Relation secrète

Messages : 33 Date d'inscription : 14/11/2019

Après avoir poussé Luka vers sa mère, je m'étais retourné vers certains mangemorts qui se dépêchaient d'évacuer les lieux, je transplanai à la poursuite de l'un d'eux, avant de l'intercepter à Poudlard. C'était un jeune, clairement, il avait sa marque depuis peu. Je ne connaissais pas son nom, mais en le plaçant en arrestation, j'allais l'apprendre. Je transplanai à Azkaban, avant de le lancer dans une cellule dégoûtante, le temps que nous soyons rendu à lui pour son procès, il finirait par se retourner vers son leader.

J'apparus, épuisé dans mon appartement de Londres, où je fus acceuillis par une Jessi plus qu'inquiète. Après l'avoir rassuré, tout en pensant à mon doux Luka, je m'endormis avec elle calée contre moi. Je n'arrivais pas trouver le sommeil, le visage du jeune serpentard flottait dans mon esprit. Et je n'étais pas capable de me débarrasser de cela. Luka méritait bien mieux que moi. J'étais amoureux d'un jeune homme qui avait tout le temps devant lui pour trouver quelqu'un qui ne finirait pas le tromper. Quelqu'un d'autre que moi, qui avait littéralement passé d'une relation à une autre en trompant.

***

Je me réveillai dans un lit vide. En fait, l'appartement était presque vide, comme si ma copine n'avait jamais existé. Je finis par me lever, pour aller me chercher un café dans la cuisine, je soupirai en voyant que la cafetière avait disparu. Je me retournai vers mon salon, encore meublé, une lettre traînait sur la table à café. Je me penchai dessus, pour reconnaître l'écriture de mon jeune amant. Mon coeur eut un raté, en lisant ses mots. Je lui manquais. Il voulait me voir, il allait bien. Je fermai les yeux, avant de prendre la lettre et la serrer contre mon coeur. Il me manquait tellement, l'envie de transplaner chez lui et le ramener chez moi me prit. Je secouai la tête pour me secouer un peu, avant d'aller m'habiller et transplaner pour mon chiffre aux Trois-Balais.

J'étais derrière le bar depuis un bon moment, chaque fois que la clochette sonnait pour indiquer l'entrée d'un client, mon coeur sursautait. J'espérais à la fois que ce soit Luka et que ce ne soit pas lui. J'étais effacé, je n'étais pas le barman charmeur qui attirait tout le monde, j'étais l'ombre de moi-même. Pendant ma pause, je pris un parchemin et une plume pour m'installer dans le bureau.

Luka,

Mon Luka, merci pour ta lettre. Tu me manque aussi, j'espère que tout se passe bien chez toi.

Ce fut tout ce que je fus capable d'écrire, avant que la porte du bureau s'ouvre à la volée. Isalyne apparut avec un grand sourire.

- Devine qui est ici! demanda-t-elle.

Je pâlis, Luka. Je fonçai vers l'avant, avant de m'arrêter, il était avec son frère et son amie de serpentard. Il était magnifique. Mon coeur se remit à se débattre. Je m'avançai vers lui, mais m'arrêtai à mi-chemin. Je ne savais pas comment agir. Mon amour se retourna vers moi, comme je transplanais dans une chambre en haut du bar. Je ne savais pas comment être avec lui, comme si il me faisait perdre tous mes moyens.

Mon cher Luka,

Comme tu me manque, c'est comme si le monde n'est pas le même quand tu n'es pas là. Tu rends mon univers tellement plus beau quand tu es là, tu me coupe le souffle avec tes sourires. J'ai l'impression d'être vide sans toi. Pardonne-moi d'avoir disparut l'autre jour aux Trois-Balais, tu me fais perdre mes moyens. Sache que mes sentiments pour toi, sont toujours aussi puissants et que je ne veux que du bon pour toi...

Je t'aime,

Nolan.

Je venais d'écrire cette toute petite note, que je tendis à mon hibou, Raoul, qui s'envola vers Poudlard. Je me lançai dans mon lit, comme une petite adolescente en amour, avant de serrer mon oreiller dans mes bras et espérer une réponse.

Sujet: Re: Relation secrète Mar 01 Sep 2020, 15:03

Ce soir-là, ma mère m'avait ramené à la maison. Moi, Xav et Zaëlle. Elle ne me lâchait pas d'une semelle. Sans doute avait-elle peur des séquelles que la guerre aurait pu causer sur moi. Mais je me sentais bien. Je me sentais même très bien. Puis, lorsqu'elle était partie dans la douche, mon père avait pris le relais. Heureusement, mon père n'était pas trop habile avec moi, donc bien souvent, on ne parlait pas. Honnêtement, ça me convenait très bien. Mais cette fois-ci, il me fixait. Il semblait songeur. Les minutes passaient alors que Za et Xa se minouchaient, jusqu'à ce que mon frère décide d'aller dans sa chambre.

- Tu connais Nolan? laissa finalement tomber mon père.

Je relevai mon regard gris-pâle sur lui, sans toutefois répondre. Je n'avais rien à lui dire. Devant mon silence habituel, mon père se leva, ébourrifant mes cheveux au passage. Je savais qu'il allait revenir à la charge, mais il était beaucoup moins tenace que ma mère. D'ailleurs, j'espérais sincèrement qu'il n'allait rien lui dire. Sans doute m'avait-il vu en train d'embrasser le beau barman...

Je me levai lentement, avant de me diriger vers ma chambre. Je me douchai rapidement dans la salle de bains que je partageais avec mon frère, avant d'enfiler un chandail gris et des joggings noirs. Je pris place à mon bureau, avant de me saisir de ma plume, d'un encrier et d'un parchemin. Nolan... Si j'étais absolument nul pour m'exprimer devant les gens, je savais par contre écrire. C'était ce que j'allais faire. Écrire. J'allais écrire à Nolan ce que je ressentais, depuis le début. Tout. Sans rien omettre. Je laissai le parchemin au hibou familial, avant de me coucher dans mon lit, complètement épuisé. Je m'endormis en posant la tête sur l'oreiller.

Lorsque j'ouvris les yeux, le soleil était déjà bien haut dans le ciel. Je descendis dans la cuisine, bien endormi. Aussitôt, ma mère se jeta sur moi, afin de me guider jusqu'à ma chaise. Je me retins de pousser un soupir devant son attitude encore une fois trop étouffante. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Xav et Zaza étaient déjà à table. Mon père prenait son café en ouvrant le courrier. Il semblait avoir déjà tout ouvert... Je poussai un petit soupir de découragement.

- Mange, m'ordonna alors ma mère.

Je baissai les yeux sur mon assiette, et je vis qu'elle l'avait remplie de mes aliments préférés. Sans rien dire, je commençai à mâcher lentement ma nourriture. Puis, mon père se leva, annonçant qu'il devait retourner à Poudlard avec ma mère pour travailler. Il mentionna qu'il avait également posté certains aurores Aux Trois Balais afin de protéger les étudiants. Sans même m'en rendre compte, j'avais terminé de manger, j'étais habillé et j'étais à Pré-au-Lard, dans le pub ou travaillait mon amant. Je suivis mon frère vers sa table favorite, mais une silhouette familière attira mon attention. Je me retournai pour voir Nolan, mais je n'eus pas le temps de m'élancer vers lui qu'il transplana. Je fronçai les sourcils, avant de reculer légèrement. Pourquoi me fuyait-il? La main de Xavier se glissa dans la mienne, tandis qu'il m'obligeait à prendre place à ses côtés.

À la fin de la journée, alors qu'une bonne partie des élèves réintégrait Poudlard, je me retrouvais de nouveau dans ma chambre chez mes parents. Alors que je lisais un gros bouquin sur la politique du monde des Moldus, un bec cognant sur une fenêtre attira mon attention. Je vis un gros hibou tenant un petit parchemin. J'ouvris ma fenêtre, afin de me saisir du petit mot.

