Les biscuits de la joie

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Enfin, samedi est là. Bien sûr, je n'ai rien contre les autres jours de la semaine―ils cohabitent en parfaite harmonie dans le calendrier et il serait dommage de briser tout cela en suscitant quelconque forme de jalousie parmi eux. Cependant, je sais tout au fond de moi que samedi tient une place spéciale dans mon cœur. J'ai toujours aimé ses matins lents et son silence. Surprenant, pas vrai? On croirait que quelqu'un comme moi qui ne se la ferme jamais détesterait l'absence de bruit, mais tout le contraire. Le silence me permet de me perdre pleinement dans mes pensées. Cela mène souvent à de magnifiques découvertes, une vie de méditation, quoi.

Woah, on dirait quasiment un moine. Sauf que je suis plus mignon. Et la tunique. Toga? Toge? L'UNIFORME. Je suis probablement trop une princesse pour être moine de toute façon. Et me raser les cheveux? Non merci. Papa serait probablement content. Quoiqu'il semble se réchauffer un peu à l'idée de qui je suis. Oh, les papas.

J'ai mis mon cadran super tôt, parce que j'ai décidé de faire des biscuits!!

Vous-vous direz proablement 'mais pourquoi faire des biscuits quand on peut tout simplement les faire apparaître?' Et vous auriez raison de me questionner, si ce n'était pas de l'arôme déclicieux des biscuits. Aussi, je mets de l'amour dans mes biscuits. Qui ne voudrait pas ça? Scroodge, probablement. Je suis sûr que je peux mettre de l'amour dans mes biscuits. Ce procédé sera-t-il légal? Bonne question. Qui ne tente rien n'a rien.

Cheveux, maquillage, jupe, t-shirt, parfait. Qui a besoin de chaussures? D'accord, j'ai l'intention de cuisiner, je vais être raisonnable et enfiler des chaussures... Je suis prêt!

Je gambade donc juisqu'à la cuisine. Les corridors sont tellement vides, on dirait que l'école est abando—oh la salle des potions. Serait-ce de l'amortencia? Focus, Dakota. Tu n'as vraiment pas besoin d'un stalker.

Je continue donc mon chemin jusqu'à la spacieuse et mystique cuisine.

Une fois devant un comptoir, je fais ensuite apparaître des oeufs, du sucre, de la farine, des pépites de chocolat, du sel, du lait et du beurre. Pour l'amour, bien, je devrai être créatif.

Tandis que mon esprit se perd dans un train de pensées hautement philosophiques sur la quantité acceptable de pépites de chocolat que je pouvais mettre dans mes biscuits sans me faire traiter de futur diabétique, j'utilise le fouet pour sauvagement écraser le beurre avant d'y ajouter le sucre. Je n'entendis donc pas que j'avais de la compagnie.

Samedi matin. Réveillée, fraîche et dispo. Étant l'automne, le soleil commence à peine à peindre l'horizon, mais je suis tout de même debout. Je prends le petit dej dans le bureau de mon amoureux, des étoiles dans les yeux. Après, j'irai à la bibliothèque lire quelques bouquins, comme à ma fidèle habitude. Han, quoi? Nan. En fait, j'étais plutôt en train de faire l'étoile dans le lit d'Alexander, le mignon petit filet de bave coulant le long de mon menton. Le soleil était déjà très haut dans le ciel, et je n'avais aucunement l'intention d'étudier aujourd'hui. Puisque la nuit dernière avec été une nuit de pleine lune, j'étais dans un sale état. Étrangement, je n'étais pas dans la forêt. Mais ça ne m'inquiétait pas plus que ça. La plupart du temps, mon copain se mettait à ma recherche aussitôt que la lune était couchée afin de me ramener au bercail.

Tout de même, je me redressai lentement, les yeux encore mi-clos. J'eus à peine le temps de m'étirer que je reçus une tasse de thé dans la main. Mais non, on ne me l'avait pas lancée. On me l'avait doucement mise entre les mains. Je souris en baillant, avant de prendre une petite gorgée. Le liquide chaud descendit dans mon corps, commençant déjà à me réveiller. Je trouvai donc la force d'ouvrir les yeux, pour voir un Alexander habillé proprement, comme un mec qui s'en allait travailler. Je poussai un soupir, déçue.

- Je dois aller au... commença-t-il.

- Au ministère, je sais, le coupais-je d'une voix douce.

