Poudlard - Next Gen
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Qu'est devenu Poudlard après le départ d'Harry?
 
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Soraya Laveau

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MessageSujet: Visite guidée   Visite guidée Icon_minitimeSam 17 Nov 2018, 14:25

Je poussai un soupir en atterrissant sur le sol glacé de la Russie. Je resserrai mon manteau autour de moi, j'étais frigorifiée. J'étais en voie d'être renvoyée de Ouagadou, ma mère m'avait poussée à visiter des écoles en Europe. Beaubâtons avait été un échec, les filles s'étaient foutu de mes cheveux rose et de mon style. Dumstrang était trop axé sur la magie noire.Et Poudlard ressemblait à une école maternelle.  Il ne me restait que Koldovstoretz, dans la froide Russie. Mais qui voulait d'une fille comme moi, un peu bête, presque prêtresse vaudou et avec un goût pour défier l'autorité. Aucune école.


Je sortis de ma poche de mon manteau noir, un petit parchemin. Sur ce dernier était écrit le nom des écoles que je devais visiter et la personne qui viendrait me chercher au point de rendez-vous. Beauxbâtons: Marie-Clara Delongpré. Dumstrang: Kayla Grant. Poudlard: Amber Kingsley. Koldovstoretz : Irina Zikov. Il ne me restait qu'une école et probablement qu'un dernier guide trop snob à mon goût. On m'avait aussi envoyé une photo de mes guides, la plupart était de jolies filles bien rangées, mais la russe avait littéralement l'air d'un mannequin. Ce qui m'intimidait au plus haut point.


Je m'avançai un peu sur cette place publique bondée. Il fallait que je trouve mon guide ici? Rien de plus chiant. Je commençai à circuler entre les gens, en essayant de reconnaître quelqu'un, mais rien. Mes orteils commençaient à être engourdis par le froid et mes bottes non doublées. J'enfonçai mes mains gantées dans mes poches, avant de m'asseoir dans un coin sur ma petite valise à roulettes. Je commençais sérieusement à détester ce pays.


- Soraya Laveau? fit une voix douce et posée à côté de moi.


Je levai les yeux sur la dénommée Irina. Je lui fis un sourire maladroit, car elle était foutrement plus belle en vrai. Ce qui était encore plus intimidant. Me rendant compte de mon impolitesse, en restant assise et ne me présentant pas, je sautai sur mes pieds,  qui eux atterrirent sur une plaque de glace. ce faisant, je me retrouvai sur mon popotin en moins de deux. Je laissai échapper un juron, avant de me relever.


- Pardon... Irina Zikov? dis-je, timide. Je suis Soraya... je euh... enfin. Ils ont dû te parler de pourquoi je suis ici...


Pour une présentation, c'était merdique. Mais je n'étais pas bonne en social, j'excellais en magie et en rituel. Je lui refis un autre petit sourire, avant de lui tendre une main pour serrer la sienne.


- Ravie de te rencontrer, dis-je en russe, plus ou moins fluide.
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Irina Zikov

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MessageSujet: Re: Visite guidée   Visite guidée Icon_minitimeSam 01 Déc 2018, 20:28

Mon petit copain m'avait envoyé chercher une jeune femme provenant de l'extérieur à la gare. Je devais lui faire visiter l'école, pour un potentiel transfert. Je lui avais lancé un regard noir, avant de quitter son bureau. Évidemment, il m'avait retenue, pour me plaquer contre la porte, m'embrasser et me baiser. Je m'étais laissée faire, comme une poupée, mais depuis que j'avais rencontré Zach, je ne rêvais que de lui. Je restais avec mon copain actuel, car j'avais peur de représailles. Il était l'assistant directeur de l'école, et il savait très bien comment faire mal. J'espérais de tout coeur qu'il ne se doutait pas de ma tromperie. J'attendais le moment où Zach reviendrait, mais je commençais à croire que c'était impossible. En effet, il m'avait laissée en plan dans ma chambre. Cela faisait plus d'un mois maintenant. Plus les jours passaient, et plus je dépérissais. Mon copain tentait de comprendre ce qui se passait, et je mettais ça sur le dos des hormones. Il semblait me croire. 


Grâce à la poudre de cheminette, je me rendis à la gare. Elle était immense, et la place publique était bondée de monde. J'avais le nom de la jeune femme que je devais trouver, ainsi qu'une photo d'elle. Elle serait facile à trouver dans cette marée de blonds à la peau trop blanche. En effet, je l'aperçus rapidement, assise sur sa petite valise. Je marchai à sa rencontre.


« Soraya Laveau? dis-je doucement. »


La jeune femme releva son regard sur moi, suivi d'un sourire. Je lui souris à mon tour. C'est alors qu'elle se leva d'un bond. Elle glissa aussitôt sur une plaque de glace. Je voulus arrêter magiquement sa chute, mais je n'eus même pas le temps de me saisir de ma baguette qu'elle était au sol. Elle se releva aussitôt.


« Pardon... Irina Zikov ? tenta l'étrangère. Je suis Soraya... Je euh... Enfin... Ils ont dû te parler de pourquoi je suis ici... »


Son accent anglais était terrible, mais probablement que le mien le serait également pour elle. Évidemment, si elle voulait transférer ici, il lui faudrait apprendre le Russe, et je me ferais un plaisir de m'en charger. Avec ma détermination, elle l'apprendrait en un rien de temps. Elle me tendit la main, et je m'en saisis fermement. 


« Ravie de te rencontrer, dit-elle en ma langue maternelle. 


- Moi de même, lui répondis-je dans la sienne. »


Je lui souris moqueusement, avant de jeter un sort de lévitation à sa valise. Je lui fis signe de me suivre, et je la ramenai à l'intérieur. Il y avait un petit café. Je l'y emmenai, prenant place avec elle à une petite table basse. Je fis signe au barista de nous apporter deux tasses de café. 


« Tu sais, tu risques de te faire regarder ici, lui dis-je, pour entamer une conversation. »


Deux tasses furent posées devant nous, et je mis un peu de crème. Je pris une première gorgée, puis je retirai mon manteau ainsi que mon foulard. 


« Parle-moi de toi, réclamais-je, alors que le doux visage de Zach flottait dans mon esprit. »
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MessageSujet: Re: Visite guidée   Visite guidée Icon_minitimeDim 16 Déc 2018, 17:25

Oh qu'elle avait l'air du genre de fille qui me détesterait. Le genre qui me menacerait de me changer en crapaud si j'approchais de son petit ami. Le genre de fille aussi qui ferait de ma vie, un enfer. En fait, peut-être que je devrais renoncer à avoir une scolarité et me plonger dans le vaudou, j'allais être nommée prêtresse.


Sa réponse dans ma langue natale et son sourire moqueur, ne confirma pas ces peurs. En fait, elle jeta un sort de lévitation à ma valise, avant de me faire signe de la suivre. En route pour l'école, alors. Plus vite, on commençait, plus vite mon calvaire se finirait. Au lieu de cela, Irina m'emmena vers l'intérieur de la gare, vers un petit café. Nous prîmes place dans un petit coin, alors qu'elle faisait signe à l'employé de nous emmener deux cafés.


- Tu sais, tu risques de te faire regarder ici, dit-elle, sur un ton de conversation.


J'eus envie d'éclater d'un rire sarcastique. Les deux tasses nous furent servis, Irina mis un peu de crème, je mis que du sucre. La belle blonde retira son manteau et son foulard, je l'imitai.


- Parle-moi de toi, dit-elle.


Je haussai les épaules. Mon histoire n'était pas intéressante. Je n'étais pas populaire, je n'étais pas la plus belle de mon école et surtout j'étais un peu bête avec tout le monde. Je pris ma tasse et pris une grande gorgée du liquide brûlant. Je fourrai une main dans mes poches et en sortis une poignée d'osselets. Je les lançai sur la table.


- Je viens d'Haïti, dis-je, en fixant les osselets. Mon ancêtre est la Grande Reine Vaudou Marie Laveau. Ma mère m'a élevé à l'école de Uagadou, où elle enseigne les techniques Vaudou. Mon enfance et ma vie tourne autour de cette religion. Et comme j'allais être nommée prêtresse, ce qui voulait dire que je devrais lâcher l'école, ma mère m'a fait renvoyer afin de me faire transférer.


Je levai un petit sourire timide. Je pris mes osselets dans ma main et les fis danser. Je pris la main de ma guide et lui mis les petits os dans la sienne. Je lui pointai la table.


- Lance-les dessus, j'vais lire ton avenir, dis-je d'un ton amical.


Aussitôt dit, aussitôt fait. Les osselets tombèrent devant moi et je fis promener mon index sur l'ivoire de ces derniers. Je vis qu'elle était amoureuse, mais qu'elle appartenait à quelqu'un. Que ce n'était pas celui qui couchait avec elle, qu'elle aimait. Qu'elle devrait prendre une décision en ce sens. Que peut importe la décision prise, cela jouerait un rôle énorme dans sa vie.


- Tu es amoureuse, dis-je. Mais... Le mec que tu aime ne partage pas ta vie... C'est un autre. Tu vas retrouver la personne que tu aime, vous êtes fait l'un pour l'autre. C'en est presque difficile de vous discerner l'un de l'autre, tellement vos âmes se ressemblent. Ta relation est dangereuse à bien des niveaux...