Mon cher Luka,

Comme tu me manques, c'est comme si le monde n'est pas le même quand tu n'es pas là. Tu rends mon univers tellement plus beau quand tu es là, tu me coupes le souffle avec tes sourires. J'ai l'impression d'être vide sans toi. Pardonne-moi d'avoir disparu l'autre jour Aux Trois-Balais, tu me fais perdre mes moyens. Sache que mes sentiments pour toi, sont toujours aussi puissants et que je ne veux que du bon pour toi...

Je t'aime,

Nolan.

Je souriais. Encore une fois. Moi, Luka Weasley, je souriais bêtement devant cette petite note d'amour. Je ne souriais jamais. Absolument jamais. Il n'y avait que Nolan, qui semblait être capable de me faire sourire.

- J'en déduis que tu connais Nolan, laissa tomber mon père, ce qui me fit sursauter.

Je me retournai brusquement, tandis que mon livre tombait au sol. Mon père n'affichait aucune expression. En fait, il n'affichait que très rarement des expressions. Habituellement, je déterminais ses émotions selon son ton de voix mais là, je ne savais tout simplement pas quoi penser.

- Je connais Nolan... répondis-je, un peu comme un robot.

Mon père me fit un petit signe de tête m'incitant à le rejoindre, chose que je fis. Sa main se posa alors sur mon épaule, et je sentis un picotement contre ma peau. L'espace de quelques secondes je me sentis chavirer; je transplanais. Tandis que je me penchais pour lutter contre les nausées subites qui venaient de me prendre, j'entendais mon père cogner trois petits coups à une porte.

- Bonsoir Nolan, dit calmement mon père à l'ouverture de la porte.

Je me redressai d'un bond, avant de me cacher derrière mon père. Que faisait-il ? Pourquoi m'avait-il emmené chez Nolan? Ma mère allait le tuer, ça c'était clair et net.

- Je dois travailler cette nuit, et comme Poudlard n'est pas sécuritaire, je te laisse mon fils, laissa-t-il tout simplement tomber.

Mon père se saisit alors de mon bras, afin de me faire avancer dans ce qui semblait être l'appartement de Nolan. Il referma aussitôt la porte derrière lui et au son que j'entendis, je pus me douter qu'il avait déjà transplané. Je relevai mon regard vers N. Il était en boxers, il avait les cheveux ébouriffés. Clairement, il avait été tiré du sommeil. Je ne sus combien de temps passa, alors que j'étais là, devant lui, à me perdre dans ses noisettes. Sans même m'en rendre compte, j'avais franchi la distance qui me séparait de lui, glissant mes bras autour de sa taille afin de me blottir dans ses bras.

- Hey... murmurais-je simplement d'une voix rauque.

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Seul dans ma solitude, je me laissais dépérir. Luka pouvait bien se ficher de moi, j'allais finir par me relever, l'oublier et passer au suivant... Non? Non. Parce que personne n'était comme lui, personne n'avait besoin de moi comme mon amant et personne ne me donnait l'impression d'avoir un poids dans la balance comme Luka. Je serrai les dents à en avoir mal, avant d'enfouir mon visage dans mon oreiller et pousser un cri.

Je finis par m'endormir, en pleurant. J'étais minable, si on me voyait... Pourtant, c'était ma faute, c'était moi qui l'avait poussé vers ses parents et c'était surtout moi qui était parti. Pourquoi est-ce que j'avais fait cela? Alors que je l'avais dans mes bras.

Je flottais dans le noir, mes souvenirs virevoltant autour de moi comme un film. L'escarmouche entre mon amant et son ex, qui avait mené à notre rencontre; notre première fois contre le bar; notre premier baiser et le moment où je lui avais dit que je l'aimais. Tout sonnait en écho, puis trois coups me tirèrent vers le bas. Je tombais.

Je me réveillai en sursaut, en voyant deux ombres sous la porte de ma chambre. Je me levai, avant d'avancer, hésitant. J'ouvris la porte, avant de croiser le regard brillant de Fred. Je baissai les yeux devant mon patron, qu'allait-il dire en sachant que je m'étais fait son fils?

- Bonsoir Nolan, dit-il.

Toujours en écho, je l'entendis me dire qu'il devait retourner au travail et qu'il me laissait son fils. Je vis le père agripper le bras de son fils, avant de le pousser à l'intérieur. Mon patron referma la porte, avant de transplaner. Je croisai le regard de Luka, ce dernier avança vers moi, avant de passer ses bras autour de ma taille et se pressa contre moi.

- Hey... chuchota-t-il.

Je répondis à son étreinte, en le serrant contre moi. Je restai silencieux, en posant mon menton contre le dessus de sa tête. Je fermai les yeux, avant de prendre une grande respiration et lever son visage vers le mien. Je me perdis dans ses yeux gris, l'espace d'un instant, avant de poser un baiser amoureux sur ses lèvres. Je le repoussai doucement, avant de me mettre à ramasser mes vêtements sales au sol.

- Eum.... Je pensais que tu resterais chez tes parents.... réussis-je à dire.

Je finis par dégager une chaise, avant de lui indiquer de prendre place. Nerveux, je mis remplis une bouilloire d'eau pour la mettre à chauffer. Je sortis des tasses, avant d'en poser une devant Luka sur la table, avec une poche de Earl Grey dedans. Mon coeur se débattait dans ma poitrine, je paniquais, je n'osais pas imaginer ce qu'il penserait de moi.

- Tu m'as manqué, murmurai-je.

Je me retournai vers lui, avant de poser une main contre sa joue. Je m'agenouillai devant lui, avant de me blottir contre lui. Je levai un regard amoureux vers lui, avant de l'embrasser tendrement. Mes mains reposant contre ses cuisses, l'une d'elle remonta doucement contre son torse vers sa nuque. Mon autre main l'attira contre moi, alors que je me couchais contre le plancher, Luka par-dessus moi.

- Je t'aime, murmurai-je.

Sujet: Re: Relation secrète Ven 02 Oct 2020, 21:23

Je me sentais bien. Simplement bien. Avec Nolan, j'avais l'impression de ne pas avoir de condition particulière. J'avais l'impression d'être enfin la personne qu'on m'avait toujours empêché d'être. Dans ses bras, j'étais calme. Avec lui, je m'exprimais enfin. Moi qui ne souriais jamais, moi qui parlais à peine, avec N, tout était simplement différent. Il me donnait envie d'être simplement tout pour lui. Je voulais devenir sa raison de vivre, la raison pourquoi son coeur battait et le maintenait en vie. Je savais que j'étais sans doute intense. C'était pourquoi je n'allais pas lui dire tout cela tout de suite. En fait, sans doute que je n'allais jamais lui dire tout ça, par peur qu'il ait peur. Bon, c'était sans doute compliqué tout ça. Et je me perdais moi-même dans mes pensées.

C'est alors que Nolan resserra son étreinte sur moi, et mon coeur eut un raté. Je ne sus combien de temps passa, alors que j'étais si bien blotti dans ses bras, avant qu'il ne relève mon visage vers le sien. J'étais tellement soulagé de le voir en un morceau et surtout, qu'il ne prenne pas la fuite à ma vue comme il l'avait fait au pub. Son regard noisette me rassurait tellement... Puis, ses lèvres se posèrent contre les miennes, et je fus presque étourdi par l'intensité des émotions qui s'emparaient de moi. Puis, il me repoussa, et commença à ramasser ses vêtements au sol, et c'est à ce moment que je vis le bordel dans lequel il vivait. Je ne devais pas réagir. Je ne devais pas commencer à tout ranger comme je le faisais toujours partout. J'aimais que les choses soient bien rangées, classées. Mais comme je ne voulais pas me vendre, j'allais simplement tenter d'ignorer le bordel.

- Eum... je pensais que tu resterais chez tes parents... me dit-il alors, visiblement mal à l'aise.

