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Qu'est devenu Poudlard après le départ d'Harry?
 
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 Ça sent la Beuglante de maman...

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Liam England
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Liam England


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MessageSujet: Ça sent la Beuglante de maman...   Ça sent la Beuglante de maman... Icon_minitimeJeu 29 Déc 2016, 22:23

Je peinais moi-même à croire ce qui arrivait en ce moment. Décidément, quelque chose ne tournait pas rond chez moi. Étais-je réellement à la recherche d'amour, ou simplement de réconfort? Après tout, ce que je venais de demander au serpent allait me mettre dans une position assez délicate. Une parfaite victime. Il savait que je n'allais pas bien, mais je venais lui donner une raison de plus pour se foutre de ma gueule devant tout le monde. Après tout ce que j'avais fait cette année, j'allais devenir la risée de cette école. J'allais faire encore plus pitié que ce pauvre Timmy Potter. Je n'étais plus le Liam England populaire qui faisait tomber toutes les filles. Physiquement, oui, mais mentalement, plus rien n'allait. PUTAIN! J'étais en train de coucher avec mon pire ennemi, le gars que j'avais tué. Je ne savais pas si c'était plus étrange venant de moi, ou de lui. Mais tout ça n'était pas un viol, donc pour ni l'un ni l'autre il ne s'agissait d'une vengeance. Je ne savais pas ce que c'était. C'était bon, oui, c'était du sexe, et il fallait bien dire que Fueco était un très bon coup. Mais ce n'était pas pareil. Ce n'était pas comme avec Jared. Oui, il était sauvage avec moi, mais les sentiments qui me traversaient lorsque j'étais avec lui... Je ne pouvais pas me mentir. Ça, c'était simplement une baise. Je ne devais rien espérer de Mathéo en retour. De toute façon, jamais il ne voudrait s'afficher avec moi. J'allais donc le laisser venir, j'allais prendre mon pied, puis j'allais quitter les lieux sans demander mon reste.


Je sursautai vivement lorsque la porte s'ouvrit sur une puissante lumière provenant d'une baguette. Je me dégageai aussitôt de l'étreinte de Mathéo, cachant mes yeux de la lumière aveuglante. Je n'avais même pas la force de regarder de qui il s'agissait. En fait, j'espérais sincèrement que c'était un prof, et non un préfet. Sinon, j'étais cuit. Et Fueco aussi, il fallait le dire. Le tout ferait un drame. Quel plaisir pour Amber... Je me saisis plutôt de mon boxer et le remontai rapidement, cherchant mon pantalon à tâtons. 


- Sincèrement, messieurs England et Fueco, vous êtes en cinquième année, vous savez pertinemment qu'il est interdit de se promener en dehors de vos dortoirs la nuit, parvint à mes oreilles la voix du professeur Abberline. Vous faites perdre dix points chacun à votre maison. Mr Fueco, avant que vous ne me sortiez une autre stupidité comme celle de la dernière fois en classe, vous feriez mieux de vous en aller dans votre dortoir.


J'avalai de travers, alors que je me relevais. Je fixai Mathéo tandis qu'il remettait ses vêtements sans même me jeter un seul regard. Mais quel connard. Il fila alors sans demander son reste, me laissant seul avec notre prof d'histoire de la magie. Heureusement que j'excellais à l'école, et ce dans toutes les matières, sinon je me serais fait parler de la même façon que Fueco. Sentant le regard de mon enseignant sur moi, je baissai la tête, m'affairant à boutonner mon pantalon. Je me sentais tellement idiot. Heureusement que ce prof était gay et qu'il pouvait comprendre ce que je ressentais. Je ne savais pas comment j'aurais réagi si ça avait été Marsters qui avait ouvert cette porte. Je sursautai vivement lorsque je vis qu'une main me tendait mon chandail. Je m'en emparai soudainement, alors que les émotions que j'avais tenté d'enfouir quelques instants plus tôt avec Mathéo revenait à mon esprit. Je dus lutter afin que mes yeux ne se remplissent pas à nouveau de larmes. 


- Mr England, dit-il alors d'un ton littéralement différent. Puisque votre directrice est incroyablement enceinte et qu'elle a besoin de tout le repos possible, vous allez me suivre dans mon bureau pour que nous puissions discuter de votre situation.


Je ne pus m'empêcher de pousser un puissant soupir alors que je revêtais mon chandail. J'avais le don de toujours me foutre dans le trouble. Abberline allait écrire une lettre à ma mère et... Ah non, ce n'était pas nécessaire, elle était déjà enseignante ici. Il allait tout simplement aller la voir, et elle se ferait un plaisir de m'humilier devant tout le monde en me sermonnant. J'avais déjà envie de me pendre. Je franchis la porte de la serre, me dirigeant machinalement vers le bureau de mon enseignant. Déjà, je rédigeais mentalement une lettre à mon père l'informant de la situation, sur le fait que je détestais le nouveau poste de ma mère et que je souhaitais être transféré d'école sur-le-champ. Il avait des amis au Canada, je pouvais bien me rendre dans leur école. Au moins, je serais loin de tous ces problèmes. 


Alors que je marchais tranquillement, une larme coula le long de ma joue, bien malgré moi. Je l'essuyai maladroitement, continuant ma marche. Je me stoppai face à la porte de mon enseignant, qui l'ouvrit d'un petit coup de baguette. Je fus surpris par la simplicité de l'endroit. Je m'attendais à des piles de livres partout et des centaines et centaines de recherches jamais finies traînant partout, mais c'était tout le contraire. Ce prof d'histoire de la magie n'était pas le typique historien. Il me fit signe de m'asseoir sur une chaise. Je croisai mes bras contre ma poitrine. Je n'avais pas envie de m'attarder ici, et encore moins de parler de la relation que je venais d'avoir avec Mathéo. Malgré tout, j'obéis. Une bonne tasse de thé fumant vola jusqu'à moi et je la pris dans mes mains. Alors que mon enseignant prenait place assise sur son bureau, je décidai de prendre les devants.


- Je sais, j'ai enfreins plusieurs règles dernièrement, et je ne le ferai plus, dis-je alors d'un ton dur. Puis-je aller dormir?


J'avais la tête basse, de peur qu'il voit les larmes qui perlaient le long de mes joues. J'avais mal. Terriblement mal. Je voulais aimer, être aimé, ce n'était pas beaucoup demandé ! Il semblait que ce l'était. Pour Jared, pour Anita, pour Emily. Il fallait croire que je ne méritais pas tout ça. 


Je déposai brusquement ma tasse brûlante contre le bureau, en renversant de ce fait une bonne quantité. Je me levai d'un bond, avant de me diriger vers la porte. Ma main eut à peine le temps de se poser contre le poignée que je me brûlai.


- C'est vous qui avez fait ça? criais-je en me retournant brusquement. 


Et voilà. Par ma colère, je venais de lui dévoiler mon visage couverts de mes pleurs. Et mon prof venait littéralement de me brûler la main pour m'empêcher de quitter son bureau. 
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Andrew Abberline
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MessageSujet: Re: Ça sent la Beuglante de maman...   Ça sent la Beuglante de maman... Icon_minitimeVen 30 Déc 2016, 00:19

Le pauvre jeune homme avait vécu trop de choses, la bonne chose à faire aurait été de réveiller sa mère et de les laisser régler cela en famille. Mais quel gamin de 15 ans aimerait devoir expliquer à sa mère sur protectrice pourquoi il avait été surpris dans une position gênante avec son pire ennemi? Aucun. 



