Perdu dans un brouillard d’idées, je fixais les étoiles. J’avais tellement besoin de changement, de quelque chose de nouveau. J’avais besoin de changer d’air. Accoudé à la fenêtre de ma chambre, je soupirai dans le silence de la pièce. Pourquoi tout était si compliqué ? J’avais besoin de me confier, mais pour quoi dire ? Tout ? Non. J’avais beosin de parler, de comprendre le pourquoi de la vie, du comment et tout ceci. Quelques existentielles questions quoi. Je secouai la tête. Que faire ? Où aller ? La tête trop pleine de questions, sans cesse. Je me tournai vers la pièce, faisant ainsi dos au dehors. Un lit était collé contre le mur à ma gauche. Une commode était à côté du lit et ma baguette y était posée. Au pied de mon lit de bois, il y avait un coffre. Des chandelles trônaient dans la pièce, sur une petite table sur laquelle j’y avais laissé quelques livres, sur la commode à côté de mon lit. Mais elles étaient éteintes. La pièce était plongée dans le noir, outre la lumière diffuse de la lune qui passait à travers la fenêtre restée ouverte. Jamais je n’allais trouver le sommeil cette nuit. Une promenade à l’air s’imposait. J’étouffais ici. Je pris ma baguette et une cape, mis mes bottes. J’avais un pantalon de survet’ et un pull, ainsi que ma cape. Je mis la capuche pour ne pas être reconnu et partis doucement en fermant silencieusement la porte derrière moi. Mes bottes souples ne faisaient aucun bruit sur la pierre froide de la Tour. Je parcourus les couloirs en espérant que personne ne me surprenne. Une fois dehors, je me dirigeai vers la Tour d’Astronomie. J’avais besoin de renouer avec les étoiles. Je regardai la lune, qui brillait, haute et claire dans le ciel noir et sans nuages. La lune était presque pleine. Elle éclairait tout d’une lueur blanchâtre, donnant un aspect un peu lugubre au paysage. J’arrivai rapidement à la Tour et m’assieds par terre. Je m’assieds par terre, vis-à-vis la grande fenêtre de la Tour. D’ici, j’avais une vue dégagée de la Cour du Château, puis aussi du ciel. Le vent frais entrait et faisait voleter mes cheveux sous ma capuche. Il était frais, mais rafraichissant, revigorant. Personne ne viendrait ici pour troubler mes pensées déjà pas très ordonnées. Du moins, je crois. De plus, c’était la nuit. Si je me faisais pincer par un professeur, j’étais mal. Mais bon, être à Serdaigle ne veut pas dire « Super petit gars qui n’enfreins jamais les règlements. » Bref. J’entendis des pas monter lentement et essayai de me cacher dans l’ombre, en vain.
Je pleurais à chaudes larmes. J'avais mal à la tête. Non ... Lui ! Pourquoi ? Je fermai les yeux et en me concentrant, je revoyais son visage. Et mon cœur sombra. J'aurais tellement aimé qu’il soit à mes côtés. Son odeur me manquait. Ses yeux ... Sa présence même, son énergie. Mon être entier vibrait de le voir. C'était comme si l'on m'avait enlevé une partie de moi-même. Cela faisait trois semaines que je ne l'avait pas vu, que je ne lui avait pas parlé. Soudain, je le sentis. Mon amour. Il s'insinuait en moi, dans chaque parcelle de mon être, dans mon cœur et dans mon âme. C'était trop. Oui, c'était juste magnifique, j'eus des frissons partout et le sentiment de sentir ses lèvres effleurer les miennes, mais cela me fit prendre conscience qu'il était plus loin que jamais. Ça, je ne pouvais le supporter. C'était trop. Atrocement difficile. Je me remis à pleurer en me roulant en boule sous l'assaut de la douleur. Un temps passa. Lorsque j'ouvris les yeux, un rayon d’étoile me brillait dans les yeux. Je gémis et me levai Je pris ma baguette et murmurai un sortillège contre le mal de crâne. J'allai à la fenêtre de pierre. Cette nuit me rappelait celle où j’avais pris conscience que je l’aimais... Je luttai contre mes larmes et me retournai vers le mur pour ne plus voir le paysage. Je me sentais tellement faible, puéril. Je l’aimais, point barre. C’était pas compli… En fait, si. C’était atrocement, lourdement compliqué. Comment expliquer cela à ma famille, à Lui surtout ? De plus, je devais me marier à cette fille que je n’aimerais jamais. Je grognai de frustration. Foutue vie de merde. Puis, je séchai mes larmes. Sérieux, fallait pas que je me fasse pincer. J’entendis des pas monter lentement et essayai de me cacher dans l’ombre, en vain. Foutaises. Espérant que ce ne soit pas un professeur.
Liam England Étudiant de 5e année | Capitaine de l'équipe de Gryffondor | Gardien | Administrateur
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Sujet: Re: Stars sail. Jeu 15 Mai 2014, 23:32
Pour la première fois de ma vie depuis que je suis dans cette école, j'ai passé une journée entièrement seul. En me levant ce matin, je suis allé prendre une marche le long du lac noir. C'était si paisible et relaxant que ça m'a permis de réfléchir un peu, chose que je ne fais jamais. J'ai réfléchi à l'amour. J'ai énormément de prétendante. Bien sûr, je devrais choisir l'une d'entre elles et j'aurais la paix. Sauf qu'aucune d'entre elles m'attirent. Je veux dire, vraiment aucune. C'est comme si mon regard commençait à se poser sur les garçons. En fait, ce n'est pas comme si. C'est réellement ce qui se passe. Je ne peux m'empêcher de mâter leurs muscles parfaitement définis ainsi que leurs visages carrés et parfaits. De plus, je trouve que leurs personnalités sont beaucoup plus attirantes. En fait, je les décrirais comme étant des personnalités simples. J'adore. Pas de problème, aucune question. Eh oui, je suis en train de dire que cette marche près du lac m'a fait réaliser mon orientation sexuelle. Je ne vais pas le cacher, puisque je n'en ai pas honte.
