Dead On The Inside Pv M. Bentley

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Seb se retourna vers moi et me fit un petit rire gêné. Je ne voulais pas le bousculer, peut-être que c'était trop pour lui pour ce soir. Le Serdaigle n'étant pas habituer de sortir du château. Il hocha, cependant la tête me signifiant qu'il était d'accord et je lui fit mon plus beau sourire. Ce dernier ce dépêcha de tout glisser dans son sac à la hâte, puis posa le sac sur son épaule. Seb tendit ensuite le bras pour me signifier d'ouvrir la marche. Je nous dirigeai vers les grandes portes et nous sortîmes à l'extérieur. Il s'arrêta à mes côtés et prit une grande inspiration, l'air frais lui faisait certainement beaucoup de bien.

- T'as raison, j'avais définitivement besoin d'air. De quel côté? me demanda t'il.

J'haussai les épaules ne sachant visiblement pas trop ou aller. Tout ce que je voulais c'était de marcher un peu en sa compagnie et apprendre à le connaître. Nos regards se croisèrent et Seb me fit un petit sourire qui me fit rougir. Le grand brun me pointa en direction du lac noir et j'hochai la tête en souriant lui signifiant que cela m'allait. Seb s'engagea vers le lac et je le suivi de très près. Je n'avais jamais vraiment aimé emprunter ce chemin, mais sa présence me rassurait.

- Tu.... Tu viens d'où? me demanda t'il.

Il faisait un effort pour me faire la conversation et j'appréciais son geste. Je pus comprendre entre ses pensées qu'il était aussi Anglais, mais je ne savais pas de quelle ville il venait.

-Je suis née à Londres, toi aussi tu es Anglais pas vrai ? demandai-je sans porter attention.

Il allait probablement se poser des questions sur d'ou je sortais cette info et j'allais devoir tout lui expliquer. Cela m'était égal, je ne crois pas qu'il serait du genre à crier cela partout au château. Je me préparai mentalement à lui en parler, mais cela ne sortit pas comme je le voulu.

-Je... Je.. Bégayai-je.

Ce fût tout ce qui pu sortir de ma bouche, je n'en avais jamais parler à personne auparavant sans compter ma famille. Je n'étais visiblement pas prête. J'avais peur de lui faire peur et qu'il se mette à me détester.

Invité

Alors que nous marchions, je cherchais quelque chose à dire. Je n'étais pas un expert en conversation, en fait, j'étais le mec le plus mal à l'aise avec les gens du monde. Même avec Jake, il m'arrivait de ne pas vouloir communiquer, simplement parce que je ne savais pas comment. Ma mère pensait que je n'étais pas normal et mon beau-père m'ignorait totalement. Donc comment me laisser aller avec une fille, quand même ma famille avait de la misère avec moi?

- Je suis née à Londres, tu es Anglais, pas vrai? demanda-t-elle.

Comment savait-elle cela? En fait, j'avais deux nationalités, anglaise et américaines. Je vivais dans le coin de Boston, car ma mère dirigeait Illvermorny. Peut-être avait-elle deviné que j'étais anglais à cause de mon accent. Je balayai ce drôle de moment jusqu'à ce que Felicity se mette à bégayer. Je me retournai vers elle, penchai la tête sur le côté.

- Ça va? demandai-je.

Nous étions sur la plage rocailleuse du Lac Noir, je me tournai et vis un long tronc d'arbre. Je pris doucement la main de la Poufsouffle et la dirigeai vers le tronc, où je la fis s'asseoir. Je pris place près d'elle, en continuant de la regarder. L'avais-je vexée? Pourtant, je n'avais rien dit... et peut-être que c'était cela qui la dérangeait, que je sois si silencieux. Je me raclai la gorge doucement.

- J'suis anglais, oui, mais j'habite aux États-Unis, ma mère est la directrice de Illvermorny, dis-je lentement.

Cela ne sembla pas calmer la pauvre Fae. Je haussai les épaules, je ne savais pas me faire des amis. C'était pourquoi, je me tenais toujours tout seul, pour éviter de faire peur aux autres. Maintenant, on aurait dit que les rôles étaient inversés, elle était de tout silence et moi je parlais trop. J'avais pour dire que les Poufsouffles étaient plutôt dérangeants, mais elle ne l'était pas.

- T'es sûr que ça va? demandai-je. T'es toute pâle...

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Alors que je m'efforçai pour ne pas faire transparaître mon malaise, Seb se retourna vers moi, penchant la tête sur le côté. Ça y est il me trouvait folle, c'est ce que j'avais l'air sur le moment.

- Ça va? me demanda t'il d'un ton doux.