Moi aussi... C'était comme s'il n'était pas heureux que je sois là. Je ne savais pas que mon père allait m'emmener ici. Je ne répondis rien, alors qu'il me dégageait une chaise de cuisine pour que je puisse y prendre place. En silence, il commença alors à préparer du thé, avant de poser une tasse devant moi. En ce moment, je devais avouer que je n'avais pas vraiment envie de boire le thé. C'était très dur de désirer autre chose que le corps de N en ce moment. Il était vraiment trop craquant avec ses cheveux en bataille, et bon. Il ne portait que des boxers donc.

- Tu m'as manqué, chuchota alors mon amant.

Mon coeur eut un raté, alors qu'il s'agenouillait devant moi, posant sa main contre ma joue. Ma respiration s'accélérait, tandis que des petits papillons envahissaient mon ventre. Le regard qu'il me lança avant de m'embrasser me donna envie de lui retirer le seul vêtement qu'il lui restait sur le champ. Mais je me retins. Lentement, l'une de ses mains contre mes cuisses remonta le long de mon corps, me faisant frissonner, pour se rendre contre ma nuque. C'est alors que Nolan m'attira dans ses bras, et je me laissai emporter, bien calé contre le torse de mon amant qui se couchait sur le sol.

- Je t'aime, me souffla N.

Je ne pus m'empêcher de sourire à sa déclaration. Je restai quelques minutes blotti dans les bras de l'homme que j'aimais, avant de relever mon visage au niveau du sien. L'une de mes mains se posa contre sa joue, avant que je ne m'empare de ses lèvres avec un amour infini, si grand que même les yeux fermés, je me sentais étourdi. Je le savais, Nolan était l'homme pour moi. C'était avec lui que j'allais vieillir et finir mes jours. La première fois que je l'avais rencontré, jamais je n'aurais cru qu'il puisse être aussi doux.

- Fais-moi l'amour, Nolan Baker, réclamais-je alors.

Il ne l'avait jamais fait. Nous avions couché ensemble, mais c'était loin d'être empreint d'amour. Je voulais qu'il le fasse. Je voulais qu'il m'aime avec tendresse car maintenant, je savais que c'était le cas. Notre relation avait commencé sur des malentendus. Je me relevai lentement, entraînant mon amant à ma suite, sans jamais lâcher ses iris. De reculons, je l'entraînai jusque dans sa chambre, et je fis tout mon possible pour ne pas regarder tous les trucs qui traînaient au sol. Je me contentai de me coucher contre le matelas, entraînant Nolan par-dessus moi. Je ne savais pas si je pouvais dire de lui qu'il était mon amoureux... Probablement, puisqu'il me disait qu'il m'aimait. Je décidai de ne pas m'en faire, préférant me noyer dans son regard. Mon coeur battait la chamade dans ma poitrine. J'avais juste envie qu'il passe la nuit complète à m'aimer, puis à me réciter des mots doux au creux de l'oreille. Sans m'en rendre compte, j'avais commencé à trembler. Était-ce de nervosité? Je ne le savais même pas moi-même. Une chose était sûre, c'était que j'avais peur de ne pas le combler. Car le Luka avec qui il avait baisé la première fois, ce n'était pas le vrai Luka. C'était le Luka désespéré par sa solitude. Je fermai brusquement les yeux, tentant de me calmer. Car si je ne me calmais pas et que je continuais d'angoisser de la sorte, il était clair que j'allais faire une crise, et je ne voulais pas que Nolan assiste à ça.

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Pourquoi est-ce que j'avais entamé cela? Moi, qui ne voulais pas brusquer les choses, avais-je bien fait de prendre Luka sur moi? Si son père l'avait emmené ici, ce n'était sûrement pas pour que je baise avec son fils... Je ne savais pas si je devais continuer ce que j'avais commencé. Et si je le poussais à bout? Et si il me faisait une crise? Saurais-je prendre soin de lui et le rammener à notre réalité ?

Toujours blotti contre moi, je pouvais sentir chaque frisson et battement de coeur de mon amoureux. Était-il prêt? Je ne voulais pas qu'il pense qu'il devait coucher avec moi pour que je continue de l'aimer. En fait pour une fois que le sexe n'était pas ma priorité dans cette relation, je voulais faire cela de la bonne façon et le rendre heureux.

- Fais-moi l'amour, Nolan Baker, souffla Luka.

Ouf... Comment lui refuser quoi que ce soit alors qu'il me le demandait avec ce ton? Oui, j'avais déjà couché avec lui, mais de là à lui faire l'amour. En fait, je ne savais même pas si j'en serais capable. Je n'avais jamais fait l'amour à quelqu'un. Ça avait toujours été pour mon propre plaisir et pas du tout à propos de l'autre. Mon copain se releva lentement, avant de m'attirer contre lui, son regard gris toujours encré dans le mien. Luka se mit à reculer doucement vers ma chambre et mon lit, avant de s'y coucher et m'attirer contre lui. J'étais par-dessus la personne la plus importante pour moi en ce monde, je ne savais pas quoi faire et cela ne m'était jamais arrivé. Lu ferma les yeux, d'un seul coup. Son souffle n'était plus aussi régulier que tout à l'heure. Est-ce que j'avais fait quelque chose de mal?

Je roulai sur le côté, avant de me blottir contre Luka. Je posai un petit baiser contre sa joue, avant de la caresser de ma main. Ma main finit par se nouer avec la sienne, je cachai mon visage contre le creux de son cou.

- On est pas obligé de coucher ensemble si ça te rend anxieu... chuchotai-je.

Je ne voulais rien forcer, je l'aimais trop pour cela. Même si je rêvais encore de sentir sa peau contre la mienne, j'étais prêt à mettre mes ardeurs de côté. Je retournai le visage de Luka vers le mien, avant de le faire rouler face à moi. Je posai mes lèvres contre les siennes avec tendresse, ma main glissant doucement dans son dos. L'autre caressait doucement sa joue, en attendant qu'il daigne ouvrir ses yeux. Mes lèvres glissèrent contre sa mâchoire, vers son oreille.

- Regarde-moi, murmurai-je doucement.

Ses yeux se rouvrirent alors que je me noyais dans le gris orageux de ses yeux. Ma main glissa de sa joue vers son chandail que je lui retirai doucement. Mes lèvres allèrent se poser contre son épaule, avant de passer doucement contre sa clavicule et dans le creux de son cou. Je roulai par-dessus lui, avant de l'embrasser avec un peu plus de passion. Mes mains glissant en de langoureuses caresses contre son torse. Mon regard croisa le sien, alors que je mordais ma lèvre inférieure. Je me penchai sur lui, pour faire descendre un chemin de petits baisers contre son torse, vers son bas ventre. Mes doigts se glissèrent dans la ceinture de son jogging gris, avant de les lui retirer. Je posai un dernier baiser contre son bas ventre.

- Je t'aime...

Sujet: Re: Relation secrète Ven 09 Oct 2020, 14:45

Je prenais de grandes inspirations, tentant toutefois de les faire discrètes. Je n'avais pas envie d'éveiller des soupçons chez mon amant. Déjà qu'il devait trouver que j'agissais étrangement parfois, je ne voulais pas devoir me justifier. Surtout pas aujourd'hui. Cependant, cela ne prit que quelques secondes à peine avant que Nolan ne roule à mes côtés, s'étant probablement rendu compte de mon changement vif d'émotions. Je me maudis intérieurement. J'avais réussi à me calmer, mais clairement je n'avais pas réussi à avoir l'air normal. Je me mordis la lèvre inférieure, sachant qu'il ne pourrait pas le voir dans la pénombre de la pièce. N me donna un doux baiser contre la joue, avant de commencer à la caresser avec tendresse. Je ne pouvais m'empêcher de me sentir bien avec lui. Lorsque j'étais dans ses bras, c'était comme si rien ne pouvait m'arrêter.

- On est pas obligés de coucher ensemble si ça te rend anxieux, me souffla Nolan contre la peau de mon cou.