Machinalement, Liam marchait vers mon bureau, sans rien dire. Je ne l'avais jamais vu aussi silencieux et ce depuis son entrée à Poudlard. Le jeune Gryffondor s'arrêta devant la porte de mon bureau, que j'ouvris d'un coup de baguette. Je refermai la porte derrière nous, avant de faire signe à Liam de s'asseoir sur la chaise devant mon bureau. Ce dernier croisa ses bras contre son torse. Je me retournai vers la bouilloire et vis chauffer du thé magiquement, une fois prêt, je fis voler la tasse jusqu'à mon élève. Lorsque j'allai m'asseoir à mon bureau, le jeune lion était assis bien droit devant moi. 



- Je sais, j'ai enfreins plusieurs règles dernièrement, et je ne le ferai plus, dit Liam, son ton implacable. Puis-je aller dormir? 



Le pauvre avait la tête basse, tentant de cacher ses larmes, mais je les devinaient. J'avais passé par là. Mon petit coeur solitaire se serra. Un bruit de porcelaine attira mon attention, me sortit de mes pensées. Liam venait de poser sa tasse sur mon bureau, en renversant la moitié sur l'une de mes recherches sur le chamanisme. Rapidement, le jeune homme seleva et se dirigea vers la porte, mais au moment où il posait sa main sur la poignée, j'agitai ma baguette. 



- C'est vous qui m'avez fait ça? explosa-t-il.



Liam s'était retourné vers moi, visiblement fâché. Son visage rouge et rempli de larme levé vers le mien. Je ravalai de travers. Je me levai, fit le tour de mon bureau et allai m'accoter contre le meuble devant Liam. Je franchis la distance qui me séparait de l'élève, prit sa main dans la mienne et d'un coup de baguette fit disparaître la brûlure et la douleur. Je reculai, avant de mettre mes mains dans mes poches de jean. 



- Navré, dis-je. Ce n'était pas supposé brûler autant. 



Je me raclai la gorge, avant d'agiter ma baguette et tout mon désordre se replaça, me redonnant une pièce où je pouvais vivre. Je me retournai vers le lion, visiblement ennuyé. Je lui lançai un petit sourie timide. Je m'assis sur mon bureau, avant de pointer la chaise en face de moi. Étonnement, Liam obéit. 



- Tu sais, dis-je doucement. Même si tu n'as pas envie d'entendre cela, j'ai vécus la même chose que toi. À certains détails près, mais la vie finit toujours par s'arranger. Ma première fois avec un mec, s'était em troisième année. C'était plus ou moins voulu et il était un vrai connard. 



Je me penchai vers lui et posai une main amie sur l'épaule musclée du lion. J'eus un petit frisson et lui souris gentiment. 



- Tu vaux beaucoup mieux qu'un mec comme Fueco, lançai-je sur le ton de la confidence. 
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Liam England
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MessageSujet: Re: Ça sent la Beuglante de maman...   Ça sent la Beuglante de maman... Icon_minitimeMar 03 Jan 2017, 00:06

J'avais envie de lui sauter à la gorge. À nouveau, la rage s'emparait de moi. Comment un prof pouvait-il brûler la main de son élève afin de le retenir? Nan aucun. Et encore moins Abberline ! Habituellement, il était quelqu'un de doux, et passionné. Du moins, c'était comme ça que je le voyais en tant qu'enseignant. Cependant, en ce moment, j'avais l'impression qu'il n'était pas ici en tant qu'enseignant. Je ne savais pas ce qu'il voulait de moi, mais je ne comprenais pas tout. Je souhaitais seulement regagner mon dortoir, me faire oublier que j'avais couché avec Mathéo et tenter de recoller les morceaux avec Jared. Du moins, afin que nous restions amis. Une relation amoureuse entre lui et moi semblait totalement impossible. Pourtant, j'avais tant espéré. Et sans lui, je ne serais probablement pas dans ce foutu dilemme. Devais-je dire à tout le monde que j'aimais les hommes? Non. Je devrais sans doute retourner au Liam qui couchait avec n'importe quelle fille. Après tout, j'en avais encore le pouvoir. Et puis, Elena, elle était facile. Je pourrais avoir du sexe avec elle n'importe quand. Oui, elle était fâchée, mais je savais comment arranger les choses avec elle. 


Je sursautai lorsqu'Andrew se saisit de ma main. J'étais tellement absorbé par mes pensées que je ne m'étais même pas rendu compte qu'il s'était approché de moi. En un petit coup de baguette, la douleur disparut, ainsi que la plaie. Plus de brûlure sur ma main !


- Navré, ce n'était pas supposé brûler autant, me dit-il en guise d'excuse.


Je relevai un sourcil. Il n'était pas prof d'histoire de la magie pour rien, il semblerait. Il n'était pas excellent en sortilèges... Je poussai un puissant soupir, commençant alors à taper du pied. Je voulais vraiment savoir ce que je faisais ici. En fait, Andrew lui-même ne semblait pas le savoir. Il me regardait, armé de son petit sourire. Il me pointa alors la chaise, et j'y pris place. Comme je voulais partir, je devais obéir. Comme ça, il y avait beaucoup plus de chance que je retourne à mon dortoir rapidement.


- Tu sais, même si tu n'as pas envie d'entendre cela, j'ai vécu la même chose que toi, commença alors mon prof. À certains détails près, mais la vie finit toujours par s'arranger. Ma première fois avec un mec, c'était en troisième année, et c'était plus ou moins voulu.


Je haussai un sourcil. Venait-il de m'avouer qu'il était gay? Je voulais dire, j'avais certains doutes, mais je le croyais plus gêné que ça. Jamais je n'aurais pensé qu'il me dirait quand était arrivée sa première fois avec un mec. Mais bon, de toute façon, je n'avais absolument aucune envie d'en discuter. Je baissai la tête. S'il voulait me faire la morale sur mon choix de fréquentation, je n'en avais pas besoin. Je savais que j'étais con et que je baisais avec le premier venu. Je ne savais probablement pas c'était quoi l'amour, ni de quoi ça avait l'air. Je savais qu'Andrew tentait seulement de me rassurer. Mais pour qu'il fasse cela, c'était que je devais avoir l'air d'être dans un sale état. Ce n'était pas comme si c'était un prof avec qui j'étais ami. Pas comme Gwen ou Eva. Je me fichais de parler de ce genre de trucs avec elles. Lui, c'était... différent. En fait, je ne l'avais jamais vu comme un prof. Je ne savais pas comment décrire cette relation.


- Tu vaux mieux qu'un mec comme Fueco, dit-il alors en posant sa main contre mon épaule.


Je relevai vivement la tête, croisant le regard de mon enseignant. Son visage était rendu si près du mien, que je pouvais sentir son souffle chaud contre moi. Je me mordis la lèvre inférieure, soudainement mal à l'aise. Je ne savais pas quoi lui dire. Je savais bien que Mathéo était un con, mais je l'étais également donc au final, nous nous méritions. 


- Je vaux rien, soupirais-je alors. Je suis pas mieux que lui. 


Je me saisis alors de la tasse de thé, la portant à mes lèvres avec douceur. J'en pris une bonne gorgée en fermant les yeux. J'en avais assez de Poudlard. J'avais simplement envie de retourner chez moi et de vivre une vie simple. Je savais que mes parents ne me laisseraient jamais quitter l'école, même si c'était pour mon bien. Mais je souhaitais simplement vivre sans toutes ces complications amoureuses. Et il fallait dire qu'au nombre de personnes résidant dans cette école, il était dur de ne pas baiser n'importe qui. 