Nous venions d'arriver sur la berge du lac noir. Le Serdaigle nous trouva un endroit pour s'asseoir et m'y escorta en vrai gentleman. J'en fus abasourdie. Tout à l'heure il était super mal à l'aise en ma présence et puis maintenant il se comportait vraiment parfaitement. Seb pris place à mes côtés et continua de me regarder, je devais vraiment lui dire. Le Serdaigle se racla la gorge doucement avant d'essayer de reprendre la conversation.

- J'suis anglais, oui, mais j'habite aux États-Unis, ma mère est la directrice de Illvermorny, dit-il de sa voix grave qui vint me chercher tout au creux de mon ventre.

Seb haussa les épaules, alors qu'une perle de sueur roula sur mon front. Tout ce que je faisais c'était de me demander si je devais lui en parler ou non. Je ne le connaissais qu'à peine et déjà j'avais faillit dévoiler mon secret au grand jour deux fois. Cela ne m'était arriver avec personne d'autre, comme si son esprit était plus perceptible à mon don que les autres.

- T'es sûr que ça va? T'es toute pâle... me demanda t'il d'un ton inquiet.

J'allais lui dire, cela m'enlèverait un poids sur les épaules et en même temps cela rendrait nos discussions plus facile.

-En faites, ce que j'essayais de te dire tout à l'heure, c'est que .. je... suis capable de lire dans les pensées. dis-je en accélérant la dernière partie.

J'espérais qu'il n'ait rien compris en s'en balance pour que je puisse m'en sauver. J'avais extrêmement peur qu'il prenne ses jambes à son coup et qu'il me juge. Je l'aimais bien et je me sentais bien à ses côtés. Tout ce que je voulais c'est d'apprendre à mieux le connaître et être amie avec lui. Je le trouvais super sympa comparer aux autres mecs pervers de cette école. Des pensées perverses j'en ai entendu plus qu'une croyez moi, mais jamais avec Seb c'est ce qui le rendait si spécial. Il ne faisait pas que penser au sexe. Voyant qu'il ne bougeait pas, je me retournai vers lui pour lui faire face.

-Tu ne t'enfuis pas ?, dis-je d'une toute petite voix.

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La pauvre semblait au bord de s'évanouir. Une perle de sueur se mit à rouler sur son front. Allait-elle vomir? Car si oui, j'allais être malade aussi. Je n'aimais pas le sang, je n'aimais pas les gens malades; en fait, j'étais une vraie mauviette. En plus, je ne le connaissais même pas! Et si elle me gerbait dessus! Du calme, mon coeur battait si fort, je frisais la crise d'anxiété.

- En faites, ce que j'essayais de te dire tout à l'heure, c'est que... je...suis capable de lire dans les pensées, dit-elle, en un seul souffle.

Au moins, elle n'avait pas vomi... Et qu'est-ce que j'en avais à faire qu'elle lise mes pensée, je ne pensais pas beaucoup. Ou je ne pensais pas à des trucs très utiles. Je voyais pas le problème avec cela, quoique ce n'était pas la plupart des gens qui aimaient avoir leur plus profonds secret à jour. Du genre les frères Kingsley, eux n'aimeraient pas vraiment savoir que Fae pouvait lire dans leur cerveau. Alors que je restais muet comme une tombe, Felicity se retourna vers moi.

- Tu ne t'enfuis pas, chigna-t-elle

Je haussai les épaules, avant de secouer la tête. J'avais autre chose à faire que de fuir une fille, qui savait lire les pensées. Tout le monde était unique et si c'était cela qui différenciait Felicity des autres, elle devait être fière de son don. Moi, ce qui me différenciait des autres, c'était que je ne parlais presque pas. Quoi? Je l'aime ma salive, je la conserve pour des trucs importants.

- Nan, dis-je. J'vois pas ce qu'il y a d'effrayant. Tu crois que je devrais m'enfuir?

J'avais dit ma dernière question sur un ton plaisantin. Je faisais rarement des blagues, il fallait que je sois hyper confortable avec elle, pour que je tente de la faire rire. Je me retournai vers elle, avec un sourire moqueur. Prions qu'elle ait un peu d'humour.

- On marche encore un peu? proposai-je en pointant la Forêt devant nous.

Gentiment, je lui tendis une main amie et la guidai vers le sentier qui menait dans la Forêt Interdite. Autrement dit ma deuxième maison. Je connaissais la Forêt par coeur, peut-être un peu mieux que notre professeure de soins aux créatures magiques. Je passais la moitié de mon temps dedans et l'autre divisé entre mon dortoir, la bibliothèque et mes cours.

