. Que voulez-vous? Embrasser une femme aussi charmante fait bander n'importe quel homme, comme moi. Je mets donc fin aux baisers, embarassé par la situation. J'ouvre le rideau de mon lit et commence à fouiller dans mes choses pour trouver un sous-vêtement. Ce serait déjà plus charmant qu'être totalement nu... Sauf que j'en trouve pas...

Il plaqua ses lèvres sur les miennes, c’était un baiser fiévreux, passionné... amoureux.
Je t’aime

Je rougis et baissai les yeux, j’allais vraiment devoir me faire passer cette faiblesse. Je le sentis commencer à bander. Il sortit de son lit sans doute à la recherche d’un boxer à se mettre. Je m’allongeai sur son lit de façon à voir son p’tit cul musclé à travers l’ouverture qu’il avait laisser dans les rideaux. Je me retournais en enfouie mon visage dans son oreiller. Il était imprégné de son odeur. Je fermai les yeux pour apprécier encore plus le moment. Je sentais que je ne devrais pas rester dans cette position bien longtemps car j’allais finir par m’y endormir et dans le dortoir des mecs et de Gryffondor en plus, ce n’était vraiment pas une bonne idée. Sauf que je ne voulais plus bouger. Je l’entendis remuer cherchant dans tout les sens ce qu’il voulait, mais moi hors de question que je bouge... pour le moment.

Je lâche un juron alors que je ne trouve pas ce que je cherche. Eh merde. Il me faut des sous-vêtements, sinon c'est franchement dégueulasse de mettre des vêtements sans dessous. Je soupire fortement et retourne vers mon lit. J'ouvre complètement le rideau et souris en voyant Anita, le visage callé sur mon oreiller. Je me penche pour poser un baiser sur sa chevelure. Je dois me rendre à la salle de lavage. Je m'enroule donc dans une serviette et me rends dans la pièce. Je prends mes vêtements propres et les rapporte dans mon dortoir. Je suis satisfait d'y trouver plusieurs boxers. Je me défais donc de ma serviette et m'empresser d'en enfiler une paire. Je m'étends sur le côté, près de ma peut-être petite-amie. C'est un sujet que je vais devoir éclaircir assez rapidement question d'être sûr que nous sommes sur la même longueur d'ondes elle et moi. Je caresse donc son dos du bout de mes doigts, réfléchissant à comment je pourrais lui demander une telle chose. Je ne suis tout de même pas pour lui demander de sortir avec moi, ça fait très enfantin et elle pourrait me répondre un truc du genre : C'est pas d'jà ce qu'on est ?, sur un ton très insolant...

Hey Ani, murmurais-je. Si quelqu'un te demanderait qui je suis pour toi, quelle serait ta réponse?

Bon okay, c'est vraiment nul comme approche, mais bon. Je suis plus physique que psychologique, alors les mots ce n'est pas vraiment mon fort. Je ne cesse pas mes petites caresses, qui sont maintenant rendues au niveau de ses fesses.

Je suis à deux doigts de m’endormir quand j’entends
Hey Ani... Si quelqu’un te demandais qui je suis pour toi, quelle serait ta réponse ?
Je grognai, puis souris dans son oreiller. Je le sentais me caresser le bas du dos. Je continuai de ne pas bouger. J’étais trop bien. Je me retournai sous sa main qui atterrit juste au dessus de mon bas ventre. Je le regarde avec un regard défiant.
Le mec que je déteste le plus dans ce château.
Je vis son visage s’étonné puis je me rapprochai de lui pour que ma bouche sois près de son oreille et je lui susurai

Et avec qui je vais passer une partie de ma vie si ce n’est pas ma vie entière, dis-je avant de lui mordiller le lobe comme je savais si bien le faire.

Elle se retourne et ma main se retrouve sur son bas-ventre, comme si elle était enceinte. Cette pensée me fait sourire; Anita Bloodgut enceinte, et quoi d'autre ? Je pose mon regard dans le sien et j'y aperçois une petite étincelle de défi. Mais qu'est-ce qu'elle manigance encore ?

Le mec que je déteste le plus dans ce château.

J'affiche un air plus que surpris. Elle est sérieuse là ? Je détourne le regard, quelque peu mal-à-l'aise, mais je la vois du coin de l'oeil se redresser et approcher sa bouche de mon oreille.

Et avec qui je vais passer une partie de ma vie si ce n'est pas ma vie entière.

Puis, elle mordille mon oreille. Non, ne fais pas ça, c'est une très mauvaise idée. Sauf que je ne lui dis pas. Je la laisse continuer. J'en profite pour lui retirer lentement son chandail. Elle m'a provoqué. Il ne faut pas s'attaquer à mes lobes d'oreilles.

Suis-je le mec que tu détestes le plus dans ce château à cause que tu es amoureuse de moi, demandais-je moqueusement.

Je ne lui laisse pourtant pas le temps de répondre que je me retourne et m'empare amoureusement de ses lèvres. Je suis heureux. Heureux parce qu'elle m'aime, heureux parce qu'on s'aime. J'ai bien hâte de voir la réaction des gens lorsqu'ils nous verront ensemble dans les corridors et encore pire, lorsqu'ils nous verront nous embrasser !

Mhmmm j’ai découvert son point sensible on dirait, je ferais mieux de ne pas l’oublier de si tôt ça.
Il me retire mon chandail et me lance sur un ton moqueur.
Suis-je le mec que tu déteste le plus dans ce château à cause que tu es amoureuse de moi
Je rougis.... PUTAIN pourquoi encore
Il ne me laissa pas le temps de répondre qu’il m’embrasse encore. Je laissai mon esprit vagabonder. La journée allait s’annoncer sous un nouveau point de vue plutôt heureux. Tant que j’avais un cours dans lequel j’allais pouvoir dormir... cours. Je le repoussais brusquement et tentais de voir l’heure qu’il était.
PUTAIN MAGNE TOI ! ON AS COURS DE MÉTAMORPHOSE DANS 5 MINUTES...

J’écarquillai grand les yeux et me mit à rougir, j’allais mourir de honte pendant ce cours là...

Je suis si surpris lorsqu'elle me repousse que je n'écoute même pas ce qu'elle dit. En fait, j'arrive à en saisir les mots essentiels, qui sont : Magne, métamorphose, et minutes. Je regarde donc l'heure. Eh merde ! J'ai cours commun avec les Serpentard dans cinq minutes. Je pose une dernière fois mes lèvres contre les siennes avant de me lever. Je m'empresse d'enfiler mon uniforme et de peigner rapidement mes cheveux. Lorsque je me retourne, Anita a remis son chandail. Je lui souris, m'empare de ma baguette et la regarde moqueusement.

Windgardium Leviosa, dis-je moqueusement.

Ma baguette est pointée vers le dessous de mon lit. Les sous-vêtements noctures de ma nouvelle petite-amie en sortent et je les dirige sur sa tête. Elle va exploser de rage. J'éclate de rire et sors rapidement du dortoir, me dirigeant vers la salle de métamorphose. Et dire qu'elle m'a fait une fellation et que j'étais assis exactement sur le bureau qui s'avère à être ma place.

HJ: Parti, rendu en métamorphose. Je te laisse commencer.