- Je pense avec ma queue, tout le monde sait ça, échappais-je alors.


J'écarquillai les yeux, serrant ma tasse si fortement dans mes deux mains qu'elle éclata. Les morceaux de porcelaine tombèrent au sol, alors que le liquide chaud coulait contre mes cuisses. Cependant, c'était à peine si je m'en rendais compte. Mon cerveau tournait à mille à l'heure. Pourquoi venais-je de dire ça. Je n'avais pas voulu dire ça, même si je le pensais. Je me levai rapidement, fixant Abberline directement dans les yeux.


- T'as mis du véritasérum dans mon thé, hein?


Mon ton était haineux. Ma mère m'avait fait ça une fois. Il n'était pas question que quelqu'un me le fasse de nouveau. Pourtant, le thé goûtait bel et bien le thé. Mais je ne pouvais m'empêcher de douter sur quiconque essayant de tirer des informations de moi. 


- J'ai oublié de vouvoyer, pardon, lançais-je alors sur un ton plus qu'arrogant.
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MessageSujet: Re: Ça sent la Beuglante de maman...   Ça sent la Beuglante de maman... Icon_minitimeMar 03 Jan 2017, 20:53

Le pauvre lion faisait pitié à regarder. Littéralement, il n'était plus le même que lors de son entrée à Poudlard. Lui qui débordait de confiance en lui et qui regardait le reste du monde de haut était maintenant qu'un petit garçon apeuré. J'en avais de la peine, puisque j'avais toujours bien aimé sa présence et son énergie. Je n'avais jamais eu une once de confiance en moi, ce devait être pour cela que j'avais perdu Ashton.


Liam releva son regard vers moi. Insécure, ce qui n'était pas caractéristique d'un England, il se mordit la lèvre inférieure. Une vague de chaleur m'envahit, mais je ne laissai rien paraître, merde, je ne pouvais pas être l'un de ces profs qui se faisait ses élèves. Mais Liam dégageait plus qu'un simple élève. Laisse-le tranquile, Abberline, le pauvre garçon est brisé; renvois-le chez lui. Mon cerveau me criait toutes ces instructions, que je finis par ignorer.


- Je vaux rien, dit platement, le jeune Gryffondor. Je suis pas mieux que lui.


Les deux venaient de très bonnes familles de sorciers, mais les Englands étaient des gens biens. Les Fuecos se prenaient comme les rois de ce monde, crachant sur les familles moins pures. Devant moi, Liam agrippa la tasse de thé et la porta à ses lèvres. Je le vis avaler le liquide chaud. Je n'avais pas pitié de Liam England, j'avais pitié de ce qu'il était devenu.


- Je pense avec ma queue, tout le monde sait ça, dit-il, d'un coup.


Je dû me retenir d'éclater de rire. Oh oui, tout le monde savait cela, mais quel jeune de quinze ans ne pensait pas avec sa queue? Quel homme au monde ne pensait pas avec sa queue? Aucun. Toujours en face de moi, le jeune lion serrait sa tasse si fort, qu'elle fini par éclater dans ses mains. Ne soupire pas, Andrew. Ce qui restait de ma tasse tomba au sol, alors que le thé se répandait sur les cuisses de Liam. Ce dernier se leva d'un bond, me transperçant de ses yeux verts.


- T'as mis du véritaserum dans mon thé, hein? demanda-t-il agressivement.


Eum, non. Pas besoins de cette connerie. Son ton plat était devenu sec et enragé. Mais il ne m'intimidait pas. Pourquoi? Essayez de grandir avec Naomi Nicklaus... Cette folle dingue, elle, est intimidante et complétement timbrée. Un jeune sorcier de cinquième année ne faisait pas le poids.


- J'ai oublié de vouvoyer, pardon, lança Liam, arrogant.


Je fronçai les sourcils, plantant un regard sévère dans le sien. Je finis par me redresser de toute ma hauteur devant lui. Je n'étais pas Jared ou un de ses amis, j'étais l'autorité. Je détestais avoir à utiliser la carte de l'autorité, mais je n'hésitais jamais lorsque je devais le faire. Je posai une main lourde sur l'épaule du lion, le forçant à s'asseoir sur la chaise.


- Je ne suis pas Jared ou l'un de tes joueurs de Quidditch, Liam, je suis ton professeur, dis-je, durement. Tu me dois respect. Commence maintenant et je n'irai pas réveiller Kendall.


Mon regard s'adoucit, ma menace était stupide. Si il ne commençait pas à me respecter, j'irais réveiller sa maman? Quel con, j'étais! Je détestais devoir jouer à la police. Je me rassis sur mon bureau, reprenant mon air compréhensif. Je pointai ma baguette sur les morceaux de la tasse, lançant un reparo silencieux, avant de pointer ma commode de mon arme. Un jogging gris sortit d'un tiroir et alla se poser sur les genoux du lion.


- Je ne suis pas ta mère, non plus, dis-je. Je n'utilise pas le véritaserum, je ne veux pas te soutirer des informations, je veux simplement t'aider. Je sais ce que c'est de ne pas s'accepter parce que le regard des autres importent plus que tout.


Je baissai la tête, me rappelant combien mes parents m'avaient battus suite à mon coming out. Je ravalai mes larmes, avant de me lever et de contourner la chaise du Gryffondor. Je retirai mon pull, avant de prendre mon tshirt noir sur mon lit. Je revêtis le vêtement à la hâte sentant le regard de mon élève dans mon dos. Ouais, je portais encore les cicatrices de mon enfance.


- Tu as des gens qui t'aiment, Liam, cesse de les repousser, dis-je, sombrement.


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Liam England
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MessageSujet: Re: Ça sent la Beuglante de maman...   Ça sent la Beuglante de maman... Icon_minitimeMar 03 Jan 2017, 21:57

Je voyais bien qu'il n'appréciait pas mon attitude. De toute façon, personne ne l'appréciait depuis quelques mois. Depuis que j'avais couché avec Jared. Depuis que j'avais foutu ma vie en l'air. Je savais que je devais arranger ça, je ne savais simplement pas comment. J'avais l'impression que je devais me faire aimer. La question restait cependant: qui? Qui pouvait aimer quelqu'un comme moi, quelqu'un avec autant de problèmes. Quelqu'un qui était devenue une merde comme je l'étais. Je n'étais plus rien, je le savais. Sauf un capitaine, même encore. Je n'avais plus le lead que je possédais avant. J'avais l'impression que Summer voulait prendre ma place en tant que capitaine. Il aurait raison de le faire. Je n'avais plus ma place nulle part. Même en tant que gardien. Oui, je performais, mais je n'en avais plus le même plaisir. Bethany pourrait prendre ma place, au moins je ne la priverais de rien. En fait, je ne savais plus du tout qui j'étais. J'étais perdu, tout simplement. Et j'avais besoin de quelqu'un pour me retrouver.


Mes bras croisés contre ma poitrine, je fixais mon enseignant durement. Il n'avait pas le droit de me traiter de la sorte. En fait, jamais je n'aurais cru qu'il puisse mettre du véritaserum dans mon verre. Mais bon, si ma mère l'avait fait, pourquoi pas lui... Je n'arrivais pas à croire que je me dévoilerais aussi facilement à un prof, gay de surcroît. Nan. Impossible. Ce n'était pas moi. Ce n'était pas Liam England. Je gardais mes faiblesses pour moi. 


