Briser les règles, mais à quel prix ? [Charlie Peterson]

Invité

J'ouvris difficilement les yeux, aveugler pas la lumière du soleil… attendez un instant, quelque chose ne va pas, mais alors là du tout.

Il était temps que tu t'en rendes compte je commençais à croire que tu étais stupide.

Elle, elle ne pouvait jamais se taire, du matin jusqu'au soir, jamais elle ne se taisait. Même quand je dormais, j'étais certaine qu'elle continuait de me rendre folle. Je me redressa doucement laissant une couverture touché le sol. J'avais toujours mon uniforme ce qui devait être bon signe... Pas vrai. Je me concentrai quelques instants pour essayer de trouver la raison pour laquelle j'étais à une heure si matinal dans la… forêt interdite il me semble.

Non Faith tu as été kidnappée par un psychiatre fou qui veux t'emmener au Canada pour faire des expériences sur toi.

Je sentis un souffle chaud caresser la peau de mon bras. Je baissai les yeux et constatai avec horreur que je n'étais pas seul. En effet Charlie dormait encore à côté de moi. Il ne manquait que ça. J'entendais déjà les rumeurs sortir de tous les coins et de tous les genres.
Tu n'auras qu'à tué quelqu'un cette fois-ci pour les faire taire.
Je devais me sortir de ce merdier avant qu'il ne soit trop tard. Je me levai doucement, évitant à tout prix de la réveiller, il ne me reste plus qu'à m'éloigner de lui puis de courir vers mon dortoir avant que quelqu'un se rende compte de quelque chose.

Ils doivent déjà tous être au courant.

Je commence à m'éloigner, j'y étais presque, il ne me reste qu'à… et merde, pourquoi se mettait-il à enlacer ma jambe maintenant.

Tu penses trop.

À ses côtés, je m'étais endormi comme un gros bébé suçant son pouce. Sauf que moi, je ne suçais pas mon pouce. Non. Je serrais simplement le corps chaud et endormi de Faith contre le mien. Ce n'était pas pour être déplacé, loin de là. C'était premièrement pour la protéger, et deuxièmement pour conserver notre chaleur durant la nuit. Mes flammes étaient puissantes, mais la chaleur humaine était la meilleure. Mes paupières se firent donc rapidement lourdes, et je sombrai dans un sommeil des plus profonds, mon coeur ne cessant de battre la chamade.

Au petit matin, j'avais ouvert les yeux alors que le soleil commençait à se peindre doucement à l'horizon. Faith était toujours endormie contre moi. Sans la réveiller, je décollai lentement son corps du mien. Il n'était pas question que je vive une scène ce matin parce que nous étions collés. Elle me traiterait de pervers, ou de je-ne-sais-trop-quoi, et j'en avais visiblement pas envie. Je restai tout de même tourné vers elle, de façon à pouvoir réagir au moindre mouvement. Cependant, je ne pris pas la peine d'essayer de me rendormir. Ce n'était qu'une question de minutes maintenant avant qu'elle n'ouvre les yeux, et je tenais absolument à voir comment elle allait réagir à tout ça.

J'attendis ainsi une heure, avant qu'elle ne daigne finalement battre des paupières. Le soleil était déjà levé et jetait sur nous des rayons assez puissants. Je fis disparaître mes petites flammes et fermai les yeux. Je pus la sentir remuer, et en un rien de temps elle était déjà sur ses deux petites pattes, tentant probablement de fuir. Pauvre elle. J'étais trop puissant pour qu'elle pense pouvoir m'échapper de la sorte. Je me contentai donc de me relever sur mes coudes, et sans l'aide de ma baguette, ordonnai à une grosse racine d'encercler sa jambe. Étant près de la nature, elle m'écouta sans rechigner. C'était comme un peu les pièces d'un jeu d'échec pour les sorciers. Si elles te faisaient confiance, elles t'écouteraient sans rien dire. C'était pour moi ainsi avec la nature.

Je pris donc le temps de bien m'étirer avant de me lever debout et de me planter face à elle. Je vis son visage frustré, ce qui me fit sourire. Elle était décidément trop jolie, même lorsqu'elle se renfrognait. Une autre racine s'enroula alors autour de sa seconde jambe, sans même que je ne bouge le petit doigt.