Ben quoi? J'étais pas capable d'être violente, même dans le ton de ma voix, ce n'était tout de même pas de ma faute. J'allai tout de même lui voler un baiser léger, avant de le laisser transplaner. Je me levai, tasse de thé toujours en main, afin de jeter un coup d'oeil à mon allure dans le miroir. J'avais un boxer et un t-shirt de mon copain, puisqu'il n'avait pas vraiment le droit d'aller chercher des vêtements dans mon dortoir. Les cheveux en bataille, j'étais vraiment mignonne à voir. Mais j'allais tout de même devoir traverser l'école jusqu'à la tour d'astronomie. Découragée, je poussai un long soupir. Tout de même, je m'y mis lentement, un pied à la fois fois, l'un devant l'autre.

Après quelques minutes de marche, je passai devant les cuisines. Je fronçai les sourcils en y apercevant quelqu'un qui n'était pas un elfe de maison. J'y entrain donc silencieusement, cherchant à identifier cette personne. C'était Dakota !

- Salut ! lançais-je gaiement malgré mon allure '' Yo j'viens juste de me lever''. Qu'est-ce que tu fais ?

Doucement, je m'approchai de lui/elle, tentant d'afficher un mince sourire malgré mon immense fatigue.

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Merci à mon cerveau distrait, quand je me suis apperçu que quelqu'un se trouvait à mes côtés, il était déjà trop tard. Wow, sentez la fatalité ici. Bref, je sursaute et j'ai à peine le temps de rattrapper un oeuf avant qu'il touche le sol. Je laisse s'échapper un soupir de soulagement; les ovules de poules ne sont après tout pas des ressources à gaspiller, qu'on les ait fait apparaître magiquement ou pas. De plus, qui dit que ma baguette ne les a pas juste pris directement dans l'ovaire d'une poule?? Bref.

"Salut!" avait lancé une voix du cadre de la porte, me faisant sursauter et presque échapper mon précieux oeuf. "Qu'est-ce que tu fais?" avait ajouté la voix, tandis que je me démenais pour sauver ledit oeuf d'une mort certaine.

Je me retourne pour voir Amy déjà à mes côtés. Soit elle est vraiment discrète, soit mon cerveau fait vraiment beaucoup de bruit, parce que je ne l'ai pas entendu venir. Probablement la deuxième option.

J'arrête temporairement mon massacre au fouet pour la saluer.

En jettant bon coup d'oeil à son apparence, il est clair qu'elle venait de se réveiller. Elle me jette un sourire fatigué, que je retourne de mille feus: "Joyeux samedi!! Je fais des biscuits de l'amour, voudrais-tu m'aider? On pourra en donner aux gens qu'on aime, ensuite!"

Avant qu'une autre presque-catastrophe survienne, je craque les cinq oeufs sur le rebord du bol (oui, cinq je tente de faire au-dessus de 150 biscuits, ne me questionnez pas) avant de les incorporer au mélange. J'ajoute le lait, la vanille, le sel et le bicarbonate, puis la paresse des samedi matins me rattrape. D'un coup de baguette, le fouet se mets à bouger seul, tourbillonant sur lui même tandis que je fixe le bol de farine.

J'ose avouer me sentir un peu dépassé par la quantité de farine que je vais devoir soulever, mais je ne m'avoue pas vaincu. Je vais finir ces biscuits, même si je dois ajouter les ingrédients à la petite cuillère. I'm so macho macho man. Ne laissez pas ma petite jupe vous tromper.

Mais oui, quand vous faites 5 pieds 2, des obstacles se mettent parfois sur votre chemin.

Jettant un dernier coup d'oeil à la farine, je décide de prendre une petite pause. Je me retourne vers Amy et je lance: "sinon, qu'est-ce qui t'amène aux luxueuses cuisines de Poudlard à une heure si énergisante?"

Sujet: Re: Les biscuits de la joie Lun 28 Sep 2015, 12:58

Je dus m'empêcher d'éclater de rire lorsque je vis que son oeuf avait failli faire un saut de ses mains pour s'écraser sur le plancher. J'étais discrète, mais pas à ce point ! Malgré tout, je la regardai en souriant, tandis qu'elle arrêtait son mouvement de fouet afin de tourner son attention vers moi. C'était dommage que pleins de gens portaient un jugement à son sujet. Sans doute étais-je trop douce et respectueuse pour le faire, ou alors seulement que son état ne me dérangeait point. Étant louve, je ne pouvais pas me permettre d'émettre le moindre jugement sur les personnes différentes. Car après tout, j'étais moi-même différente, et même violente par ma différence.