Brusquement, je me retrouvai assis sur ma chaise. La raison? Mon prof m'y avait forcé. Merde, je voulais simplement retourner à mon dortoir pour dormir. Il était dépassé le milieu de la nuit depuis longtemps, et je ne souhaitais passer le reste ici à me faire faire la morale sur mes fréquentations. En fait, je ne voulais pas réellement retourner à mon dortoir. Je voulais simplement faire mes valises et foutre le camp de cette école de merde. 


- Je ne suis pas Jared ou l'un de tes joueurs de Quidditch, Liam, je suis ton professeur, me gronda alors Andrew. Tu me dois respect. Commence maintenant et je n'irai pas réveiller Kendall.


Je haussai un sourcil. S'il pensait que réveiller ma mère me faisait peur, il avait tout faux. J'avais tout ce que je voulais avec ma mère. Je n'avais qu'à feindre des larmes et tout était gagné. C'était aussi facile que cela. Je vis le regard d'Abberline changer brusquement alors qu'il reprenait place à son bureau. Que me voulait-il? Pourquoi étais-je ici? Je baissai mon regard au sol, regardant les morceaux de la tasse la reformer. Puis, un pantalon se posa contre mes genoux. Euuuh... J'avais d'autres pantalons dans ma salle commune, je n'avais pas besoin qu'on m'en prête. Particulièrement parce que je ne souhaitais pas rester ici. Ou si... Je ne le savais pas vraiment. Après tout, dans ce bureau, j'étais protégé du regard et du jugement des autres élèves. Et personne ne savait que j'étais ici, pas même Mathéo. Il était parti avant d'entendre Andrew me demander de le suivre. 


- Je ne suis pas ta mère, non plus, ajouta alors Abberline sur un ton beaucoup plus doux. Je n'utilise pas le véritaserum, je ne veux pas te soutirer des informations, je veux simplement t'aider. Je sais ce que c'est ne pas s'accepter car le regard des gens importe plus que tout.


Je gardai mon regard au sol, mordant à nouveau ma lèvre inférieure. Je ne savais pas du tout quoi faire, ni quoi dire. Avais-je si peur du regard que les gens portaient sur moi? Était-ce ça le réel problème pour moi, ou alors se situait-il ailleurs? Je ne savais pas quoi penser. Pensif, je regardai mon enseignant se lever afin de se rendre jusqu'à mon lit. Il retira alors son pull, révélant un dos musclé et... rempli de cicatrices. Je fronçai les sourcils. Pourquoi? 


- Tu as des gens qui t'aiment, Liam, cesse de les repousser, me conseilla-t-il alors.


Je m'étais levé d'un bond et j'avais empêché mon enseignant de revêtir son chandail. En fait, j'avais glissé mes mains contre son dos, afin de caresser ses cicatrices. Moi aussi, maintenant, j'en avais. À cause de ces foutus mangemorts. Personne dans mon entourage n'en avait. Et ça me fascinait. Il était comme moi. Obsédé, je relevai brusquement son chandail noir afin qu'il tienne contre ses épaules. Lentement, et tremblant, mon doigt caressait chacune des cicatrices qui ornait le dos d'Andrew. Je ne savais pas pourquoi je faisais cela. Ma bouche était béante, et j'étais comme dans une sorte de transe. Ma main remonta jusqu'à son cou, vers l'avant, et je le retournai d'un geste brusque vers moi. Sans même que je m'en rende réellement compte, son chandail était au sol, et mon doigt se souciait d'une cicatrice contre son pectoral. 


- Moi aussi, j'en ai, dis-je, obsédé. 


Elles n'étaient probablement pas présentes pour les mêmes raisons, mais le ressentiment était le même. La laideur. Les femmes trouvaient peut-être ça viril des cicatrices, mais moi je trouvais ça affreux. Du moins, sur mon corps à moi. Sur le corps d'Andrew, c'était tellement... différent. 


Je n'avais jamais remarqué à quel point cet enseignant était grand. Si je me collais contre lui, ma tête entrait parfaitement sous son menton. 


Je me reculai vivement, passant une main nerveuse dans ma chevelure frisée. Je me secouai la tête, avant de retourner près de ma chaise. Je fis dos à mon enseignant, puis je retirai mon pantalon mouillé. Je pris les joggings, mais une main m'empêchait de les revêtir.


- Monsieur Abberline? demandais-je en avalant de travers.


Il s'agissait de sa main à lui, je le savais. Il ne pouvait en être autrement. 
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MessageSujet: Re: Ça sent la Beuglante de maman...   Ça sent la Beuglante de maman... Icon_minitimeMar 03 Jan 2017, 23:24

J'étais une honte chez moi. Ça avait commencé à l'âge de quatres ans, lorsque je m'étais mis à pleurer alors que mon cousin recevait sa marque. Le voir souffrir me faisait incroyablement mal. Puis à douze ans, lorsque mes parents apprirent que le Choixpeau m'avait chez les loyaux au lieu des serpents. Et à seize ans, lorsque j'avais avoué mon homosexualité à ma famille. C'était de là que venait la majorité des cicatrices sur mon corps.



Ses mains dans mon dos avaient arrêté mon mouvement, mon chandail ne couvrait même pas la moitiée de mon dos. Ses mains touchant toutes les cicatrices possibles, m'électrisant à chaque fois. Brusquement, le lion releva mon chandail, afin de le coincer dans mon cou et mes épaules. Son index se mit à suivre le chemin de chacune des plaies, en tremblant, chaque caresse me faisant presque frissonner. Je faillis soupirer de plaisir, lorsque sa main se glissa dans mon cou et sur mon torse. Brusquement, mon élève me retourna face à lui. Je retirai mon chandail, le laissant tomber au sol, mon regard planté sur Liam, qui lui, suivait la longue cicatrice sur mon pectoral.



- Moi aussi, j'en ai, dit-il absent.



Ça ne m'étonnait pas, le Quidditch était un sport incroyablement violent, mais aussi on ne sortait pas d'une bagarre avec des mangemorts, intact. Sa main sur mon corps, me donnait incroyablement chaud. Et voilà, je faisais maintenant parti de ceux qui désiraient ardement Liam England. J'étais dans la merde.



Comme pour briser le charme, le jeune lion se recula, en passant une main dans ses boucles frisées. Soudainement, je voulus faire de même, mais me retins. C'était mal. Je ne pouvais pas briser le peu de confiance, que je venais de gagner avec lui. Je n'étais pas William, Eliott ou Allana, je ne baisais pas avec mes élèves. Je regardai, à regret, le beau Gryffondor me faire dos. Mes yeux glissèrent sur lui, alors qu'il retira son pantalon, pour prendre le pantalon, que je lui prêtais. Comme il allait les vêtir, ma main l'en empêcha.



- Monsieur Abberline? demanda-t-il innocement.



Il était trop tard, je ne pouvais plus reculer. Je me sentais perdu. Je voulais continuer de sentir sa peau contre la mienne. Je réattirai sa main sur mon pectoral. Mon regard perdu et apeuré se plongea dans le sien. Je ne contrôlais plus mes gestes. Mes pulsions me faisaient bouger. Mon autre main attira Liam vers moi. Je mordis ma lèvre inférieure, si fort, que je me mis à saigner. Pourtant, je ne sentis rien, je ne fis que goûter le sang.



- Montre-moi les tiennes, dis-je, le souffle court.