Je levai un regard doux sur la belle. Je repris les os, avant de prendre sa main. Je la serrai pleine d'amitié.


- Tu es plus forte que lui, murmurai-je. Quitte le.
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MessageSujet: Re: Visite guidée   Visite guidée Icon_minitimeMer 02 Jan 2019, 13:36

Je ne savais pas pourquoi j'avais emmené Soraya dans ce petit café. Après tout, ma mission n'était que d'aller la chercher, lui faire visiter l'école puis la ramener par la suite. Mais plus le temps avançait, et plus je souhaitais m'enfuir de cette école. Aller auprès de ma soeur commençait à être quelque chose d'affreusement tentant. Surtout que je me rendais compte que je n'étais qu'un petit trophée pour mon petit copain. Quelque chose qu'il affichait partout, qui exécutait tous ses ordres et particulièrement, qu'il pouvait baiser quand bon lui semblait. Sans doute avais-je emmené la jeune femme ici pour fuir. Retarder le moment où j'allais rentrer à Koldovstoretz. Je savais que mon copain nous attendait. Lentement, le visage de Zach commença à hanter mes pensées. Où était-il ? Devais-je lui écrire une lettre ? Pourtant, son message était clair. Il ne voulait pas de moi. 


Un bruit sourd me fit sursauter, et je dardai mon attention sur Soraya. Elle venait de lancer une poignée d'osselets sur la petite table du café, attirant de ce fait l'attention de plusieurs clients. Je savais ce que c'était. Par contre, ce n'était pas une magie acceptée en Russie. Cependant, comme la majorité des sorciers ici n'étaient pas Russes, je ne voyais pas le mal à me prêter à son jeu. Malgré tout, je me tenais prête à lancer un sort de confusion. 


« Je viens d'Haïti, commença alors la jeune femme devant moi. Mon ancêtre est la Grande Reine Vaudou Marie Laveau. Ma mère m'a élevée à l'école de Uagadou, où elle enseigne les techniques vaudou. Mon enfance et ma vie tournent autour de cette religion. Et comme j'allais être nommée Prêtresse, ce qui voulait dire que je devrai lâcher l'école, ma mère m'a fait renvoyer afin de me faire transférer. »


Sans doute la Russie n'était pas le meilleur endroit pour une sorcière comme elle. Particulièrement si elle souhaitait pratiquer cette forme de magie. Soraya ramassa ses petits osselets, pour les mettre dans ma main. Je levai un regard intrigué sur elle, alors qu'elle me souriait. Son doigt m'indiqua alors la table. Je ne savais pas si je voulais me prêter au jeu. 


« Lance-les dessus, j'vais lire ton avenir, me lança la jeune prêtresse. »


Son sourire était tellement invitant que je les lançai sur la table sans une once d'hésitation. Je vis alors les doigts et le regard de Soraya parcourir les petits os. Moi, je n'y voyais absolument rien, sauf ce que c'était physiquement. Je fronçai les sourcils, attendant qu'elle me dise n'importe quoi. Ce n'était rien de concret, et je ne pensais pas croire à ce type de magie. 


« Tu es amoureuse, lança-t-elle alors. Mais... Le mec que tu aimes ne partage pas ta vie... C'est un autre. »


J'écarquillai les yeux, avant de lancer des regards nerveux autour de moi. Mon amoureux avait des espions un peu partout, et j'avais peur que ma tromperie se rende à ses oreilles. Cependant, personne ne semblait nous porter attention. 


« Tu vas retrouver la personne que tu aimes, vous êtes faits l'un pour l'autres, continua Soraya, sans remarquer mon soudain stress. C'en est presque difficile de vous discerner l'un de l'autre, tellement vos âmes se ressemblent. Ta relation est dangereuse à bien des niveaux... »


J'avalai de travers, tandis que la jeune sorcière reprenait ses osselets. De quelle relation parlait-elle ? Celle avec mon copain actuel, ou celle avec Zach ? La main de Soraya se glissa alors dans la mienne, tandis qu'elle la serrait tendrement. 


« Tu es plus forte que lui, souffla-t-elle. Quitte-le. »


J'ouvris la bouche pour lui répondre, mais j'entendis le crac sonore de quelqu'un qui transplane. Je me levai d'un bond, baguette parée. Deux sorciers venaient d'apparaître derrière Soraya. Je fis volte-face, voyant que deux hommes se tenaient également derrière moi. Je fis signe à ma nouvelle amie de ne pas réagir. Leurs uniformes les identifiaient au Ministère Russe de la Magie. L'un des hommes se saisit alors fortement de ma chevelure, pour me tirer vers lui. Je poussai un cri de surprise mêlé à la douleur, alors que je laissais tomber mon arme au sol pour tenter de me défaire de sa prise. Ma réaction les fit bien rire, cependant. 


« Kri... Kristof Pav... Pavlek, laissais-je tomber. »


Silence total. L'homme me relâcha et se pencha même afin de me redonner ma baguette. Soraya, qui semblait subir le même sort que moi fut relâchée à son tour. Les hommes posèrent plutôt leurs mains sur nos bras afin de transplaner. Nous arrivâmes dans le hall de Koldovstoretz. 


« Si tu mens, je te jure que tu vas passer un mauvais quart d'heure, siffla l'un des hommes à mon oreille. »


Je relevai la tête haute, alors que je suivais les quatre hommes en direction du bureau de mon amoureux. Je fis signe à Soraya de ne pas s'inquiéter. 


« M. Pavlek, fit le plus grand de la bande, entrant dans le bureau. »


Je vis mon copain accoudé à son bureau. Il se leva d'un bond, voyant les hommes du Ministère et moi, en piètre état. Mes cheveux étaient tout défaits, et mon chandail était légèrement déchiré. Il se dirigea vers moi, avant de me serrer dans ses bras. Ah oui... Avais-je oublié de vous mentionner que mon copain planifiait de renverser le gouvernement Russe, et qu'il avait corrompu toute l'armée ministérielle ? 


« Qui a fait ça à ma petite Irina ? demanda Kristof d'un ton calme.


- Elle pratiquait une magie interdite, cracha l'un des hommes. 


- C'était seulement de la divination, mon amour, dis-je de mon ton mielleux. »


L'un des hommes éclata alors de rire. Il n'aurait jamais dû faire ça. Mon amant leva son arme en sa direction et silencieusement, il tua le soldat. 


« Laisse-moi seul avec eux, Irina, m'ordonna Kristof. 


- Bien sûr. »


Je lui souris tendrement, pour ensuite l'embrasser sur la joue. Je pris la main de Soraya, avant de quitter prestement le bureau de mon amoureux. Probablement qu'aucun d'eux n'aurait la vie sauve. Je ne dis absolument rien à ma nouvelle amie, me contentant de déambuler dans les corridors jusqu'à ce que j'arrive à ma chambre. 
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MessageSujet: Re: Visite guidée   Visite guidée Icon_minitimeSam 19 Jan 2019, 22:02

Je n'avais jamais eu d'amies, les filles et moi ce n'était jamais une combinaison parfaite. J'étais plutôt masculine, pas que je m'habillais comme un homme, mais les trucs de filles comme le maquillage et les vêtements étaient tellement secondaires pour moi. Mon art, ma magie, ma religion ça c'était ma priorité. Le reste passait après. Rencontrer Irina avait changé bien des choses, non seulement elle était gentille, mais sa beauté ne m'intimidait pas. Je sentais que cette fille était quelqu'un en qui je pouvais avoir confiance. Mon choix allait donc s'arrêter pour la Russie. J'allais étudier ici et étendre mes horizons.


Je voyais que ce que je venais de prédire résonnait en ma nouvelle amie. Lorsqu'elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, un crac sonore se fit entendre. Quelqu'un avait transplané dans la place, Irina sauta sur ses pieds, tenant sa baguette levée sur quelqu'un derrière moi. Mes yeux s'arrondirent en voyant deux hommes d'une bonne stature apparaître derrière mon amie. Bon Dieu, dans quoi était-elle mêlée. De son autre main, la belle blonde me fit signe de ne rien faire. L'un des hommes empoigna la chevelure de mon amie et tira vers lui, lui faisant lâcher sa baguette et la faisant hurler. Je serrai les dents, on ne traitait pas les femmes ainsi. Les trois autres hommes pouffèrent de rire en entendant Irina crier. Cette dernière parvint à marmonner un nom. Je ne compris pas bien, l'accent qu'elle avait en était la cause.


Plus un mot se fit entendre, plus un rire. Le salaud relâcha mon amie, avant de lui tendre sa baguette. Les hommes qui me tenaient finirent par me relâcher, on m'avait pris ma baguette et on ne me la rendit pas. Nos attaquants posèrent leur mains sur nous et nous transplanâmes. Nous apparûmes dans un hall richement décoré.