- Joyeux Samedi !! lança-t-elle gaiement. Je fais des biscuits de l'amour, voudrais-tu m'aider ? On pourra en donner aux gens qu'on aime, ensuite !

Je hochai doucement la tête de haut en bas. Les vêtements pouvaient bien attendre après tout ! Ce n'était pas comme si j'étais complètement nue. Ne sachant pas trop que faire pour l'aider, je me contentai de la/le regarder mettre les ingrédients, tentant de déterminer à quoi il les faisait exactement.

- Sinon, qu'est-ce qui t'amène aux luxueuses cuisines de Poudlard à une heure si énergisante ? me demanda soudainement Dakota.

Il avait arrêté de faire sa recette, et je ne m'en étais même pas rendue compte ! Le manque de sommeil, vraiment. Je lui souris tout de même, avant de tremper mon doigt dans son mélange et de le mettre dans ma bouche. Délicieux. C'était vraiment délicieux.

- Rien, en fait, lançais-je d'une voix gaie. J'essayais de me rendre à mon dortoir, et je t'ai aperçue alors... Besoin d'un coup de main?

Je lui pointai d'un bref coup de tête le géant sac de farine. Heureusement qu'il n'y avait pas de cours le samedi...

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(HJ: je suis vraiment désolé de mon retard. L'école et tout. Comme c'est écrasant parfois. Sinon, tu peux m'appeller 'il'. Je suis très homme, rawr.)

Amy passa le doigt dans mon mélange, l'amenant à sa bouche. Malgré le fait que ma concoction semblait lui plaire, je fronçai mon nez à cette idée. Ce n'était jusqu'à date à peu près que du sucre, du gras, et des ovaires de poulets. Il manquait encore la farine. Et les pépites de chocolats. MAIS il y avait déjà beaucoup d'amour dans les fetus-biscuits. C'était peut-être ça qui goûtait aussi bon.

Si l'amour vient du coeur, et le sang vient aussi du coeur, est-ce que l'amour est composé de sang? Non, non, mauvaise synthèses de deux préceptes. Focus, Dakota—OH quelqu'un me parle!!

"Rien, en fait. J'essayais de me rendre à mon dortoir, et je t'ai aperçu alors... Besoin d'un coup de main?"

AH OUI j'avais posé une question. "Ce serait vraiment chouette! Tu vois, je suis vrament faible, et je dois soulever ce sac de farine. Quoique je pourrais le faire en utilisant de la magie..." En effet. Bravo Dakota. Tu es le pire.

D'un coup de baguette, le fouet se remit à tourner dans l'immense bol. Le sac de farine se souleva du comptoir avec une grâce que je n'aurais probablement jamais pu égaler dans mes rêves les plus fous, pour s'incorporer au mélange.

"Serais-tu intéressée à m'aider à les rouler??" demandai-je à ma bonne amie.

Je me retournai pour préchauffer quelques fours et sortir quelques plaques à biscuits. Jettant un coup d'oeil au mélange, je vis qu'il semblait prêt. Enfin, prêt à recevoir les ingrédients secrets. "Amare crepitus," chuchotai-je, avant de souffle sur le bout de ma baguette en direction du bol. Une ribambelle de pétites de chocolats en forme de coeurs tombe dans le mélange. Créer ce charme m'avais pris deux heures. Je ne regrette rien du tout.

"C'est prêt! J'espère qu'ils seront bons. Tu pourras en offrir à ton mystérieux amoureux," lui dis-je d'un ton conspirateur, avant de lui lancer un clin d'oeil et de mettre la main à la pâte.

Il est dit que l'amour est une drogue. J'espère ne pas rendre les gens trop fous. Juste l'idée de devenir dealer de biscuits était absurde, mais pas totalement repoussante, pour être franc.

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Samedi.... Samedi... Que j'aimais les samedis. Pourquoi je les aimais tant, c'était une excellente question. Peut-être parce que je pouvais fumer comme bon me semble contrairement aux autres jours de la semaine où les profs viennent me faire la morale sur mes habitudes de consommation. Oui, je consommais beaucoup et j'arrivais presque toujours défoncer en cours, mais au moins je réussisais et ça, ça les faisait chier au plus haut point.