Mes mains plongèrent sous son chandail, caressant la peau douce de son torse musclé, je finis par en trouver une entre ses deux pectoraux. Mon index glissa sur sa peau, suivant le chemin de cette dernière. Je continuai d'explorer le corps du jeune homme, mes mains remontant sur ses épaules et glissèrent dans son dos. Ce dernier était presqu'aussi rempli que le mien.



- Tu ne devrais pas en avoir, chuchotais-je, brisé.



Mes pulsions reprirent le contrôle de mon corps, comme j'attirais mon élève à moi et l'embrassais doucement sur les lèvres. C'est à ce moment, que mon cerveau se réveilla et je repoussai Liam rapidement. Je reculai jusqu'au mur, les mains contre ma bouche. Aussi surpris que lui, je ne savais quoi dire.



- Merde, merde, merde, répétais-je. J'ai merdé, j'ai vraiment merdé.
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Liam England
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MessageSujet: Re: Ça sent la Beuglante de maman...   Ça sent la Beuglante de maman... Icon_minitimeLun 23 Jan 2017, 16:15

Brusquement, je fus de nouveau face à mon professeur. Il avait posé ma main contre son torse, et le pantalon que je tenais gisait maintenant au sol, abandonné. J'étais littéralement absent. Je ne comprenais pas du tout ce qui se passait en ce moment. Je croyais avoir mis un puissant malaise lorsque j'avais caressé les cicatrices d'Abberline, mais il fallait croire que ce n'était pas l'effet que ça avait eu sur mon enseignant. Ses yeux d'un bleu profond fixaient les miens. Dans son regard, je pouvais me voir. Il semblait perdu, apeuré. Comme moi-même je l'étais. Ses yeux reflétaient les miens. Comme si nous étions dans la même situation. Comme si nous étions pareils. Évidemment, ce n'était pas le cas. Nous n'avions pas du tout la même personnalité, même si je me doutais bien qu'il cachait certains traits intéressants derrière son masque de prof. Après tout, c'était exactement ce que ma mère faisait. Alors pourquoi pas lui? Je pouvais voir dans les traits de son visage qu'il était stressé. Qu'il ne comprenait pas plus que moi ce qui se passait en ce moment. Pourtant, l'une de ses mains colla mon corps contre le sien. Ma main sur son torse, mon bas-ventre ainsi collé contre lui, je ne savais pas comment réagir. Après tout, je n'étais pas capable de dire non à une bonne partie de jambes en l'air. Peu importe avec qui c'était, tant que le physique était convenable. 


- Montre-moi les tiennes, râla Andrew, parlant probablement de mes cicatrices.


Je n'en étais pas vraiment fier. Ces cicatrices étaient la preuve que j'avais été vaincu par ces stupides Mangemorts. J'aurais aimé que ça se passe autrement. Malheureusement, je n'étais qu'un simple étudiant de cinquième, je ne connaissais pas tout, et je n'avais pas d'expérience sur le terrain, même si j'étais excellent en magie et que je venais d'une famille de l'Ordre. 


Les mains d'Abberline me prirent par surprise. En effet, elles se faufilèrent sous mon chandail, partant à la recherche d'une quelconque cicatrice. Il tomba sur celle entre mes deux pectoraux. Je me mordis la lèvre en repensant à la souffrance du coup qui y était associée. Un Mangemort sans pitié qui avait décidé qu'elle m'ouvrait le torse pour me faire parler. Heureusement que j'étais un battant, sinon elle m'aurait ouvert jusqu'au ventre et je serais ainsi mort. Je fermai les yeux, revivant chaque souvenir comme si ça se passait à cet instant-même. Lentement, ses doigts contre mes cicatrices me permettaient de passer à autre chose, de mettre une croix sur certains épisodes noirs de ma vie. Je ne comprenais pas. Pourtant, Jared avait fait ce même manège, mais ça n'avait jamais eu le même résultat. Lentement, je me sentais libéré de toutes mes souffrances. 


- Tu ne devrais pas en avoir, murmura-t-il. 


Pourtant, j'en avais. Mais ça ne me dérangeait pas. Ça ne me dérangeait plus, en fait. Andrew Abberline venait de réparer ce qui était brisé en moi. Je me contentais de le fixer, silencieux. Je ne savais pas quoi lui dire. Après tout, j'étais dans les bras de mon enseignant, ce qui n'était pas tout à fait normal. Mais j'y étais bien. Je ne voulais pas partir. Je voulais passer la nuit ici. Avec lui. Je ne voulais pas coucher avec lui. Je voulais simplement sentir sa présence, sa chaleur. 


Soudainement, son visage s'approcha du mien, et il posa ses lèvres contre les miennes. Woh. C'était inattendu. Pourtant, je fermai les yeux et je me délectai de la sensation de ses douces lèvres contre les miennes. Brusquement, Andrew me poussa, et je tombai contre le lit, alors que lui reculait jusqu'au mur opposé. 


- Merde, merde, merde, se dit-il alors à lui-même. J'ai merdé, j'ai vraiment merdé. 


Je haussai un sourcil, ne comprenant pas pourquoi il disait ça. Sans même penser à ce que je faisais, je retirai mon chandail, avant de me lever et de marcher jusqu'à mon enseignant. Mes mains se posèrent alors contre son torse tandis que je m'emparais langoureusement de ses lèvres, et avec passion. Mes mains le débarrassèrent habilement de son pantalon, nous laissant tous deux en boxers. Puis, je l'attirai lentement vers le lit. 


*******


Un peu plus d'un mois maintenant que j'étais redevenu moi-même. Les gens avaient passé l'éponge sur tous les trucs bizarres qui s'étaient passés. Jared ne me parlait plus. En fait j'avais entendu parler qu'il sortait avec Emily. S'il était heureux, tant mieux pour lui. Je sortais d'un examen de potions. Je l'avais réussi haut la main, donc j'étais sorti plus tôt. Puisque tous les élèves étaient en examen, mais que ceux de mon amoureux étaient terminés, je me dirigeai vers son bureau. Personne ne pourrait me voir y aller. Devant la porte, je murmurai le mot de passe. J'ouvris ensuite la porte sans bruit, la refermant derrière moi. Il était concentré à corriger des parchemins. Il était beau lorsqu'il était ainsi concentré. Je me mis alors derrière lui, posant mes mains contre ses épaules, descendant lentement contre son torse. Ayant maintenant son attention, l'un de mes doigts se glissa sous son menton afin de relever son visage vers le mien. J'embrassai ses lèvres avec tendresse avant d'aller me jeter dans son lit. 


- Arrête de travailler, boudais-je alors.
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MessageSujet: Re: Ça sent la Beuglante de maman...   Ça sent la Beuglante de maman... Icon_minitimeDim 29 Jan 2017, 01:55

«C'est pour cette raison, que l'on ne devrait pas considérer le chamanisme, ou le druidisme, comme faisant partie du monde magique, notre monde. »



Je poussai un long soupir. Malgré les immenses préjugés, les arguments étaient forts et bien posé. Par contre, je n'étais pas du tout d'accord avec tout cela. Je levai les yeux vers le nom au haut de la page de l'examen, Brianna Van der Bilt. La pauvre fille était une vraie cinglée. Je posai ma plume, avant de frotter mes yeux, afin d'oublier les conneries que je venais de lire. Mon esprit divagua jusqu'à Liam et cette fameuse soirée où il avait fait chavirer ma vie. Non, Andrew, t'as de la correction! Je secouai donc la tête, repoussant le bel étudiant aux yeux verts  au fond de mes pensées.