Irina leva sa tête de manière hautaine, après que l'homme qui lui avait tiré les cheveux ait murmuré quelque chose à son oreille. Je suivis ma guide, qui elle suivait ces hommes horribles. M'avait-elle enlevé? Devant mon air plutôt stressé, Irina me fit signe que tout irait bien. Ouais, était-elle aveugle? Je ne sentais pas que tout irait bien. Nous fûmes emmenés vers un bureau, un homme blond d'une bonne stature était assis derrière un bureau de bois. L'homme se leva rapidement en nous voyant entrer, c'est alors que je vis ses deux yeux d'un bleu magnifique se diriger vers Irina. Il aboya quelque chose en russe, merde que ces gens parlaient trop vite. L'homme blond contourna son bureau et pris mon amie dans ses bras pour la serrer contre son coeur.


Clairement, il aimait bien Irina... S'en suivis un espèce de dialogue trop rapide, pour que je puisse comprendre quelque chose. Irina sembla plaider quelque chose, son ton était mielleux et l'homme blond semblait la prendre très au sérieux. L'un des hommes derrière moi se mit à rire, le blond se leva et le pointa de son arme. Un éclair vert passa au-dessus de mon épaule, pour frapper le mec qui riait. Il s'effondra au sol mort. Je serrai les dents, qui pouvait tuer sans remords comme ça? Sans lever un sourcil, l'homme dit quelque chose à Irina. Elle acquiesça et posa un petit bisous sur la joue de l'homme blond. Irina vint vers moi, pris ma main dans la sienne et m'entraîna avec elle. Je déambulait dans des corridors sans fin. Je n'avais aucune idée d'où j'étais. Nous finîmes par arriver devant une porte qui s'ouvrit sur une chambre décorée de bourgogne et noir.


J'y entrai, avant de me retourner vers ma nouvelle amie. Je mis mes mains sur mes hanches et fronçai les sourcils. Je voulais savoir où est-ce que je pouvais bien être et surtout qui étaient tous ces gens. Faisait-elle partie de la mafia russe?


- Je sais que ça fait pas du tout longtemps que l'on se connaît, mais veux-tu bien me dire où est-ce que je suis? demandai-je, paniquée. Et surtout qui étaient tous ces mecs horribles.


Je sentais que Uagadou me manquait, ma mère me manquait et surtout ma vie d'avant me manquait. Je n'étais pas faîte pour travailler pour la mafia, je ne croyais pas l'autorité. C'était la raison pourquoi ma propre mère me renvoyait de l'école. De plus, l'homme qui venait de tuer l'autre me foutait une trouille immense.


- Est-ce que on est en danger ici? demandai-je. Qu'est-ce que le mec qui a tué l'autre a dit? Pourquoi j'suis ici? C'est juste des osselets...


Mes yeux se mirent à me piquer, je pleurais. Il était rare que je pleure, mais il fallait dire que la situation se prêtait bien. Je n'étais pas prête à mourir. Il y avait tant de trucs que j'étais destinée à faire, selon ma grand-mère. Mes osselets annonçaient quelque chose de grandiose pour moi, si je mourrais tout de suite, je ne ferais rien de grandiose. Je n'avais que seize ans, je n'avais pas assez vécu pour mourir.


- J'veux retourner chez moi, murmurai-je.


Je baissai la tête honteuse.
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Irina Zikov

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MessageSujet: Re: Visite guidée   Visite guidée Icon_minitimeJeu 28 Fév 2019, 09:28

Merde merde merde. Je n'avais jamais planifié que Soraya voit ça. Elle n'était pas supposée savoir que l'assistant directeur de Koldovstorez avait corrompu le Ministère afin de prendre le pouvoir du monde des sorciers. J'en savais beaucoup, et j'étais excessivement en danger à cause de ça. Je ne pouvais pas laisser Kristof. Jamais. J'étais coincée avec lui, même si je ne l'aimais pas. Je ne pouvais pas me permettre d'aimer quelqu'un d'autre, même si je rêvais d'être dans les bras de cet Aurore. Mais maintenant, il n'y avait plus que moi. Je devais aussi protéger ma nouvelle amie. Je ne savais pas comment j'allais faire. Je ne voulais pas effacer sa mémoire sur les événements, mais je ne voulais pas non plus avoir à expliquer tout ce qui s'était passé. Je ne savais surtout pas par où commencer. 


« Je sais que ça fait pas du tout longtemps qu'on se connaît, paniqua alors Soraya. Mais veux-tu bien me dire où est-ce que je suis ? Et surtout qui étaient ces horribles mecs ? »


Je me mordis la lèvre inférieure. Je ne pouvais pas dire qu'ils étaient dans l'armée du Ministère. Ou si ? Après tout, ils n'avaient fait que respecter la loi. C'était ce qui s'était passé ensuite le problème. Kristof n'aurait jamais dû tuer cet homme devant Soraya. Encore une fois, il avait manqué de jugement. 


« Est-ce qu'on est en danger ici? Qu'est-ce que le mec qui a tué l'autre a dit ? Pourquoi j'suis ici? C'est juste des osselets... pleura So. »


Je me mordis la lèvre inférieure, nerveuse. Moi qui étais si douce et rassurante habituellement, je ne savais plus du tout quoi lui dire. Ici, il y avait beaucoup de types de magies qui n'étaient pas permises. Si nous avions eu à nous défendre contre le Ministère, il n'y aurait rien eu à faire pour nous. Heureusement que c'était mon copain à la tête de l'armée, ça nous avait laissé la vie sauve. 


« J'veux retourner chez moi, souffla ma nouvelle amie. »


Elle baissa la tête. Je fis les quelques pas qui me séparaient d'elle, afin de relever son menton avec tendresse. Je tentai un petit sourire, avant de replacer une mèche rebelle de sa chevelure. Même lorsqu'elle pleurait, elle restait magnifique. Elle ferait tourner bien des têtes dans cette école. 


« Tu es à Koldovstorez, dans ma chambre, lui dis-je doucement. Le mec dont tu parles, c'est mon copain, et il n'accepte pas que du mal me soit fait. Certaines formes de magie ne sont pas admises en Russie, So. J'aurais dû te faire ranger tes osselets, je suis désolée. »


Je l'attirai dans mes bras, posant mes lèvres contre sa chevelure, comme une maman le ferait avec son enfant. Je tenais seulement à la rassurer. Je ne voulais pas qu'elle choisisse une autre école simplement à cause de cet incident. Je sursautai vivement, alors que la porte s'ouvrait derrière moi. Je me retournai, pour voir Kristof. Eum en fait, Kristof hors de lui. Je lui fis un petit sourire mielleux, mais il avança à grands pas vers moi pour se saisir violemment de ma chevelure et me soulever du sol. Je poussai un cri de douleur et de détresse, tentant d'atteindre ma baguette. Un autre homme me désarma, tandis qu'un autre empêchait Soraya de me venir en aide. 


« Kristof, lâche-moi, peinais-je à dire. 


- SALE PUTE ! gronda-t-il. Je t'offre le monde, et toi tu offres ton vagin sur le marché des Anglais ? 


- J'ai couché avec personne, geignais-je. Lâche-moi... 


- Ce n'est pas ce que les osselets de ta connasse de vaudou ont dit ! »


Il me laissa enfin tomber au sol, et je portai mes mains à ma tête. J'avais les yeux remplis de larmes. La main de mon copain se posa alors contre ma gorge, et je posai mes yeux bleus dans les siens, secouant la tête négativement. Il n'allait pas vraiment me tuer pour quelque chose que je n'avais pas fait ? Je vis alors l'hésitation dans son regard.


« Enfermez-la, dit-il, incapable de se détacher de mon regard. Enfermez la prêtresse avec elle. »
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Kristof Pavlek

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MessageSujet: Re: Visite guidée   Visite guidée Icon_minitimeJeu 07 Mar 2019, 09:23

Un dernier baiser sur la tête de ma copine, et elle quitta l'endroit avec la fille de Uagadoudou. Elle qui souhaitait changer d'école, elle allait vite se rendre compte qu'elle n'avait pas réellement le choix. Elle allait terminer ici, car moi, j'avais besoin de ses pouvoirs spéciaux. Irina ne le savait pas, même si elle se doutait toujours de mes plans. Mais elle avait compris. Elle était là pour exécuter. Heureusement pour elle, elle ne posait jamais de questions. C'était mieux ainsi. Une fois que la porte fut fermée, je me tournai vers mes hommes, sourire sadique aux lèvres. Ils avaient osé mettre la main sur ma femme, alors ils en paieraient le prix. Et ce prix, c'était leur vie. Je levai alors ma baguette pour en tuer un.


« Irina a un amant ! débita-t-il si rapidement que je crus ne pas avoir compris. 


- Répète, ordonnais-je d'un ton dur. 


- Votre petite amie, Irina, a un amant, souffla-t-il. »


Je fronçai les sourcils, avant de tourner la tête vers les autres. Ils semblaient acquiescer avec ce que l'autre venait de dire. Pourtant, ils savaient très bien que s'ils m'avaient menti, oui, ils mourraient, simplement avec torture et douleur. Je sortis donc ma pensine, obligeant Valeri Kavinski à sortir la petite scène de sa mémoire. J'assistai alors à la prédiction de Soraya. La divination pouvait s'avérer fausse, tout dépendamment de son exécuteur. Mais je savais que Miss Laveau était une experte. Ce n'était pas pour rien que j'avais tout fait pour qu'elle aboutisse dans cette école. Je la voulais à mes côtés. Mais je sentais la colère monter en moi. Irina... Je n'arrivais pas à croire qu'elle m'avait trahi. Je sentais les larmes me monter aux yeux. Ma petite Irina... Sans même m'en rendre compte, j'étais déjà rendu dans le corridor, mes hommes sur les talons. J'arrivai dans la chambre de ma petite amie en trombe, avant de la saisir par les cheveux et la soulever du sol. Elle poussa un cri de détresse. Rien à foutre. 