Après cette marche fructueuse, mes pas m'ont lentement ramené à mon dortoir, dans lequel j'ai fait une courte sieste. Les autres étaient je-ne-sais-trop-où, ce qui m'a laissé la pièce au complet à ma disposition. J'ai sorti mon violon et j'en ai joué quelques notes. Il est rare que je peux me le permettre. Comme mon estomac n'a pas crié famine de la journée, je n'ai pas été manger. J'ai pris ça relaxe, en pensant à ce que serait ma vie maintenant alors que j'allais partir à la chasse de cet homme qui ferait battre mon coeur.
Un peu après le souper, les autres sont revenus et ont commencé à faire un vacarme énorme. Je me suis donc empressé de m'enfuir à la bibliothèque, normalement tranquille en ce début de rentrée scolaire. C'est parfait. Je m'empare d'un bouquin et m'assois dans un petit coin sombre pour le lire tranquille. Je le dévore jusqu'à la fin, pour me rendre compte que les quelques chandelles encore allumées ne l'étaient plus pour longtemps. Je vais donc replacer mon livre et décide de ne pas aller dormir tout de suite. Même si je me fais pincer par un professeur, ce n'est pas si grave. J'aurai une retenue et c'est tout. Je décide tout de même de passer à ma chambre, histoire d'enfiler un chandail de laine à motifs, tous de couleurs différents. Vraiment à la mode chez les moldus, et mon chandail préféré également.
Je retourne à l'extérieur de la salle commune, me demandant où aller. Je me perds si profondément dans mes pensées que je ne me rends même pas compte que je suis au pied des escaliers de la tour d'astronomie. Pourquoi pas? Alors que je pose mon pied droit sur la première marche, j'entends des pleurs. Je me fige, ne voulant pas déranger cette personne. Après quelques minutes, ses sanglots cessent. Je me permets donc de monter lentement les escaliers. Je me sens étrange au fur et à mesure que mes pieds franchissent ces marches. Mon coeur commence à palpiter de plus en plus vite. J'essaie de freiner ma montée, mais c'est comme si une main invisible m'obligeait à les gravir. Je me retrouve nez à nez avec Hayden, un Serdaigle. Puis, mon coeur explose, et tout mon être se fige, à l'exception de mes mains qui elles, tremblent et deviennent inévitablement moites. Merde.
Si c'est cela un coup de foudre, alors en mourir ne me dérange point.
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Sujet: Re: Stars sail. Dim 08 Juin 2014, 20:36
WHO ARE YOU LOOKING AT IMPRESS ?
Shhh ... It's a secret ...
Je fixais la noirceur de la nuit. J'aimais bien être seul. Ça me permettais de réfléchir. À savoir ce que je vais faire, ce que je vais dire, comment je vais le faire. J'adore la solitude, simplement. Le silence aussi. C'est fou comme un simple silence peut être révélateur, destructeur. Mais comme il peut être libérateur aussi. Tout comme les larmes. Celles que je viens de verser. Quelqu'un monte les escaliers. Foutaises. Pas moyen d'être tranquille, même en pleine nuit ? Je me retrouvai soudain nez à nez avec ... Liam. Je frissonnai et clignai des yeux. Pitié, dites moi que je rêve. Lui. Il fallait en plus qu'il soit là. Comme s'il n'hantais pas assez les nuits ... Je me détourne brusquement, pour ne pas qu'il puisse observer que j'ai pleurer. De toute façon ... Ha et puis, foutaises. Il a du m'entendre pleurer. Je poussai un soupir. Non pas exaspéré ni rien, mais désespéré. Pourquoi ? Ce gars était un aimant à filles. Il devait sans doute toutes les avoir mises dans son lit. Même quelques Serpentards, chez les filles hein. Il ne pouvait pas être gay, ça serait trop beau, trop réel. Allais-je cesser de penser un jour ? Je ne pouvais dire. Enfin bref quoi. Mon regard se reporta sur le dehors. Le lac, la cabane du garde-chasse. La forêt. La lune et les étoiles. Le vent aussi. Ilo faisait voleter ma cape, mes cheveux. Je fixai le reflet de la lune et des étoiles sur l'eau gelée du lac. C'était joli, féerique, magique. Je m'accoudai à la fenêtre. Il pouvait bien me fixer, rire. Me lancer en bas, faire ce qu'il voulait. Mais surtout m'embrasser. Mais, quand même, fallait pas prendre ses désirs pour de la réalité. « Qu'est-ce que tu fiches ici ? » demandais-je. Il pouvait bien me reposer la question s'il le voulait. « T'es pas au lit avec une de ces filles qui te courent après ? » demandais-je presque hargneusement. Non mais quand même. Il pouvait en profiter non ? C'était que des aventures d'un soir. Presque comme s'il ne profitait pour ne pas se sentir frustré sur ce plan là. Si j'avais aimé les filles, si j'étais aussi beau que lui, j'en aurais profité. Je me pris la tête entre les mains. C'était tellement compliqué, tout cela. L'amour. L'amitié. La frontière entre les deux était monce parfois. Mince comme la distance qu'il y avait à franchir entre deux bouches qui fusionnaient pour découvrir un ballet de douceur, de bonheur, de sensations. La distance d'un baiser pouvait tout changer. Ou tout briser. J'aimerais avoir le courage de le lui dire. Puis, pourquoi avait-il figé sur le pas des escaliers ? Sans doute avait-il été surpris.
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Stars sail.
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