Ce n'était pas que ça me rendait anxieux. J'avais juste peur de ne pas être à la hauteur de ses attentes. Ou pire. J'avais peur qu'il me traite exactement comme il m'avait traité lors de notre première fois. Je pensais trop. C'était en raison de ma condition, j'analysais absolument tout, et je comprenais maintenant en quoi cela pouvait me nuire. Je ne voulais pas freiner notre relation. Loin de là. Je voulais qu'elle aille de l'avant, je voulais m'épanouir avec lui. Mais c'était comme si j'en étais incapable. Lentement, je sentis mon amant tourner mon visage vers le sien, pour ensuite faire de même avec mes hanches. Mais j'étais incapable de le regarder. Je ne voulais pas qu'il lise mes angoisses dans mon regard. Je ne voulais pas qu'il y voit mes peurs. Et je ne voulais surtout pas qu'il y voit mon trouble. Ses lèvres se posèrent amoureusement sur les miennes, tandis que sa main libre caressait mon dos. Je devais lui faire confiance. Je devais m'ouvrir à lui. Qu'il l'apprenne ou pas, s'il m'aimait, il m'aimait tel quel. Et non comme il pensait que j'étais. Ses lèvres glissèrent alors contre ma mâchoire, avant que sa bouche ne se dirige près de mon oreille.

- Regarde-moi, m'ordonna-t-il dans un chuchotement.

Je me sentis frémir en entendant sa voix ainsi. Et je me sentis atrocement dominé. Sans même contrôler ce que je faisais, je sentis l'orage qu'était mes yeux s'ouvrir lentement sur les yeux noisettes de mon amant. En ce moment, je ne lisais que le désir dans son regard, et honnêtement, ça m'excitait grandement. Mon chandail me fut rapidement retiré, tandis qu'une filée de baisers glissait contre mon épaule. Je devais me retenir de ne pas gémir en ce moment. Je devais avouer que j'étais déjà bien dur dans mon pantalon, et ce même avant que N ne roule par-dessus moi pour m'embrasser langoureusement. Je me sentis me cambrer, alors que les lèvres de Nolan descendaient le long de mon torse, pour aboutir contre mon bas-ventre. Sa main glissa dans l'élastique de mon jogging, et bien rapidement il suivit la course de mon chandail sur le sol. Je devais avouer que maintenant que je faisais ça avec N, mes petites aventures avec Jake lors de sa rupture avec Timmy n'étaient rien. Mon coeur battait la chamade sous le bel aurore, tandis que ses mains expertes caressaient ma peau. Il ne voudrait plus de moi après tout cela, c'était évident. Qui voulait d'un novice Asperger au lit, tandis qu'il pouvait avoir littéralement n'importe qui dans son lit?

- Je t'aime... me souffla alors Nolan, d'un ton tellement ennivrant.

Je me sentis mal. Terriblement mal. Car même si c'était sa plus belle déclaration jusqu'à présent, j'avais l'impression qu'il était en amour avec un mensonge. Je ne pouvais plus le laisser croire que j'étais normal. Il devait être au courant de ma condition, je devais lui dire.

- Attends... lui murmurais-je machinalement.

Le Nolan qui m'avait baisé dans le pub aurait fait fi de ma demande, mais le Nolan qui était amoureux de moi ne fit que relever la tête au niveau de la mienne. Je me sentais soudainement bien petit sous lui. Il était grand, il était beau, il était musclé, il était masculin. Tout le contraire de moi. À ses côtés, j'avais l'air d'avoir encore un petit corps d'adolescent. Pourtant, ce n'était pas le cas. Je déglutis avec difficulté, tandis que je le fixais dans les yeux. Je ne pouvais plus mentir. Je le savais. Mais c'était comme si j'étais incapable de dire la vérité.

- Pourquoi moi... soufflais-je alors, bien malgré moi.

Pourquoi il m'aimait moi? Pourquoi un homme comme Nolan, un futur aurore, un être aussi désiré par tous était-il amoureux du petit Serpentard autiste qui ne souriait jamais? Je n'avais pas voulu poser cette question, mais elle était sortie toute seule. Je détournai aussitôt la tête sur le côté, ne me sentant pas très à l'aise dans tout ça. Ces derniers mois, je n'avais pensé qu'à Nolan. J'avais rêvé du jour ou il allait m'avouer son amour, car je voulais qu'il tombe amoureux de moi. Ça avait été mon but: faire tomber Nolan Baker en amour avec moi. Et j'avais réussi. Mais maintenant, je ne comprenais pas pourquoi. Non seulement je ne comprenais pas pourquoi, mais en plus je me retrouvais face à une situation que je n'aimais pas. Avec tendresse, mon amant ramena mon visage vers le sien, et je vis qu'il était soudainement plus sérieux que tout à l'heure.

- Je suis Asperger, laissais-je tout simplement tomber.

Merde.

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J'avais dit à Luka qu'il n'avait pas à couché avec moi, oui, j'avais vraiment dit cela. Ça ne m'était jamais arrivé, j'avais toujours pensé qu'à mon propre plaisir, rien de plus. Luka n'était pas comme les autres, je ne parlais pas de condition, mais de sa valeur à mes yeux. Je tenais à ce qu'il se sente en sécurité avec moi. Je ne voyais pas comme un moyen de prendre mon pied.

Malgré ma déclaration, mon amoureux ne se détendit pas. En fait, il était encore plus tendu qu'avant. Je ne savais pas ce qui se passait dans sa tête, mais il avait clairement peur de quelque chose. Moi ou ma réaction face à quelque chose. Si seulement, je pouvais savoir ce qui se passait en lui, pour le rassurer.

- Attends... souffla mon copain.

Je cessai tout mouvement, avant de relever la tête vers lui. Il y a un temps, je n'aurais même pas entendu sa demande. J'étais tellement fou d'amour pour lui, je n'allais pas ruiner ce moment en le forçant à faire quelque chose qu'il ne voulait pas. Je pouvais le voir dans son regard gris que je lui faisais peur. C'était moi le problème, j'étais trop entreprenant et pas assez à l'écoute.

- Pourquoi moi... demanda Luka, tout bas.

Parce que je t'aime, voulais-je répondre. Il n'y avait pas d'autres raisons. J'étais amoureux et je ne choisissais pas de qui je tombais amoureux. Si il pensait que j'avais tout pour moi, il avait tout faux. Leo était parfait, il avait son emploi stable au Ministère, il devait probablement être marié avec des enfants à l'heure qu'il est... Leo était le préféré de tout le monde, j'étais en formation depuis trop longtemps, parce que je n'étais pas assez sérieux. Je préférais baiser tout ce qui bougeait. Je ne voulais plus être comme cela, je voulais être mieux pour Luka. Je levai son visage vers le mien, mon regard se plongeant dans le sien.

- Je suis Asperger, dit-il.

Je gardai un air sérieux, même si l'envie d'éclater de rire me prenait. Je le savais déjà qu'il était Asperger, son père m'en avait parlé, bien avant que je ne sache qui il était. Puis en le côtoyant un peu, on pouvait facilement en voir les signes. Je secouai doucement la tête, avec un petit sourire. Je posai un petit baiser contre son front. Comme il allait détourner le regard, je l'en empêchai avec douceur.

- Luka, murmurai-je. Que tu sois Asperger ne change rien à mes sentiments pour toi. Je t'aime depuis le moment où j'ai posé mon regard sur toi, je t'aime depuis notre première fois aux Trois Balais. Je t'aime, c'est simple.

Je pris ses lèvres doucement, sans forcer. C'était un baiser tendre et tout prudent. Je ne voulais pas le briser, lui faire peur ou lui faire mal. Je me redressai doucement sur mon coude, pour l'observer. Je passai une main douce sur sa joue, avec un sourire amoureux. Ma main alla se nouer avec la sienne, alors que je la levais vers mon visage et y embrassai le dos.

- On ne choisit pas de qui on tombe amoureux, murmurai-je. Et même si on pouvait choisir, ce serait toi.