Je m'étais couché aux petites heures du matin encore une fois, plusieurs ragot circulait dans les dortoirs et plusieurs cinquième évitait leur chambre ce qui avait surpeuplé certains étages dont le miens. Bien que je ne sois pas homophobes en tant que tel, je comprenais un peu leur réaction en raison des derniers évènements.

Evidement, je n'approuvais aucunement la façon dont la chose avait été dévoiler, mais en même temps, j'étais bien content de le savoir (après tout, on apprécie toujours savoir à qui on as affaire).

Je m'étirai dans mon lit un long moment, avant de finalement pousser les couvertures me dévoilant en boxer au beau milieu du dortoir. Je passai ma main dans mes cheveux encore un peu assumer de la veille. En effet, tant de gens c'était retrouver sur mon étage que le tout avait fini en petit party bien arroser (et bien défoncer aussi dans mon cas). J'avais besoin de quoi me revigorer. Je pris donc quelques joints et descendis en cuisine me chercher une bouteille d'eau avant de sortir fumer un peu. Je pris seulement la peine d'enfiler un jean et de prendre un t-shirt avant de sortir de la salle commune.

Aussitôt arriver en cuisine, là où le dortoir de Poufsouffle se trouvait, une forte odeur de biscuit frais (comme ceux que faisait ma grand-mère) vînt titiller mes narines. Sans me poser plus de question, je la suivit pour déboucher torse nue devant les fourneaux devant deux filles au moment exact où l'une d'entre elle les sortais du four.

C'est prêt ! J'espère qu'ils seront bons. Tu pourras en offrir à ton mystérieux amoureux, dit l'une d'entre elle avec une voix un peu trop masculine à mon goût.

La deuxième se retourna alors que la première me fixait visiblement offusquer de mon arrivé.

J'voulais pas vous déranger, dis-je avec mon petit accent américain. Vous allez attiré tout les connards de morfanes de Poufsouffle avec cette succulente odeur vous savez.

J'enfilai finalement mon chandail en étant satisfait d'avoir mis ma came dans mes poches avant de descendre.

Je me réveillai aux aurores ce matin, Amy dormait en étoile dans mon grand lit. Le soleil éclairait les traits angéliques de son visage, je ne pus m'empêcher de fondre en voyant le petit filet de bave sur son menton. Je repoussai les draps de satins, dévoilant mon corps nu et me décidai à poser les pieds sur le sol froid de ma chambre. Une fois cela fait, il n'y avait pas de retour en arrière, je devais me rendre au Ministère de la Magie, pour rencontrer la responsable des animagus enregistrés. Certains de nos élèves, dont ma douce, étaient des changes-formes et devaient resté enregistré et leur faits et gestes rapportés. Me dirigeant vers ma commode de bois, je finis par me réveiller, aggriper un pantalon noir, une chemise blanche, un boxer et mon veston en tweed noir. Je revêtis le tout et me dirigeai vers la cuisinette, où je fis bouillir de l'eau dans la bouilloire. Je concoctai un thé doux et le transférai dans une tasse, que je mis avec douceur dans la main d'Amy.

- Je dois au aller au...

- Au Ministère, je sais, dit ma louve d'une voix douce.

Elle posa ses lèvres sur les miennes, avant de me laisser partir. Je disparus de Poudlard, pour réapparaître à Londres devant des salles de bain publiques, c'était l'une des entrées du Ministère. Je me mis en ligne et attendis mon tour pour une stalle. Lorsque ce dernier vint, j'entrai dans le petit cabinet, grimpai sur le bol et tirai la chasse. Cette dernière m'aspira et j'apparus dans le grand Hall du Ministère. Je suivis le même trajet qu'à tous les mois, me rendre au bureau de Kathleen Stevenson.

Une fois devant la porte de la dame, je ne pris point la peine de cogner, je n'avais aucune envie d'être à Londres alors qu'Amy était seule à Poudlard. Je tournai la poignée, ouvrit la porte et croisai le regard sévère de Miss Stevenson.

-Vos manières vous font défauts, Mr Martin, dit-elle d'un ton traînant.

- Je suis pressé, dis-je en déposant les dossiers sur le bureau.