Invité

Seb haussa les épaules avant de secouer la tête. J'avais eu un bon pressentiment à son propos, il n'en parlerais pas. Je le savais, car il n'avait eu aucune émotions ou réactions à propos de ma confession. C'est comme si rien ne le surprendrais jamais. Je devais avouer que j'aimais bien ça parce que ma vie était parfois assez étrange. Mon don me menait parfois dans le pétrin et j'avais ce sentiment qu'il serait toujours là quoi qu'il arrive.

- Nan, j'vois pas ce qu'il y a d'effrayant. Tu crois que je devrais m'enfuir? dit-il d'un ton moqueur.

De ce que j'avais su des autres, Seb faisait rarement des blagues alors cela me flatta un peu en un certain sens. Cela voulait dire qu'il se sentait assez confortable avec moi. Je me mit à rougir en pensant à cela, c'est alors qu'il se retourna pour me sourire. Mes joues prirent une couleur plus foncé.

- On marche encore un peu? proposa t'il avant de pointer la forêt épaisse.

Gentiment il prit ma main et me guida vers le sentier. Il avait probablement ressenti mon malaise. Je ne m'étais jamais vraiment aventuré dans cette forêt. Elle m'avait toujours fait peur, mais la chaleur de sa main contre la mienne me donna le courage d'avancer. Je me mit à frissonner, alors qu'un corbeau se frayait un passage entre le branchage des arbres. Je me collai tout de suite à Seb et ce dernier me prit dans ses bras avant de me sourire. Ce sourire se voulait rassurant. Ses pensées me dirent que tout allait bien aller et qu'il n'y avait rien a craindre. Je me mit à rougir une fois de plus, alors que je me rendit compte de notre proximité.

-Je suis désolée, cette forêt m'a toujours fait peur, dis-je en essayant de me calmer.

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Les gens me traitaient souvent de débiles, car j'adorais la Forêt Interdite. Je m'y promenais très souvent et ce depuis ma deuxième année. Je la connaissais bien, si bien que je m'étais fait amis avec quelques centaures, qui m'avaient appris leur art de divination. Mais la Forêt Interdite recelait de bien d'autres surprises, une m'y attendait à chaque fois que j'y entrais.

Nous marchions tranquilement, sa main dans la mienne, sur un petit sentier. Un corbeau passa entre les arbres, ce qui fit un peu peur à Fae. Elle frissonna et se blottit contre moi, je refermai mes bras autour d'elle et lui souris gentiment. Ses joues rosirent un peu

- Je suis désolée, cette forêt m'a toujours fait peur, avoua-t-elle.

Je haussai les épaules en gardant mon sourire. Chaque être était différent, certains avaient une apparence plus étranges et d'autres avaient des qualités magiques uniques. Mais toutes créatures avaient un instinct de survie et une volonté de vivre. Si on se contentait d'observer, rien ne nous arriverait. Je la laissai, mais gardai sa main dans la mienne, avant de recommencer à marcher.

- Tu as le choix Sombrals ou licornes? demandai-je.

Je savais qu'un troupeau de Sombrals se tenait tout près à l'ouest et que quelques licornes allaient s'abreuver dans la rivière, un peu plus à l'est. Ces deux types de créatures magiques étaient très pacifiques, par contre, pour voir un Sombral, il fallait avoir vu quelqu'un mourrir de nos propres yeux. Sinon, ces derniers étaient invisibles. Et les licornes étaient très craintives, mais très douces, lorsqu'on savait comment les approcher. Comment je savais tout ça? Newt Scamander était mon idole d'enfance et je rêvais d'exercer la même profession que lui, magizoologiste.

- Sinon, si tu n'aime pas, on peut toujours aller voir ailleurs, dis-je gentiment.

Je serrai gentiment sa main dans la mienne. Le vent se leva un peu, elle ne portait qu'une petite veste. Ma mère m'ayant bien élevé, je n'attendis pas qu'elle frissonne une deuxième fois. Je retirai mon manteau et le posai sur ses épaules, je portais un gros pull à capuche gris, qui me tenait déjà bien au chaud. Je lui souris et repris sa main.

- Il te va mieux qu'à moi, la taquinai-je.

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Seb entoura ses bras autour de moi et je mit à rougir légèrement. Un drôle de boule de chaleur fit son apparition au creux de mon ventre. C'était quoi ça ? Eh merde, est ce que c'était ça avoir des sentiments? Je baissai le regard honteuse. Il fallait bien entendu que je tombe amoureuse du premier mec à qui j'avoue mes pouvoirs. En plus de tout cela, il s'en foutait ! Il me traitait exactement comme tout le monde. Je crois que c'est ça qui faisait en sorte que je l'aimais bien.

- Tu as le choix Sombrals ou licornes?

Il me donnait rien d'opter pour les Sombrals car je n'avais jamais vu la mort de mes yeux. Donc j'ignorais complètement ce qu'un Sombral avait l'air. J'optai alors pour les licornes. Je m'étais toujours comparer à cette créature magique. Elle était douce et craintive un peu comme moi.