Personne n'a vu tout ça, dis-je sur un ton neutre.

Je savais très bien qu'elle ne souhaitait pas être vue avec moi, bien que je n'en savais pas l'exacte vérité à ce sujet. Mais une relation secrète ne me dérangeait guère, même qu'à mes yeux c'était plutôt favorable.

Personne n'a approché cet endroit depuis exactement 15 heures. Et les deux personnes à y être venues sont la bibliothécaire et la prof de soins aux créatures magiques. Elles ne sont pas arrivées ensemble, ni reparties ensemble, mais elles se sont croisées.

Je disais autant de détails afin qu'elle me croit. Pourtant, son visage ne changea pas d'attitude. Je savais que ça ne devait pas lui plaire d'être ainsi enracinée au sol, mais je n'avais pas le choix. C'était la seule façon que j'avais trouvée afin qu'elle écoute ce que j'avais à dire du début à la fin.

Faith, murmurais-je avec un peu moins d'assurance. Je t'ai confié mes sentiments. Je ne souhaite pas t'obliger à rien, mais j'aimerais au moins que tu... que tu essayes. Si tu es incapable de ressentir quoi que ce soit à mon sujet, alors je te laisserai tranquille, c'est promis, dis-je.

J'avais baissé les yeux au sol en parlant. Ce n'était vraiment pas mon domaine les relations humaines, et c'était en fait la première fois de ma vie que je daignais m'intéresser à une fille. Et ce n'était pas par choix, croyez-moi. Elle m'était... tombée dessus, si on pouvait le dire comme ça, et il n'y avait rien à faire. La foudre m'avait frappé, et rempli d'amour pour elle. J'ordonnai mentalement aux racines de la relâcher, puis je m'écartai de son chemin. Il était évident qu'elle allait s'enfuir à la première occasion. Je relevai alors le regard sur elle, et tentai un petit sourire à son égard. Puis, je lui tendis sa baguette, qui était restée dans mon pantalon toute la nuit.

Invité

Je baissai les yeux pour découvrir malheureusement que je ne devais pas lutter contre ses bras. Étais-je empotés à ce point pour me prendre la jambe par moi-même dans une racine.

Tu as toujours été complètement nulle Faith.

Je remarquai alors une autre racine venir immobilisé ma jambe restante. Je savais qu'il les contrôlaient, mais je détestais la sensation d'être prisonnière de moi-même, cela me rappeler les camisole de force.

Si tu veux je t'en ai gardé une. Elle est sous ton lit ma chérie.

Charlie s'avançait tranquillement vers moi un petit sourire triomphant sur le visage. Je me contentai de croiser les bras sur ma poitrine et d'afficher un regard haineux.

Personne n'a rien vu.

Laisse la partir.

Personne n'a approché cet endroit depuis exactement 15 heures. Et les deux seules personne à y être venues sont la bibliothécaire et la prof de soins aux créatures magiques. Elles ne sont pas arrivées ensemble, ni reparties ensemble, mais elles se sont croisées.

Arrête de parler et laisse la partir.

Faith, son ton avait changer.

Je t'ai confier mes sentiments. Je ne souhaite pas t'obliger à rien, mais j'aimerais au moins que tu… que tu essaye. Si tu es incapable de ressentir quoi que ce soit à mon sujet, alors je te laisserais tranquille, c'est promis.

Je restai de marbre, je tentais par tout les moyens de contrôler mes émotions. J'avais envie de m'effondrer de pleurer, autant de joie et de tristesse.

... Bipolaire

Mais il y avait une chose à laquelle je n'avais jamais cru et c'était bien le coup de foudre…

Tu ne peux pas tomber "amoureux" d'une personne que tu ne connais pas ! Je pourrais être n'importe quoi, n'importe qui. Une psychopathe…

Je commençai à retirer ma veste avant d'attacher mes longs cheveux et de me retourner pour qu'il voit ma marque. Qu'il comprenne enfin que c'était impossible. Chaque niveau de danger avait son signe à Sainte-Mangouste et les plus dangereux étaient, bien sûr, connu du monde sorciers.

J'aurais du rester dans ma cellule, dis-je en éclatant sanglots.

