Aujourd'hui, duels!

Une classe de sixième. Pas mes préférés, mais la matière à donner est assez intéressante. Par contre, aujourd'hui...

-Pas de matière.

La classe exprime sa joie dans un cri d’excitation. Les garçons qui se donnent du style se font une poignée de main complexe, les intellectuels affichent un air triste, deux filles se mettent à discuter en se tournant les cheveux au bout du doigt. Ahhh... Ils grandiront... Je l'espère... Soudainement, ceux qui ont l’obligeance de réfléchir un peu à mes motivations se manifestent.

-Il y a un contrôle, c'est ça?
-Pas vraiment.
-Un test alors?
-Ou un mini-test?
-Disons seulement qu'il y a une sorte d'évaluation.

Soupir général et plaintes sonores. Ah les ados...

-Cessez! Aujourd'hui c'est jour de duel ! Je sais que c'est pas vraiment au programme, mais c'est de cette manière que j'aime enseigner ce cours, bon! Hurm... Alors, mettez les bureaux sur les côtés de la classe et placez vous en deux rangs.

Bon... Qui choisir? Le premier duel doit être intéressant. Assez pour que je m'en rappelle au moins... Un garçon au fond affiche un air fier et confiant. Il croît en ses capacités... Nah, mauvais choix. Un autre garçon est décalé des autres, un peu plus en arrière de son rang. Il tente d'apercevoir quelque courbe dans le bas du dos des filles.

-Summer! En rang!

Woah, j'en ai fait sursauter une à ma gauche... Ah oui, l'autre Summer... Alice tente désespérément de disparaître de mon champ de vision. Pas vraiment du genre à vouloir être choisie en premier. Dommage... Pour elle, bien sûr. En fait...

-Quoi de mieux pour commencer qu'une bonne vieille querelle frère et sœur, non?

Son regard à elle dit "Oh non". Son regard à lui dit "Oh oui". Ça va être intéressant.

-Dans le coin rouge... BLAAAAAAAAAAKE SUMMEEEEEEEEEER! Dans le coin bleu... ALIIIIIIIIIICE SUMMEEEEEEEEEEER!

Les deux se placent entre les rangs, aux extrémités. Ils se rapprochent au centre.

-Présentez baguette!

Ils échangent quelques mots. Je me demande...

-Saluez! Au compte de 3, vous pourrez débuter. Je vous rappelle que vous ne pouvez pas utiliser de sortilège qui pourraient mettre la vie de votre adversaire, votre vie ou celle de quiconque se trouvant dans cette pièce en jeu. Tâchez aussi... de limiter les dégâts, hein... Un! Deux! Trois!