- Sinon, si tu n'aime pas, on peut toujours aller voir ailleurs, m'offrit-il gentiment.

Seb serra doucement ma main dans la sienne et mon coeur eut un raté. J'allais devoir m'y faire, j'étais amoureuse de Sebastian Bentley le mec le plus fermé qui soit dans cette école. LE vent se leva et souffla assez fort entre les branches des arbres, je me mit à frissonner un peu. Attentif, le poufsouffle posa sa veste sur mes épaules aussitôt. Il me fit un sourire et reprit ma main dans la sienne aussitôt. Mon coeur se mit à fondre. Peut-être allais-je finir par percer sa carapace finalement. Je soupirai bruyamment je me sentais tellement bien en sa compagnie.

- Il te va mieux qu'à moi, me dit -il alors que je me mit à rire comme seule réponse.

-J'opterais bien pour les licornes, je les aies toujours aimés. Je n'ai jamais vu de Sombrals jusqu'à maintenant. Est-ce que tu es capable de les voir? lui demandai-je sans trop vouloir m'avancer.

Seb baissa la tête, laissa échapper un soupir, puis nous dirigea vers l'est.

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Difficile de se concentrer sur sa prochaine réplique lorsque votre interlocutrice est aussi jolie. Sachant aussi qu'elle est une legilimen, je pensais en une autre langue que l'anglais qu'elle connaissait, eh oui, je pensais en français, qui est une langue que j'avais à l'école primaire. Je ne voulais pas qu'elle sache que je me trouvais affreusement dégoûtant face à elle.

Nous restions là, sur place, j'attendais que Fae me dise ce qu'elle voulait. Sa main reposait dans la mienne. Le temps c'était encore arrêter. On pouvait presque entendre une feuille tomber au sol. Mes pensées s'entre-mêlaient en français, alors que ma nouvelle amie réfléchissait à quelle créature magique, elle voulait voir.

- J'opterais bien pour les licornes, je les aie toujours aimé. Je n'ai jamais vu les Sombrals, jusqu'à maintenant, dit Fae sur un ton doux. Est-ce que tu es capable de les voir? demanda-t-elle.

Pouf! Sa question fut comme un coup de poing dans l'estomac. Oui, je pouvais voir les Sombrals, j'avais vu la mort et j'aurais aimé ne jamais les voir. Je baissai la tête, avant de pousser un soupir. Je tirai doucement la main de Felicity, l'entraînant vers l'est. Je savais que les licornes avaient tendance à se tenir dans une grande clairière à l'est, près d'une rivière.

Nous marchâmes en silence, pendant de longues minutes. Je n'avais toujours pas répondu à sa question et avait même cessé de penser. Parce que ce souvenir me faisait trop mal, en fait, avant que ma grand-mère maternelle ne décède; j'étais une boule d'énergie. C'est sa mort qui m'a fait cessé de bouger ou parler. Je finis par lever le regard, nous arrivions à la clairière et deux licornes s'abreuvaient dans la rivière. Je me tournai vers Fae et lui fis signe d'être silencieuse, je la tirai vers une grosse roche plate et la fis s'asseoir dessus. Je pris place près d'elle et la laissai regarder les licornes.

- Oui, je peux voir les Sombrals, dis-je, en chuchotant. Ma grand-mère est morte dans mes bras.

Mon regard restait sur le bébé licorne, qui s'était mis à gambader dans la clairière. Il était si innocent et joueur, comme moi à l'âge de sept ans. C'était pour cette raison que je n'aimais pas les licornes, ces créatures me rappelaient l'innocence que j'avais perdu.

Invité

Depuis que j'avais osé lui poser la question, Sebastian était d'humeur maussade peut-être avais-je été trop loin. Je n'aurais clairement pas dû lui poser la question. Eh merde Fae ! Ce que tu peux être indiscrète parfois. Des bribes de pensées d'une autre langue me vint à l'esprit. Je me retournai vivement pensant que nous étions suivis, puis je reconnu la voix de Seb dans ma tête. Je ne reconnus pas la langue dans laquelle il pensait et je lui jetai un regard intrigué. Il était beaucoup plus mystérieux que je croyais. Alors que je me maudissais toujours intérieurement, Seb et moi marchions toujours vers l'Est main dans la main. Le Serdaigle ne releva la tête seulement que lorsque nous étions arrivé. Il se retourna vers moi posa son index contre ses lèvres m'intimant de ne pas faire de bruit alors que j’acquiesçai doucement. Il me tira ensuite doucement par le bras vers un petit rocher ou je vins m'asseoir. Seb vint me rejoindre et pris place à mes côtés, alors que j'observais un petit troupeau de licorne s'abreuvant directement à la rivière.