Après une demi-heure en rencontre avec Cedric sur la transformation soudaine d'une de ses élèves, je retournai à mon bureau. J'étais très en retard avec ma correction et devait la terminer, le plus rapidement possible. Je posai un 98% sur la copie d'Alice Summers, ne pouvant pas lui donner des 100% chaque fois, avant de passer à la copie suivante. Le nom figurant sur le parchemin me rammena un mois plus tôt, Liam England.



***




Je l'avais repoussé, il était tombé à la renverse dans mon lit. Le lion avait haussé un sourcil, avant de retirer son chandail et se diriger vers moi. Proie facile, je n'avais pas bougé d'un poil, même lorsqu'il avait posé ses mains sur mon torse, où lorsqu'il avait plaqué ses lèvres contre les miennes. Liam finit par me retirer mon pantalon, pour ensuite m'attirer au lit avec lui. À partir de ce moment, ma vie avait chaviré, nos baisers étaient devenus de plus en plus fiévreux et passionnés. Mes mains parcouraient son corps musclé, se délectant de sa peau douce. Ses lèvres descendirent dans mon cou, me faisant gémir doucement. Et pourtant, nous n'allâmes jamais plus loin. Du moins, ce soir là.



***




Je secouai la tête de nouveau, avant de corriger rapidement la copie de mon amant, pour passer à la suivante. Je me plongeai donc dans mon ouvrage. Soudainement, deux mains se posèrent sur mes épaules, avant de descendre en caresse sur mon torse. Un index releva mon visage vers le haut et mon regard bleu ciel croisa les émeraudes de Liam England. Mon coeur fit un bond, avant de se mettre à se débattre dans ma poitrine. Ses lèvres vinrent caresser les miennes, avant de les laisser en plan. Mon amant contourna mon bureau, pour se lancer sur mon lit.



- Arrête de travailler, lança-t-il d'un ton enfantin.



Je poussai un soupir, avant de le regarder d'un regard moqueur. Je posai ma plume, avant de me lever et me diriger vers lui. Je poussai Liam dos sur mon lit, avant de grimper par-dessus lui. Je lui volai un doux baiser avant de déboutonner deux boutons de sa chemise d'uniforme. Je fis glisser mes lèvres et mon souffle chaud dans son cou, avant de me retirer rapidement.



- Faut j'gagne ma vie, moi, dis-je en riant.



Et pourtant, je ne me relevai pas. Je nous renversai, afin d'être moi couché sur le lit et mon lion assis sur moi. Je m'assis, afin que nos corps soient pressés l'un contre l'autre, avant d'embrasser mon amoureux avec fougue. Je finis de déboutonner sa chemise, dévoilant son torse musclé, avant de laisser mes mains caresser ce dernier. Je sentis mon sexe se durcir dans mon boxer, j'en avais vraiment envie et maintenant.



- J'en ai envie là, râlais-je.
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Liam England
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MessageSujet: Re: Ça sent la Beuglante de maman...   Ça sent la Beuglante de maman... Icon_minitimeMar 14 Fév 2017, 23:09

Moi-même, je n'arrivais pas à y croire. J'étais dans une relation stable, saine, avec mon enseignant. Ce qui était interdit, bien évidemment, mais je me fichais bien des règlements. Pour une fois dans ma vie, je me sentais bien. J'aimais, et je me sentais réellement aimé en retour. Jamais je n'aurais cru cela possible un jour. J'étais réellement en couple, et cette relation n'était en aucun cas basé sur le sexe. Nan, ça c'était sûr. Nous n'avions même pas eu de relation complète encore au lit. Tout ça m'allait. Nous prenions notre temps pour tout, et c'était absolument parfait. L'était-ce ? Je ne le savais pas. Après tout, ne plus avoir Jared dans ma vie me faisait mal, atrocement mal. Il semblait heureux, avec Emily, et c'était ce qui me faisait chier. Essayait-il de me rendre jaloux en se pognant mon ex? Secrètement, j'espérais pour lui que ce n'était pas son plan. 


La main d'Andrew contre mon torse me fit revenir à la réalité. Je tombai à la renverse sur le dos, le laissant grimper par-dessus moi, sourire aux lèvres. J''aimais ses façons de me démontrer son amour. En plus, il n'avait pas peur de le faire. Pas même avec notre différence d'âge. Oui, au début, ça l'avait mis quelque peu mal à l'aise, mais j'avais réussi à « l'apprivoiser », en quelque sorte. 


Ses lèvres allèrent caresser les miennes. Ouep. J'avais gagné. C'était tellement facile avec lui. Je retins mon souffle tandis que ses mains s'attardaient sur mon torse afin d'en détacher deux boutons de ma chemise. Merde, j'avais déjà envie de lui ! Mais je ne devais pas le laisser paraître. Mouuuaiiiiiiis, j'étais plus difficile que ça à avoir. Ou du moins, c'était le jeu que je jouais. Je poussai un petit gémissement alors que sa bouche alla jouer dans le creux de mon cou. C'était fini. Il avait fait ça. Maintenant, il devait m'en donner plus. Et il le savait fort bien. Andrew stoppa net son petit manège, ce qui me fit grogner de mécontentement. 


- Faut j'gagne ma vie, moi! ricana-t-il alors.


Je fis la moue, ne souhaitant pas du tout qu'il retourne à ses copies. Je voulais qu'il me donne toute son attention. Comme s'il avait lu mes pensées, Andrew nous renversa, et je me retrouvai bien rapidement par-dessus, ayant totalement le contrôle sur nos ébats. Maintenant, je savais qu'il ne retournerait pas à ses copies. Lentement il se releva vers moi, et nos lèvres dansèrent de nouveau. Mon torse caressant le sien, j'en voulais plus, littéralement. Je voulais qu'il me prenne. Il ne l'avait pas encore fait. Mon amoureux me débarrassa de ma chemise, et ses mains se délectèrent alors de mon torse. 


- J'en ai envie là, gronda-t-il.


Tant mieux, moi aussi. Je n'étais pas venu ici pour rien. Bon, notre vie n'était pas basée sur nos rapports sexuels, mais là, aujourd'hui, j'en avais envie. Je voulais qu'on aie une relation complète pour la première fois. Je lui retirai donc son chandail de laine, le fixant d'un regard empli de désir. À chaque fois que je lui retirais un vêtement, un baiser langoureux s'ensuivait. Il fut rapidement nu, et je vis son membre déjà bien tendu. Ouais... j'étais dans le même état. 


- Prends-moi, chuchotais-je. 


Je le bousculai brutalement contre le matelas, avant de m'emparer de ses lèvres avec fougue. Ma main se posa contre son sexe dur, que je caressai avec délicatesse.


- Je t'aime Andrew, lui murmurais-je entre deux baisers.
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MessageSujet: Re: Ça sent la Beuglante de maman...   Ça sent la Beuglante de maman... Icon_minitimeLun 06 Mar 2017, 21:50

Nombre de fois, je m'étais dit que je devais rompre avec Liam. Toute relation amoureuse avec son élève était interdite, si on se faisait prendre, je perdais mon emploi et me retrouverais à Azkaban. Le problème était que j'étais simplement incapable, le jeune lion me faisait chavirer. Et maintenant, l'imaginer loin de moi ou simplement avec quelqu'un d'autre, était quelque chose d'impossible. Comme si quelque chose de magnétique passait entre nous, qui me tirait vers lui à chaque fois que je cherchais à m'éloigner. Je comprenais ce qui m'arrivait maintenant, j'étais inconditionnellement amoureux et accro à Liam England.


