Un cours des plus honteux

Miss Lakimov me fixa de son regard doux, avec un mince sourire. Elle fit quelques pas sautillants vers moi et déposa sa petite main sur mon coeur. Elle prit le matériel de torture et le brûla d'un simple coup de baguette. Elle me sourit gentiment.



Tu es un enseignant au coeur bon, me répondit-elle d'un ton léger. Cette technique sera dorénavant interdite dans l'école. Mais saches que tu n'as pas à punir Eliott pour cela. Il utilisait cette plume à ma demande.



Je ne pus m'empêcher d’écarquiller les yeux en entendant cela. Judy recula de quelques paset plongea son regard dans le mien. Elle souriait toujours.



Files voir Eliott, me dit-elle.



Je ne savais pas comment elle savait pour moi et mon amant, mais, elle avait le don de me redonner une certaine confiance en moi. Je lui lançai donc un regard de grattitude et couru vers la porte. Je l'ouvris à la volée et couru dans le corridor. Je montai l'escalier principal et me dirigeai à grands pas vers la salle de cours de mon amant. En y entrant, je vis une classe de première année, les petits visages se tournèrent vers moi.



Où est Mr Butcher, demandais-je.



Tous m'indiquèrent la porte fermée au fond du local. Je fixai la porte pendant un moment,me rappelant que c'était là que nous l'avions fait, pour la première fois. Je secouai la tête et m'avançais vers cette dernière d'un pas décidé. Je me tournai vers la classe .



Retournez dans vos salles communes, dis-je d'une voix douce, mais ferme. Le cours est terminé.



Les élèves prirent leurs sacs et leurs baguettes. Tous se dirigèrent vers la porte, sans un seul bruit. Je me retournai vers le bureau de mon amant et pointai ma baguette sur la porte.


ALOHOMORA,dis-je.


La porte s'ouvrit à la volée, je découvris un immense désordre et un Eliott en pleur. Je l'agrippai et l'attirai à moi.


Je t'aime trop, dis-je d'une voix tremblante. Trop pour te détester

J'étais sur le pas de la porte. J'avais seulement une envie, frapper. Frapper tout ce qui bougeait ou encore mieux, tout les murs de Poudlard. Je ne voulais qu'une seule et unique chose, ne plus jamais revoir ce crétin de Cédric Elgort. 

ET TOI, hurla alors Elgort hors de lui, TU AS TOUJOURS SU QUE JE L'AIMAIS, MALGRÉ TOUS MES DIRES! TU AS COUCHÉE AVEC LUI. TU AS EU TA CHANCE ET TU ESSAIS DE ME L,ENLEVER EN RETOMBANT ENCEINTE DE LUI! J'AIME ELIOTT BUTCHER ET TOI TU NE PENSE QU'À TOI. C'EST TOI QUI AURAIS DÛ ATTERIR CHEZ LES SERPENTS!

Il s'enferma alors dans le bureau de Butcher, mais il pouvait être certain qu'il ne s'en tirerait pas comme ça. Je m'avançai vers la porte pointant ma baguette sur celle-ci. J'étais furieuse.

Bombarda Maxima


La porte vola en éclat, libérant le passage. J'entrai donc dans le bureau. J'expulsai Cédric jusqu'au mur à l'aide d'un puissant Experlliarmus. Je donnai ensuite un rapide coup de baguette dans la direction de Butcher. 

Vulnera Sanentur


Les blessures de Butcher se refermèrent alors. Non mais Cédric ne savais même pas guérir une blessure comme il se doit. Je me retournai finalement vers Elgort qui était toujours au mur.

Colloshoo


Cédric se retrouva alors les pieds collés au sol sans aucune possibilité de bouger. 

COMME ÇA JE SUIS UN SERPENT... SI J'AVAIS VRAIMENT ÉTÉ UN SERPENT, JE T'AURAIS LAISSER SAUTÉ EN BAS DE LA TOUR D'ASTRONOMIE LA PREMIÈRE FOIS OÙ JE T'AI VUE PLUTÔT QUE DE T'ÉCOUTER PARLER PENDANT DES HEURES OÙ TU TE PLAIGNAIS QUE TU VOULAIS EN FINIR CAR CES CRÉTINS DE SERPENTARD TE FAISAIT LA VIE DURE. 