- Oui, je peux voir les Sombrals, m'avoua t'il enfin. Ma grand-mère est morte dans mes bras.

Son regard perdu dans le vide, je vins poser ma tête sur son épaule. Je soupirai honteuse de devoir lui faire revivre cela.

-Je suis vraiment désolé de te faire revivre ça, dis-je à voix basse ma tête toujours posé contre son épaule.

Je ne savais pas ce que ça faisait de perdre quelqu'un, donc il était assez difficile pour moi de comprendre. Cependant, je savais que c'était une étape très dure à traverser. Je passai doucement une main dans son dos pour lui signifier que j'étais là s'il avait envie d'en parler. Nous restâmes ainsi un long moment, comme si le temps s'était arrêté.

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J'étais toujours envieux des gens normaux, parce que le bonheur était facile à atteindre pour eux. J'étais un enfant illégitime, qui avait perdu la personne qu'il chérissait le plus au monde. Ma grand-mère était une vieille femme anglaise, un peu folle, mais tellement douce. Et pourtant, un soir, on me l'a prise alors qu'elle me lisait une histoire.

Je ne voulais pas rendre le climat encore plus froid qu'il ne l'était déjà et pourtant, je ne me voyais pas mentir à la belle blonde à mes côtés. Je sentis un tout petit poids sur mon épaule, soudainement, ses cheveux vinrent chatouiller ma joue. Fae avait posé sa tête sur mon épaule, avant de pousser un autre soupir.

- Je suis vraiment désolée de te faire revivre ça, ajouta la Poufsouffle, d'un ton si bas que je faillis ne pas l'entendre.

Je voulus hausser les épaules, mais elle retirerait sa tête. Je sentis sa main monter dans mon dos, en une douce caresse amicale. Mais je n'avais pas envie d'en parler, c'était du passé et ça faisait trop mal, pour que j'en parle à une parfaite inconnue. Le temps cessa de s'écouler trop rapidement, alors que les licornes vaquaient à leurs occupations. Je poussai un soupir.

- Dis, dis-je tout bas. T'as pas cours demain tôt? Ou plutôt ce matin?

Je pointai le soleil au loin, qui semblait vouloir se pointer le bout du nez. Nous avions passé la nuit dehors à marcher, discuter et regarder les licornes jouer ensemble. Je sortis ma baguette et fis apparaître un thermos avec deux tasses. Je versai le chocolat chaud dans les tasses et en tendis une à Felicity.

- J'ai mis un peu de café dedans, pour qu'on ne tombe pas de fatigue, ajoutai-je, avant de prendre une gorgée.

D'un autre coup de baguette, je fis apparaître un petit panier de pommes. Je le tendis à Fae, avant de sauter du rocher.

- T'as déjà nourris une licorne?

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Je pris ce soupir comme une réponse, il ne voulait pas en parler c'était très clair.

- Dis, t'as pas cours demain tôt? Ou plutôt ce matin? me demanda t'il, alors que je pris compte de l'heure qu'il était.

Seb vit mon visage se tordre de surprise et il me fit un sourire, alors qu'il me pointait le soleil au loin. C'est alors qu'il sortit sa baguette et fit apparaître un thermos ainsi que deux tasses. C'est moi qui pouvait entendre les pensées et c'était à croire qu'il était capable de lire les miennes. Il me tends une tasse de chocolat chaud alors que je lui fit un grand sourire. C'était exactement ce que j'avais besoin. Je pris bruyamment une gorgée.

- J'ai mis un peu de café dedans, pour qu'on ne tombe pas de fatigue, me dit-il avant de m'imiter.

D'un autre coup de baguette, le Serdaigle fit apparaître un panier de pommes. Il pensait vraiment à tout et j'adorais cela. Toute ses petites attentions me faisait fondre encore plus. Mon coeur battait si fort pour lui dans ma poitrine.

- T'as déjà nourris une licorne? me demanda t'il alors que je prenais une bouchée de pomme à pleine dent.

Je lui fit un petit sourire après avoir avaler ma bouchée du fruit. Il me prit alors par la main et m'attira doucement près du troupeau. Le bébé licorne s'approcha timidement de nous, alors que je lui tendait ma pomme en me baissant à genoux pour ne pas l'effrayer. Seb me fit un sourire et mon coeur eut un raté encore une fois. Il était rare de le voir sourire, c'est ce que tout le monde disait sur lui. J'en déduis alors qu'il m'aimait bien et que ma compagnie lui plaisait. Le petit s'approcha renifla doucement mon fruit puis commença à le manger à ma grande surprise. J'approchai ma main pour caresser son museau et il me laissa faire. Ce moment magique resterait à tout jamais graver dans ma mémoire.