J'avais plus qu'envie de mon jeune amant, mais nous n'avions jamais tenté rien de plus que nous embrasser passionnément. Simplement parce que je ne savais pas si mon amoureux était du genre top ou bottom. Moi, je savais que j'étais le dernier. Liam me retira mon pull, ce qui s'ensuivit d'un baiser passionné et mon amoureux pressé contre mon torse. Son regard vert intense brûlait d'un désir puissant. En l'espace d'une seconde, j'étais complétement nu, mon membre bien tendu. Je voyais qu'il était dans le même état, à la vue de la bosse dans son pantalon.


- Prends-moi, râla-t-il.


QUOI? Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, Liam me poussa contre le lit et m'embrassa avec sauvagerie. Rien n'était plus addictif que ses lèvres contre les miennes. Sa main se posa contre mon sexe et entama une petite caresse.


- Je t'aime, Andrew, souffla mon amant.


Ses lèvres caressaient les miennes, leurs pouvoirs enivrants me faisant perdre le fil de ce que je voulais. Je devais nous arrêter, c'était moi l'adulte et pourtant, je perdais tout contrôle devant mon lion. Je pris le devant de notre étreinte, renversant mon amant sous moi, mes mains défaisant son jean et l'envoyant valser dans le fond de la pièce. Je m'attaquai par la suite à son pull et sa chemise d'uniforme, lui laissant sa cravate. Je tirai sur cette dernière, le relevant vers moi et l'embrassait fougueusement.


- Arrête, dis-je, en repoussant Liam. On a un problème.


Je reculai et m'assis en face du Gryffondor. Je rougis intensément, je devais lui avouer que je ne pouvais pas le prendre comme il espérait tant. Simplement parce que j'étais incapable de m'imaginer faire cela. Je baissai la tête, honteux, il allait me rejeter.


- Je peux pas simplement te prendre, marmonnais-je. Je... Je suis bottom..
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Liam England
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MessageSujet: Re: Ça sent la Beuglante de maman...   Ça sent la Beuglante de maman... Icon_minitimeMar 28 Mar 2017, 13:35

Cette passion m'avait manquée, affreusement, terriblement. Juste l'idée de me faire prendre par mon amoureux m'excitait au plus haut point. Lui, il savait aimer. Il savait m'aimer, moi. Pas comme Jared qui laissait son côté animal prendre le dessus sans faire attention à l'autre personne. Le baiser se prolongeait de plus en plus longtemps, et de manière beaucoup plus langoureuse. Lui aussi, il en avait envie. Il l'avait dit, mais maintenant, il le démontrait. La simple idée de la suite me faisait perdre mes moyens. En même temps, j'étais effrayé. J'avais peur qu'une fois rendus au moment, il y aurait un manque de connexion, ou je ne sais pas. Tout fonctionnait bien sans relation complète. Mais certains couples n'étaient pas fait pour avoir des relations sexuelles. Je ne voulais pas que ça nous arrive. 


Brusquement, je me retrouvai sous mon enseignant, qui me retirait tous mes vêtements. À l'exception de ma cravate. Mmmh... Il aimait jouer alors ! Sans aucune douceur, il tira dessus, me relevant vers son visage. Ses lèvres rencontrèrent à nouveau les miennes, ce qui me fit gémir sous toute cette luxure. Je me sentais tellement en sécurité en ce moment...


- Arrête, souffla Andrew en me repoussant doucement. On a un problème.


Je fronçai les sourcils, mais ne fis rien pour le ramener vers moi. S'il n'était pas à l'aise, je ne devais pas forcer les choses. Malgré tout, le voir prendre ses distances de moi de la sorte me fit un pincement au coeur. Je redoutais la suite. Non, je me doutais de la suite. Il allait me dire qu'on ne pouvait pas être ensemble, qu'il pouvait perdre son travail et tout ça. Il allait me dire qu'il ne m'aimait pas, qu'il avait fait tout ça pour s'amuser. Lentement, je me sentais partir. La peur, sans doute...


- Je peux pas simplement te prendre, entendis-je mon amoureux au loin. Je... Je suis bottom...


J'éclatai alors de rire, un rire glacial et méchant. Un rire qui était loin d'être le mien, mais qui pourtant sortait de ma bouche avec ma voix. Et voilà. J'étais à nouveau spectateur de mes gestes, ne contrôlant absolument rien. J'étais écrasé à l'intérieur de moi-même, surveillant le moindre geste de cette double personnalité étrange. J'avais déjà réussi à reprendre le dessus, une seule fois, avec Jar. Pour le sauver, le défendre. Parce que je l'aimais. 


Andrew releva la tête. Il devait s'attendre à bien des réactions, mais pas celle-là. J'avais envie de le réconforter, de lui dire que ce n'était pas grave, que nous pouvions essayer d'autres choses, que nous n'avions pas besoin d'une relation complète pour nous aimer, mais je ne pouvais pas parler.


- J'ai toujours su que tu te faisais déchirer l'anus, scandais-je d'un ton terrifiant, mais moqueur à la fois. T'as jamais été dans ma mire.


Tout était dit avec tellement de méchanceté ! Je pouvais voir les larmes d'Andrew perler au coin de ses yeux. Non ! Je ne voulais pas dire ça ! Je tentais de me battre pour revenir, pour reprendre la place, mais cette fois, je ne pouvais qu'assister, c'était clair et net. Et surtout, c'était différent. Je ne tentais pas de blesser physiquement ou de tuer. Je parlais. Je blessais de manière psychologique. Jamais ce n'était arrivé auparavant. Et ça me faisait peur. Je ne voulais pas être ainsi prisonnier de moi-même pour toujours ! Voir les gens que j'aimais souffrir, je ne pouvais pas endurer ça. Pour la première fois depuis quelques semaines, j'avais envie de courir dans les bras de Jared afin d'aller y chercher du réconfort. Personne ne comprenait ce qui m'arrivait lorsque cette personnalité prenait le dessus, mais il était le seul à ne pas avoir peur de moi lorsque ça arrivait. 


- Habille-toi, tu me répugnes, pestais-je bien malgré moi à mon amoureux.


Je lui lançai des vêtements, avant de me diriger vers sa commode. Je fus bien rapidement habillé des vêtements d'Andrew, baguette en main. 


- Allez, dis-moi que tu m'aimes, suppliais-je d'une voix fausse.
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MessageSujet: Re: Ça sent la Beuglante de maman...   Ça sent la Beuglante de maman... Icon_minitimeLun 03 Avr 2017, 20:44

Être amoureux, c'était vivre l'impossible. Je le vivais en cette seconde et dans la prochaine et celle d'après. Liam était mon impossible, ma folie et mon interdit, ce qui le rendait 1000 fois plus attirant et addictif. Je voulais que l'on trouve une solution avec Liam. Je voulais sa peau contre la mienne et je voulais que le temps cesse sa course.


Un rire sonore me sortit de mes pensées, c'était un rire méchant et froid. Un rire moqueur et dégoûtant. Un rire qui me brisa le coeur. Je relevai le regard, comprenant que le rire venait de mon adorable lion. Mais ce rire n'était pas celui de mon amant, c'était comme il y avait quelque chose d'autre en lui. Mon regard était fixé sur lui, priant qu'il se reprenne et qu'il me dise que c'était une mauvaise blague.


- J'ai toujours su que tu te faisais déchirer l'anus, cracha mon Gryffondor, son ton vénimeux. T'as jamais été dans ma mire.