« Kristof, lâche moi, gémis ma copine. 


- SALE PUTE ! hurlais-je, hors de moi. Je t'offre le monde, et toi tu offres ton vagin sur le marché des Anglais ? 


- J'ai couché avec personne... Lâche-moi. 


- Ce n'est pas ce que les osselets de ta connasse vaudou ont dit. »


Je la laissai tomber au sol, avant de poser ma main contre sa gorge. Je plongeai mon regard au creux du sien. Oh... Irina... Je l'aimais tellement. Mais je savais qu'elle me disait la vérité. Elle n'avait couché avec personne. Et puis, ce n'était pas la prédiction de la prêtresse. Elle disait seulement qu'elle aimait quelqu'un d'autre. Je ne pouvais pas la blâmer. Tout ce que je demandais de sa part, c'était fidélité. Je ne pourrai jamais l'avoir totalement, puisqu'elle ne m'aimait pas. Je resserrai mon emprise sur sa gorge, afin de l'étrangler et ainsi casser son cou, mais j'arrêtai net. J'en étais incapable. Je l'aimais trop...


« Enfermez la, dis-je à mes hommes, mon regard toujours encré dans celui d'Irina. Enfermez la prêtresse avec elle. »


Mes hommes partirent avec les deux filles. Incapable de supporter la douleur plus longtemps, je me laissai tomber à genoux avant d'éclater en sanglots. Irina... Elle ne savait pas à quel point je l'aimais. Elle me reprochait de ne pas l'aimer, de ne pas lui démontrer, mais j'en étais incapable. Mes sentiments étaient tellement forts, que je ne voulais pas montrer ma faiblesse, même lorsque j'étais seul avec elle. 


Cela faisait près d'une heure que j'étais en larmes dans la chambre de ma copine. Je transplanai subitement dans les prisons du château. Irina et Soraya étaient dans la même cellule. Je nouai mes mains dans le bas de mon dos, tandis que ma petite amie s'approchait des barreaux. Je laissais les larmes couler le long de mes joues. Je voulais qu'elle voit ma douleur. Je voulais qu'elle comprenne que je l'aimais réellement. Une fois qu'elle l'aurait compris, je la tuerais. Mais avant, je devais me défaire de mes sentiments, de mon amour pour elle. Elle aurait une mort atroce, tellement atroce, qu'elle souhaiterait que sa mère ne l'ait jamais mise au monde. 


« Prêtresse, dis-je d'une voix faible. Prédis-moi mon avenir. »


HJ/ Irina je te rappelle que j'existe maintenant ! Smile Prochaine fois demande moi pour utiliser mon perso merci!
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Soraya Laveau

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MessageSujet: Re: Visite guidée   Visite guidée Icon_minitimeMar 19 Mar 2019, 22:49

J'en avais assez, je commençais à détester cet endroit, plus que mon ancienne école. Je n'avais jamais ressentis que j'étais en danger à Uagadou. J'étais en contrôle en Afrique, je savais ce qui se passait et rien ne venait me déstabiliser comme cela. Je voulais simplement trouver une école sécuritaire ou je pourrais évoluer... Pas être en danger pour avoir utilisé la chose que je faisais le mieux, les osselets. L'Afrique me semblait plus aussi horrible...


Je ne pleurais pas souvent, mais lorsque cela arrivait, c'était parce que j'étais désespérée. Irina finit par s'approcher de moi, avant de relever mon visage vers le sien. Un petit sourire apparut sur son visage magnifique. Maternellement, elle replaça une mèche sur ma tête. Je ne voulais plus être ici, tout ce que je voulais, c'était retourner chez moi.


- Tu es à Koldovstoretz, dans ma chambre, dit calmement la belle blonde. Le mec dont tu parles, c'est mon copain, et il n'accepte pas que du mal me soit fait. Certaines formes de magie ne sont pas admises en Russie, So. J'aurais dû te faire ranger tes osselets, je suis désolée.


Personne ne m'empêcherait d'utiliser mes osselets. Doucement, je me retrouvai dans les bras de ma nouvelle amie, avant qu'elle ne m'embrasse sur le dessus de mon crâne. Si elle espérait que je reste, elle serait déçue. Je détestais déjà la Russie. La porte s'ouvrit à la volée, alors que je m'apprêtais à lui demander de me reconduire à la gare. Le copain de la belle blonde entra rapidement, son visage déformé par la rage. Si elle souriait, elle hurla, alors qu'il se saisissait de ses cheveux et la soulevait de terre. Un de ses «gardes» piqua la baguette de mon amie. Je n'avais aucune idée où était la mienne.


L'homme se mit à hurler en russe, beaucoup trop rapidement, pour que je puisse comprendre. Je compris le «sale pute». Il devait donc avoir entendu parler de ma prédiction. Pendant que le couple se chicanait, je me pressais contre le mur, pour éviter d'être la prochaine à subir la colère de l'homme. L'assistant-directeur laissa Irina tomber au sol, alors qu'il entourait sa gorge de sa main. Mais il ne l'étrangla pas. Mon amie pleurait. Puis, sa main serra la gorge blanche d'Irina. Seulement quelques secondes, l'homme la relâcha rapidement.


- Enferme la, ordonna lentement l'homme blond. Enfermez la prêtresse avec elle.


Un gros homme blond attrapa Irina et un brun, m'agrippa. Je poussai un cri, alors qu'on me transportait vers un sous-sol, des cachots. Vraiment? Ils allaient m'enfermer dans un cachot? Le gros blond lança Irina dans une cellule et je fus balancée à côté d'elle dans la même prison. J'éclatai en sanglots, c'en était trop. Je dus pleurer ainsi, une bonne heure. J'entendis un craquement sonore, Irina se dirigea vers les barreaux, je me retournai vers l'homme qui nous avait fait enfermer. Il se tenait droit, les mains dans le dos et le visage mouillé de larmes.


- Prêtresse, dit-il en un râle rempli de souffrance. Prédis-moi mon avenir.


Je serrai les dents, en relevant mon visage vers lui. Je me relevai, avant de me diriger vers les barreaux. Je plantai un regard sévère dans le sien, mes ancêtres étaient avec moi. Je tendis une main, en soupirant. Mon regard soutenait le sien, je ne voulais pas qu'il voit ma peur et ma panique. Je devais rester en contrôle.


- Donne-moi mes osselets, sorcier, dis-je d'un ton noble. Faîtes-moi sortir d'ici, libérez votre amante et je vous dirai tout ce que vous voudrez.


C'était difficile à croire que je n'avais pas tremblé en disant cela. Si je pouvais donner la liberté à Irina, tout en retenant son débile de copain, je pourrais rejoindre mes ancêtres heureuses. Mon regard brun-doré ne lâchait pas le sien, même pas pour voir la réaction d'Irina. Je devais faire comme si elle n'était pas mon amie, mais une simple connaissance. La bourse de velours verte forêt fut posée dans ma main, je poussai un soupir de soulagement. Mes osselets et certains de mes instruments de rituels étaient comme une extension de moi-même.


- Faîtes-nous sortir, sorcier, exigeai-je. Une prêtresse ne revient pas sur ses paroles, je vous dirai ce que vous voulez savoir et bien plus. Laissez-nous ici et vous ne saurez jamais votre avenir.


Si il prenait ma religion et mon art au sérieux, il comprendrait. Je secouai doucement ma bourse, faisant teinter mes osselets. Je replongeai mon regard capiteux dans le sien.


- Vous avez ma baguette, dis-je. Comment voulez-vous que je vous attaque ou que je tente de m'échapper? Vous êtes trop puissant pour que je puisse vous tromper.
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Kristof Pavlek

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MessageSujet: Re: Visite guidée   Visite guidée Icon_minitimeLun 22 Avr 2019, 11:26

Je vis bien que ma demande l'avait agacée. Mais je restai de marbre, alors qu'elle se levait pour franchir la distance qui la séparait des barreaux. Je n'avais pas bien pris la peine de la regarder, plus tôt, mais je devais avouer qu'elle était fort jolie. Très différente de ma petite Irina, je devais l'avouer, et pas du tout Russe, comme je les aimais. Tout de même, elle semblait très digne, et surtout, très puissante dans son art. Je n'étais pas stupide. Je reconnaissais absolument tous types de magie. C'était notre pays qui ne les reconnaissaient pas. Je voulais changer cela. Et puis, je savais que les osselets, lorsqu'ils étaient manipulés par une prêtresse hors pair était le meilleur moyen de divination qu'il soit. Et sur cela, mon intuition ne me mentait jamais. Cette femme allait me prédire mon avenir, et je saurai enfin vers où est-ce que je m'en allais. Ce n'était pas pour rien que j'avais envoyé Irina la chercher et la recruter. Irina... 