À mon grand étonnement, elle ne prit pas la fuite. Elle me faisait face, armée de son visage qui restait de marbre. J'avalai de travers. Elle n'avait pas rattrapé sa baguette, et ma main commençant à devenir moite, j'allais sûrement l'échapper au sol dans un avenir assez rapproché. Je tentais de garder mon calme devant elle, car ses réactions étaient assez inattendues. Bien que j'aurais aimé qu'elle me dise qu'elle ressentait la même chose à mon égard, je savais toutefois que c'était plus qu'impossible. Ce n'était pas le genre de Faith les histoires d'amour à la Roméo et Juliette. Cependant, je continuais de garder espoir. Jamais je n'avais flanché devant une femme à part elle. À mes yeux, cela était un exploit de sa part, car il était plus que difficile de me plaire. Et ce n'était pas les avances qui manquaient...

Tu ne peux pas tomber ''amoureux'' d'une personne que tu ne connais pas ! me lança-t-elle alors. Je pourrais être n'importe quoi, n'importe qui. Une psychopathe...

Je savais bien que j'étais idiot de tomber ainsi amoureux d'une fille comme ça. Mais je n'y pouvais rien si mon corps, mon coeur et ma tête la désiraient ardemment. Elle commença alors à retirer sa veste, ce qui me fit hausser un sourcil. Que faisait-elle à se dénuder ainsi dans la forêt ? Je ne voulais pas baiser avec elle, loin de là ! Je crois qu'elle avait seulement mal interprété mes paroles, ou alors elle essayait d'en tirer profit... Malheureusement pour elle, ce n'était pas mon genre de baiser une fille en plein milieu de la forêt alors que je viens à peine de lui déclarer ma flamme. Respectueusement, je baissai le regard au sol, afin de ne pas la regarder se dénuder.

J'aurais du rester dans ma cellule, dit-elle de sa voix mélodique avant d'éclater en sanglots.

Je relevai vivement la tête. Elle avait attaché sa longue chevelure bleutée, révélant une sorte de tatouage sur sa nuque. Je savais ce que c'était, et je n'eus aucune réaction. Cette marque était celle des gens très dangereux à Ste-Mangouste, ceux gardés sous haute surveillance. Ce ne fut pas cette marque qui me fit réagir, mais bien ces pleurs. Je collai lentement mon torse contre son dos, glissant mes mains contre ses hanches. Puis, je posai tendrement mes lèvres contre la marque sur sa nuque.

Ce n'est pas ça qui va me faire fuir, Faith Moore, murmurais-je tendrement avant de la retourner face à moi.

J'essuyai tendrement ses larmes avec mon pouce, plongeant mon regard dans le sien. Une si jolie fille ne devrait pas pleurer. Elle devrait toujours être joyeuse. Lentement, je retirai l'élastique qui retenait ses cheveux, les faisant retomber sur sa nuque. Puis, je saisis son menton entre mes doigts, approchant lentement mes lèvres des siennes, sans toutefois les embrasser.

Si tu en as pas envie, dis-je d'un murmure à peine audible, je ne t'embrasserai pas. Mais saches que moi, j'en ai terriblement envie.

Mon coeur battait la chamade.

Invité

Il se rapprochait de moi, pourquoi ne partait-il pas, la fuite, se serait tellement plus facile, mais non, de tout les crétins qui aurait pus s'amouracher de moi, il avait fallut que je tombe sur celui qui se fichais complètement de sa sécurité.

Au moins vous êtes pareil sur un point.

Ses lèvres se posèrent sur ma marque, caressant doucement de son souffle chaud la peau sensible de ma nuque.

Ce n'est pas ça qui va me faire fuir, Faith Moore.

Comment avait-il su mon nom. Je ne me souvenais pas le lui avoir dit ou même que quelqu'un l'ai prononcer mon nom devant lui.

Il a du savoir tout ça en faisant des recherches sur toi.

Je ne m'étais pas rendus compte qu'il me faisait maintenant face. Je sentais son pouce contre la peau de ma joue, faisant doucement disparaître le flot de larmes qui s'y trouvait quelque instant plus tôt. Il m’apaisait. Je sentais maintenant son souffle chaud qui avait quelques minutes plus tôt chatouiller ma nuque, caresser mes lèvres.