C'était vrai, je ne choisirais personne d'autre que lui. Je savais que sa mère se ferait un sang d'encre pour lui, à la voir se battre contre les mangemorts pour le sauver, je savais que la femme de Fred Weasley ferait tout pour son enfant. J'embrassai tendrement les lèvres de mon amoureux, avant de le pousser doucement contre le matelas et remonter les couvertures jusqu'à son menton.

- Ta mère sait que tu es ici? demandai-je doucement. Sinon, on attendra à demain pour lui dire... Repose-toi.

Je le roulai sur le côté, en faisant de lui la petite cuillère, je le pressai contre mon torse. Je posai un dernier baiser contre sa nuque, avant de caresser doucement ses cheveux.

- Je t'aime, Luka Weasley, murmurai-je.

Sujet: Re: Relation secrète Dim 11 Oct 2020, 13:19

Merde. J'avais merdé. Il allait partir, c'était certain. Non mais qui voulait d'un adolescent souffrant du spectre de l'autisme comme petit copain? Personne. Pas même Jake, qui pourtant, semblait avoir un penchant pour les jeunes hommes quelque peu dérangés. Je ne savais pas pourquoi j'avais lâché ça comme ça, alors qu'il commençait les jeux de l'amour. Je gardais mon regard sérieux dans le sien, attendant qu'il me repousse, mais il n'en fit rien. Il eut un petit sourire moqueur, et je détournai aussitôt le regard, mal à l'aise. Mais Nolan ramena rapidement mon visage vers le sien, avec une douceur que je ne lui connaissais pas encore. Je me sentais trembler à chaque respiration que je prenais. Il allait me plaquer là, d'une manière délicate, c'était évident.

- Luka, me murmura alors N. Que tu sois Asperger ne change rien à mes sentiments pour toi. Je t'aime depuis le moment ou j'ai posé le regard sur toi, je t'aime depuis notre première fois aux Trois Balais. Je t'aime, c'est simple.

Mon coeur eut un raté, alors que Nolan m'embrassait tout tendrement. C'était impossible qu'il réagisse aussi calmement. Il le savait. Il le savait. C'était aussi simple que cela. J'avais étalé une vérité alors que je n'aurais pas dû le faire. Cependant, le sourire aimant de N, sa façon de me regarder, de caresser doucement ma joue, absolument tout cela venait calmer mes angoisses. Il m'aimait. Tel que j'étais. C'était exactement ce qu'il avait dit. Sa main se glissa alors dans la mienne, avant qu'il ne la relève pour en embrasser doucement le dos. Il était tellement parfait... Mon coeur battait la chamade en ce moment.

- On ne choisit pas de qui on tombe amoureux, continua mon amant sur le même souffle. Et même si on pouvait choisir, ce serait toi.

L'ombre d'un sourire apparut sur mon visage. Mon frère ne pourrait plus le détester maintenant. Nolan était amoureux de moi, et il ne se servait pas de moi comme le prétendait Xav. Je répondis au baiser de mon amoureux avec timidité, mais je fus surpris lorsqu'il me poussa doucement contre le matelas, remontant de ce fait même les couvertures jusqu'à mon menton.

- Ta mère sait que tu es ici? me questionna N. Sinon, on attendra à demain pour lui dire... Repose-toi.

Je n'avais pas envie de me reposer. Et je me fichais bien de ce que ma mère pensait en ce moment. Je ne voulais que N. N et uniquement N. Mais je ne fis rien, le laissant plutôt me manipuler de sorte à ce que je sois dos à lui, blotti contre son torse. Je frissonnai tandis que ses lèvres se posaient contre ma nuque, et je commencai rapidement à m'endormir lorsqu'il commença à caresser mes cheveux.

- Je t'aime, Luka Weasley, entendis-je au loin.

Puis, plus rien.

J'ouvris les yeux brusquement, en me redressant d'un coup dans le lit. Je pouvais sentir une main contre ma cuisse. Je tournai la tête, et je fus surpris d'y voir Nolan. Mais lentement, plus mes yeux s'habituaient à la pénombre, et plus je me rappelais ce qui s'était passé la veille. Je n'étais pas habitué de dormir ailleurs que dans ma chambre au Terrier ou alors qu'à Poudlard. Je n'avais pas fait ma routine d'avant sommeil non plus... Je me défis doucement de l'étreinte de Nolan, avant de mettre mes pieds au sol. Je me dirigeai doucement vers le salon. Je pouvais voir le soleil commencer à peindre l'horizon. Il devait être encore très tôt, mais je savais pertinemment que je n'allais pas être capable de retrouver sommeil. J'ouvris donc le frigo, afin de commencer à préparer un déjeuner, mais il était vide. En fait, il n'y avait que des restes de restaurants pour emporter. Je poussai un petit soupir, avant de rouler des yeux. Je m'habillai rapidement, et tandis que ma main se posait sur la poignée, je m'arrêtai. Je n'avais pas vraiment le droit de sortir. Bah si, j'avais le droit, mais ce n'était pas vraiment sécuritaire.

- Merde... laissais-je tomber dans un chuchotement.

Je retirai lentement mes chaussures, avant de retourner vers la cuisine. J'y trouvai du café, et je commençai donc à en préparer. En commençant à fouiller, je trouvai des patates en canne, du jambon en canne, quelques légumes en canne ainsi que des oeufs dans le vinaigre. Je posai le tout sur le comptoir, analysant mes ingrédients avec découragement. J'avais appris à cuisiner avec des aliments normaux, pas avec ces trucs... Je me saisis de ma baguette, avant d'envoyer une bulle de communication à mon frère. Xav était un excellent pâtisser, mais surtout un excellent cuisinier. J'attendis patiemment en buvant mon café, et quelques minutes plus tard, la réponse de mon frère me vint. En écoutant les conseils de mon frère, je réussis donc à faire une casserole d'oeufs avec du jambon et des légumes, ainsi que des patates rôties. C'est alors que deux mains sur mes hanches me firent sursauter. Je me retournai vivement, armé de ma spatule, et je soupirai de soulagement lorsque je vis Nolan, sourire moqueur aux lèvres. Il avait déjà un café à la main.

- Tu es là depuis combien de temps? lui demandais-je, surpris.

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J'étais heureux et je n'avais pas à me plaindre. Le pire semblait être derrière moi. Mes parents finiraient par voir que je n'étais pas une cause perdue, je semblais être capable de garder une relation saine et aimante. Luka était en sécurité avec moi et il savait que je savais pour sa condition. Mais surtout que cela n'avait pas d'importance à mes yeux, que je l'aimais tout de même. La seule ombre au tableau serait sa famille, je devais déjà avoir son père dans ma poche, mais sa mère et son frère serait difficile à convaincre.

Je m'étais laissé tomber dans les bras de Morphée, dans un sommeil réparateur. Il y avait longtemps que je n'avais pas dormi comme cela. La dernière fois c'était lorsque je m'étais mis en couple avec Jess. Je n'avais pas de regret de l'avoir laissé, même si elle avait été là pour moi durant tellement de temps, elle n'était pas mon beau Serpentard.

Je finis par me réveiller dans un lit vide, je fronçai les yeux, cela ne m'était jamais arrivé. En fait, je laissais les gens dans leur lit, seuls. Je me redressai dans mon lit, avant de lever les couvertures, je portais encore mon boxer. Je poussai un soupir de soulagement, avant de repousser les couvertures et poser les pieds au sol. Je finis par m'habiller rapidement pour me diriger vers la cuisine. Je vis Luka envoyer une bulle de communication à son frère, avant de le regarder attendre pour une réponse. Il était parfait. Suite à la réponse de son jumeau, mon amoureux se mit à cuisiner. Je me glissai dans son dos, en me faisant apparaître une tasse de café à la main. Je glissai mes mains contre ses hanches. Luka se retourna rapidement, en brandissant sa spatule. Cela m'attira un petit sourire moqueur, il était trop mignon.