Invité

D'où est-ce que je pouvais bien sortir des trucs aussi cul-cul comme ça? J'étais plutôt sauvage avec les gens qui s'adressaient à moi, alors pourquoi je ne l'étais pas avec Fae? Penser en français était plus fatiguant que je ne l'avais imaginé, mais je faisais l'effort, afin qu'elle ne sache pas à quel point je la trouvais belle.

Fae venait de mordre dans une pomme, je pris sa main dans la mienne et l'entraînai vers le milieu de la clairière. Nous n'étions qu'à quelques mètres du troupeau de licornes, le bébé se retourna vers nous et fit quelques pas en notre direction. Fae se mit à genoux et lui tendit sa pomme. Le bébé avança doucement vers elle, je lui souris. Le bébé renifla la pomme et prit la pomme. Sa main se posa sur le museau du bébé licorne. Je levai mon regard et vis la mère non loin de nous. Je pris une pomme et me dirigeai vers l'animal. La femelle licorne mordit dans la pomme et mâchouilla le fruit. Je me mis à caresser l'animal.

- Le bébé vient de t'adopter, rigolai-je.

Je tendis un autre fruit à la mère, alors que Fae faisait de même pour le bébé. Bientôt, le troupeau nous entourait et nous regardait curieusement. Je fis apparaître un autre panier de pommes. Je le tendis à Fae et l'aidai à se relever.

- Faut pas faire de jaloux, dis-je, avant de lui sourire.

Je pris une pomme dans le panier et la tendis à une autre licorne. Je me tournai pour refaire le même manège, mais je fonçai dans Fae qui faisait de même. Mon visage n'était qu'à quelques millimètres du sien. J'échappai ma pomme, alors que je me perdais dans son regard. Je perdis le contrôle de mes pensées et je pus voir dans ses yeux qu'elle comprenait mes pensées. Je rougis.

Invité

J'étais heureuse, le temps en sa compagnie semblait s'arrêter. Seb me sortit de mes pensées, alors qu'il attirait la mère du petit avec une pomme.

- Le bébé vient de t'adopter, me dit-il en riant.

Je l'imitai, alors que je vis que le troupeau au grand complet se dirigeait vers nous pour nous entourer.

-On a des admirateurs on dirait, dis-je ne souriant au Serdaigle.

Seb fit apparaître un nouveau panier de pommes nous n'en aurions pas assez du premier pour nourrir toute ces magnifiques bêtes. Le Serdaigle me tendit la main pour m'aider à me relever.

- Faut pas faire de jaloux, dit-il, alors que mes joues s'enflammèrent.

Je pris une pomme dans mon panier commençant à nourrir les bêtes par la droite, alors que Seb avait pris à gauche. Tellement pris dans ce moment magique nous ne remarquâmes pas que nous étions presque nez à nez et nous foncèrent l'un dans l'autre. Nos visages si près l'un de l'autre, il en échappa sa pomme et moi la mienne. Son regard se perdit dans le mien et moi dans le sien et je pus enfin comprendre ses pensées. L'espace d'un instant, il avait cessé de penser en Français et je pus comprendre. Mes joues s'enflammèrent et je savais que je lui plaisais, je l'avais lu dans ses pensées sans le vouloir. Je posai ma main droite sur son torse, mon regard toujours plongé dans le sien, je pus, cependant, remarqué que ses joues avaient rosies. Une des licornes affamée vint manger la pomme qui était tomber à mes pieds, à ce moment-là et me bouscula. Nos lèvres se touchèrent puis se transformèrent en un tendre baiser. Je reculai, portant une main à ma bouche puis jetai un regard gêné à Sebastian. Mon coeur voulait sortir de ma poitrine et je ne savais pas si c'était de même pour lui.

-Euh.. on.. devrait peut-être y aller..hésitai-je en regardant le soleil déjà haut dans le ciel.

Je ne voulais pas que cet instant s'arrête loin de là, mais en même temps j'étais effrayé. Je ne savais pas si ses intensions envers moi était bonne ou non.

Invité

Aucune idée, pourquoi j'avais décidé de penser en français. Étrangement, je devais avoir peur que cette jolie fille me juge, pour mes pensées. Mais je ne pensais simplement que je ne méritais pas de partager un moment avec une aussi belle fille. Aussi parce que j'étais incroyablement timide ou simplement insécure par rapport à qui j'étais.