« Donne-moi mes osselets, sorcier, pesta la jeune femme. Faites-moi sortir d'ici, libérez votre amante et je vous dirai tout ce que vous voudrez. »


Mon regard passa de ma petite amie à Soraya. Cette dernière semblait sûre d'elle, alors qu'Irina semblait en panique. La prêtresse serait probablement dans le même état si elle savait tout ce que je pouvais lui faire, et tout ce dont j'étais capable. Je poussai un léger soupir, avant de me saisir de sa petite bourse d'osselets et de lui mettre dans les mains. 


« Faites-nous sortir, sorcier, continua-t-elle. Une prêtresse ne revient pas sur ses paroles, je vous dirai ce que vous voulez savoir et bien plus. Laissez-nous ici et vous ne saurez jamais votre avenir. »


Je restai silencieux. J'avais besoin de cet avenir et surtout, j'avais besoin de Soraya dans mon armée. Irina n'était qu'une mince perte comparativement à tout cela. Même si j'aurais aimé l'égorger et la faire saigner à mort, je savais que la meilleure solution était de la laisser partir, sans chercher à la retrouver par la suite. Je n'étais pas stupide. 


« Vous avez ma baguette, continua Soraya. Comment voulez-vous que je vous attaque ou que je tente de m'échapper ? Vous êtes trop puissant pour que je puisse vous tromper. »


Je levai la main, et la porte de la cellule s'ouvrit. Je redonnai la baguette à Irina, mais elle restait dans la petite prison. 


« J'ai gelé les pouvoirs de ta baguette pendant deux heures, râlais-je. Sors de la cellule, je vais t'autoriser à transplaner. Mais n'ose jamais revenir en Russie, ou je me ferai un plaisir de te torturer, Irina. »


Elle me connaissait. Un peu trop, même. Une fois qu'elle eut quitté l'endroit, je sentis mon coeur se serrer dans ma poitrine. Déjà, elle me manquait. J'essuyai rapidement mes larmes, avant de poser ma main contre l'épaule de Soraya et de transplaner dans mon bureau. Je lui pointai aussitôt la table basse, posée sur un tapis très confortable. Elle prit place d'un côté, alors que je prenais place de l'autre. 


« Tu ne peux pas t'échapper de cette pièce, dis-je avant qu'elle ne commence. En libérant Irina, tu as accepté d'être ma prisonnière. Je peux m'avérer très doux, si tu m'écoutes et fais ce que je te dis. Suis-je clair ? »


Elle me fixait de son regard dur, mais elle ne m'impressionnait pas. J'avais fait de très longues recherches avant de tomber sur cette prêtresse. Lorsque j'avais appris qu'elle voulait changer d'école, j'avais précipité Irina à sa rencontre. Rien ne s'était déroulé comme prévu, mais elle était tout de même dans mon salon. Mon coeur me faisait terriblement mal, mais je devais le mettre de côté. 


« Je t'écoute, dis-je d'un ton doux. »
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MessageSujet: Re: Visite guidée   Visite guidée Icon_minitimeJeu 23 Mai 2019, 09:55

J'avais beau avoir la peur de ma vie, en ce moment, je me devais de garder la tête froide. Encore plus pour Irina, qui tremblait de peur dans mon dos. Il avait beau être extrêmement puissant, l'homme d'Irina ne m’intimidait plus, il avait exposé sa faiblesse, son amour pour ma nouvelle amie. Ma culture et mon éducation ne m'avait jamais tellement enseigné la valeur d'une amitié, donc si j'avais à faire du mal à la jolie blonde pour nous sortir d'ici, je le ferais. Mais pas de bon coeur...



Devant moi, l'homme leva la main et les barreaux de la cellule s'évaporèrent. Je ne bougeai pas d'un poil, on ne sait jamais avec les Russes, quand ils allaient vous poser un piège. Il tendit la baguette de mon amie à sa propriétaire, quelque chose dans son regard avait changé. Comme si l'idée de faire du mal à Irina semblait lui faire encore plus mal à lui et cela confirma qu'il l'aimait réellement.



- J'ai gelé les pouvoirs de ta baguette pendant deux heures, dit-il lentement. Sors de la cellule, je vais t'autoriser à transplaner.



Je ne compris pas très bien le reste. Irina fit ce qui était demandé d'elle et transplana, je lui lançai un dernier sourire, en la voyant disparaître. L'homme essuya ses larmes, avant de poser une main solide contre mon épaule. En quelques secondes, je me retrouvai dans un bureau richement décoré. Une table basse était installée sur un beau tapis, je compris que ce serait ma place dans les prochains jours, mois ou années. Ma place fut pointée du doigt et je m'installai d'un côté, lui de l'autre.



- Tu ne peux pas t'échapper de cette pièce, dit-il. En libérant Irina, tu as accepté d'être ma prisonnière. Je peux m'avérer très doux, si tu m'écoutes et fais ce que je te dis. Suis-je clair?


Mon regard dur soutenait le sien. Je n'avais pas peur. Mon destin m'avait lancé ici et j'allais accomplir ce que j'avais à accomplir pour ensuite partir. La Russie n'était pas ma place. Je ne pensais même pas que j'allais partir d'ici vivante, mais si mon destin était de mourir ici, eh bien j'allais mourir ici. Sinon, j'allais partir, quand bon me semble.



- Je t'écoute, dit-il.



Je le regardai pendant quelques secondes. Je pris la pochette contenant mes osselets et la vidai dans sa main. Je refermai ses doigts contre les petits os. Je pointai la table.



- En lançant les osselets, dis-je. Tu n'as droit qu'à une seule question. Je ne peux te répondre qu'à trois questions par jour.



Ma main se posa sur sa main, alors que je levais un regard vers lui. Je ne serais pas sa prisonnière, ni son esclave. J'allais lui prédire les réponses à ses questions, rien de plus. Même si il me suppliait ou me torturerait. Je plantai un regard sérieux dans le sien, il souffrait et je pouvais presque distinguer sa première question.



- Je ne suis pas ta prisonnière, ni ton esclave, sorcier, dis-je. Je suis prêtresse et je vais répondre à tes questions, mais lorsque tout sera répondu, tu devras me laisser partir. Maintenant, lance les osselets et pose ta première question.



Les osselets ne quittèrent pas sa main. Je poussai un soupir. Il avait besoin de temps, sûrement. Je me levai de ma place, avant de me rendre près d'une fenêtre. Je grimpai sur le rebord et plongeai mon regard dans la nature glacée.



- Elle t'a aimé, dis-je doucement. Mais tu n'as jamais été celui qui lui était destiné. Même chose pour elle. La personne qui est faite pour toi foule encore cette Terre.



Je savais que j'allais souffrir de ce que je venais de dire, mais j'en avais rien à foutre. Si cela pouvait lui éviter de gaspiller une question ou de me faire perdre mon temps, alors je souffrirais. Je me retournai vers mon geôlier. Il tenait encore mes osselets dans sa main, alors qu'un tomba sur la table. Je me lançai à ma place, avant de mettre la main par-dessus le petit os. Je levai les yeux sur lui.



- Il est tombé, tu ne peux pas le ramasser, ni reculer, dis-je. Lance, maintenant.
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MessageSujet: Re: Visite guidée   Visite guidée Icon_minitimeSam 03 Aoû 2019, 11:06

Ses prédictions étaient très importantes pour moi. J'avais consulté plusieurs devineresses. Toutes m'avaient prédit la victoire. Mais je ne les avais pas crues. Peu importait la sorte de magie qu'elles utilisaient, à chaque fois, je ne pouvais confirmer leurs dires. Ou alors, si je les vérifiais, cela s'avérait faux. Pas qu'elles disaient totalement l'inverse, simplement elles inventaient n'importe quoi. Elles pensaient qu'en me donnant ce que je voulais, elles en sortiraient vivantes. Mais je n'étais pas stupide. Elles avaient toutes perdu leur tête. Avec les osselets, c'était différent. Cette science existait dans les livres. Je pourrais donc vérifier les dires de Soraya à l'aide d'un vieux grimoire très ancien. Celui de son arrière-grand-mère. Cependant, à voir son courage, je me doutais bien qu'elle ne tenterait pas de me mentir. Je me fichais bien qu'elle me prédise ma mort. Je voulais seulement la vérité afin de bâtir mes plans à partir de ce futur. Je voulais connaître mon sort. 


Soraya déposa les osselets dans ma main, avant de refermer mes doigts par-dessus. Je soutenais son regard. Elle savait ce qu'elle faisait. Enfin. Je savais que j'étais tombé sur la bonne. L'art de la divination n'était pas respecté par tous. Moi, j'y croyais fortement. 


« En lançant les osselets, tu n'as droit qu'à une seule question, m'expliqua-t-elle alors. Je ne peux te répondre qu'à trois questions par jour. »


Je répondis d'un léger hochement de tête. Déjà, mes pensées voguaient vers Irina. M'avait-elle déjà aimé, ou avait-elle été seulement intéressée par ce que je pouvais lui offrir ? J'avais toujours cru qu'elle serait à mes côtés pour l'éternité. Jamais je n'aurais pensé qu'elle me fasse cela. Mon coeur souffrait terriblement. Je n'avais jamais aimé personne avec autant de force. Sans doute que mon problème était que je ne savais pas aimer. 