- Tu es là depuis combien de temps? demanda mon amoureux.

Je souris, avant de poser un petit baiser contre ses lèvres. L'odeur de son plat vint me chatouiller les narines, je me saisis d'une petite patate grillée, avant de la fourrer dans ma bouche. Je posai ma tasse sur le comptoir, avant de prendre sa tasse et y verser un petit réchaud de café. J'attirai mon amant contre moi, avant de l'embrasser tendrement.

- Assez longtemps pour te voir fouiller dans mes armoires, rigolai-je. Je blague, ajoutai-je, devant son air piteux.

Je pris deux assiettes dans une armoire, avant de monter la table. Je fis signe à Luka de s'installer en lui tirant une chaise. Je laissai mon amant s'y asseoir, avant de la pousser contre la table. Je me saisis de sa poêle, avant de mettre une petite quantité de casserole dans son assiette et dans la mienne. Je pris place en face de lui, avant de prendre sa main. Je souris en voyant mon copain trier les aliments dans son assiette. Je ne pouvais pas faire autrement que de trouver cela attendrissant, ses sourcils froncés, son regard sérieux. Je pris ma fourchette pour voler un morceau de jambon dans son assiette, avant de me pencher vers lui et lever son visage vers le mien.

- Tu es parfait, murmurai-je, avant de l'embrasser amoureusement.

Je finis par me rasseoir, avant de commencer à manger en silence. Son père finirait par arriver et je ne voulais pas qu'il nous trouve dans une position gênante. Mon pied alla jouer avec celui de Luka, sous la table. Son regard croisa le mien, je lui souris amoureusement. Moi qui n'aimais pas le silence, je me surprenais à chérir tous les moments avec lui, même les silencieux.

- Je t'aime, murmurai-je.

Sujet: Re: Relation secrète Mer 28 Oct 2020, 15:57

Si je me fiais à la quantité de café qu'il y avait dans sa tasse, cela faisait un petit moment qu'il était ici. À moins qu'il ne l'ait calé d'un coup, ce qui me surprendrait. Je ne savais pas pourquoi, mais ça me rendait nerveux de savoir qu'il était resté là, à m'observer. Mais il était si beau, avec son sourire charmeur, que j'en oubliai presque mon repas qui cuisait derrière moi. Les lèvres de Nolan se posèrent alors tendrement contre les miennes, j'en frissonnai. Sa main se tendit derrière moi, et j'écarquillai les yeux. Avec horreur, je le vis mettre ses doigts dans ma casserole, avant de prendre un morceau de patate et le mettre dans sa bouche. Comme s'il n'avait rien fait, mon amant se retourna, afin de verser un réchaud de café dans ma tasse. Il me tira alors contre lui, me serrant contre son torse. N releva mon visage vers le sien, avant d'embrasser mes lèvres avec amour. L'espace d'un instant, j'oubliai qu'il venait de mettre ses doigts dans mon repas.

- Assez longtemps pour te voir fouiller dans mes armoires, me dit-il alors, à mon plus grand désarroi. Je blague.

Je déposai la spatule que je n'avais pas encore lâché, avant de regarder Nolan monter la table. Je le vis, avec surprise, me tirer une chaise avant de m'indiquer de m'asseoir. Jamais je n'aurais pensé qu'il puisse être galant. Je pris place, le laissant pousser la chaise jusqu'à la table. Rapidement, je reçus une assiette pleine sur mon napperon. J'attendis poliment que N prenne place face à moi. Sa main se glissa dans la mienne, sur la table, et je me perdis dans son regard quelques secondes. Je baissai alors la tête sur mon assiette. J'avais tenté de cuisiner un repas normal, mais moi, je ne mangeais pas les trucs mélangés. Patiemment donc, je triai mes aliments, séparant chaque chose. C'est alors qu'un morceau de jambon me fut volé, juste avant que la main de Nolan ne relève mon visage vers le sien. Je le fixais, les sourcils froncés, tandis qu'il avait un sourire amoureux aux lèvres.

- Tu es parfait, me souffla-t-il, avant de poser ses lèvres contre les miennes.

Je haussai un sourcil, le regardant commencer à manger son assiette. Je fis donc de même, dans un silence complet. Je n'étais jamais celui qui parlait en général, alors encore moins à table. Si on me posait des questions évidemment, je répondais. Mais Nolan mangeait aussi, frottant son pied contre le mien. Je relevai les yeux, croisant ses noisettes pétillantes. Il était tellement beau, tellement parfait...

- Je t'aime, minauda mon copain.

Mon copain. Pouvais-je vraiment l'appeler ainsi? Étais-je vraiment en couple avec Nolan Baker, le barman des Trois Balais dont toutes les filles de Poudlard étaient amoureuses ? Moi, Luka Weasley? J'allais devoir commencer à le croire ! Je terminai la portion de patates dans mon assiette, puisque c'était la chose que j'avais choisie de manger en premier, avant de prendre une bonne gorgée de café. Sans même comprendre ce qui m'animait, complètement perdu dans le regard de mon amant, je me sentis grimper sur la table, avant de marcher à quatre pattes jusqu'à son côté de la table. Je passai mes jambes vers l'avant, me laissant glisser contre ses cuisses. Je nouai mes mains contre sa nuque, me perdant encore quelques secondes dans son regard, puis je m'emparai de ses lèvres avec passion, avec amour. L'une de mes mains grimpa dans sa chevelure, pour s'en saisir doucement, tandis que mes baisers se faisaient de plus en plus enflammés.

- Je t'aime encore plus, râlais-je près de son oreille.

Je mordillai son lobe, avant de descendre mes baisers le long de son cou, tirant contre le col de son chandail pour me rendre jusqu'à sa clavicule. En voulant plus, je retirai le chandail que portait mon amoureux, laissant ma bouche explorer ses pectoraux, avant de remonter contre sa mâchoire, puis contre ses lèvres. Je sentis que Nolan se levait, glissant ses mains sous mes fesses, tandis que je refermais mes jambes autour de sa taille. Alors qu'il me transportait vers sa chambre, je plongeai mon regard dans le sien, ne le lâchant pas, pas même lorsque mon dos toucha le matelas. Je me sentais tellement petit ainsi, sous Nolan. Et j'aimais ça. J'aimais me sentir à sa merci, sous son emprise, sous son pouvoir. Je laissai mon index glisser contre ses pectoraux, avant de reprendre amoureusement ses lèvres.

- Je t'appartiens, minaudais-je, très sérieusement.

Oui. J'étais à lui. Sans le savoir, je l'avais toujours été. Et j'allais toujours l'être. C'était aussi simple que ça.

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Si seulement, je pouvais cesser de m'inquiéter que la mère de mon amant ne débarque ici, je pourrais me laisser aller pleinement. Mais non, j'étais comme ça, maintenant, je m'en faisais de me faire prendre et qu'on me refuse de me laisser voir Luka. Moi, qui n'avais jamais eu peur qu'on me surprenne avec quelqu'un, qui se foutait des règles, je voulais maintenant les suivre et faire cela comme il faut. Je voulais être un petit ami parfait.

Je regardai mon copain finir de manger ses pommes de terre, avant de boire son café. Le regard gris de mon amoureux restait dans le mien, je fus juste un peu surpris de le voir grimper sur la table et se diriger vers moi. Ses jambes atterrirent de chaque côté de moi, alors qu'il se laissait glisser sur mes cuisses. Ses mains se joignirent sur ma nuque, alors que son regard se blottit dans le mien, alors que ses lèvres se pressaient contre les miennes. Sa main se glissa dans mes cheveux, avant de prendre une bonne poigne, ses baisers devenant de plus en plus passionnés.

- Je t'aime encore plus, murmura mon amant.