Quoi? Mais c'était lui qui avait fait le premier pas. Je sentis mes yeux devenir humides de larmes, mon coeur n'existait plus, il n'était que poussière. Mon amour ne bougeait pas, me regardant sans aucune émotion. Pourtant dans ses yeux émeraudes brillaient une lueur étrange, comme s'il y avait quelqu'un d'autre en lui. Était-il possédé?


- Habille-toi, tu me répugnes, lança mon ex.


La bile remonta dans ma gorge, alors que Liam prenait mes vêtements et me les lançait avec violence. Mon ex amant marcha vers ma commode, s'habillant dans mes vêtements. Il agrippa sa baguette et se tourna vers moi.


- Aller, dis-moi que tu m'aimes, supplia Liam, en se moquant.


Je remis mon boxer et mon pantalon, avant de sauter sur mes pieds. La lueur étrange continuait de briller dans les yeux de mon amour. Je posai mes mains sur ses joues, plongeant mon regard dans le sien et le poussant contre le mur, afin de l'immobiliser. Ses joues brûlaient de fièvre, la lueur se faisait de plus en plus lumineuse.


- Liam, soufflai-je. Dis-moi ce qui se passe.


Je pris ma baguette dans ma main et de l'autre, lui arrachai la sienne. Peut importe ce qui lui arrivait, je ne voulais pas qu'il me blesse ou qu'il se blesse. Je lançai son arme dans un coin de ma chambre et me retournai vers lui. La lueur prenait de plus en plus de place, il y avait quelqu'un en lui. Je poussai un fort soupir, reprenant son visage entre mes mains et plantai un regard menaçant dans le sien.


- Je m'adresse à toi, entité, qui possède Liam England, crachai-je. Tu n'as pas le droit de prendre possession de mon élève. Sors de son corps, avant que je ne te sorte moi-même!


Je reserrai mon arme dans mon poing, levai ma baguette vers le visage du lion. Une petite lumière blanche s'illumina à la pointe de ma baguette et s'étendit vers le visage de mon amant. J'allais sauver mon amoureux, il allait ravoir une vie normale.


- Je t'ordonne de t'identifier et de sortir du corps de ce jeune homme innocent, criais-je.
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Liam England
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MessageSujet: Re: Ça sent la Beuglante de maman...   Ça sent la Beuglante de maman... Icon_minitimeLun 03 Avr 2017, 21:16

Voir un ancien collègue d'école me faisait bien rire. Le pauvre, il ne comprenait pas du tout que son amoureux était complètement parti maintenant. Habituellement, je n'arrivais pas à prendre totalement le dessus, mais maintenant, j'avais compris comment faire. Je devais faire des apparitions moins souvent afin de garder le plus d'énergie possible. Pour l'instant, Liam England n'existait plus. Sa conscience était loin, bien loin, et absolument rien ne le ferait revenir. Sauf si moi, Victoria Renée Swift, avait envie de partir. Et ce n'était pas le cas. Ce jeu était beaucoup trop amusant. Voir Andrew ainsi torturé, les larmes aux yeux. J'avais juste envie de le tuer. Cependant, le plan étant le plan, je ne pouvais pas. William ne m'avait pas autorisée. Je n'avais pas le droit de tuer personne ni de faire du mal, simplement attendre le signal pour quitter les lieux. Mais rien ne m'empêchait de m'amuser un peu... 


Avec envie, je le regardai remettre son boxer et son pantalon. Il fallait bien dire que j'étais d'accord avec les choix d'amant de ce petit Liam England. Il avait du goût. Mais c'était tout ce qu'il avait. Malgré que j'avais ressenti la puissance de sa baguette. Et elle était sacrement forte. Sinon, il n'avait absolument rien d'un élu. Je n'avais même pas peur de lui. Et puis, tout le monde me pensait morte, désormais. Les mangemorts inclus. Il n'y avait que William et Nao qui savaient ce qui se passait réellement. Will était maintenant chef de notre armée. Ça lui allait plutôt bien. Maintenant, il me fallait un nouveau corps. Au départ, nous étions supposées prendre le corps de Raïna England. Quoi de mieux? Sauf qu'aux dernières nouvelles, elle avait parlé avec son frère hier dans l'après-midi. Ce qui voulait dire que Naomi n'avait pas réussi à l'enlever. Je ne savais pas quel était le plan B. William n'avait pas cru bon de le mentionner. Et à dire vrai, je m'en fichais. Mon seul et unique but était d'éradiquer la famille England en entier. Kendall, la pauvre était enceinte en plus. Son mari, David. Chef de l'Ordre du Phénix? Il ne mérite même pas ce titre. Raïna, pour en rajouter sur la douleur de l'élu. Puis, son oncle. Jeffrey. Celui qui travaillait au bureau des aurores. Ensuite, chacun de ses enfants. Je pourrais même les tuer devant lui, qui sait ? Puis, une fois que le lion aura vu toute sa famille mourir, je pourrais m'occuper de son cas, et la noirceur reprendrait enfin le contrôle du monde magique. 


Deux mains se posant contre mes joues me ramenèrent de la jouissance que mes pensées me procuraient. Je relevai le regard dans celui d'Andrew. Comme il était pathétique. Mon dos heurta le mur, mais bon, je m'en fichais, ce n'était pas vraiment le mien donc. 


Liam, dis-moi ce qui se passe, demanda alors Abberline. 


Vraiment? Il n'avait pas encore compris que son Liam n'était plus là ? Il pouvait bien enseigner l'histoire de la magie, il était tellement stupide. J'avais toujours trouvé qu'il avait sa place parmi les blaireaux. Il n'était ni puissant, ni courageux, ni brillant et il n'avait certainement pas la trempe d'un serpent. Raaaaah ! L'envie de le tuer était tellement puissante... Mais je n'avais pas le droit. Je ne devais pas révéler notre présence à Miss Lakimov. Sinon, William ne pourrait pas rester infiltré dans l'école. 


Andrew me désarma avec sa main - nan mais il était un sorcier ou pas? - mais je m'en fichais. J'avais pas besoin de la baguette d'England. De toute façon, elle ne me répondrait pas, puisqu'elle lui appartenait encore. Et William avait pris soin de remettre ma baguette à Naomi. Sinon, je prendrais la baguette que possédait mon nouveau corps. Ou j'irai voir Kildine. 


Je m'adresse à toi, entité, qui possède Liam England, pesta soudainement Andrew. Tu n'as pas le droit de prendre possession de mon élève. (Ton élève, vraiment Abberline?) Sors de son corps, avant que je ne te sorte moi-même.


Il pouvait essayer longuement, il ne serait jamais capable. J'étais un horcruxe, et ça, il ne pourrait jamais le deviner. Il ne pourrait donc jamais me faire quitter le corps de son amoureux. Comme c'était dommage. De toute façon, il n'allait jamais le revoir. Une fois rendue avec Nao et dans mon nouveau corps, Liam serait notre prisonnier. Notre jouet. Notre toutou. Et aucune erreur ne serait permise. Il ne me fallait qu'attendre la faille dans la couche de protection. Une faille que William était supposé créer en s'en prenant aux sentiments de Miss Lakimov. 


La baguette d'Andrew s'illumina alors d'une lumière blanche, pointa sous mon menton. Je lui souris sadiquement, avant de disparaître dans une fumée noire. La faiblesse venait juste de me laisser partir. Et je réapparus dans l'allée des Embrumes.

HJ / PARTI !
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