Si tu en as pas envie, je ne t'embrasserai pas. Mais sache que moi, j'en ai terriblement envie.

Tu ne devrais pas faire ça tu va t'empoisonner.

Sa y est, je n'en pouvais plus.

Non mais est ce que tu va la fermer ne serais-ce que une minute. Tu sais quoi, c'était bien mieux quand j'étais tellement droguer que tu n'existait plus !

Il avait presque ses lèvres sur le mienne et tout ce que je trouvais à faire c'était de lui prouvé à quel point je n'étais pas... stable. Bravo Faith.

Je... je ne te parlais pas, lui dis-je en sentant les larmes recouller le long de mes joues.

Je fixais ses yeux, et pourtant nos regards ne se croisaient guère. Le sien semblait regarder vers le bas, voyant je ne sais trop quoi. Je tenais toujours son menton entre mes doigts, et nos lèvres se frôlaient. Suffisamment pour augmenter le désir que j'éprouvais pour elle. Son visage me rappelait divinement la perfection, et ma bouche ne demandait qu'à embrasser la sienne. J'entrouvris lentement les lèvres afin de me saisir avidement des siennes, mais elle ne m'en laissa pas le temps.

Non mais est-ce que tu vas la fermer ne serait-ce qu'une minute? lança-t-elle brusquement. Tu sais quoi, c'était bien mieux quand j'étais tellement droguée que tu n'existais plus !

N'importe qui aurait pris ses jambes à son cou, s'enfuyant du même coup. Cependant, étant un homme intelligent, j'avais su m'accrocher à chaque mot qui était sorti de sa bouche. Et c'était le dernier mot qu'elle avait prononcé qui avait fait en sorte que son menton était toujours entre mes deux doigts et nos bouches quasiment collées. Je ne pouvais pas ne plus exister, puisque pour elle je n'existais pas avant. C'était la différence. Elle aurait dit ''pas'' à la place, et j'aurais probablement pris quelques pas de distance. La patience était une vertu, et elle venait sans doute de jouer grandement en ma faveur.

Je... je ne te parlais pas, murmura-t-elle.

Je sentis alors une larme couler sur ma main, provenant probablement des yeux de Faith. Je l'attirai alors contre mon torse en déposant un tendre baiser contre sa chevelure bleutée. À partir de maintenant, j'allais être son coussin gonflable. Toujours là pour elle, et pour l'aider à reprendre le dessus sur elle-même.

T'inquiètes, je le sais, murmurais-je en la gardant contre moi.

C'était plus fort que moi. Je décollai lentement son corps du mien, puis je plongeai mon regard dans ses yeux remplis de larmes. Puis, doucement, je me penchai afin d'embrasser tendrement ses lèvres si douces. Un tas d'émotions m'assaillirent en même temps. Elle me rendait heureux, et ça, c'était une tâche assez difficile.

Invité

Il m’attira contre son torse en posant ses lèvres sur le dessus de ma tête. Je me sentis subitement en sécurité. Charlie dégageait quelque chose de rassurant, de réconfortant.
Comme tes médocs ma vieille.

Je me concentrais pour ne pas lui accorder d’attention à celle-là. C’était difficile, mais parfois lorsque l’on y travaillait très dure, elle finissait par se taire.

T’inquiètes je le sais, dit-il sans relâcher son emprise.

Il finit par me repousser un peu de lui. Il plongea ses yeux dans les miens, les larmes arrêtèrent de couler, mais mes yeux eux en étaient toujours remplis. Son visage se rapprocha du mien tranquillement. Je fermai les yeux, c’était bien ce que je devais faire non? Une légère pression et chaleur contre la peau sensible de mes lèvres se fit ressentir. Ce fut bref, mais ce fut tout ce dont j’eu besoin pour retrouver un peu de raison. Je passai mes bras autour de son torse et appuyai ma tête contre sa poitrine.

Merci.

Je mis lentement fin au baiser, surpris qu'elle se soit laissée faire ainsi. J'étais si troublé par ces derniers instants que j'étais incapable de me souvenir où je me trouvais. Cependant, je sentis ses bras encercler tendrement mon torse, et sa tête s'appuyer contre ma poitrine. Je ne pus m'empêcher de sourire. Mon coeur continuait de battre la chamade, mais maintenant je n'avais plus peur qu'elle l'entende. En fait, je souhaitais même que ça arrive. Je voulais qu'elle sache comment je me sentais lorsqu'elle était si près de moi.