C’est grognon que j’enfilai mon uniforme, je ne voulais pas de ce cours j’étais pas doué et ma frangine avait encore une fois la chance de me ridiculiser devant la famille. Je finis de nouer ma cravate et descendis à la grande salle prendre mon déjeuner. J’aperçus ma petite sœur une table plus loin qui avait bien évidement le nez scotché dans son livre. Je commençai à manger et sentis un regard insistant dans mon dos. Je me retournai pour voir de qui il s’agissait, ah bordel quand est-ce qu’elle allait me foutre la paix celle là. Sa fait six ans qu’elle me fait des avances et elle comprend toujours pas le message. Je regardai l’heure et fini mon repas avant de prendre mon sac et de monter au troisième étage, là où le cours allait avoir bientôt lieu.
Défense contre les forces du mal... pourquoi pas dire un cours qui fait juste vous expliquer les milles et un sortilèges de notre monde, mais pourquoi nous donnez un cours qui se ramenait à sortilèges et enchantement, mais juste en le maquillant sous un autre nom. Je m’installai au fond, loin du regard de Downey pour que je puisse relooker les courbes des filles de ma classe. Je mis mon sac sur mon bureau, même pas la peine de sortir du matos, j’allais pas m’en servir de toute façon. Tiens le v’là qui arrive. Y’a une drôle de lueur dans son r’gard, bon y manigance quoi encore.
Pas de matière
Un piège, c’est un piège. Les gens autours de moi commence à s’excités. J’ai un mauvais pressentiment. Certains commence enfin à se calmés et se mettent à lui posé des questions.
Disons seulement qu’il y a une sorte d’évaluation
J’le savais, c’est un vrai persécuteur celui là. J’enfouis ma tête sur le dessus de mon sac.
Cessez! Aujourd'hui c'est jour de duel ! Je sais que c'est pas vraiment au programme, mais c'est de cette manière que j'aime enseigner ce cours, bon! Hurm... Alors, mettez les bureaux sur les côtés de la classe et placez vous en deux rangs.
J’me cache au fond, j’ai pas envie d’participé parce qu’il y aura sans doute aucun challenge. J’ai besoin d’un enjeu pour pouvoir bien me défendre. Une fille de Poufsouffle s’installe devant moi.
Mhmm pas mal, pensais-je en regardant la courbe de ses hanches. J’me verrais bien l’étudiez un peu elle.
Summer ! En rang !
Shit, et puis quoi encore, il va me mettre contre qui cette fois-ci. Ma sœur sursaute en entendant notre nom sans doute en pensant que c’est elle que l’prof veut humilier.
Quoi de mieux pour commencer qu’une bonne vielle querelle frère et sœur, non?
Quoi ? J’peux pas m’battre contre ma p’tite sœur, si elle perd elle va se plaindre aux parents tandis que si je perds j’vais pas plus amélioré mes chances d’avoir leur attention... quoique il s’agit d’une bonne occasion où j’pourrais me venger, sans que ça en aille trop l’air.
Dans le coin rouge... BLAAAAAAAAAAKE SUMMEEEEEEEEEER! Dans le coin bleu... ALIIIIIIIIIICE SUMMEEEEEEEEEEER!
Je prends place et sortant ma baguette de ma poche. J’finis par m’avancer, comme ma jumelle.
Présentez baguette!
Je fixe ma sœur dans les yeux en lui chuchotant tout bas, pour que seulement elle m’entende.
T’inquiètes, j’vais pas t’faire trop mal... juste assez
Je me mis à sourire, et elle roula des yeux.
Saluez! Au compte de 3, vous pourrez débuter. Je vous rappelle que vous ne pouvez pas utiliser de sortilège qui pourraient mettre la vie de votre adversaire, votre vie ou celle de quiconque se trouvant dans cette pièce en jeu. Tâchez aussi... de limiter les dégâts, hein... Un! Deux! Trois!
Sa y est, c’est elle contre moi, j’peux et j’veux pas lui faire mal. Je balais vite les environs en cherchant quelque chose pour lui faire peur. J’veux faire exploser un truc mais j’arrive pas à trouver quoi, ah voilà. Sa barette tombe de ses cheveux.
Confringo !
Le petit bout de métal explose dans un bruit sourd Alice se laisse tomber à plat ventre pendant que je pointe ma baguette vers elle. Puis... bordel elle est où. 

Alice tu fais chier!

Je la cherchais toujours j’arrivais pas à savoir ce qui se passait. Soudainement sa voix retentit derrière moi.
Oppugno
Putain qu’est ce qu’elle m’envoie au visage encore. Bon nombre des plumes qui se trouvaient sur les tables se dirigèrent vers moi. Pris d’un élan de panique je les esquivai toute les unes après les autres. J’me retenais d’pas crier. Les plumes finirent par s’encastrer toutes dans l’mur et je faisais maintenant face à ma petite sœur. Je devais trouver un sort à lui lancer pour lui faire clouer le bec de m’avoir autant ridiculisé. J’sentais la rage qui bouillait en moins depuis tant d’année et le sort partit de lui-même sans que j’l’aille vraiment décidé.
Sectumsempra
J’le regretta tout de suite et savais pertinemment que j’risquais l’expulsion après avoir lancé ce sort et vu le visage sévère d’mon professeur. J’risquais aussi d’être renié par ma famille pour ce que je venais de faire à ma sœur jumelle. J’rangeai ma baguette sous le regard outré de mes collègues. Puis je disparu de la classe dans un vacarme bruyant