La vieille harpie me lança un regard noir, avant de m'indiquer la porte, je lui fis un clin d'oeil avant de transplaner à même son bureau, ce qu'elle détestait. Je réapparus dans le Hall de Poudlard et fus bousculé par deux jeunes gryffondors de première année. L'un d'eux me lança de plates excuses en bégayant devant mon air sévère, avant de prendre la fuite. Je me mis à la recherche de ma copine, parcourant les différentes salles, en vain. En soupirant, je me rendis à ma chambre, que je retrouvai déserte. Je sortis ma baguette de ma poche et d'un geste rapide, je la pointai vers le lit. Les traces de pieds d'Amy s'illuminèrent et se dirigeaient vers la sortie. Je me mis donc à suivre les traces de ma douce, jusqu'aux cuisine. Je pouvais entendre de lui la voix douce de ma chérie.

- Vous allez attiré tous les connards de morfanes de Poufsouffle avec cette succulente odeur vous savez, fit la voix lente de Skyler Hawk.

Je me plaçai derrière le jeune homme, qui sentait déjà la marijanne à plein nez et le poussai doucement pour me laisser passer dans les cuisines.

- Dire du mal de vos comparses, pourrait vous coûter des points, Mr. Hawk, dis-je sévèrement. Miss Eddison, nous avons reçu un paquet pour vous, rajoutais-je en fixant Amy.

Je ne pouvais m'empêcher de sourire gentiment à Dakota, amusée qu'il me demande mon aide mais qu'il ne s'en serve pas du tout. En fait, il travaillait avec une telle vitesse que mes yeux étaient incapables de suivre. Après tout, il était trèèèès tôt. Ben quoi? Il était vraiment tôt pour une petite louve qui avait passé la nuit dans la forêt, à ne pas dormir du tout. Donc, je l'écoutai débiter ses paroles à une vitesse vertigineuse, humant l'odeur de ces cookies qui se retrouvaient déjà dans le four. Okay. Soit que j'étais incapable de calculer le temps en ce moment, soit Dakota était littéralement trop rapide. England devrait le prendre comme attrapeur dans son équipe. Petit, et rapide. Bah ouais Amy, base-toi sur les talents d'un pâtissier pour déraciner Blake de son poste et mettre Jòhannesson à sa place. Je me secouai vivement la tête, afin de me ramener à la réalité.

- C'est prêt ! J'espère qu'ils seront bons. Tu pourras en offrir à ton mystérieux amoureux, ajouta-t-il, armé d'un simple clin d'oeil.

Je secouai doucement la tête, approchant mon petit nez de la plaque. Ça sentait affreusement bon, et encore plus pour une louve qui reniflait la moindre petite odeur. Cependant je me retournai rapidement, sentant une présence dans mon dos. J'eus un léger sourire en voyant Skyler Hawk, et surtout en sentant l'odeur qu'il dégageait.

- Vous allez attirer tous les connards de morfanes de Poufsouffle avec cette succulente odeur, vous savez, lança-t-il avec sa voix de perdu.

Amy, t'es pas gentille là. Il n'avait étrangement pas son chandail. En fait, c'était encore à voir si c'était étrange, on parlait tout de même de Skyler. Comme s'il avait entendu mes pensées, il l'enfila. Euh woh quoi? Idiote Amy, il l'avait dans ses mains. Ne souhaitant pas lui donner plus d'attention qu'il ne le méritait, je voulus me retourner vers Dakota, mais la silhouette imposante de mon copain se dessina derrière le blaireau.

- Dire du mal de vos comparses pourrait vous coûter des points, Mr. Hawk, dit Alex sur un ton qui me fit sourire. Miss Eddinson, nous avons reçu un paquet pour vous.

Il m'avait dit ça en me fixant, et je crus voir une once de désir dans le fond de son regard. Personne ne connaissait ma relation avec l'assistant-directeur. Bon. Personne sauf Dakota, et quelques personnes discrètes comme ça. Alors, il agissait avec moi comme il agissait avec tous les autres étudiants. Jamais il n'avait haussé le ton avec moi, mais jamais il n'aurait eu à le faire de toute façon. Je n'eus même pas le temps de me tourner vers mon nouvel ami pour lui dire aurevoir qu'Alexander posa sa main sur mon bras, et transplana dans sa chambre. Deux êtres pouvaient faire ça à Poudlard. Mon copain et la directrice.

HJ/ Partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie ! Alex, tu peux commencer le prochain !

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