Je le sentis mordiller doucement mon lobe d'oreille, juste avant que ses lèvres n'aillent explorer le creux de mon cou, en tirant contre mon chandail pour dévoiler ma clavicule. Je le laissai me retirer mon chandail, ses lèvres glissant avec appétit contre mon torse. Elles remontèrent le long de ma mâchoire inférieure et revinrent contre mes lèvres. Je me sentais en vouloir plus, je me sentis entourer Luka de mes bras et me lever. Ce dernier croisa ses jambes autour de moi, en plantant son regard dans le mien. Je le posai doucement contre le matelas, le bout de son doigt glissa contre mon torse, me sentant frémir de plaisir. Les lèvres de Luka reprirent les miennes, alors que je perdais tout contrôle de moi-même.

- Je t'appartiens, me dit-il solennellement dans un murmure.

Je pris ses lèvres avec appétit, avant de lui retirer ses vêtements, sans attendre ne serait-ce qu'un consentement de sa part. L'entendre me dire qu'il m'appartenait avait simplement fait que j'avais perdu le contrôle sur ma personne et que tout ce qui me contrôlait, c'était mes pulsions. Mes baisers pressant descendirent dans le creux de son cou, contre son torse vers son bas ventre. Mes mains agrippèrent ses pantalons, avant de les lui retirer.

- Redis-le, râlai-je. Redis-le encore.

J'aurais pu lui dire «je t'aime», mais ce n'était pas sortit comme je voulais. Au contraire, j'étais en train de redevenir l'ancien moi. Celui que je préférais oublier. Mes baisers s'arrêtèrent à la base de son sexe, alors que je lançais un regard brûlant à mon amoureux. Je me penchai contre son membre, avant de l'entourer de ma main chaude et entamer une lente et vigoureuse caresse. Rapidement, sa verge devint dure dans ma main, je me penchai pour poser un doux baiser contre son gland, avant de le prendre en bouche. Je poussais un gémissement entre chaque va et vien, me régalant de son sexe. Je pris sa main avant de la poser derrière ma tête.

- Je t'aime, murmurai-je, avant de remonter vers son visage.

Sujet: Re: Relation secrète Lun 02 Nov 2020, 14:02

Jamais je n'aurais cru être en mesure d'aimer un jour. Pas de cette façon. C'en était tout simplement maladif. Nolan était absolument tout pour moi, et j'étais à lui, pour toujours. Ma mère n'aurait pas le choix d'accepter cette relation. C'était ça, ou elle ne me reverrait plus. Car oui, si j'avais à choisir entre elle et lui, le choix serait bien simple. J'osais croire que je pouvais compter sur mon père pour la calmer, et la raisonner. La convaincre, que Nolan était la personne pour moi. Je m'entendis gémir, lorsque les lèvres du beau barman se posèrent contre les miennes. Ses baisers étaient vifs, enflammés, passionnés. Ils étaient absolument tout ce que je désirais. Rapidement, mon chandail me fut enlevé, juste avant que les baisers de mon amant ne descendent dans le creux de mon cou, avant de poursuivre leur chemin vers mon bas-ventre. J'anticipais la suite. Je n'étais plus nerveux. Tout allait bien. Rapidement, mes pantalons allèrent rejoindre mon chandail, me laissant complètement nu sous N.

- Redis-le, laissa tomber Nolan en un râle. Redis-le encore.

L'ombre d'un sourire apparut sur mon visage. J'allais lui redire. Encore et encore. J'allais le lui redire, tant et aussi longtemps que mon coeur battrait. Je me cambrai légèrement, lorsque la bouche de Nolan arriva près de mon sexe. Ses yeux noisettes se levèrent alors, et le désir que j'y vis me donna envie de gémir. Doucement, mon copain commença à caresser mon membre et rapidement, il devint dur dans sa main. Aussitôt, ses lèvres se posèrent contre le gland, juste avant qu'il ne l'engloutisse au complet. Je serrai les dents, résistant à l'envie de gémir. Mais les gémissements de N, par contre, envahirent la pièce. Je me sentais transporté hors de mon corps sous les traitements de Nolan. Cela faisait longtemps maintenant que je rêvais du moment ou j'allais de nouveau faire l'amour avec l'homme que j'aimais. Il se saisit de ma main, afin de la poser derrière sa tête, mais je ne le forçai en rien. Je fourrageai plutôt dans ses cheveux.

- Je t'aime, me souffla-t-il, en ramenant son visage au niveau du mien.

J'encadrai son visage de mes deux mains, avant d'embrasser ses lèvres avec un amour infini. Je le repoussai brusquement hors du lit, faisant contraste avec mon baiser. Je me levai à mon tour, plongeant mon regard brûlant dans le sien. Sans jamais lâcher ses yeux, je m'agenouillai devant Nolan, descendant son pantalon et ses boxers par la même occasion. Son membre se dressa droitement devant mon visage, et je me mordis la lèvre inférieure d'envie. J'allai embrasser la base de son membre, avant de le remonter en une filée de baisers jusqu'à son gland. Ma main se noua avec celle de mon amoureux, avant que je ne le prenne totalement en bouche. Totalement... C'était une façon de parler, puisque le membre de Nolan n'entrait pas en totalité dans ma bouche. Malgré tout, je suçais ce que j'étais capable avec appétit. Après plusieurs minutes, j'arrêtai mon traitement, me relevant. Je levai mes yeux sur ceux de Nolan.

- Je t'appartiens, répétais-je alors.

Je vis l'étincelle dans son regard, et il me poussa contre le mur le plus proche, avant de me retourner le torse contre celui-ci. L'une de ses mains se posa contre ma gorge, rejetant ma tête vers l'arrière.

- Hey... Doucement... lui soufflais-je, réalisant la tournure que ça prenait.

Sa main désserra son emprise contre ma gorge, avant de se poser contre ma hanche, me retournant face à lui. Je m'emparai alors de ses lèvres avec amour, et bien rapidement, Nolan me ramena au lit, me couchant sur le dos, grimpant par-dessus moi. Mes cuisses s'étaient écartées d'elles-mêmes, en fait, afin de le laisser s'y glisser. Je ne sus combien de temps passa, alors qu'il était ainsi au-dessus de moi, ses yeux bien encrés dans les miens. Ils y restèrent assez longtemps, en fait, pour me faire sourire. Un vrai sourire. Car j'étais heureux. J'étais heureux dans les bras de Nolan Baker. Et mon sourire, le fit sourire. Il avait réussi, là ou tous avaient échoué. Personne n'avait jamais réussi à me faire sourire ainsi, pas même ma mère, ou alors Xav.

- Fais-moi l'amour, réclamais-je en un râle.

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Je ne faisais que me répéter, qu'il était en voie de finir sa scolarité, qu'une fois que ce serait fait, notre relation n'aurait plus lieu d'être mal vue. Que ses parents finiraient par accepter que nous nous aimions et qu'enfin je venais de trouver la personne qui ferait en sorte que je finisse mes jours avec lui. Car même lorsque je me mettais en couple, j'avais toujours envie d'aller voir ailleurs. Pas avec Luka, en fait, j'avais même oublié le reste de la race humaine à son contact. Pour moi, il n'y avait que lui.

Ses mains se posèrent contre mes joues, avant que ses lèvres ne viennent se poser contre les miennes. D'un coup, mon amant me poussa hors du lit, sa violence contrastant avec la douceur de ses baisers. Mon copain finit par me rejoindre hors du lit, avant de s'agenouiller devant moi, son regard brûlant fixé dans le mien. Doucement, il me retira mon pantalon et boxer, découvrant mon membre tendu et douloureux. Luka posa un doux baiser contre la base de ma verge, avant de remonter en une filée de baisers vers mon gland. Sa main alla chercher la mienne, comme il me prenait en bouche, ses lèvres appliquant une pression divine. Au bout de quelques minutes de pur bonheur, mon amant releva son regard vers le mien, en cessant sa fellation. Luka se releva doucement.

- Je t'appartiens, dit-il, sérieux.

Mon coeur eut un raté, je ne pus m'empêcher de le plaquer au mur et le retourner face à ce dernier. Ma main se posa contre la nuque de Luka pour rejeter sa tête vers l'arrière. Mon envie de le prendre sauvagement et avec toute la passion du monde était très présente.