\!/ HJ, Partis je ne sais trop où \!/

Je tentais de mettre le plus de haine possible dans mon regard. Il savait très bien que j’allais encore le battre, mais il s’entêtait quand même à jouer dur, sans doute pour se donner en spectacle. Jamais je n’avais baissée ma garde face à lui, mais quand j’entendis le sort qu’il me destinait je fus outrée au point où je ne sus le contrée.
Sectumsempra
Le maléfice me frappa de plein fouet et je me retrouvai vite au sol, souffrante et mal en point. J’entendis mon frère déguerpir dans un vacarme bruyant. Des larmes qui me blessais comme si elles étaient aussi tranchante que des lames de rasoirs coulaient le long de mes joues, sans que je ne puisse les contrôlées. J’avais mal, extrêmement mal. Je me sentais faiblir et j’avais de plus en plus de mal à tenir. Bien vite je n’eus plus connaissance de rien et m’évanouie sur le sol froid de la classe de défense contre les force du mal.

\!/ HJ suivra qui conque la déplacera \!/

[...]

– Sectumsempra

Le visage de Blake trahissait ses émotions. Il affichait tellement de haine que même Allan en fut inquiété. Le jeune homme s'enfuit bruyamment lorsqu'il réalisa ce qu'il avait fait. Alice était au sol. Elle n'avait pas réagi à temps pour éviter le sortilège qui la frappa de plein fouet. Elle semblait apeurée et cherchait son souffle. Des larmes coulaient de ses joues. À mesure que son visage se détendait, son sang se répendait sur le plancher de la classe.

– Sortez tous... Allez chercher l'infirmière et prévenez le directeur.

Un Gryffondor qui perd son sang froid et frappe sa propre soeur avec un sortilège aussi dévastateur... J'arrive pas à y croire... Alors que les élèves se précipitaient vers la sortie, visiblement troublés, Downey s'agenouilla auprès de la jeune Alice. Il observait la pauvre petite se vider de son sang. Il tremblait. Ressaisis-toi, Allan. Tu dois faire quelque chose pour la sauver... Vite, un sortilège de guérison... euh... Ah merde! Allan sentait la panique l'envahir. Il ne se doutait pas du tout que ce qui venait d'arriver allait arriver. Il secoua vivement la tête de gauche à droite, retrouva le focus oculaire sur la jeune Serdaigle et se rapella d'un sort qu'il avait appris à l'Académie.

– Vulnera Sanentur... Vulnera Sanentur... Vulnera Sanentur...

Il récita la formule à voix basse, comme une comptine pour endormir les enfants. C'était le seul sortilège pouvant guérir de telles blessures qu'il connaissait. Le sang retournait dans le corps et la seule coupure visible qui n'était pas sous ses vêtements, dans le cou d'Alice, se refermait. J'espère ne pas avoir agi trop tard. Allan pencha la tête au dessus du visage d'Alice et plaça son oreille près de sa bouche. Il entendit une respiration et en fut instantannément soulagé. Il releva l'adolescente et la mit sur son épaule. Le poids de la jeune femme lui rappela aussitôt l'âge qu'il avait. Il se dirigea péniblement vers l'infirmerie. Ils croisèrent des élèves se dirigeant vers eux avec une civière. Alice fut emmenée à l'infirmerie.

Alors qu'Allan, debout dans le couloir, regardait la civière entrer dans la petite salle beige, un hibou vint se poser sur son épaule. Euh.. Salut, toi. Il reconnut ensuite le hibou du directeur et le tourna aussitôt dans tous les sens pour trouver un message attaché. La tête de la petite bête restait à l'horizontale. Il trouva enfin le message.



Allan pouffa de rire lorsqu'il lut le nom du fantôme.



Je lirai le reste en chemin. Allan poussa le hibou de son épaule et se dirigea à la course vers les toilettes de Mimi Geignarde. Il réalisa son erreur et ralentit un peu pour arriver en vie là-bas.


[hrp]Alice à l'infirmerie, Downey aux toilettes de Mimi Geignarde. Fin du RP [/hrp]