Je repris mon souffle dans une courte pause. Au fil de mes mots, ma rage ne s'atténuait pas pour autant.

SI J'ÉTAIS VRAIMENT UN SERPENT, LA PREMIÈRE CHOSE QUE J'AURAIS FAIT AURAIT ÉTÉ DE TE LANCER UN VULGAIRE ENDOLORIS ET TU LE SAIS TRÈS BIEN.


Mes yeux commencèrent à se remplir d'eau. 

TU SAIS QUOI. J'AI FINI DE PERDRE MON TEMPS AVEC TOI ELGORT. À PARTIR D'AUJOURD'HUI, JE NE VEUX PLUS VOIR TA SALE TRONCHE. NE T'APPROCHE PLUS DE MOI CÉDRIC. À MES YEUX TU ES MORT.


Je tournai les talons passant la porte du bureau en lançant un revigor à Eliott par dessus mon épaule et levant mon maléfice du pot de colle. 

HJ: gone dans la tour d'astro

Bien sûr, j'avais été cruelle envers lui. Bien des choses étaient sorties de ma bouche qu'elles n'auraient jamais dût. Je continuait tranquillement ma route, mes jambes commençant à me faire souffrir. 


Un vacarme se fit alors entendre derrière moi. Je me retournai vivement, mes cheveux volant au vent au gré de mon mouvement.


GWENDOLYN SKELLINGTON TU TE DONNE BEAUCOUP TROP DE CRÉDIT AU FAIT QUE JE SUIS TOUJOURS EN CE MONDE, hurla Cédric en dévoilant de nombreuse marques de coupures cachés sous ses manches.

Je ne pus m'empêcher de porter mes mains à mes lèvres.

SI JE T'AI DONNER CETTE FOUTU POTION, C'EST BIEN PARCE QUE TON COPRS N'EST PAS FAIT POUR PORTER UN ENFANT ! TON FOETUS N'ÉTAIT PAS VIABLE. j'AI SAUVER TON ENFANT! jE TE LE JURE, JE NE ME GÊNERAI PAS POUR LE TUER, SI TU T'APPROCHE DE MOI! JE LUI AI REDONNER LA VIE, JE PEUX LA LUI ENLEVER.

Il se retourna alors vers Eliott et se pencha sur lui. Je n'étais plus du tout à l'aise. Dans un plop déchirant, Cédric disparu. J'étais bien évidement toujours en colère, mais un sentiment de culpabilité commençait à me ronger. Je ne vis pas Eliott se relever.

Merci, me murmura-t-il.


Je relevai vers lui un regard dur. Il prit doucement ma main... Depuis quand Eliott Butcher était-il un homme doux. Il m'attira alors contre lui.

Va falloir commencer à parler bébé, lança-t-il pour détendre l'atmosphère.


Je ne pus m'empêcher d'échapper un petit sourire alors que je passais mes bras sous les siens. Il posa ses lèvres contre ma chevelure avant de plonger ses yeux dans les miens. 

Désolé que Ced t'aie engrosser plus vite... J'savais pas du tout. 


Oh non, ce n'était pas quelque chose qui s'excusait, cependant il me restait quelque chose que je devais annoncer à Eliott et surtout, je devais prier pour qu'il ne m'égorge pas. Depuis ce que Cédric avait dit, j'étais paniquée Comment avait-il pus que le bébé... en fait un des deux, car il s'agissait de jumeaux... ou de jumelles. J'avais peur que Cédric ait afecté le développement de l'autre et qu'il ne crée encore plus de risque qu'il n'y en avait déjà, mais surtout d'après la façon dont Eliott avait réagit à l'annonce de la grosses, je n'osai pas imaginé sa réaction en sachant qu'il y en avait en fait deux. Je pris une grande inspiration.

Eliott... me risquais-je. Je... je dois t'avouer quelque chose, dis-je en reculant instinctivement d'un pas.

Je pris une pause et une grande inspiration pour me donner un peu de courage, mais j'explosai malgré moi.