« Je ne suis pas ta prisonnière, ni ton esclave, sorcier, pesta-t-elle, me faisant hausser un sourcil. Je suis prêtresse et je vais répondre à tes questions, mais lorsque tout sera répondu, tu devras me laisser partir. Maintenant, lance les osselets et pose ta première question. »


Elle était ma prisonnière, mais je n'allais pas argumenter là-dessus. Cela ne servait à rien. Mais j'acceptais ses termes. Je pris une grande inspiration, mais j'étais incapable de penser à ma mission. Mes pensées ne faisaient que voguer vers ma douce Irina. Je n'arrivais pas à croire que je l'avais chassée de Russie pour toujours. Déjà, la sensation de sa peau contre la mienne me manquait. Son doux sourire, son sang froid, sa maturité. Je me rendis à peine compte que Soraya se levait pour se rendre près de la fenêtre. 


« Elle t'a aimé, me dit-elle avec douceur. Mais tu n'as jamais été celui qui lui était destiné. Même chose pour elle. La personne qui est faite pour toi foule encore cette Terre. »


Je ne répondis rien. Je fixais le vide. Je me fichais bien du destin, je voulais Irina. Mais je savais très bien que je ne pourrais pas aller à l'encontre de ce que la vie avait de prévu pour moi. Une chose était sûre, c'était que je ne partirais pas à la recherche de la personne qui m'était destinée. Je ne voulais pas me tromper de nouveau et souffrir. Je sursautai légèrement lorsqu'un osselet tomba sur la table basse. Soraya apparut devant moi, plaçant sa main au-dessus du petit os. 


« Il est tombé, tu ne peux pas le ramasser, ni reculer, m'avertit-elle. Lance, maintenant. »


Je pris une grande inspiration, avant de penser à ma question: allais-je réussir la mission qui m'était donnée ? Je lançai le reste des osselets sur la petite table, avant de poser mon regard froid dans celui de la prêtresse. Je fus surpris de commencer à détailler son visage. Elle était tellement différente des femmes russes, mais tout de même très jolie. Je me surprenais à penser qu'elle pourrait réchauffer ma couche le temps qu'elle serait ici. 


« Tu as raison, dis-je alors doucement. Tu n'es pas obligée d'être ma prisonnière, et encore moins mon esclave. Tant que tu fais ce que je te demande, tu retrouveras ta liberté. Tu peux te promener à ta guise dans le château. Si tu oses le quitter, je le saurai aussitôt et tu perdras ta tête. »


Elle n'avait pas peur. Je ne savais pas pourquoi je lui accordais autant de liberté. Je ne l'avais pas fait avec les autres devineresses. Étrangement, la présence de Soraya m'apaisait. Le faisait-elle exprès ? Était-ce une sorte de magie que je ne connaissais pas ? Je n'en avais pas la moindre idée, mais ça ne me déplaisait pas. Avec l'absence d'Irina, j'aurais besoin d'une présence féminine pour subvenir à mes besoins primaux. Je n'allais pas la forcer, j'allais attendre qu'elle vienne à moi. Mais j'avais la nette impression que cela allait arriver. 


« Par contre, je tiens à ce que tu dormes dans mes appartements, ajoutais-je. Je sais que tu peux faire des rêves prémonitoires et que tu marmonnes des prophéties dans ton sommeil. Je veux les entendre. »
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MessageSujet: Re: Visite guidée   Visite guidée Icon_minitimeDim 25 Aoû 2019, 13:37

Cet homme m'effrayait, il semblait plus qu'imprévisible et les gens comme cela pouvaient s'avérer extrêmement dangereux. Je ne pouvais que compter que sur moi-même, car même si l'homme devant moi avait l'air bien calme, rien en lui ne me disait sain d'esprit. Je devais simplement jouer mes cartes avec adresse, c'est-à-dire lui dire exactement ce que mes prédictions me disaient et espérer pour le mieux. Ma grand-mère m'avait toujours dit de ne jamais laisser les sorciers normaux entendre nos prédictions, car contrairement à toutes autres formes de divination, nos prédictions avec les osselets finissaient toujours par arriver, d'une manière ou d'une autre.



Devant moi, l'inconnu prit une grande inspiration, pendant tout le temps que j'étais avec lui, mes osselets et mes sens l'avaient déjà cerné. Il voulait probablement dominer son monde, mais il ne dominerait pas le mien. J'entendis sa question, comme un écho, ce n'était pas ses pensée, mais les osselets dans sa main qui cliquaient ensemble, qui me soufflaient la question. Vais-je réussir ma mission? Puis les osselets tombèrent sur la table, ses yeux froids se levèrent vers les miens. Son regard glissèrent contre mon visage, je maintenais le contact visuel. Malgré son âge plus haut que le mien, il restait un homme d'un grand charisme et d'une beauté froide assez mystérieuse.



- Tu as raison, dit-il d'un ton doux. Tu n'es pas obligée d'être ma prisonnière, et encore moins mon esclave. Tant que tu fais ce que je te demande, tu retrouveras ta liberté. Tu peux te promener à ta guise dans le château. Si tu ose le quitter, je le saurai aussitôt et tu perdras ta tête.



Je serrai les dents, je n'avais pas peur de ses menaces. Je n'irais pas lui donner du trouble, je n'irais nulle part et c'était mon choix. De plus, je ne voyais pas que mon destin m'appelait à quelque part d'autre et si ma présence lui permettait de ne pas partir à la recherche d'Irina, alors je resterais ici. Quelque chose en lui ne m'effrayait pas, mais au contraire, m'attirait et je n'avais aucune idée ce que c'était.



- Par contre, je tiens à ce que tu dormes dans mes appartements, dit-il. Je sais que tu peux faire des rêves prémonitoires et que tu marmonnes des prophéties dans ton sommeil. Je veux les entendre.


Je souris en entendant l'ordre. Il m'arrivait de marmonner des prémonitions, mais c'était rare. J'avais vu comment il me regardait, comment mon apparence était à l'inverse des femmes de son pays. Je finis par hocher la tête, en levant mes yeux noisettes de biche vers lui. Ma main passa au-dessus des osselets, je vis exactement la réponse à sa question. Non. Tout revenait à Irina, si il continuait à la vouloir et à vouloir qu'elle revienne, il ne se concentrerait jamais sur sa mission.



- Je vais partager ton lit, seulement si je connais ton nom, murmurai-je. Pour ce qui est des osselets, tu ne réussiras pas ta mission, tant que ton esprit vogue vers Irina. Tu ne te concentre pas assez sur ce que tu as a accomplir.



Mon ton avait passé de rieur à dur. C'était ce qui devait arriver. Il voulait la vérité, il l'aurait. Avant qu'il n'agrippe les osselets, je les pris dans ma main et les remis dans la pochette de velours. Je tirai sur le cordon, pour refermer la pochette et la reposer sur la table. Je passai mes mains contre mes bras froids, porter un petit corset en Russie n'était pas une bonne idée. Mes pantalons lacés en cuir n'étaient pas non plus une bonne idée.



- Je suis fatiguée, je suis gelée, dis-je. Dois-je être raccompagnée à une chambre ou tu me ramène à la tienne?


Je lui lançai un regard brûlant, si je devrais ouvrir les jambes pour survivre, je le ferais. En ce moment, j'étais épuisée par les prémonitions et je ne voulais plus donner de réponses pour l'instant. Je donnerais ce qu'il voulait, mais à mon rythme. Il ne déciderait pas du quand ou comment. Je me levai, avant de laisser glisser ma main contre son bras vers son épaule. Oui, j'allais l'allumer, car baiser m'aiderait encore plus à le cerner.



- Viens, murmurai-je.
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MessageSujet: Re: Visite guidée   Visite guidée Icon_minitimeDim 10 Nov 2019, 19:04

Lorsqu'elle sourit, je compris que mes temps avec cette femme ne seraient pas si horribles que je l'avais d'abord cru. Si j'avais besoin d'elle et de sa divination, cela ne voulait pas dire que tout devait mal se dérouler. Elle n'avait pas à être ma prisonnière, comme je lui avais déjà dit. J'avalai de travers, alors que mes pensées me menèrent vers Irina. Je n'aurais jamais dû lui faire cela. Je savais que je ne l'avais pas aimée comme elle le méritait. Mais j'avais des plans tellement plus grands qu'elle... Je me surprenais à penser que si elle avait eu mon âge, et que je l'avais rencontrée avant, probablement que je n'aurais jamais fait ce que je tentais de faire à ce moment. Sans doute que son avis aurait compté, et que j'aurais aimé plus ma tendre femme que ma mission. Je n'avais pas toujours été comme j'étais aujourd'hui. Il fut un temps où j'étais quelqu'un d'aimant, de souriant et de passionné. Désormais, tout cela était terminé. 


« Je vais partager ton lit, seulement si je connais ton nom, laissa tomber Soraya, ce qui me fit sursauter. Pour ce qui est des osselets, tu ne réussiras pas ta mission, tant que ton esprit vogue vers Irina. Tu ne te concentres pas assez sur ce que tu as à accomplir. »


Je ne pus m'empêcher de pousser un long soupir. Je devais l'oublier. Je devais oublier ma douce Irina. C'était pour le mieux, même si ce n'était pas du tout ce que je voulais. Il était vrai qu'en ce moment, je m'inquiétais pour elle. Je l'avais tout de même bannie de la Russie. Où était-elle ? Elle ne connaissait pas le monde, elle n'avait rien avec elle. Avait-elle trouvé de l'aide ? 