- Hey... Doucement... murmura Lu.

Je desserrai mes doigts, avant de laisser son cou, pour poser ma main contre sa hanche, avant de le retourner face à moi. Mon amant reprit mes lèvres tendrement, alors que je le soulevais pour le ramener au lit et grimper par-dessus lui. Ses jambes s'écartèrent d'elles-même, afin que je puisse m'y glisser, mon regard blottit au creux du sien. Je vis quelque chose que je n'avais vu, un sourire, un vrai sourire. Mon amour me souriait, cela me désarçonna, je ne l'avais jamais vu ainsi, il était magnifique. Je souris en retour.

- Fais-moi l'amour, râla mon bel amour.

Je hochai la tête, pour aller chercher ses lèvres avec amour, ma main glissant de son torse vers son bas ventre, avant de s'enrouler autour de son membre. Je commençai à le caresser doucement, en laissant mes baisers glisser contre la peau de son cou, son torse et son bas ventre. J'embrassai son gland, avant d'entourer son sexe de mes lèvres et sucer sa verge avec douceur. Je laissai un premier gémissement, mes mains caressant doucement son paquet. Lorsque je sentis son être se mettre à trembler, je retirai ma bouche. Ma main glissa contre sa joue, alors que je relevais son bassin, afin me positionner à l'entrée de son antre.

- C'est moi qui t'appartiens, soufflai-je.

Tout en gardant mon regard dans le sien, je donnai un doux coup de bassin, afin de le pénétrer. Je poussai un petit râle, avant d'entamer un lent mouvement de hanches. Je pris les lèvres tremblantes de mon amoureux avec amour, mes mains contre ses hanches, afin de guider son mouvement avec le mien. Je n'avais jamais été aussi doux au lit, en fait, c'était même plus que doux, c'était comme si Luka était fait en porcelaine et que je ne voulais pas le briser. Je levai un regard inquiet sur Luka.

- Ça va ? demandai-je, en un souffle. Je te fais pas mal?

Je cessai tout mouvement, afin de m'assurer que je n'allais pas trop vite ou trop fort pour mon amoureux. Je repoussai délicatement une mèche de ses yeux, avant de l'embrasser doucement. J'inversai nos positions, afin de l'avoir par-dessus moi, afin qu'il décide du rythme. Ma main glissa le long de sa cuisse et son torse, pour caresser sa joue. Je me redressai pour l'embrasser langoureusement, avant de faire glisser une main dans le creux de son dos.

- Je t'aime, murmurai-je au creux de son oreille.

Sujet: Re: Relation secrète Dim 24 Jan 2021, 14:21

Je crois que je pouvais enfin dire que j'étais en couple avec Nolan Baker. Je l'aimais, il m'aimait, et personne ne pourrait aller à l'encontre de cet amour, pas même ma mère surprotectrice. Ce que je ressentais lorsque j'étais avec le beau barman, c'était tout simplement indescriptible tellement c'était puissant. Je savais que je souhaitais passer le reste de mes jours auprès de Nolan; j'espérais seulement qu'il souhaite la même chose de son côté.

Nolan acquiesça à ma demande d'un doux signe de tête, s'emparant de mes lèvres avec amour. Sa main glissant le long de mon torse me fit frissonner. Chaque contact m'électrisait au plus haut point. C'était la première fois que je couchais avec N depuis notre première rencontre, et même si j'angoissais à l'idée, je savais que ce serait bien. Nolan allait prendre soin de moi, et non me marteler comme il l'avait fait. Je savais qu'il avait certaines pulsions agressives, et j'étais prêt à les accepter, mais pas aujourd'hui, pas maintenant. En ce moment, je voulais seulement me sentir aimé.

La main de Nolan commença alors à caresser mon membre avec douceur, tandis que ses baisers glissaient de ma bouche à mon cou, puis ils descendirent lentement jusqu'à mon bas-ventre. Aussitôt, mon copain me prit en bouche, ce qui me fit gémir doucement. Sa main caressait mon paquet par la même occasion, maximisant les sensations. Cela ne prit que quelques instants avant que je ne sente mon corps commencer à trembler, tout près de l'orgasme. C'est ce moment que choisit Nolan pour arrêter son traitement. Il se glissa entre mes jambes, soulevant alors mon bassin. Sa main caressa tendrement ma joue, faisant faire un bond à mon coeur.

- C'est moi qui t'appartiens, me souffla-t-il alors.

Oui. Il était mien, pour l'éternité. Son regard bien niché dans le mien, Nolan donna un petit coup de hanches, afin de me pénétrer avec la plus grande douceur. Malgré tout, son membre étira durement les parois de mon intimité, et je dus retenir un gémissement de douleur. Je ne voulais pas qu'il arrête. Je voulais qu'il transforme ma douleur en plaisir, je voulais l'entendre gémir, je voulais qu'il explose en moi. Je voulais absolument tout de lui.

Nolan poussa un premier râle de plaisir, tandis qu'il s'activait avec une douceur que je ne lui connaissais pas. La douleur était encore présente, mais il était tellement attentionné que je l'oubliais. Il n'y avait que lui et moi, son regard dans le mien, tout était absolument parfait. Il s'empara alors de mes lèvres, et je me sentis sourire au travers les baisers; il était vraiment mon homme. Ses mains vinrent alors se poser contre mon bassin, afin d'aider au contrôle du mouvement et ainsi nous synchroniser. Il fallait bien avouer que je n'avais pas encore osé bouger. La pénétration s'intensifia mais au lieu de me faire mal, je ressentis un plaisir pur.

- Ça va? murmura mon amant. Je te fais pas mal?

Je ne répondis rien; je n'étais pas pour lui mentir, et je ne voulais pas l'inquiéter inutilement non plus. Nolan cessa donc de se mouvoir en moi, glissant une mèche de mes cheveux qui tombait devant mes yeux sur le dessus de ma tête. Ses lèvres caressèrent les miennes avec tendresse, avant qu'il n'inverse nos positions. Je ne savais pas si j'étais à l'aise d'avoir ainsi le contrôle. Je ne l'avais jamais eu de toute ma vie, et je devais avouer que j'angoissais à l'idée de ne pas satisfaire mon partenaire. Nolan se releva alors afin de s'emparer de mes lèvres passionnément, laissant ses mains caresser ma peau brûlante.

- Je t'aime, me souffla-t-il près de l'oreille.

Je souris bêtement, avant de ramener son visage face au mien. Je me perdis dans son regard quelques instants, avant de m'emparer de ses lèvres avec tout l'amour que j'éprouvais pour lui. Je commençai une douce danse du bassin, constatant que je m'étais habitué à la présence du membre de mon amoureux en moi. Je nouai mes mains contre sa nuque, prenant confiance en mon mouvement. Je me laissais glisser jusqu'à son gland, mais sans le laisser sortir, avant de le laisser m'emplir de nouveau. Je me mordais la lèvre, afin d'éviter de pousser des gémissements gênants, mais j'en étais incapable. À chaque fois qu'il entrait complètement en moi, je gémissais fortement. Je devais être rouge de timidité, si je me fiais à la température de mon visage.

Après quelques minutes à accélérer le rythme, un immense plaisir m'emplit, et je poussai un gémissement sonore, tandis que je refermais les jambes. Mes genoux se heurtèrent cependant au bassin de Nolan. Je commençai alors à trembler légèrement, et j'enfouis mon visage au creux du cou de mon copain.

- Je n'ai pas mal, lui murmurais-je alors contre la peau chaude de son cou. Fais-toi plaisir.

J'apposai un suçon contre son trapèze, avant de remonter jusqu'à sa mâchoire en une filée de baisers. Je m'emparai de ses lèvres avec une passion qui m'était jusque là inconnue.

- Tu es toute ma vie, râlais-je entre deux baisers.

» Sauver une relation lorsqu'on est une cause perdue- Julian et Cassie