Bordel Eliott, j'ai tellement peur... Comment pouvait-il savoir ça alors que moi, celle qui porte tout ça, je venais juste d'apprendre que c'était des jumeaux... ou des jumelles.


Mes yeux se remplirent de larmes.

J'ai peu Eliott... Et si seulement un seul avait eu une croissance accéléré ou qu'il avait drainer les attributs de l'autre et que c'était un cyclope vampires démoniaque ou je sais pas, que les deux c'étaient fusionnés ou pire...


\!/ HJ Eliott, tu peux compléter la phrase \!/

Gwen avait passé ses bras sous les miens. Nous restâmes donc collés ainsi plusieurs instants. Curieusement, je me surpris à penser que je m'y sentais bien. Car en effet, j'y étais bien. Je changeais. Et je m'en rendais maintenant compte. Je ne savais pas si c'était grâce à Ced, ou si c'était la vieillesse, mais je n'étais plus le même plus. Plus souple, plus gentil. Et il m'était maintenant plus aisé d'aimer, de ressentir quelque chose. C'était comme si mes barrières étaient maintenant disparues. J'avais toujours mon mal de vivre, mais j'étais maintenant capable de m'entourer de gens, de me laisser aimer, et d'aimer à mon tour. Chose que je n'avais jamais su accomplir. J'avais toujours cru que je ne méritais absolument rien, mais je voyais bien que je m'étais trompé. Car la vie m'offrait une deuxième chance. La chance de m'occuper d'un enfant. Et la chance de ne pas répéter les erreurs que mes parents avaient faites. Jamais je n'empêcherais mon enfant d'aimer. 


Soudain, Gwendolyn recula d'un pas, visiblement mal-à-l'aise. Je la fixai, quelque peu inquiet. L'un de mes sourcils se arqua bien malgré moi, alors que j'avançai à sa rencontre. Mais à chaque pas que je faisais, elle reculait à son tour. Je décidai donc de ne plus bouger, croyant qu'elle avait soudainement peur de moi. Mais qu'avais-je bien pu faire durant que je la prenais doucement contre mon torse pour la mettre dans cet état ? Mon amie poussa alors un long soupir, et mon coeur s'accéléra soudainement dans ma poitrine. Qu'y avait-il encore ? 


Eliott... me dit Gwen d'une voix non assurée. Je... Je dois t'avouer quelque chose... 


Je la regardais, intrigué. Elle semblait vouloir prendre son courage, en maîtrisant sa respiration. Je me disais que ça n'augurait absolument rien de bon, mais en même temps... Gwen avait parfois la faculté d'exagérer un tantinet les choses. Alors mon fort intérieur me conseillait de ne pas du tout m'en faire. 


Bordel Eliott, j'ai tellement peur, s'exclama-t-elle alors. 


Et voilà. En mauvais serpent que j'étais, je n'avais absolument rien à lui dire. Car j'avais probablement beaucoup plus peur qu'elle. Mais j'étais l'homme. C'était moi qui se devait de prendre le contrôle de la situation. Mais je m'en savais incapable. Bordel, où était Cedric quand nous avions besoin de lui et de son calme rassurant ? 


Comment pouvait-il savoir ça alors que moi, celle qui porte tout ça, continua-t-elle sur le même ton apeuré. Je venais juste d'apprendre que c'était des jumeaux... ou des jumelles.


Des quoi? Pardon? Un c'était pas assez, il fallait qu'il y en aille deux ? Je poussai un long soupir, croisant mes bras contre ma poitrine, signe de colère ou d'anxiété chez moi. Je continuais de regarder la jeune lionne, alors que ses yeux se remplissaient de larmes. Merde. Je faisais quoi moi là ? J'étais supposé être capable de gérer tout ça ? La crise d'une femme enceinte et ma propre crise parce que j'allais avoir des jumeaux ? Je me secouai vivement la tête, alors que je m'approchai lentement de mon amie. Rendu près d'elle, je posai délicatement ma main contre sa joue, et plantai mon regard azur dans le sien. 