« Je suis fatiguée, je suis gelée, dit Soraya, me tirant de nouveau de ma rêverie. Dois-je être raccompagnée à une chambre ou tu me ramènes à la tienne? »


Je relevai un regard inquisiteur vers elle. Je voyais bien son petit regard allumeur. Je ne lui avais pas dit cela pour coucher avec elle, mais bien parce que les prophéties, je voulais les entendre, même si elles ne me concernaient pas. Cependant, je ne répondis rien à ses avances. Je la regardai plutôt se lever et je restai de marbre lorsque sa main glissa contre mon bras pour terminer contre mon épaule. 


« Viens, me souffla-t-elle d'une voix chaude. »


Je me levai lentement, avant de glisser ma main dans la sienne. Je n'eus qu'à désirer me retrouver dans ma chambre pour que ça arrive. Sans un mot, je me dirigeai vers ma salle de bains privée et je refermai la porte derrière moi. Je retirai mes vêtements, légèrement tremblant, avant d'entrer dans la douche. Je ne voulais pas qu'elle vienne me rejoindre. Je voulais seulement me doucher. Ce que je fis assez rapidement. Je ressortis, avec une simple serviette autour de la taille. Je vis alors que Soraya s'était assise sur un petit sofa, caressant ses bras. Elle avait dit qu'elle était gelée... Je me dirigeai vers ma garde robe, et j'ouvris un tiroir de vêtements appartenant à Irina. J'en ressortis un pyjama en satin assez chaud, avec une camisole noire. Je lui sortis également l'un de mes cardigans en laine, ainsi qu'une paire de bas bien chaude. Je lui tendis le tout, tentant un petit sourire. 


« Je ne crois pas que ta garde-robe soit adaptée pour la température du château, lançais-je alors. Dès demain, tu iras voir la couturière afin de te procurer l'uniforme de l'école. Également, nous irons dans les magasins moldus afin de te trouver quelques morceaux. En attendant, dans ce tiroir, il y a pleins de vêtements appartenant à Irina. »


Je me rendis à mon lit à baldaquins, avant de laisser glisser la serviette au sol. Je me glissai rapidement dans mes draps, fixant le plafond. Oublier Irina. C'était exactement ce que je devais faire. Cette petite sorcière avait-elle les capacités magiques pour procéder à ce sort ? 


« Sais-tu lancer des Oubliettes ? demandais-je d'un ton neutre. Mon... Mon nom c'est Kristof... »
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MessageSujet: Re: Visite guidée   Visite guidée Icon_minitimeSam 23 Nov 2019, 14:09

Si j'étais coincée dans ce pays froid, au moins, la seule personne qui ne méritait pas d'être ici était maintenant loin. L'assistant-directeur l'avait probablement malmené pendant trop longtemps, je pouvais en prendre et il avait besoin de moi et mes dons, j'étais donc probablement plus en sécurité ici qu'elle. Irina allait trouver son vrai amour et cette personne la protégerait. Moi, tous mes ancêtres me protégeraient.



La main de l'homme finit par se glisser dans la mienne, je cachai mon sourire victorieux en baissant la tête. En un clin d'oeil, nous nous retrouvâmes dans une chambre plus que luxueuse. La main de mon kidnappeur lâcha la mienne, alors qu'il se dirigeait sa salle de bain. Je sentais que je n'y étais pas désirée, je le laissai partir, sans un mot. J'entendis la douche, je pris place sur un petit sofa. Je fus prise d'un frisson, malgré les murs de pierres et l'antre, rien ne suffisait à me réchauffer. Pendant les longues minutes que mon geôlier était sous la douche, je me contentais de frictionner mes bras. L'homme finit par sortir de la douche et son regard se posa sur moi et mes bras gelés. Mon regard glissa sur son corps musclé, une serviette entourait sa taille. Sans un mot, il se dirigea vers son garde-robe, après avoir fouillé quelques instant, il en ressortit avec quelques vêtements. Il les déposa dans mes mains, je détaillai un pyjama de satin, une camisole noire, une lourde veste en laine pour homme et une paire de bas de laine. Le fantôme d'un sourire apparut sur son visage.



- Je ne crois pas que ta garde-robe soit adaptée pour la température du château, dit-il. Dès demain, tu iras voir la couturière afin de te procurer l'uniforme de l'école. Également, nous irons dans les magasins moldus afin de te trouver quelques morceaux. En attendant, dans ce tiroir, il y a pleins de vêtements appartenant à Irina.



Je le regardai, sans dire un seul mot, il se rendit au grand lit. Il laissa tomber sa serviette, dévoilant sa nudité et se glissa dans les draps, ses yeux vers le plafond. Je baissai les yeux sur les vêtements dans mes mains, mon coeur se serra, la camisole et le pyjama appartenait à mon amie, celle que j'avais sauvé en prenant sa place ici. Je fermai les yeux, afin de retenir les larmes, je ne reverrais pas ma terre natale ou ma famille, j'étais rendu un instrument de guerre, une arme.



- Sais-tu lancer des Oubliettes? demanda l'homme, sans intonnation. Mon... Mon nom c'est Kristof...


Je restai silencieuse, avant de retirer mes vêtements et enfiler ceux qu'on m'avait donné. Je pris ma baguette, avant de me glisser dans les draps, près de Kristof. Je piquai un fard, avant de grimper à califourchon sur ses cuisses. Mes cheveux roses descendirent sur mon épaule, formant un doux rideau. Je vis quelque chose dans son regard, une profonde douleur, un mal être qui résonnait dans tout son être.



- Je sais lancer des Oubliettes, le seul que j'ai lancé a effacé toute trace d'une personne de la mémoire de ma tante, dis-je. Kristof, je ne peux pas faire cela, sans que tu sache que même Irina tente de te rappeler qui elle est, tu penseras que jamais tu ne l'as connu...



Ma main glissa sur son torse, vers sa joue. Je fermai les yeux, avant de me pencher sur son front et y poser le mien. Je sentais sa douleur, chaque fois que le visage de son ex-amante apparaissait dans son esprit, cela me fit tellement mal, que mes larmes finirent par couler sur ses joues. Avec une grande douceur, j'essuyai mes larmes sur ses joues, avant de me redresser. Ma main enserra ma baguette, alors que je la pointais sur lui. Si j'avais été un brin hypocrite, je l'aurais tué ici et maintenant. Je me concentrai sur le visage d'Irina, c'était pour elle et lui.



- Oubliette, soufflai-je.



Une lumière blanche sortit de ma baguette pour entourer la tête de Kristof, elle y brilla quelques instants, avant de s'effacer et avec elle, les souvenirs d'Irina. Je débarquai des cuisses de Kristof, avant de sauter hors du lit et aller m'asseoir près de l'antre. Je ramenai mes genoux contre ma poitrine, en laissant mon geôlier se reposer, je ne trouverais pas le sommeil ce soir, pas avec ce que je venais de faire. Mes yeux bruns et bronze fixaient les flammes qui dansaient dans le foyer.



- Je ne dormirai pas ce soir, murmurai-je. Dois-je rester emprisonnée ici?



Je me retournai vers Kristof, mes yeux de biches pointés sur lui.
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Kristof Pavlek

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MessageSujet: Re: Visite guidée   Visite guidée Icon_minitimeMer 01 Jan 2020, 16:27

C'était fort probablement très risqué. En fait, c'était exactement ce que c'était. Elle était excellente en divination, ça, je le savais. Je ne m'étais par contre pas informé de ses capacités magiques. En lui confiant cela, elle pouvait faire absolument ce qu'elle voulait. Me faire oublier mes plans, par exemple. Mais c'était un risque que j'étais prêt à prendre. Je devais oublier Irina pour pouvoir mener à bien ma vie et mes ambitions. Sinon, c'était seulement une cause perdue. Après quelques minutes, je sentis du mouvement à mes côtés. Soraya venait de se glisser dans mes draps, à mes côtés. Je ne la sentais pas tremblante. Elle n'avait pas peur de moi, ce qui était bien. Sans doute serais-je donc capable de la rallier à ma cause, et la rendre fidèle. Ce que je n'avais su faire avec ma douce Irina. Un dirigeant se devait d'avoir une femme à ses côtés. Je le croyais fermement. 


Soudainement, la jeune Haïtienne grimpa sur mes cuisses, ses cheveux encadrant son doux visage. Elle était tellement différente de la femme que j'aimais, mais ô combien sa beauté égalait celle d'Irina. Leur beauté n'était pas similaire, mais j'appréciais autant regarder Soraya que j'avais aimé regarder mon ex. Elle était si différente des femmes de mon pays natal. 