Mon coeur fit un saut, alors que sa petite main se posa sur mon torse. Je piquai un fard, alors que nos regards fusionnaient ensemble. Reprends toi, Seb, reprends toi. En fait, je n'étais pas habitué qu'une fille me touche, la dernière fois, c'était lors d'une fête à Beauxbâtons et j'étais complétement soul. Une licorne passa derrière Fae, pour manger une pomme à ses pieds, ce qui la fit trébucher et nos bouches s'effleurèrent. Mais je ne me dégageai pas, ma nouvelle amie non plus, cette drôle d'étreinte se transforma en un tout mignon baiser. Au bout de quelques secondes, la Poufsouffle brisa le baiser et recula, une main contre sa bouche, son regard timide sur moi.

- Euh... on..devrait peut-être y aller.. dit-elle, timide.

Ses yeux étaient au ciel, le soleil était déjà levé. Je lui souris timidement, avant de prendre sa main et de l'entraîner lentement sur le chemin du retour. Je me laissai aller et cessai simplement de me forcer à penser en français, maintenant, je pensais en anglais et elle comprendrait. Nous atteignîmes la première clairière à l'entrée de la Forêt.

- C'était... C'était bien... j'aimerais te revoir, dis-je tout bas.

Je replaçai une mèche derrière son oreille, on m'avait dit que les filles trouvaient cela adorable ou mignon. Je lui fis un petit sourire en coin, car je ne savais pas comment agir avec une aussi belle fille. Depuis notre baiser, je ne voulais que recommencer, parce que Fae était magnifique et que j'étais heureux de connaître une aussi gentille fille. Je pris une grande inspiration, posai une main sur la nuque de ma nouvelle amie et l'attirai vers moi, pour l'embrasser tendrement.

- On pourrait aller aux Trois Balais, prendre une bièrraubeurre, soufflai-je. Désolé... Je sais pas vraiment comment te demander de... sortir avec moi...

Je rougis intensément, avant de baisser les yeux, tout en passant une main nerveuse dans mes cheveux.

Invité

Seb me lança un sourire timide et je su immédiatement qu'il n'avait pas détester ce petit moment que l'on venait de partager. Mon coeur fit un bond dans ma poitrine, alors qu'il prit ma main dans la sienne pour m'entraîner vers le chateau. Nous nous rendîmes jusqu'à la clairière à l'entrée de la forêt avant que Seb ne m'adresse à nouveau la parole.

- C'était... C'était bien... j'aimerais te revoir, bégaya t'il encore un peu troublé de ce qui venait de se passer.

Le Serdaigle replaça une mèche rebelle derrière mon oreille, alors que mon coeur se mit à battre de plus en plus vite. Pour un mec qui n'avait jamais vraiment eu de relation avec une fille, il savait y faire. Il me fit un de ses petits sourire qui me faisait fondre et je me mit à rougir. Je ne voulais que recommencer ce qui venait de se produire depuis que Seb avait prit ma main dans la sienne. Il m'avait prit mon coeur, il pouvait maintenant en faire ce qu'il voulait. Comme s'il avait lu dans mes pensées, Seb passa sa grande main derrière ma nuque puis m'atira vers lui pour m'embrasser. Son geste était tendre, mais m'enflamma tout de même alors que mes bras passèrent sur ses épaules instinctivement.

- On pourrait aller aux Trois Balais, prendre une bièrraubeurre, souffla t'il alors que nos visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Désolé... Je sais pas vraiment comment te demander de... sortir avec moi...

Mon coeur fit une fois de plus un bond dans ma poitrine, alors que mes joues devinrent aussi écarlates que les siennes. Il baissa les yeux tout en passant nerveusement une main dans sa chevelure. Je relevai sa tête doucement d'un doigt pour qu'il me regarde avant de lui sourire, les joues toujours aussi écarlate.

-J'adorerais Sebastian, vraiment, dis-je avant de me blottir contre lui.

Tout en lui me faisait sentir en sécurité, son odeur, la chaleur qu'il dégageait, jusqu'à sa voix grave qui me faisait chavirer. J'avais envie de ne plus jamais quitter ses bras. Je me retournai pour le regarder dans les yeux, les miens brillant d'excitation.

-J'adorerais que l'on remette cette petite balade en forêt, dis-je en souriant.

Grâce à lui je n'avais plus peur de la forêt interdite. Il m'avait aidé à surmonter ma peur, il m'avait aidé à me sentir plus forte et je l'aimais encore plus pour cela.

Invité

Je n'étais pas quelqu'un qui savait comment être «normal» avec les autres. Je n'avais jamais vraiment eu d'amis et préférais normalement être seul avec moi-même. Et pourtant, cette solitude me pesait extrêmement, je n'avais personne à qui dire comment je me sentais. Et l'arrivée de Fae dans ma vie avait changé quelque chose en moi, maintenant, je ne voulais plus être seul. Le fait était que j'étais très probablement amoureux de la belle Poufsouffle.