J'ai peur Eliott, éclata-t-elle. Et si seulement un seul avait eu une croissance accélérée ou qu'il avait drainé les attributs de l'autre et que c'était un cyclope vampire démoniaque ou je sais pas, que les deux s'était fusionnés ou pire...


Que leur mère était une folle psychopathe ayant un peu trop d'imagination ? la coupais-je, quelque peu moqueur. 


Je la fixai, et un long sourire se glissa lentement sur mes lèvres. Elle paniquait vraiment trop en ce moment. Je me saisis délicatement de son menton, afin de relever son visage vers le mien. 


Cedric n'aurait pas fait ça si ça avait pu être dangereux, lui dis-je. Il sait ce qu'il fait.


Soudain, je fronçai les sourcils alors que je vis un loup argenté entrer dans la pièce, derrière Gwen. J'inversai alors nos positions, et m'accroupis près du patronus: celui de mon amant. Le loup se frotta quelques secondes contre mes jambes, puis la voix de Ced retentit alors dans la pièce.


Oh Eliott, dit Elgort. J'ai tellement tout gâché. Je t'aime tellement, que je gâche toujours tout. C'en est fini maintenant, je ne gâcherai plus rien. Je t'aime Eliott Butcher, depuis la première fois où j'ai posé les yeux sur toi. 


Non, dis-je en écarquillant les yeux. 


Je tentai de me relever, mais le loup entra en moi, me faisant tomber contre le sol. Une douce chaleur m'envahit, alors qu'une vision s'emparait de mon être. Je vis alors la tour d'astronomie, puis Ced. Mais il n'observait pas les étoiles. Non. Il semblait prêt à se jeter en bas. Je me secouai vivement la tête, me ramenant à la réalité. Je pouvais sentir une petite main contre mon épaule. Je me tournai, regardant Gwen avec désespoir.


Il faut l'empêcher, murmurais-je. 


Je pris la main de mon amie entre les miennes, avant de me concentrer et de transplaner, et ce jusqu'à la tour d'astronomie.

HJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJ: Gone ma p'tite patate douce <3 tu peux répondre ici, et le copier là-bas, ou en faire deux différents, as you wiiishhhhhh

Que leur mère était une folle psychopathe ayant un peu trop d'imagination?, me coupa-t-il.

Il était bien vrai que je paniquais quelque peu face à tout ce qui m'arrivais. Eliott, quant à lui, se mit à sourire. Cet idiot trouvait ça drôle, c'était SA faute si tout ça arrivait après tout. J'allais lui dire ma façon de penser, mais c'est alors qu'il prit mon menton entre ses doigts, me forçant à le regarder. À la façon qu'il me dévisageais, je crus l'instant d'une seconde qu'il allait m'embrasser... comme il l'avait fait il y a dix ans,

Cédric n'aurait pas fait ça si ça avait pu être dangereux, Il sait ce qu'il fait.


Je voulus répliquer, mais on ne m'en laissa pas la chance. Un patronus en forme de loup arriva près de nous, dérangeant le peu de sérénité que j'étais enfin capable d'avoir avec le père de mes enfants. Rapidement, la voix de Cédric s'éleva dans la pièce. Je poussai un soupir, sérieusement, il venait vraiment toujours tout gâcher. 

Non, dit-il en écarquillant les yeux. 


Il tenta de se relevé, mais le loup l'en empêcha, le faisant trébucher. Je me contentai de rouler des yeux. 

Il faut l'empêcher, murmura-t-il.


Alors là, il était hors de question que je le suive là dedans.

Eliott Butcher, je t'interdis d'y penser, je l'ai dis; Cédric Elgort est mort pour moi.


Je n'eu pas le temps de finir ma phrase que je me retrouvai dans la tour d'astronomie en compagnie d'Eliott, cependant, nous n'étions malheureusement pas seul; le traitre et une étudiante s'y trouvait. Je lançai un regard remplis de dédain à Cédric, plié en petite boule près d'une fenêtre s'ouvrant sur le vide. Je soupirai.

Pitié, arrête de chialer comme un bébé et fais un homme de toi bordel!, dis-je en m'approchant de lui. Tu veux sauté en bas de cette tour, et bien vas-y, saute. Je ne te retiendrai pas cette fois.