« Je sais lancer des Oubliettes, le seul que j'ai lancé a effacé toute trace d'une personne de la mémoire de ma tante, m'affirma alors So. Kristof, je ne peux pas faire cela, sans que tu saches que même si Irina tente de te rappeler qui elle est, tu penseras que tu ne l'as jamais connue. »


Je ne réagis point à ce qu'elle me dit, même si ça me faisait atrocement mal. Ce n'était pas ce que je voulais. Mais c'était ce que je devais faire. Irina le comprendrait, si nos chemins se croisaient de nouveau. La main de la jeune femme glissa contre mon torse, avant de terminer son chemin contre ma joue. Elle posa son front contre le mien et je sentis rapidement des larmes chaudes couler contre mes joues. Ce n'était pas les miennes... Était-elle capable de ressentir ma douleur ? Sa magie était vraiment fascinante, je devais l'avouer. Lorsqu'elle se redressa, pointant sa baguette vers moi, je posai mon regard sur elle. J'avais peur, mais je ne voulais pas le montrer. En même temps, je voulais lui prouver que je lui faisais confiance. 


« Oubliettes, murmura-t-elle alors. »


À une vitesse effarante, je vis tous mes souvenirs avec Irina défiler dans ma tête. Ce fut le noir. 


Lentement, je commençai à reconnaître ma chambre, alors que je clignais des yeux. Je me souvenais avoir pris ma douche... Puis plus rien. Je me redressai lentement, posant mes yeux sur Soraya. Elle était assise près de l'âtre, le regard perdu dans les flammes.


« Je ne dormirais pas ce soir, m'annonça-t-elle en chuchotant. Dois-je rester emprisonnée ici? »


Son regard se posa sur moi, alors que je me levais, totalement nu, afin de la rejoindre. Je lui tendis la main, dont elle se saisit rapidement. Sans jamais lâcher son regard, je l'attirai vers mon lit. Je pris place assise au bout, écartant doucement les jambes pour laisser la place debout à Soraya. 


« Pas obligés de dormir, non plus, râlais-je. »


Sans attendre une seconde, je m'emparai de ses lèvres avec passion. Je ne me rappelais pas la dernière fois où j'avais couché avec une femme. Et elle était là, elle était belle, elle était aguichante. J'allais en profiter. Je la grimpai rapidement sur moi, tandis que je sentais déjà que mon sexe était bien tendu. Je serrai les dents, cessant mes baisers. Elle m'excitait vraiment, mais en même temps, je ne devais pas abuser d'elle. J'en avais besoin. Je la repoussai donc brusquement, avant de me lever pour aller me vêtir d'un boxer et d'un pantalon. 


« Désolé, dis-je durement. Tu peux aller où tu veux. »


Je me rendis jusqu'à ma grande fenêtre, les bras croisés, posant mon regard sur le paysage glacé de la Russie. Je ne devais pas me laisser distraire par cette femme. Elle était probablement là pour me dévier de mes buts, de mes objectifs. Perdu dans mes pensées, je sentis un grand vide en moi. Je déglutis avec difficulté. Jamais je n'avais ressenti ce vide auparavant... Je fronçai les sourcils, songeur. Était-elle partie ? Je ne voulais même pas me retourner pour le savoir. 
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MessageSujet: Re: Visite guidée   Visite guidée Icon_minitimeSam 18 Jan 2020, 22:28

Étrangement, l'homme qui me tenait en otage avait une certaine sensibilité. Me sentant en sécurité, je m'étais adoucie. J'étais prête à l'aider et prendre soin de lui, surtout que les souvenirs de sa vie avec Irina n'existaient plus. Je pouvais aussi lui faire découvrir une vie totalement différente, il était un homme très séduisant, je pouvais même me voir à ses côtés comme plus qu'une simple diseuse de bonne aventure.



Le spectacle de son corps nu fut quelque chose que je ne m'attendais pas. Pourtant, je ne voulais pas détourner le regard. Il tendit sa main, que j'agrippai, sans hésiter une seconde. Je me laissai entraîner vers le lit, sans dire un mot. Kristof prit place sur le lit, écartant les jambes, pour que je puisse me lover contre lui.



- Pas obligé de dormir, non plus, laissa-t-il échapper en un râle.



Sur ces mots, mon geôlier m'attira contre lui et pressa ses lèvres contre les miennes avec appétit. Je me sentis transporté, alors que je me laissais aller dans le baiser. Rapidement, Kristof me grimpa sur ses cuisses, tout en continuant de m'embrasser sauvagement. Je pouvais clairement sentir son érection, plus qu'impressionnante, effleurant mon bas ventre. Puis les baisers cessèrent, alors qu'il me repoussait brusquement. Je tombai sur les fesses, contre le plancher dur et froid. Je le regardai se prendre un sous-vêtement et le revêtir.



- Désolé, dit-il, d'un ton dur. Tu peux aller où tu veux.



Sans me regarder, Kristof se rendit à la fenêtre, son regard fixé sur le paysage enneigée de la Russie. Je me sentis incroyablement nue et petite. Je me relevai, avant de resserrer le cardigan autour de moi. Me sentant sale, je voulais courir, en ligne droite et ne jamais me retourner jusqu'à ce que je sois chez moi. Je ne voulais plus être ici, et pourtant, je me dirigeai à petits pas vers l'imposant homme dos à moi. Je posai mes mains contre ses hanches, avant de les nouer contre son bas ventre et me presser dans son dos.



- Tu ne me fais pas confiance, murmurai-je. Laisse-moi te prouver que tu peux...



Je le retournai vers moi, avant de lever un regard innocent sur lui. Je détachai un de mes colliers avant de prendre sa main et poser le bijou dans sa main. Je refermai sa grande main sur la breloque. C'était une petite pierre cristalline, qui permettait au porteur de savoir si on lui disait la vérité. Si l'interlocuteur disait la vérité, le cristal s'illuminait de blanc, sinon aucune lumière n'émanait du collier. Je regardai Kristof attacher la cordelette à son cou.



- Je veux t'aider dans tes buts, je veux être à tes côtés, dis-je, sérieusement.



C'était vrai et le cristal s'illumina de blanc. Je fis un petit sourire en coin en pointant le collier. Ma main se posa doucement sur son torse, pour glisser doucement vers sa joue. La meilleure façon pour moi de survivre et de revoir ma patrie, serait de l'aider et être là pour lui. Ma main se noua avec la sienne alors que je l'attirais vers un petit sofa où je l'assis. Je grimpai à califourchon et plongeai mes yeux bruns-dorés dans les siens. Mes mains se nouèrent contre sa nuque, avant que l'une d'elle alla prendre le cristal.



- Même lorsque tu auras atteins tes objectifs, je resterai à tes côtés, dis-je.



C'était un mensonge, en fait c'était ce que je me disais. Puis le cristal s'illumina, mon coeur eut un raté. Je levai un regard surpris, je pensais lui prouver que je mentais, mais en fait, c'était du plus profond de moi que je voulais rester avec lui. Je débarquai des cuisses de Kristof, avant de me diriger vers l'âtre et m'assis devant ce dernier.



- Je te déteste, dis-je.



Je me retournai en espérant voir le cristal s'illuminer, rien. Il restait translucide. Je ne pouvais pas l'aimer tout de même, il me tenait prisonnière et il me détestait. Je n'étais qu'un instrument. Pourquoi le cristal me mentait. Pourquoi? Je serrai les dents, avant de pousser un soupir, et je cachai mon regard dans mes genoux, pressés contre ma poitrine.
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MessageSujet: Re: Visite guidée   Visite guidée Icon_minitimeMar 07 Avr 2020, 21:36

Je n'aimais pas le vide que je ressentais en ce moment. Il n'avait jamais été présent avant maintenant. Je me doutais bien qu'une partie de ma vie avait été effacée, mais je ne comprenais pas ce que je voudrais bien avoir effacé. Tout était réussi, pour l'instant. J'avais tout ce que je désirais. Clairement, ce n'était pas le cas. Je me secouai doucement la tête. Si j'avais voulu l'oublier, il y avait une raison. Je sursautai doucement, tandis que deux bras venaient encercler ma taille. Elle était encore là. Je pensais que je l'aurais fait fuir. 


« Tu ne me fais pas confiance, minauda Soraya dans mon dos. Laisse-moi te prouver que tu peux... »


Je me retins de pousser un soupir. Je ne pouvais pas faire confiance à une femme qui était ma prisonnière. Elle ferait probablement absolument tout pour que je baisse mes gardes et ensuite s'enfuir. Elle déposa alors une amulette dans ma main, et je mis la cordelette autour de mon cou. De ce que je compris, lorsqu'elle disait la vérité, le petit cristal s'illuminait. Il s'illumina par deux fois, tandis qu'elle disait qu'elle serait à mes côtés pour toujours. Puis, il resta neutre lorsqu'elle mentionna qu'elle me détestait. J'arrachai brusquement la corde, avant de jeter le petit bijou dans le feu, devant lequel Soraya se tenait. 


« N'essaie pas de m'avoir avec tes trucs, sorcière, pestais-je alors. Tu te fais avoir à tes propres jeux. »


Je me concentrai alors, pour transplaner dans une chambre d'invités. Je ne voulais plus être près d'elle. Elle me faisait ressentir certains sentiments que je devais taire, si je voulais parvenir à mes fins. J'allais l'utiliser, puis la jeter. Ou la tuer. 

HJ / Je suis parti. Désolé, c'est court, mais il fallait closer.
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