Je vis que les joues de ma nouvelle amie se mirent à rougir. Son index se posa sous mon menton, relevant mon visage vers le sien. Mon regard croisa le sien, glissant sur son visage et ses joues rosées. Tout en moi me criait de lui dire que j'étais amoureux d'elle, par chance, j'avais repris le contrôle de mes pensées, les exprimant en français.

- J'adorerais, Sebastian, vraiment, dit la belle blonde.

Fae se pressa contre mon torse. Mon coeur ne cessait de se débattre dans ma poitrine, ce qui devait trahir mes sentiments, beaucoup plus que mes pensées. Elle releva son regard, maintenant, brillant vers le mien. Tout ce que je voulais maintenant, c'était de devenir son petit copain et la rendre heureuse.

- J'adorerais que l'on remette cette petite balade en Forêt, ajouta Fae.

Je lui souris. Je l'emmènerais où elle voudrait. Je posai une main contre sa joue rose, avant de poser mes lèvres contre les siennes et la serrer contre moi. Mon autre main se posa sur sa hanche, alors que celle sur sa joue glissa sur sa nuque et dans ses longs cheveux blonds.

- On ira où tu veux, dis-je, en souriant. Même en France, d'où je viens, si tu veux.

Je n'avais jamais emmené quelqu'un dans mon pays natal. C'était quelque chose que je gardais pour moi, en fait, j'y allais même très rarement. Simplement, car je savais que c'était un endroit que je devais mériter. Et que je ne méritais que très rarement.

- Tiens, dis-je, en lui tendant le cahier dans lequel j'écrivais. Je ne laisse personne lire cela, mais je te fais confiance.

Invité

Seb me fit l'un de ses rares sourires qui n'était plus si rare à présent. Cette pensée me fit sourire à mon tour, alors qu'il posait sa main contre ma joue. Je fermai les yeux, les joues rosies par cet amour nouveau. Le Serdaigle posa ensuite ses lèvres contre les miennes en me serrant dans ses bras. Je me sentais en sécurité, je me sentais belle et aimée à ses côtés et s'était tout ce que j'avais toujours imaginé que ce serait. Sa main droite descendit sur ma hanche alors que la gauche monta caresser ma chevelure d'un blond presque blanc.

-On ira ou tu veux, même en France d'ou je viens,si tu veux, dit-il en souriant toujours.

Ce sourire, je crois que je ne m'y habituerai jamais. À chaque fois, il avait l'effet d'une bombe sur moi. Je le regardai dans les yeux prenant conscience de ce qu'il venait de dire. Seb quittait rarement le château et là il m'invitait à aller dans son pays natal. Je ne pu m'empêcher de lâcher un petit cri aigu. Sebastian me dévisagea, évidemment.

-J'ai toujours rêver d'aller en France ! m'écrirai-je. La gastronomie, l'art et surtout la langue, j'adore tout ! terminai-je sur un ton beaucoup trop énervé.

Fae reprends-toi tu vas te faire plaquer si tu continues. Je pris une grande inspiration et lui fit un grand sourire.

-Désolée, ça m'arrive parfois, dis-je en baissant la tête.

Seb me tendit alors son cahier. Oui, oui celui qu'il me cachait plus tôt. Je concentrai tout mon énergie pour ne pas hurler de joie. C'était une énorme preuve de confiance venant de sa part. Je le serrai contre ma poitrine tel un trésor. Personne ne saurait jamais ce qu'il contient sauf moi. Je m'approchai de Seb et déposai un baiser sur sa joue.

-T'es trop chou, dis-je amoureuse.

Nous continuâmes ensuite à marcher, alors que mes pensées divaguèrent. Nos mains toujours l'une dans l'autre, je me mit à penser à penser à quel point nos personnalités étaient différentes. Je me surpris à penser que cela ne marcherait probablement pas entre nous pour cette raison. Par contre, son on n'essayait pas on ne pouvait pas savoir. Bientôt, je vis la silhouette du château se dessiner devant nous. Je m'arrêtai brusquement, me tournant vers mon nouveau copain.

-Promets-moi que l'on se reverra bientôt, dis-je triste que cette nuit de rêve se termine déjà.

Comme seule réponse, le Serdaigle me gratifia du baiser le plus doux que je n'aie reçu. Seb me regarda dans les yeux, caressa ma joue, puis embrassa le sommet de ma tête avant de rejoindre le château. Les yeux en larmes, je marchai plus lentement en fixant le sol pour ne pas le rattraper. Sa présence me manquait déjà et Devin allait très certainement me demander des explications à mon arrivée. Je n'étais pas du tout pressée de lui en fournir.

HJ: Gone !!

» Sebastian Bentley (anciennement Brody Quinn)