Merci, murmura-t-elle de sa petite voix.

Une de mes mains se glissa dans le creux de son dos, alors que l'autre encercla doucement son cou afin de la ramener contre moi. Je fermai les yeux un instant, prenant de grandes inspirations. Si seulement elle savait... Si seulement elle savait qu'elle avait réussi là ou tant d'autres avaient échoué. Elle avait su briser mes barrières, et me pénétrer.

Je remontai tendrement son menton vers moi, allant cueillir un deuxième baiser sur ses lèvres. Simplement cette fois, je le prolongeai avec passion. J'y mis fin, plongeant mon regard dans le sien.

Si tu trouves que je vais trop loin, dis-je, je t'en prie, dis-le moi.

Je lui fis un bref sourire avant de presser à nouveau ma bouche contre la sienne. Ah, Faith...

Invité

Je sentis une de ses main glisser le long de mon dos pour ce nicher au creux de celui-ci. L'autre remonta jusqu'à ma nuque, de ces deux mains, il me rapprocha de lui. La main qui était quelques instants plus tôt dans mon coup glissa jusqu'à mon menton qu'il remonta me forçant à le regarder dans les yeux. Je frissonnai alors qu'une brise matinal souffla. Il posa doucement ses lèvres contre les miennes, à nouveau. Je me sentis rougir. Il y mit fin en se reculant et me fixant.

Si tu trouves que je vais trop loin, je t'en pris dis le moi.

Il me souris, me faisant encore plus rougir. Il pressa a nouveau ses lèvres contre les miennes.
Je n'étais pas tout à fait à l'aise avec ce qui se passait. C'était la première fois que je me retrouvais aussi proche d'un garçon... pour ce genre de chose je veux dire...
Je mis fin à ce baiser avant d'appuyer ma tête sur sa poitrine. J'avais plus besoin de ça à l'instant que d'avoir ses lèvres contre les miennes. Je respirais tranquillement, pour calmer mon malaise. C'est alors qu'une pulsation attira mon attention. J'entendais son coeur battre contre mon oreille. Je posai mes doigts à mes lèvres, les effleurants tranquillement. Ce moment était finalement arriver au bout de 18 ans. Je souris avant de redresser ma tête vers lui et de poser mes yeux dans les siens.

Merci, dis-je en pressant mes lèvres contre sa joue.

Je remontai ma veste et la refermai jusqu'au bout avant de détacher mes cheveux... je détestais qu'on voit cette marque.

Elle posa sa tête contre mon torse alors qu'elle mettait fin au baiser. Je ne pouvais m'empêcher de sourire, ni empêcher mon coeur de battre la chamade dans ma poitrine. Je refermai mes bras sur elle, écoutant le vent siffler au-dessus de nous. Cette forêt serait désormais mon refuge préféré, c'était bien évident !

Faith redressa alors lentement la tête, avec un sourire aux lèvres. Je plongeai mon regard dans le sien, lui rendant son sourire.

Merci, murmura-t-elle avant de poser un simple baiser contre ma joue.

Elle se défit de mon étreinte afin de remonter sa veste et détacher ses cheveux. Je m'approchai d'elle, mon torse frôlant son dos.

Merci pour quoi, demandais-je d'une voix à peine audible.

Invité

Merci pour quoi, demanda-t-il faiblement.

C'est vrai que je n'avais pas de raison particulière de le remercier, mais quelque chose me disais que maintenant tout irais bien. Je ne savais pas comment expliquer ce que je ressentais à l'instant, mais c'était ce que sa présence à mes cotés me disais. Je le regardai dans les yeux.

Merci pour m'avoir ouvert ton coeur, dis-je en posant mes lèvres sur les siennes.

Ses yeux bleutés se posèrent alors dans les miens. Ils semblaient beaucoup plus confiants maintenant, et j'en étais heureux. Je savais qu'elle était beaucoup plus forte qu'elle ne pouvait le penser. Je ne pouvais m'empêcher de lui sourire comme un bel idiot.

Merci pour m'avoir ouvert ton coeur, murmura-t-elle alors.

Elle plongea alors délicatement sur mes lèvres, que je m'empressai de dévorer avec ardeur. J'y mit fin à regrets, avant de la fixer de nouveau dans les yeux.

Vas falloir rentrer Faith, murmurais-je d'une voix rauque.

Je la saisis alors par les hanches pour la coller contre mon bassin puis la retourner. Son dos était contre mon torse. Je me glissai alors près de son oreille.

N'aies pas peur, minaudais-je.

Je fermai les yeux, me concentrant. J'envoyai toute la magie que je ressentais dans la plante de mes pieds, puis je me donnai un élan. Nous fûmes projetés dans les airs. Je mis pied sur la plus haute branche d'un sapin immense. De là, nous pouvions voir le lac, Poudlard, et même apercevoir Pré-au-Lard. Je gardais Faith contre moi, question de m'assurer qu'elle ne tomberait pas. J'étais un sorcier aux pouvoirs assez vastes, mais mes réflexes n'étaient pas nécéssairement les meilleurs. Et comme on dit... Mieux vaut prévenir que guérir !

Invité

Il mit un terme au baiser avant de poser ces prunelles dans les miennes.

Va falloir rentrer Faith, dit-il calmement.

Il se saisit de mes hanches et me colla à lui. Il me retourna rapidement en me levant de terre. J'eu un petit cris de surprise.

N'aies pas peur.

D'un rapide mouvement il sauta du sol et nous nous retrouvâmes en haut d'un des plus hauts sapin. De la on pouvait tout voir des environs. Je me retournai vers lui alors qu'il me tenais toujours près de lui.

Dis donc... t'es costaud toi.

Elle n'était pas facilement effrayable, je devais bien l'avouer. En effet, elle se retourna face à moi sur l'arbre, comme si les hauteurs dans lesquelles nous nous trouvions ne l'atteignaient pas.

Dis donc... T'es costaud toi, dit-elle innocemment.

J'éclatai alors d'un rire sonore. Ouais, j'étais costaud, et très bien entraîné. Lorsqu'on avait pas d'amis, il fallait bien s'occuper. Alors j'étais plutôt bien foutu.

J'espère de t'aimes ça, lui soufflais-je au creux de l'oreille.

Je refermai mes bras autour d'elle en déposant un tendre baiser contre sa chevelure bleutée. Le vent s'agita alors, et j'en profitai pour prendre une grande inspiration. J'étais si bien ainsi, dans la nature, avec dans mes bras la plus belle fille de tout l'Univers.

Invité

Il se mit à rire bruyamment. Il se rapprocha de moi.

J’espère que tu aimes ça, souffla-t-il au creux de mon oreille.

Je pouffai de rire. L’avantage était qu’il pourrait venir à mon secours dans n’importe qu’elle situation. Par contre, je dois avouer qu’en ce moment je commençais un peu à paniquer en étant aussi haut perché, surtout en pensant que la chute de cet endroit pourrait être fatal.

Dis... commençais-je nerveusement, tu... tu as pas peur de finir comme une crêpe toi...?

Son rire cristallin vint chatouiller mes oreilles. J'avais trouvé ma perle rare, et j'allais tout faire pour la garder, c'était sûr et certain. Je la tenais toujours contre mon torse, profitant de la vue qui s'offrait à nous. Mais rapidement, je pus sentir Faith devenir quelque peu nerveuse. En effet, sa respiration la trahissait.

Dis... commença-t-elle. Tu... Tu as pas peur de finir comme une crêpe toi ?

J'eus un petit sourire en coin. Non, je n'avais pas peur. J'avais plus d'un tour dans mon sac, c'était tout. Ne voulant pas qu'elle écope d'une punition, je me devais de la retourner à son dortoir. Et possédant une magie différente, j'étais probablement l'un des seuls capable de transplaner dans l'enceinte de Poudlard.

On se voit en cours, murmurais-je en embrassant tendrement sa nuque.

Je me concentrai, afin de faire transplaner mon amie jusqu'à son lit. Elle aurait la surprise de sa vie en constatant que je n'étais pas avec elle. Et, je fis la même affaire, mais pour me rendre dans mon propre dortoir.

HJ: PARTIIIII